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Djamel Zenati : “Choisir librement un président ne changera rien à la situation”

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  • #31
    @Bachi

    En 90 c'était différent. L'ambiance était très clivante et l'engagelent des gens très politique, surtout chez les Islamistes. En 96 c'était l'espoir de voir enfin la violence cesser, et en 99 c'était un peu le rêve de revenir à la normalité et en cela Bouteflika avais très bien su séduire.
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #32
      ok
      mais le vote de Bouteflika, selon toi, il y eu assez de votants pour parler de légitimité?
      on m'a assuré que seuls les gens de la clientèle habituelle du système avaient voté.

      Soit quelques 4 à 5%
      ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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      • #33
        @Bachi

        Oui BACHI, et il a renforcé cela lors de son second mandat. Il a su se présenter sous les traits du pacificateur et du reconciliateur à un moment ou tous voulaient revivre, revoir l'Algérie respectée parmi les nations ... etc. Il a gagné un popularité au cours des premières années et l'amélioration du noveau de vie global a beaucoup aidé.

        Le problème est qu'il n'avait pas d'assise proprement politique, et qu'il a largement participé à cela en dépolitisant la société et remplacé cette nécessité par la réactivation des anciens "organes" (FLN, UGTA ... etc.), ce qui n'a servi à rien lorsque sa présence est devenue agaçante à partir de la fin du 3e mandat. C'est ce qui a conduit à la chute qu'on connais.
        Dernière modification par Harrachi78, 14 juillet 2019, 19h22.
        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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        • #34
          Perso, je le connaissais le Boutef depuis 62...
          zéro confiance ...

          On ne peut parler de légitimité en Algérie car le système électoral est vicié de A à Z, et puis personne ne vote à part les quelques 4 à 5% qui font la clientèle du système.

          La seule fois oû il y eut une apparence de normalité, on a tous vu la raclée qu'ont eu les partis du système.
          ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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          • #35
            @Bachi


            ce n'est pas un problème de légitimité, Boutef l'a eu, il n a pas été contesté, il a eu tous les moyens.
            Mais ce système ne peut produire que de la médiocrité on ne va pas lui donner encore 5 ans

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            • #36
              @Bachi

              Je ne l'ai jamais connu, ni la période 1962-1990 puisque c'est à partir de là seulement que j'ai commencé à prendre conscience de la chose politique. En 1999, Bouteflika paraissait comme un vétéran de l'âge d'Or, une réincarnation d'un Boumediene dans une certaine mesure avec la promesse d'une restauration du prestige de l'Algérie et, il faut le dire, il était bon orateur et savait séduire. Autres temps, autres moeurs ...
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #37
                En 1999, Bouteflika paraissait comme un vétéran de l'âge d'Or,
                c'est marrant, cet âge d'or.

                En Algérie, il n'y eut aucun âge d'or. Jamais depuis que l'Algérie est Algérie.

                Boumédiène et son parti unique a été le plus détestable de tous.
                ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                • #38
                  bachi pk t'étais pas un enfant né a cette epoque

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                  • #39
                    oui né à cette époque et même un peu avant...
                    c'est la pire des époques. L'époque du parti unique, de la pensée unique, des fanfaronnades et des médiocrités infinies.
                    A la décharge de cette Algérie, son stade de bébé nourrisson. Quand on arrive au monde, on est toujours gaga.
                    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                    • #40
                      Djamel Zenati, ancien directeur de campagne présidentielle en 1999 d'Aït Ahmed, a rejoint le candidat Benflis.



                      L'ancien militant du Mouvement culturel berbère (MCB) Djamel Zenati était au côté d'Ali Benflis à Tizi Ouzou. Signifiant clairement par là qu'il a rejoint ce candidat à la comédie présidentielle
                      . Dissident du FFS depuis le congrès de ce parti au printemps dernier, Djamel Zenati a appelé liors du forum de Liberté au vote à la présidentielle, sans pour autant à l'époque annoncer son choix de Benflis. Voilà qui est désormais fait.

