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Djamel Zenati : “Choisir librement un président ne changera rien à la situation”

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  • #46
    @ dentdesagesse

    Pourquoi nous parles-tu des Berbères?

    Je parle des électeurs algériens en général. Dans le camp démocrate, il y a des Arabes et des Berbères, des Musulmans et des non Musulmans, des Femmes et des Hommes, des Jeunes et des Vieux. Même diversité dans les camps nationaliste et islamiste.

    Chaque électeur va voter selon ses préférences politiques et idéologiques. L'idéal pour l'Algérie est qu'un maximum d'électeurs choisissent le candidat le plus compétent pour mener les énormes chantiers de la démocratisation, la modernisation et le développement de l'Algérie.

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    • #47
      @Nassim

      Mettre l'avenir de la révolution sur les épaules d'un seul homme, avec une aussi lourde responsabilité et une aussi lourde tâche, est un vœux pieux. L'histoire récente du pays a montré que l'état profond peut s'accommoder de cette personne, à l'image d'un Boudiaf, à un certain degré avant d'envisager de l'éliminer physiquement ou politiquement s'il franchit la ligne rouge...

      La mise en place d'un système démocratique passera inexorablement par une période de transition. La révolution algérienne a été dirigée par 6 personnes, le CCE, avant le GPRA. Ce CCE, formé de 3 hommes et de 3 femmes, permettant de refléter un large consensus, seront chargés de la mise en place des mécanismes démocratiques, de la réforme de l'état, d'une nouvelle constitution par un processus constituant, avant que l'élection du responsable de la politique publique, definis par cette nouvelle constitution, un chef de gouvernement ou un président, soit elus à l'issue de cette période...

      La question qui se pose avec acuité, combien de temps devra durer la période de transition. Le 23 février, je proposais une présidence tournante de 6 mois chacun. Si les élus de la constituante, arrivent à finaliser la constitution avant, l'élection des institutions issue de cette constitution devra se faire dans les 6 mois qui suivent la promulgation de la nouvelle constitution. Les Algeriens pourront exiger de leurs élus de dégager un consensus rapide sur une nouvelle mouture constitutionnelle...

      C'est au peuple tout entier de s'approprier les chantiers énormes qui attendent ce pays, pilotés, priorisés par une équipe chevronnés...
      Dernière modification par ott, 15 juillet 2019, 06h42.
      Othmane BENZAGHOU

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      • #48
        @Nassim

        Le changement est possible si le président élu est compétent et charismatique, deux qualités qui vont notamment lui permettre de: ...
        Les objectifs que tu fixe ne me semblent pas réalisables par la volonté d'un seul homme et, considérant les circonstances actuelles, je ne crois pas que l'élection d'un président, fut-il conforme à ta description, suffise à obtenir de tels résultats. Ce que tu décris ne dėcoulera que d'une transformation profonde de la société et des institutions de l'Etat algérien, et de tels changements ne peuvent découler que de rėformes à longues halaine et que doit accepter et porter l'ensemble de la société. Ca demande du temps.

        Au stade actuel, un président élu n'aura d'autre rôle et utilité que de garantir la continuité de l'Etat et d'assurer une passation légale du pouvoir avec ceux qui doivent partir et ils sont nombreux. Il devra alors organiser ce qu'il faut pour que tous les grands chantiers de rėforme soient ouverts, tous les dėbats entamés ... etc. tout en assurant au pays un gouvernement continu et une représentation lėgale et légitime le temps de cette transition.
        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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        • #49
          Au stade actuel, un président élu n'aura d'autre rôle et utilité que de garantir la continuité de l'Etat et d'assurer une passation légale du pouvoir avec ceux qui doivent partir et ils sont nombreux. Il devra alors organiser ce qu'il faut pour que tous les grands chantiers de rėforme soient ouverts, tous les dėbats entamés ... etc. tout en assurant au pays un gouvernement continu et une représentation lėgale et légitime le temps de cette transition.
          + 1
          et j'ajouterais que s'il nous assure cette tache convenablement, il rentrera dans l'histoire.

          sinon je ne vois pas comment certains pensent gerer la situation actuelle de notre pays sans élections et tout ceci bien sur en toute démocratie.

