Législatives en Algérie: Le retour des «Sanafir»

[tariqlr]

Voila un débat entre gens de bonne facture et de bonne famille!
Il m'arrive de donner mon point de vue sur la politique algérienne, moi qui suit impliqué dans la politique (sociale) française.
Certains parlent de révolution, de guerre ou de violence! Que Dieu préserve l'Algérie des actions malfaisantes. Par contre, les révolutions sociales, culturelles, syndicales sont les bienvenues et les algériens en sont friands: tant mieux. Une société n'avance que par l'engagement, la lutte et la défence des valeurs universelles. Un pays qui n'a pas connu de révolution, qui n'a pas souffert dans sa chair pour sa liberté ne peut s'attendre à un quelconque avenir serein. Aussi, la révolution permanente dans le calme et la confrontation des idées consolide les acquis et prépare l'avenir.
Le pays est en bonne voie et si la démocratie tarde à s'installer ce n'est ni la faute aux dirigeants, ni aux citoyens. Je dis souvent que ce qui arrive à l'Algérie est dans la logique des choses et qu'il fallait passer par ces étapes telle la naissance d'un enfant, son adolescence et enfin sa maturité.
Maintenant ce sont les choses sérieuses qui commencent et c'est le moment de faire attention. Les prédateurs vous surveillent et vous lorgnent.
Il reste deux choses importantes à régler: en finir avec le terrorisme et mettre en place une justice à côté d'un Etat de droit.

[sillas]

Il se résume au triste constat qu´en tant qu´Algériens, nous avons très certainement une fâcheuse tendance à nous taire sur nos oeuvres et même à les critiquer ou à les dénaturer par des idées préconçues, des jugements précipités qui consistent moins à analyser et à évaluer avec justesse et objectivité qu´à simplifier et à minimiser, voire même à nier la réalité de ce que, au-delà des insuffisances et des contraintes, nous réalisons quand même, chaque jour, grâce à l´effort consenti sur le terrain par des milliers et des milliers de travailleurs, cadres, entrepreneurs, créateurs.
A cet égard, il est profondément triste de voir que certains de nos intellectuels, de nos lettrés et semi lettrés par exemple, mettent leur talent à tisser des calomnies, à diffamer et à entretenir le doute au nom de la liberté d´expression alors que la réalité du terrain et tout autre et ce depuis 1999 où l’on constate quant même un grand changement qui s’est opéré et cela le peuple en est conscient sauf chez les septiques et les insatisfaits professionnels.

[citoyen]

Tout le monde est d'accord pour dire quelque chose ne tourne pas rond aux nievaux des institutions de l'état mais tout le monde ne serait pas d'accord sur les causes...

Insister sur les causes est un élément essntiel du diagnostic, et tout diagnostic permettra d'adapter les protocoles conduisant à une réémission complète.

A partir de là j'ajouterai un point supplémentaire : ces dysfonctionnements et cette maladie et depuis très longtemps ne font qu'alimenter l'entropie ambiante qui elle même engendre d'autres désordres, c'est presque récusrif...

S'agissant maintenant des causes avancées, je résume :
1-Un pouvoir tirant sa force du clanisme et clientélisme ambiant.
2-Un pouvoir équilibriste, qui cherche avant tout à préserver les institutions de l'état des frictions protentielles pouvant conduire au cahos.
3-Un pouvoir qui estime que le peuple algérien est un peuple mongolien qui n'attendra jamais la mêturité nécessaire pour se prendre en charge (c'est mon avis), cela n'exclue pas que ce pouvoir, un produit brut émanant du peuple, puisse à moment ou autre subir une mutation qui lui permet de changer de pensée, et passer ainsi de l'état citoyen, vers l'état de responsable et dirigeant endossant la responsabilité de guider, orienter, executer, écouter, différencier les avis etc.

S'il y a insatisfaction, il est évident que quelque chose ne tourne pas rond, logique oblige.

