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Algérie – Haftar : le point de non-retour

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  • #16
    Globalement, ils affirment que l’Algérie ne réagira pas aux déclarations de Haftar.
    .
    Le meilleur mépris :
    Le silence ; fruit de la sagesse !!
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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    • #17
      Le Zapata libyen , Maréchal de pacotille,
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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      • #18
        La reaffirmation de l'engagement du pays pour un processus inclusif est la moindre des réponses... L'accompagner par des réunions multilatérales dans le sens d'une solution politique serait la bienvenue. On ne peut laisser nos frères lybiens dans cet esprit par mépris pour une audace qui si elle s'articule sur des faits avérés necessite d'autant plus de réponse...
        Dernière modification par ott, 10 septembre 2018, 07h11.
        Othmane BENZAGHOU

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        • #19
          Le Libyen Ali Salabi : «Les propos de Haftar n’engagent que sa personne»
          Algérie Patriotique - septembre 10, 2018

          Par Kamel M. – Le leader islamiste libyen Ali Salabi a réagi à la déclaration hostile à l’Algérie de Khalifa Haftar, en affirmant que les propos de ce dernier «n’engagent pas le peuple libyen avec toutes ses composantes sociales et intellectuelles et qui veille au respect de nos frères algériens et au bon voisinage».



          «Khalifa Haftar est devenu un véritable obstacle à la réconciliation nationale dans notre pays», a ajouté Salabi, qui a dénoncé des propos précédents de l’officier libyen qui dénotent «sa propension à l’effusion de sang à l’intérieur de la Libye» et qui «cherche désormais à porter la guerre à l’extérieur de nos frontières».

          Pour le leader islamiste modéré, Khalifa Haftar représente une menace pour tout le peuple libyen dans la mesure où il concourt à l’instabilité de la situation dans le pays et à l’aggravation des conditions de vie des Libyens alors qu’il «ne jouit d’aucune assise populaire» et qu’il «ne sévit que grâce à ses milices soutenues par des organisations corrompues».

          Salabi s’est dit convaincu que Khalifa Haftar sera remplacé au pied levé par un officier qui «veillera à la paix et à la stabilité nationales et régionales et aux intérêts de la Libye et de ses voisins». «L’appel de Haftar à porter la bataille en Algérie nous interpelle et nous oblige à faire savoir au vaillant peuple algérien que nous ne doutons aucunement dans son souci constant à préserver la sécurité et les intérêts de la Libye et à ne vouloir que le bien des Libyens», a souligné Ali Salabi qui a salué au passage «tous les efforts que l’Algérie consent pour le rétablissement de la paix en Libye».

          Khalifa Haftar avait menacé l’Algérie dans une déclaration farfelue, amplifiée par la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera. La sortie de l’officier libyen intervient dans un contexte complexe marqué par des affrontements meurtriers dans la capitale libyenne, Tripoli, à la veille d’élections que Paris veut maintenir pour la fin de l’année, en dépit des profondes divergences entre les différents protagonistes de la guerre civile dans ce pays.

          De nombreuses puissances étrangères se livrent une guerre par milices libyennes interposées. Khalifa Haftar, armé et financé par les Emirats arabes unis, est l’ennemi juré des Frères musulmans, appuyés par le Qatar. Le conflit entre ces deux monarchies du Golfe a déteint sur les efforts de paix engagés par l’Algérie.

          A ce conflit entre bailleurs de fonds arabes est venu se greffer une guerre d’intérêts entre l’Italie et la France, Rome voulant récupérer sa «chasse gardée», alors que la France cherche à tirer les dividendes du renversement du régime de Kadhafi pour accaparer les richesses sous-terraines de la Libye, un des plus grands producteurs de pétrole et de gaz dans le monde.

          K. M.
          Othmane BENZAGHOU

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          • #20
            La démarche de Hafter est claire , il veut impliquer l'Algérie pour exacerber la situation et éviter tout règlement à l’aimable qui ne sera pas à son avantage vu qu'il n'a aucune assise populaire.



            je serai curieux de savoir la nature des éxcuses qui l'ont été adressé! il n'est pas reconnu et je vois mal comment il peut prétendre à ce genre d'excuse.



            L'Algérie fera mieux d'ignorer ce personnage officiellement ...mais quand même le surveiller de pret, parceque même si il 'a pas les moyen d'une confrontation direct il a un pouvoir de nuisance. une action discrete sans reconnaissance pour décapiter toute tentative fera passer un message claire à lui et ces sponsor sera la bien venu.
            شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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            • #21
              L'Algerie qui travaille depuis le début pour un règlement politique inclusif ne peut et ne doit exclure quiconque de ce processus. La sortie publique de cet acteur qui se prévalait du soutien de la CIA, puis des Russes, puis des Français, ne peut être ignoré, car au-delà de son pouvoir de nuisance relatif, il obéit à des calendriers internes et externes qui par cette audace permet de replacer l'Algérie dans son rôle diplomatique de soutien inconditionnel pour une solution politique en Libye...