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          • #50
            Cette page (http://www.algerie-dz.com/forums/sho...45478&page=5et) avec le contenu de ses intervenants est une analyse qui résume remarquablement, dans sa diversité et contradictions, la crise et en filigrane le danger que court le pays. Il ne sera pas seulement de celui d’une régression des libertés publiques et d’un renforcement du pouvoir autoritaire en place qui ne dit pas son nom. A mon avis, le danger qui est encore plus grand serait celui d’une fragmentation politique et sociale et d’un délitement du Hirak que cherche le systeme pour l'évincer définitivement du débat. Tout autant dans le brouhaha actuel que l'on perçoit la difficulté pour des voix integres et non coresponsables avec le systeme de se faire entendre.

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            • #51
              @ harrachi 78

              . Au stade actuel, un président élu n'aura d'autre rôle et utilité que de garantir la continuité de l'Etat et d'assurer une passation légale du pouvoir avec ceux qui doivent partir et ils sont nombreux. Il devra alors organiser ce qu'il faut pour que tous les grands chantiers de rėforme soient ouverts, tous les dėbats entamés ... etc. tout en assurant au pays un gouvernement continu et une représentation lėgale et légitime le temps de cette .
              Sauf qu'un président mal élu ferait l'affaire de ceux qui doivent partir au détriment de ceux qui vont devoir serrer encore plus la ceinture et il me semble que la bande de voyous aux commandes a tout misé sur l'option " mal élu " , le vainqueur sera ainsi totalement désarmé et n'aura d'autres choix que de s'appuyer sur la même bande pour maintenir un semblant d'État .
              La mer apportera à chaque homme des raisons d'espérer , comme le sommeil apporte son cortège de rêves C.C.

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              • #52
                @Supernova

                Qu'entends-tu par "mal élu" au juste ? Il est clair qu'il y a clivage au sein de la société et qu'il ne disposera pas d'une "unanimité" qui n'est d'ailleurs pas le but dans la mesure où son rôle sera essentiellement transitoire car, pour rappel, le caractère d'élu est justement exigible et nécessaire au vue de l'absence de consensus politique sur des noms indiscutables. Un élu bénéficiera de son statut dans le sens où ceux qui contesteront telle ou telle décision (et il y'en aura toujours, quelle que soit la décision) ne pourront faire enliser les choses à l'infini.

                Bien entendu, la réussite de beaucoup de choses dépanadera de la qualité de la personne, mais l'essentiel restera le fait qu'il ait été porté au pouvoir dans des circonstances assez particulière et qu'il sera attendu de lui des choses bien particulières. Il appartiendra bien entendu aux citoyens et aux politiques de maintenir une certaine pression concernant les réformes à ouvrir, l'essentiel à mes yeux étant que l'économie continue à être pilotée entre temps avec des responsabilités claires et que l'Etat puisse toujours disposer d'un garant légal et d'un interlocuteur légitime vis-à-vis des puissances étrangères. Le reste relève des affaires internes du pays.

                Sinon, en reprenant ta logique juste pour le besoin de la démonstration, un "mal élu" souffrira toujours moins de l'handicap que tu évoques qu'un "désigné" tout court, quel que soit son nom ...
                Dernière modification par Harrachi78, 15 juillet 2019, 11h50.
                "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                • #53
                  @Amicalement

                  + 1
                  et j'ajouterais que s'il nous assure cette tache convenablement, il rentrera dans l'histoire.

                  sinon je ne vois pas comment certains pensent gerer la situation actuelle de notre pays sans élections et tout ceci bien sur en toute démocratie.
                  Il y'a de tout dans ce chapitre. Essentiellement, il y'en a qui n'ont aucune vision précise du comment doit se gérer la suite immédiate du yetnahâw gâ3, ils savent juste qu'il faut que yetnahâw gâ3 est le plus important et que tout ira pour le mieux ensuite. D'autres, au contraire, ont une vision très précise sur la suite et pensent justement que c'est la meilleure occasion de réaliser tout un tas de leurs vœux politiques sans prendre le risque d'une élection puisque tout sera couvert par la "volonté populaire" de la rue à qui tout un chacun pourra faire dire ce que bon lui semble.

                  Cela était prévisible dès le premier jour ...
                  "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                  • #54
                    à l'heure actuelle,élire un président sous la tutelle l'armée est ni plus ni moins qu'une perpétuation du système ,un cinquième mandat de bouteflika sans bouteflika et vu comment Gaid salah piétine grossièrement la loi,ça n'augure rien de bon pour le pays.
                    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                    • #55
                      Un président "mal élu" est mieux que rien ou des des parachutés qu'on sait même pas comment ils seront nommés.
                      Les elections , malgré le risque de la fraude est beaucoup plus difficile a manipuler par les services étrangers. Un grand exemple est au Sudan, on voit bien comment les acteurs sont vendus a deux sous a cause de l'interventions de plusieurs pays. Il faut penser a fermer toutes les portes que les étrangers peuvent entrer a travers.

