a dame est très bien habillée et jusqu'à nvl ordre elle a une tenue correcte sans chaussette sur le visage..
Ce qui est étonnant, c'est que par "féminisme", tu insultes la mémoire de millions d'Algériennes que les entreprises coloniales n'ont pas pu dévoiler. Tu évoques la liberté de se vêtir comme on l'entend tout en imposant ton opinion sur la question. Nous sommes passé de la liberté revendiquée de ne pas porter le voile sans se faire agresser (très bien) à une crypto-volonté d'interdire le voile. La violence verbale dont tu uses pour qualifier les femmes qui portent le voile est analogue à que tu condamnes quand elle est le fait d'hommes qui invectivent les femmes qui ne portent pas le voile. Pourtant nous devrions être conscient de la question dans la mesure où le féminisme colonial a déjà eu cours en Algérie:
Une association créée par les épouses des généraux Salan et Massu va organiser un dévoilement public en mai 1958 des femmes à Alger : dévoiler pour mieux régner et surtout pour contrôler ces consciences, cette arme colonisatrice s’est vue déployée lors de la guerre d’Algérie pour imposer le modèle civilisateur. « Les cérémonies de dévoilement les plus élaborées, et qui ont eu le plus fort impact auprès des médias, se sont déroulées à l’occasion de manifestations massives organisées par l’armée, dans les villes principales, à partir du 18 mai. Les meneurs du « putsch d’Alger » (Soustelle, Salan, Massu, Allard), et d’autres généraux et dignitaires, se sont notamment, transportés par hélicoptère, lancés dans une véritable tournée à travers Orléansville, Mostaganem, Blida, Boufarik, Oran, Philippeville, Bône, Sétif, Constantine, Tizi-Ouzou et Biskra, entre le 18 et le 28 mai. À chaque occasion, on pouvait assister à une quasi identique, et théâtrale, mise en scène : des groupes de femmes voilées marchaient en parade jusqu’aux lieux traditionnellement dédiés aux cérémonies officielles (places centrales, hôtels de villes, monuments aux morts). À l’arrivée, une délégation de jeunes femmes, habillées à l’européenne ou portant le haïk (voile traditionnel algérien), partageaient l’estrade ou le balcon avec les généraux et les dignitaires présents, bouquets à la main, et délivraient de longs discours en faveur de l’émancipation des femmes avant de lancer leurs voiles à la foule. [11] »
oi tu cite des reperes juste pour juger la condiction feminine
Eux (megane &co) juge le progrés de la femme sur leur tenue. tant que les femmes en algerie ne sont pas aussi denudée qu'en occident , que le sexe n'est pas partout , pour eux la situation de la femme en Algerie restera catastrophique
Eux (megane &co) juge le progrés de la femme sur leur tenue. tant que les femmes en algerie ne sont pas aussi denudée qu'en occident , que le sexe n'est pas partout , pour eux la situation de la femme en Algerie restera catastrophique
La divergence la plus fondamentale réside dans l'évaluation de la réalité : on a des chiffres qui sont clairs sur la question mais on veut leur substituer une vision personnelle et somme toute idéologique des choses; l'émancipation ne se ferait pas par le travail mais par le renoncement au port du voile....Ce qui nous ramène au "féminisme coloniale" qui intervient à un moment où les Algériens (et plus encore) n'avaient pas de droits politiques, souffraient d'injustice et de conditions de vie déplorables mais les Algériennes devenaient soudainement libres en se dévoilant devant Mesdames Salan et Massu...
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