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En Algérie, une formule de prière retirée des manuels scolaires
Ils ont ramener tas d'argent du Hidjaz des dons des musulmans, et une taxe imposée sur les algeriens pauvres, connue sous le nom de "Taxe de benghabrit". Personne ne connait le sort de la totalité de la fortune qu'ils ont pu collecter.
Si Benghabrit n'a laissé aucune fortune ni biens à ses descendants, son successeur et la France ont formé une société des habous qui a tout volé même les immeubles d'Alger, Medine et la Mecque. L'association des oulémas connait parfaitement le sort de la totalité des biens spoliés que Benghabrit n'avait pas mis à son nom mais à celui de la société des habous constitué à Alger en 1917. Sous Boumediène, il y avait eu une tentative de conciliation pour récupérer les biens volés mais après sa mort, les documents semblent avoir disparu. Certains documents ont été retrouvés mais seul l'état algérien peut intenter une action pour récupérer cette fortune algérienne.
Bien que la Société des Habous ne soit constituée qu’en février 1917, Ben Ghabrit entreprend, dès la fin de l’année 1916, les démarches pour acheter un immeuble à La Mecque. Il passe un contrat, en vue de l’acquisition d’un immeuble, pour le prix convenu de 125 000 F en monnaie d’or, dont 2 000 sont versés à l’avance à titre d’arrhes. Le propriétaire de l’immeuble n’est autre que le ministre des Finances du Hedjaz, Si Ahmed Effendi Banaja. Mais en décembre 1916, le département des Affaires étrangères fait savoir à Si Ahmed Effendi Banaja que le gouvernement français lève l’option négociée par Ben Ghabrit, et le colonel Brémond est chargé de passer le contrat définitif de vente, par l’entremise du représentant de Ben Ghabrit, et de prendre possession de l’immeuble au nom du gouvernement français .
En fait, sous la pression de l’opinion mecquoise, peu favorable à la vente d’un immeuble à un État chrétien, le propriétaire de l’immeuble de La Mecque est prêt à faire jouer la clause du dédit au cas où le paiement des 123 000 F en or ne pourrait être effectué dans ce délai fixé. L’idée de gagner 2 000 F de dédit, tout en faisant œuvre pie, ne lui est pas non plus étrangère. Aussi le président du Conseil et ministre des Affaires étrangères Briand écrit-il au colonel Brémond pour qu’il précise au Chérif que l’immeuble vendu n’est pas destiné à un État chrétien, mais bien à une « société exclusivement musulmane », la Société des Habous
L’incident est définitivement réglé lorsque, le 21 janvier 1917, le ministre des Finances paie le propriétaire. L’acte de vente est dressé au nom du président de la Société musulmane des Habous des Villes Saintes
Merci La société des habous d'Alger est bien le propriétaire, le gouvernement peut réclamer sa restitution . Le talent de Si Kaddour Benghabrit était la négociation, il était reconnu de tous comme un habile stratège qui savaient contourner les obstacles et la rapacité des colons. Benghabrit n'a laissé aucune fortune à ses enfants, tous ses biens appartenaient à la société des habous d'Alger.
Dernière modification par zwina, 17 septembre 2017, 17h12.
