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l'Algérien, quelle opinion politique?

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  • #16
    fortuna,

    Ok merci...
    Perso, je vois un Boutef avec tous les pouvoirs, un vrai monarque.

    mais je ne suis qu'un observateur éloigné.

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    • #17
      Bachi

      Non, je dirais que Boutef a certes grignoté un supplément appréciable en faveur de la Présidence, tout au long de son règne, mais sans les deux autres pôles l'équilibre du Pouvoir s'effondre. En fait tout ce beau monde se tient par la barbichette, et il n'est en l'avantage de personne que l'un ou l'autre s'affaiblisse au-delà d'une certaine limite. Il y a des lignes rouges qu'aucun des clans n'osera jamais franchir, sous peine de se faire hara-kiri lui-même...
      Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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      • #18
        ok..
        donc le pouvoir est entre les mains des clans...

        les faveurs populaires comptent pour des prunes dans un tel système.

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        • #19
          Fortuna

          le Congrès de la Soummam où le fameux principe de "la primauté du politique sur le militaire" n'a pas fait l'unanimité, et qui se traduit aujourd'hui par la sempiternelle guéguerre des clans...
          Le Congrès de la Soummam n'a absolument pas entériné la primauté du politique sur la militaire. Il a entériné la primauté de celui de l'intérieur sur celui de l'extérieur, ce qui est légitime car il est certain que ceux de l'extérieur qui vivaient au Caire, Tunis, Casa, Oujda ou Marseille n'affrontaient pas les mêmes difficultés que les Maquisards ; pas plus qu'ils n'avaient connaissance du quotidien des algériens. C'est les sombres imbéciles qui ont organisé le congrès de Tripoli qui exigeaient primauté des politiques, ils ont en profité pour rectifier l'appel du 1er novembre à la demande de leurs sponsors. La gueguerre des clans d'aujourd'hui n'a donc strictement rien à voir avec le Congrès de la Soummam puisque la plupart de ces clans ne furent pas invités.

          Il y a des lignes rouges qu'aucun des clans n'osera jamais franchir, sous peine de se faire hara-kiri lui-même...
          Exact puisque l'un des clans a tenté une percée mais il a très vite été botté en touche puisque rien ne lui permet de franchir la ligne rouge.
          __________________
          Dernière modification par zwina, 30 décembre 2017, 19h28.
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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          • #20
            Le Congrès de la Soummam n'a absolument pas entériné la primauté du politique sur la militaire. Il a entériné la primauté de celui de l'intérieur sur celui de l'extérieur,
            mdrrrrr

            et la réalité a été exactement le contraire.

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            • #21
              Envoyé par Bachi
              les faveurs populaires comptent pour des prunes dans un tel système.
              Que nenni !

              Les faveurs populaires sont instrumentalisées en faveur de l'un ou l'autre clan, selon le rapport de forces du moment.

              Je sais, c'est compliqué le système du pouvoir algérien. Et quiconque affirme le contraire doit venir de Pluton...
              Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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              • #22
                très compliqué...
                Quand Boutef gagne les présidentielles par exemple.que peuvent gagner les autres clans?

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                • #23
                  Il est clair que si l'un des clans s'approprie la plus grosse part, les autres seront réduits à la portion congrue, en attendant des jours meilleurs. Mais il n'empêche qu'ils détiennent toujours une part du Pouvoir.