                      Connu pour ses prises de positions lucides et courageuses jusque-là, Djamel Zenati vient sans doute de commettre un faux-pas politique en ce sens qu'il sait pertinemment que Bouteflika ne se représente pas pour faire de la figuration mais pour gagner à tout prix. En cautionnant le candidat Benflis, Zenati donne caution à cette élection qui n'en est pas une. Djamel Zenati a-t-il oublié que c'est Benflis qui avait signé le décret d'interdiction des manifestations à Alger suite à l'historique marche des Arch le 14 juin 2001 ?

                      En vrai, ce militant de la cause amazigh n'est pas le seul ancien du FFS à rejoindre Ali Benlfis. Abdelsselam Ali Rachedi, autre ancienne figure du FFS, a déjà annoncé avoir rallié Ali Benflis. D'autres dissidents du FFS, le groupe de Khaled Tazaghart, député, ainsi que ses amis, sont en plein discussion pour fusionner avec le MPA d'Amara Benyounès, et donc Bouteflika.


                      Silencieux depuis des mois, l'appareil dirigeant du Front des forces socialistes est en train d'assister à une véritable saignée dans les rangs du parti. Certains pronostiquent même que le FFS ne survivra pas longtemps au retrait du leader historique Aït Ahmed.

                      R.N.
                      lematin 31:/03/2014
                      NON COMMENT


                      habou iraj3ouna tout les opposants berbères des ghandis bla rebi
                      même s'ils étaient les plus grands narcissique qui ont un troubles grave de personnalités et les plus grands égocentrique et dictature qui ont structuré l'état voyous de l'Algérie.
                      si les doubab fruité sont payé pour déformé là vérité en vu de salir les images des personnes de l'opposition
                      les archives n'ont aucune ambitions à part la préservation de l'histoire
                      L'escalier de la science est l'échelle de Jacob,il ne s'achève qu'aux pieds de Dieu
                      Albert Einstein

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                      • #41
                        @Bachi

                        c'est marrant, cet âge d'or.

                        En Algérie, il n'y eut aucun âge d'or. Jamais depuis que l'Algérie est Algérie.

                        Boumédiène et son parti unique a été le plus détestable de tous.
                        Les perceptions ne sont pas forcément conformes aux réalités, et les perceptions d'un même fait peut aussi changer du tout au tout entre deux époques. Ce qu'il faut examiner de la perception que l'on pouvait avoir de l'ère où Bouteflika était numéro 2 du régime est celle des gens de 1999 comme moi et non celle que tu pouvais expérimenter in vivo en 1975.

                        Tu sais, la génération qui a fait bouger les choses le 22 Février passé est essentiellement celle qui est devenue adulte au cours des 20 dernières années, autrement dit la génération Bouteflika. Est-ce un paradoxe ? Pas vraiment puisqu'ils n'ont pas vėcu les privations et les crises qui nous ont mpoisonné la vie au cours des années 90 (mes 20 ans). Ils ont vécu dans des conditions de vie plus favorables, dans un monde et une Algérie plus ouverts, et ont donc développé un niveau d'attentes à la fois plus élevé et plus "intellectuel", d'où le beau mouvement qu'on a vu et qui aurait été impossible en 90, pas plus que la réaction du pouvoir d'ailleurs. Eux, n'ont pas vraiment connu s e couvre-feu, les raffles, les accrochages, les bombes ... etc., un peu comme nous avec la guerre de Liberation et ce qui l'a précédé, et ca n'a pas donc pas joué le rôle inhibateur que ca peut avoir sur nous qui avons grandi dans cette ambiance traumatisante.
                        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                        • #42
                          Djamel Zenati : “Choisir librement un président ne changera rien à la situation”
                          Comme toujours, Djamel Zenati est un vrai monstre politique tellement lucide dans ses analyses.
                          Elire un président dans les conditions actuelles, même librement, n'apportera aucun changement. C'est mettre une brebi au milieu d'une meute de loups. Rappelez-vous de ce qui est arrivé à Morsi en Egypte.
                          Et même chez nous, avec un Boudiaf qui a souhaité nettoyé le pouvoir et il s'est fait nettoyé !
                          Avant les élections présidentielles, il faudrait une période de transition pour préparer le terrain au prochain président.
                          La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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                          • #43
                            L'algérie que ce soit du coté politique et tout autant économique parce que c'est encore plus grave me fait penser au fameux bâton merdeux ( expression fr ) qui veut dire qu'on n'arrive pas à connaître avec quel bout le prendre pour l'utiliser !