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                      • #56
                        @ harrachi 78

                        Mal élu dans le genre boutef : un casier judiciaire louche ( il a toujours trainer le rapport de la cour des comptes comme un boulet ) , une épouse invisible , une élection largement contestée tellement l'administration avait mis ses pieds dans le plat ... etc
                        Bref , le prochain président devra se sentir menacé de toute part ( de la rue en particulier ) et n'aura d'autre choix que de s'appuyer sur le système existant pour espérer sortir indemne.
                        La mer apportera à chaque homme des raisons d'espérer , comme le sommeil apporte son cortège de rêves C.C.

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                        • #57
                          @Supernova

                          Ah ! Pour le premier aspect les électeurs devront regarder l'historique des candidats ėventuels, et pour le second le processus électoral doit être mené par des dispositions particulières qui doivent garantir sa transparence et sa qualité. C'est le point important à mes yeux, et il est soluble.
                          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                          • #58
                            @ harrachi 78

                            . Ah ! Pour le premier aspect les électeurs devront regarder l'historique des candidats ėventuels, et pour le second le processus électoral doit être mené par des dispositions particulières qui doivent garantir sa transparence et sa qualité. C'est le point important à mes yeux, et il est soluble
                            Juste une question harrachi , dans l'etat actuel des choses ,notamment la déliquescence de la classe politique qui ne risque pas de proposer quoique ce soit de jouable à court terme , penses tu qu'il faut maintenir la pression et continuer à manifester ou bien calmer le jeu ?
                            Pour ma part je considere le point de basculement encore loin , y a trop de signes qui demontrent que la bande de voyous est encore maitresse du jeu et plus inquiétant encore , continue à agir de façon coordonnee pour influer sur le cours des événements.
                            La mer apportera à chaque homme des raisons d'espérer , comme le sommeil apporte son cortège de rêves C.C.

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                            • #59
                              @Supernova

                              Pour dire vrai, maintenir la pression -même après une première élection- peut être encore utile dans le sens ca obligera à maintenir le cap du changement quoi qu'il arrive et que ca rappelera à tous les tenants futurs du pouvoir que le pays et la société ne seront plus jamais comme avant, pour de vrai. La seule condition pour que ca ne devienne pas contre-productif c'est que ca reste dans le cadre actuel, c'est-à-dire calme et pacifique, et que ca ne bloque pas l'ėconomie du pays.

                              Sinon, l'unique chose qui me cause du souci dans ce domaine c'est le risque de voir un incident, fortuit ou provoqué, faire basculer les choses vers le nėgatif car nous devons changer cette attitude je menfoutiste à l'égard du sang des nõtres et nous soucier toujours de chaque vie humaine parmi nous ...
                              Dernière modification par Harrachi78, 15 juillet 2019, 14h06.
                              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                              • #60
                                @Harrachi 78

                                dans le monde "politique" qui nous entoure, ce n'est pas par les souhaits, les sentiments, l'optimisme ou le pessimisme qu'on voit les choses ou les deviner !
                                tout ce que tu a dit juste à l'instant, perso, je le pensais matin et soir et cela depuis plus de 20 ans.
                                mais je ne reste pas juste à voir ça comme un observateur ( comme devant un match de foot )
                                l'algérien n'es pas sorti dans la rue massivement pour avoir la liberte et la démocratie, c'est une vue de l'esprit, il veut juste vivre mieux, sinon il ne serait pas resté 57 ans plus 20 ans de mafia toute crachée sans rien dire de bien visible
                                combien étaient les manifestants durant les 20ans de boutef ? à peines quelques personnes vites embarquées par la police devant l'indifférence générale
                                aujourdhui ça continue PAREIL
                                et la silmiya n'est pas du ressort des manifs, le pouvoir décidera le moment venu malheursement, et comme a dit TRES JUSTEMENT Aloha plus haut, on ne va nous mentir à nous memes, c'est juste la peur des represailles de la casquetta, sinon 'l'algérien et la silmiya c'est antinomique, et la, c'est plus que vraie, c'est notre ADN

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