n 1916, Hussein, chérif de La Mecque, se révolte contre son suzerain turc et se proclame roi du Hedjaz. La route du Hedjaz redevient libre et le pèlerinage reprend son cours normal. Une fois les Turcs chassés des Lieux saints et le blocus de l’Arabie levé, le gouvernement français autorise la reprise du pèlerinage.Sur proposition du ministre des Affaires étrangères Aristide Briand, une mission politico-religieuse et militaire française est envoyée à La Mecque en 1916, avant la clôture du pèlerinage, en vue de concilier les bonnes dispositions d’Hussein à l’égard de la France, et de faciliter son émancipation par des subsides. Cette mission, dirigée par le colonel Brémond, s’élabore au moment où il est question d’édifier deux hôtelleries auxquelles on souhaite associer Hussein. Ce rapprochement doit aussi contribuer à éviter à la France d’être évincée de la région par la Grande-Bretagne. Conformément au souhait de Briand, on prévoit la prise en charge par l’État des frais de voyage, jusqu’à Djeddah, de pèlerins destinés à accompagner la délégation officielle. Les pèlerins sont conduits par des notables algériens, tunisiens et marocains qui doivent apporter à l’Émir les félicitations et les cadeaux d’usage, au nom de l’État français, représenté par Si Kaddour Ben Ghabrit , mais aussi des populations musulmanes françaises, du bey de Tunis et du sultan du Maroc . Cette mission doit être composée de deux groupes distincts, conformément au souhait de Briand Le premier groupe rassemble des personnalités musulmanes de la Société des Habous désignées par les représentants français du Maroc et d’Algérie, de Tunisie, de Madagascar et des établissements français de l’Inde
La réussite de la mission repose en partie sur la toute nouvelle Société des Habous dont l’impulsion revient à Si Kaddour Ben Ghabrit. Son objectif était d’acquérir un immeuble à Djeddah pour y établir un poste français, sous couvert d’hôtelleries, compte tenu de la pratique religieuse des lieux, en assurant soins médicaux et aide administrative aux pèlerins en provenance des possessions françaises qui voudraient s’y rendre. Par ailleurs, la création de la Société des Habous vise à doter des représentants de la communauté musulmane de l’empire colonial français de pouvoirs quasi diplomatiques, voire même d’entreprises. Ce projet fut approuvé par le président du Conseil, Briand, qui le fit même savoir aux résidents généraux à Tunis et à Rabat
C'était les intentions de la France pas celle de Benghabrit qui a déjoué le piège.
posté par toi :
En fait, sous la pression de l’opinion mecquoise, peu favorable à la vente d’un immeuble à un État chrétien, le propriétaire de l’immeuble de La Mecque est prêt à faire jouer la clause du dédit au cas où le paiement des 123 000 F en or ne pourrait être effectué dans ce délai fixé. L’idée de gagner 2 000 F de dédit, tout en faisant œuvre pie, ne lui est pas non plus étrangère. Aussi le président du Conseil et ministre des Affaires étrangères Briand écrit-il au colonel Brémond pour qu’il précise au Chérif que l’immeuble vendu n’est pas destiné à un État chrétien, mais bien à une « société exclusivement musulmane », la Société des Habous
Chose sure ton texte n'est en rien comparable à ce que le père et grand père d'Ibn Badis ont fait pour obtenir les faveurs de la France. Benghabrit est décoré pour la fondation de la Grande Mosquée de Paris alors que le père et grand père d'Ibn Badis sont décorés pour des faits qui font d'eux des collaborateurs des autorités coloniales ayant participé aux tribunaux répressifs donc du sang d'algériens sur les mains :
Dernière modification par zwina, 17 septembre 2017, 18h43.
@zwina
Quel texte?
Si le pere de Benbadis et son grand pere etaient des harki alors ils sont dans le meme sac que benghabrit. Benbadi lui meme s'il s'avere qu'il a servi la france n'est pas a l'abri.
Je ne sais pas ou est-ce que veux aller dans ta logique.
Si le pere de Benbadis et son grand pere etaient des harki alors ils sont dans le meme sac que benghabrit. Benbadi lui meme s'il s'avere qu'il a servi la france n'est pas a l'abri.
Je ne sais pas ou est-ce que veux aller dans ta logique.
Il me semble que c'est toi qui avait dévié le sujet sur Ibn Badis qui serait le fondateur de l'association des oulémas.
Je n'ai pas cite Benbadis.
Mon sujet c'est bent kaddour benghabrit et leurs servitudes aux projets des francais aujourd'hui chez nous.
Je ne veux pas réécrire l'histoire a ma guise comme tu le fais.
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