              Nos réflexes militaires sur une menace militaire ne devraient pas prendre le dessus sur nos exigences diplomatiques, malgré les recommandations du Super diplomator, je cite Rahabi, qui là aussi a raté une occasion de se... Enfin tout le monde aura compris...
              Dernière modification par ott, 10 septembre 2018, 10h20.
              Othmane BENZAGHOU

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              • #22
                @Histo

                ... il veut impliquer l'Algérie pour exacerber la situation et éviter tout règlement à l’aimable qui ne sera pas à son avantage ...

                Je le crois aussi. Le type veut succéder tout bonnement à Kaddafi en tant que tel, et toute solution intermédiaire jouera contre son ambition. Il voudrait donc exacerber la situation pour se donner un surplus d'importance. On peut dire qu'il n'a pas trop le choix non plus car, si il pouvait régler le problème militairement en sa faveur il l'aurait déjà fait.

                ... je serai curieux de savoir la nature des éxcuses qui l'ont été adressé ! ...

                Ca doit être du genre khûna sghîr w mahbûl, n-sâ3fûh bark ...

                ... il n'est pas reconnu et je vois mal comment il peut prétendre à ce genre d'excuse ...

                Ce pourquoi il n'a eu droit à aucune réponse officielle ou médiatique. Sinon, après tout, on sait parfaitement qu'il ne représente pas de danger réel pour l'Algérie, alors à quoi bon se le mettre réellement à dos ou rentrer dans son jeu ? Je penses que le silence est la meilleure posture à l'heure actuelle ...
                "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                • #23
                  Ce pourquoi il n'a eu droit à aucune réponse officielle ou médiatique. Sinon, après tout, on sait parfaitement qu'il ne représente pas de danger réel pour l'Algérie, alors à quoi bon se le mettre réellement à dos ou rentrer dans son jeu ? Je penses que le silence est la meilleure posture à l'heure actuelle ...
                  Une posture ne doit pas donner l'impression de mépriser son interlocuteur, mais de le replacer dans son orbite et de réaffirmer les engagements du pays. L'escalade est une erreur, mais la reaffirmation médiatique et diplomatique du rôle premier de l'Algérie dans son espace vital est une occasion de tordre le coup à ceux qui veulent impliquer l'Algérie dans son soutien au Qatar ou au Émirat, à l'Italie ou à la France. L'Algerie soutien le peuple Libyen et son droit inaliénable pour la paix, la sécurité et la stabilité, pour un règlement politique, n'en déplaise à tout ceux qui ont participé à ce bourbier...
                  Othmane BENZAGHOU

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                  • #24
                    @Ott

                    On ignore quelle fut la réponse officieuse qui lui a été donnée, si réponse il y eut. Toujours est-il, n'étant pas officiellement reconnu par l'Algérie comme tenant du pouvoir légitime en Libye, une réponse officielle serait en soit un acquis pour lui, et il se pourrait que ca soit le but même de la provocation. Il est traité comme une force de fait sur le terrain, et il veux manifestement plus de la part de l'Algérie. Est-ce dans notre intérêt de lui donner ce qu'il veux ? Je n'ai pas assez de données pour pouvoir juger.
                    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                    • #25
                      Il a été reçu par notre ministre des affaires étrangères qui avait même annoncé à son époque prématurément une réunion des pays du jiwar avec l'ensemble des acteurs Libyens chez Bouteflika.

                      La diplomatie est autre chose que des postures, si je peux m'exprimer ainsi, et a au contraire besoin de maintenir des liens avec l'ensemble des acteurs sous la direction d'une stratégie lucide et clairvoyante... Replacer cet acteur dans son orbite, celle qui veut une solution militaire en Lybie, soutenu fraîchement par la diplomatie jupiterienne qui a annoncé précipitamment des élections avant la fin de l'année mérite plutôt une réponse médiatique, puis diplomatique, pour identifier les voies de sortie de crise pour le peuple Libyen. Tu fais bien de dire qu'il n'est pas le représentant du peuple Libyen, tout juste mandaté par quelques tribus, l'Algérie s'est toujours engagée dans une solution nationale et politique, et elle continuera à le réaffirmer et a le démontrer...
                      Othmane BENZAGHOU

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                      • #26
                        surtout ne pas répondre à ce général fantoche qui n est pas reconnu par la communauté internationale ça serait une erreur

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                        • #27
                          mais est ce qu'il y a violation du territoire libyen par des militaires algériens ou non?
                          si la réponse est affirmative,il faut pas que les algériens et leur presse s'indignent et s’offusquent des menaces du maréchal.