                  Parfois, il se crée des alliances, etc.
                  Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

                  Commentaire


                  • #24
                    Bachi

                    mdrrrrr

                    et la réalité a été exactement le contraire.
                    C'est comme ça que tu vois où est l'arnaque et pourquoi il faut soutenir notre jeunesse pour ne pas réitérer les erreurs du passé. Ceux de l'extérieur doivent soutenir ceux de l'intérieur mais ne pas exiger de postes ni même de remerciements. Ceux de l'intérieur connaissent forcement mieux les problématiques, ceux de l'extérieur doivent les écouter et les soutenir en apportant les moyens, les réseaux et les compétences pour avancer vers une véritable démocratie. Un véritable politique se forge par son militantisme de terrain absolument pas par le soutien de Paris ou de Londres, encore moins du Caire ou des orientaux. Si les orientaux ou le Caire étaient de bons soutiens Saddam Hussein et Khadafi n'auraient pas été aussi facilement éliminés.
                    Dernière modification par zwina, 30 décembre 2017, 19h46.
                    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                    • #25
                      mais oû puisent-il ce pouvoir ?
                      je peux comprendre que celui Gaid Salah repose sur la force brute de l'armée.

                      mais on le voit souvent s'aplatir face à Boutef ...

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                      • #26
                        Il ne faut pas non plus trop personnaliser le pouvoir.

                        Gaïd Salah n'est en définitive que le porte-voix de l'EM, lequel s'appuie sur le pouvoir des régions militaires. Et même au sein de ces RM, le choix des chefs se fait selon un savant dosage qui échappe aux néophytes...
                        Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

                        Commentaire


                        • #27
                          J'ajouterai que la Présidence s'est adjointe la puissance de l'oligarchie, tandis que les services disposent de redoutables réseaux, tant au sein de la société que celui de l'administration...
                          Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

                          Commentaire


                          • #28
                            En Algérie il y a trois pouvoirs :

                            - FLN

                            - ANP

                            - DRS



                            Ces trois pouvoirs ont un but commun , celui de s'accaparer des ressources du pays , en revanche là où ça coince c'est le partage de ces ressources , d'où parfois les luttes intestines entre le DRS et l'ANP , le FLN et le DRS ect...

                            Ils ont aussi un pouvoir de désignation du chef de l'état , le chef de l'état algérien doit être désigné par consensus entre ces trois pouvoirs , Bouteflika a fait consensus chez l'ANP , le FLN , et le DRS.

                            Et le fait que Bouteflika dans un état végétatif soit encore maintenu au pouvoir , pourrait signifier que ces trois parties ne sont toujours pas d'accord quand à la désignation du prochain chef de l'état.

                            On sait par exemple qu'entre le clan Gaïd Salah et le clan Saïd Bouteflika il y a des divergences.
                            Dernière modification par Gengis Khan, 30 décembre 2017, 20h03.

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                            • #29

                              On sait par exemple qu'entre le clan Gaïd Salah et le clan Saïd Bouteflika il y a des divergences.
                              Foutaise...

                              Si tu veux avoir une image de fonctionnement du système il y a une série politique qui s'appelle Bureau des Légendes. Elle retrace les actions de la DGSE. l'Algérie est svt indiquée.

                              L'épisode Numéro 6 est très instructif.

                              Commentaire


                              • #30
                                Envoyé par zwina
                                La plupart ont compris qu'il ne fallait pas tout attendre du gouvernement mais plutôt se tourner vers le "empowerment". Je crois d'ailleurs que nous les "anciens" avons un rôle à jouer auprès de cette jeunesse en les soutenant dans leurs projets associatifs ou étudiants pour former une élite qui n'a absolument pas envie de fuir vers l'Occident malgré toutes les offres alléchantes.
                                Absolument, attendre que sa tombe du ciel on risque de se faire vieux, c'est a la base qu il faut commencer a agir, meme avec de simple associations de quartier pour le bien aitre de son environement, s'investir personellement dans les mouvements, partis, un seul homme honete honete dans une assemblè de tricheurs les bloque.
                                Ne pas attendre que se soit l'autre ou la providence a agir, les choses changent si nous nous investissons pour que cela arrive
                                Bon, s'abstenir de voter et attendre je ne sais quoi c'est plus reposant
                                Les mains qui aident sont plus sacrées que les lèvres qui prient. - Sai Baba -

                                La libertè, c'est le droit de pouvoir dire aux autres ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre -George Orwell-

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