                            ce que Zenati dit est la logique même, Sektouf vient donner les principales raisons, mais il y en d'autres
                            le hic, c'est que la constituante est devenue encore plus probèmatique, puisque nous n'avons plus d'institutions, et donc tout pour dériver grave

                            si les anciens présidents et meme ce Bensalah de mes deux voulait le bien des Algériens, c'est la constituante qui doit primer, on bouffera du pain et de l'eau mais on sera le pays le plus libre du monde,

                            sauf qu'il y a l'économique, et les interets étrangers en connexion avec l'argent de nos mafieux milliardaires bien cachés
                            donc désolé, perso je ne vois pas de solutions, que celui qui a aimé Boumedienne, admiré Zeroual, bouffé avec Boutef sans rien dire, et soutient encore le reste de la 3issaba, trouvera lui meme la solution, et qu'on pense pas un seul instant qu'une dictature meme déguisée nous sortira de la crise
                            donc, allah Ikoun m3ana

                            Commentaire


                            • #44
                              Le changement est possible si le président élu est compétent et charismatique, deux qualités qui vont notamment lui permettre de:

                              - Appliquer les réformes nécessaires dans tous les secteurs pour mettre en place un Etat de droit très compétent et un environnement économique très compétitif pour les investisseurs nationaux et étrangers.

                              - Faire appel aux meilleures compétences algériennes, y compris les cerveaux algériens vivant à l'étranger, pour leur proposer les postes clés de l'Etat algérien (gouvernement, ministères, institutions publiques...etc).

                              - Etre un expert dans l'art de la communication en informant régulièrement les Algériens au sujet de ses activités présidentielles et en discutant directement avec les Algériens pour les mobiliser en faveur des réformes nécessaires qui vont permettre à l'Algérie de se moderniser et de se développer.

                              Un président compétent ET charismatique peut avoir des effets positifs énormes sur son pays et son peuple.

                              Le défi majeur est de trouver ce "président compétent et charismatique", ce qui n'est pas facile puisque le cartel mafieux ANP/FLN a totalement empoisonné l'environnement politique en Algérie et beaucoup de cerveaux algériens évitent la politique comme la peste. Sans oublier biensûr que les électeurs algériens n'ont pas tous les mêmes idéologies et priorités politiques. Pour certains, la priorité est la démocratie et l'Etat de droit, pour d'autres, un régime islamique basé sur le charia, et pour d'autres, le statut quo avec l'ANP aux commandes du pouvoir.

                              Et pour compliquer encore plus le processus politique, Internet facilite la diffusion massive des intox et de la propagande mensongère visant à manipuler les électeurs. Même les pays démocratiques qui ont des décennies d'expérience dans la démocratie, sont désormais gangrénés par les intox et la désinformation sur Internet. L'Algérie a ainsi connu les intox et la désinformation avant même d'être démocratique, ce qui va compliquer la démocratisation du pays.

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                              • #45
                                nassim
                                Pour certains, la priorité est la démocratie et l'Etat de droit, pour d'autres, un régime islamique basé sur le charia, et pour d'autres, le statut quo avec l'ANP aux commandes du pouvoir


                                peut-on comprendre à travers cette description que c'est le courant berbère qui a pris une avancée dans la scène politique actuel de pays qui sont ceux qui la priorité est pour la démocratie et l'état de droit?
                                L'escalier de la science est l'échelle de Jacob,il ne s'achève qu'aux pieds de Dieu
                                Albert Einstein

                                Commentaire

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