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                          • #28
                            Gaid Salah va-t-il répondre à Haftar ?
                            TSA - 11:24

                            Le général de corps d’Armée Ahmed Gaid Salah, vice-ministre de la Défense nationale et d’état-major de l’ANP, effectue ce lundi une visite de travail et d’inspection de trois jours à la troisième Région militaire à Béchar.

                            Selon un communiqué du MDN, Ahmed Gaid Salah supervisera l’exécution d’exercices tactiques avec munitions réelles au niveau des trois secteurs opérationnels. « Il tiendra également des réunions d’orientation avec les cadres et les personnels des unités de la 3e Région militaire », précise le MDN.

                            Lors de ses précédentes sorties, Gaid Salah s’est souvent montré disert, n’hésitant pas à s’exprimer sur des sujets d’actualité, y compris la présidentielle.

                            Aujourd’hui, son intervention sera particulièrement attendue. Non seulement que cette sortie intervient dans le prolongement d’un vaste mouvement dans la haute hiérarchie militaire, mais qu’elle survient également dans un contexte marqué par des déclarations pour le moins belliqueuses de l’homme fort de l’est libyen, Khalifa Haftar. Celui-ci a menacé l’Algérie, accusant son armée d’avoir effectué des incursions dans le territoire libyen.

                            Gaid Salah le répète presque à chacune de ses sorties : la sécurité et la stabilité de l’Algérie sont une « ligne rouge ». Répondra-t-il aux « insultes » de Haftar, comme les a qualifiés le président du MSP, Abderazak Makri ? S’il faut se garder de toute projection définitive, il apparaît toutefois peu probable que le vice-ministre de la Défense fasse des déclarations sur le sujet. Pour au moins deux raisons essentielles.

                            D’abord, tous s’accordent à dire que la sortie de Haftar est surtout destinée à consommation interne. Haftar semble tétanisé par son incapacité à influer sur la situation à Tripoli. Une éventuelle réponse d’Alger sera considérée comme une reconnaissance et donnera une légitimité pour ce personnage hostile à l’approche algérienne encourageant la réconciliation en Libye « sans exclusive ».

                            Ensuite, dans les usages diplomatiques établis, si réaction il devrait y avoir, elle devrait revenir au ministère des Affaires étrangères et donc par ricochet à la présidence de la République qui constitutionnellement définit et oriente la politique étrangère de l’Algérie. Et il est connu, du point de vue doctrinal, que l’Algérie ne traite qu’avec des institutions légitimes et reconnues. À ce titre, si l’Algérie souhaite des explications, elle le demanderait certainement au gouvernement de Saradj, reconnu par la communauté internationale.
                            Un article qui met en exergue l'état de délabrement institutionnel dans ce pays, oú on considère que c'est au chef d'état major de répondre à un autre général et on somme notre représentation diplomatique à se taire, sous prétexte que cette partie n'est pas reconnue par la communauté internationale.

                            Quelle incongruité, cette partie était-elle reconnue quand elle a été reçue par nôtre ministre des affaire étrangères à Alger en décembre 2016, annonçant dans la foulée une rencontre au sommet avec Bouteflika, Sissi et Essebsi à Alger...

                            Les touareg avec toutes leurs factions etaient elles reconnues quand l'accord de paix malien a été négocié et scellé à Alger.

                            La fonction présidentielle et diplomatique algérienne se voit encore une fois foulée du pied par certains articles, si elles ne le sont pas par des incrusions militaires considérés individuelles, comme d'ailleurs avait été considéré individuelle l'incursion d'un général Hassan, arrête et condamné depuis...
                            Dernière modification par ott, 10 septembre 2018, 13h27.
                            Othmane BENZAGHOU

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                            • #29
                              @Harrachi78

                              Ce pourquoi il n'a eu droit à aucune réponse officielle ou médiatique. Sinon, après tout, on sait parfaitement qu'il ne représente pas de danger réel pour l'Algérie, alors à quoi bon se le mettre réellement à dos ou rentrer dans son jeu ? Je penses que le silence est la meilleure posture à l'heure actuelle ...

                              Complétement d'accord, une réponse officiel ne fera que confirmé son statut d'interlocuteur ... chose qu'il n'est pas.



                              Mais je suis aussi partisan d'une politique parallèle non officiel (du realpolitik) quelque chose sur le terrain pour le remettre à sa place ... une décapitation d'un commandement sans reconnaissance de l'acte est pour moi la chose a faire .



                              En faite, dans le fond je suis partisan de la politique de la non intervention mais il ne faut pas se priver d'un bras armé en backstage actionnable si besoin pour influencer le process.
                              شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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                              • #30
                                Toujours obnubilés par des solutions militaires. C'est justement ce que l'Algérie condamne avec les initiatives de Haftar... Le comble de l'incongruité... Pour ta gouverne, le GPRA n'était pas reconnu par la France, quand elle a été obligé de négocier avec... Un peu de hauteur de vue...
                                Dernière modification par ott, 10 septembre 2018, 13h44.
                                Othmane BENZAGHOU

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