Si le pouvoir algérien est si bien que çà, les griefs seront certainement moins corrosifs, mais après tous la décision revient au peuple pas nécessairement à ses seuls dirigeants n'est-ce-pas !

[mendz]

S'il y a insatisfaction, il est évident que quelque chose ne tourne pas rond, logique oblige.

On a jamais dis que l'Algérie est dans les meilleurs des mondes et que tout va bien, mais il faut etre réaliste et lucide, et user d'une intelligence et d'une souplesse certaine pour faire bouger cette gigantesque machine complexe et lourde qui est l'Algérie et elle bouge quand meme, peut etre c'est pas suffisant pour certains mais vu la situation ou elle était c'est déjà pas mal.

L'Algérie actuellement c'est comme un endroit ravagé aprés le passage d'une forte tempete ou d'un cyclone, rien n'est à sa place et tout est mélangé, et ça ne s'arrange pas du jour au lendemain, il faut du temps et de l'énergie pour rendre chaque chose à sa place et éffacer les traces de cette tempete et force est de constater qu'il y a quelque progrés meme minimes mais ils existent quand meme donc logiquement on est dans la bonne direction.

[jawzia]

Citoyen,
J'emet des reserves sur cette dichotomie Pouvoir-peuple. C'est trop simpliste pour nous servir de base de reflexion.

En fait, il n'y a pas un Pouvoir. Il y a des pouvoirs que l'on peut modéliser par des cercles concentriques. La dernier englobant tout le peuple.

concernant les causes enumérées, je ferai quelques remarques :
La deuxième cause enumérées et un exercice universel. La recherche de l'equilibre institutionnel est la quete de tous les pouvoirs de par le monde.

pour la première cause, réelle, je pense qu'elle est due à une contrainte structurelle inhérente à nos sociétés. Elle n'est pas seulement de l'ordre du politique mais du social. je note que cette notion tend à se diluer avec le temps. Il suffit de remonter à une vingtaine d'années pour mesurer l'avancée. même les mariages obeissait à une telle contrainte. c'est de moins en moins vrai.

Pour le troisième point:

un produit brut émanant du peuple, puisse à moment ou autre subir une mutation qui lui permet de changer de pensée, et passer ainsi de l'état citoyen, vers l'état de responsable

Je doute fort qu'il puisse y avoir une auto-mutation sans la participation de chacun de nous.

Ce qui m'amène à revenir à ce que j'ai dit précedemment :
Participer de manière active au changement. Ceci pourra se manifester de plusieurs manière. Une occasion se présente : Le 17 Mai. Un vote n'est jamais inutile.
On ne verra peut etre pas le changement esperé mais nous serions les catalyseurs.

[citoyen]

>>>On a jamais dis que l'Algérie est dans les meilleurs des mondes et que tout va bien, mais il faut etre réaliste et lucide, et user d'une intelligence et d'une souplesse certaine pour faire bouger cette gigantesque machine complexe et lourde qui est l'Algérie et elle bouge quand meme, peut etre c'est pas suffisant pour certains mais vu la situation ou elle était c'est déjà pas mal.


Mendz, pour la nième fois voilà ce que je dis : ce qui marche il faut le préserver, ce qui ne marche pas il faut chercher d'abord pourquoi ensuite faire en sorte que çà marche, c'est tout. Si on répète la même chanson, ca marche, il y du progrès etc...on risque de piétiner sur place...

>>>J'emet des reserves sur cette dichotomie Pouvoir-peuple

De tout temps c'était ce postulat, je ne vois pas comment on peut le changer..

Le mot pouvoir veut dire : avoir la possiblité de faire quelque chose, changer, ordonner etc.. et le pouvoir du citoyen est vraiment trop limité en Algérie en comparaison avec un simple nanti de la nomenklatura, rappelons nous de l'affaire khalifa, c'est une pûre affaire de pouvoir, il obtenu ou on lui donner le pouvoir de.....et ce n'est certainement pas le peuple qui lui a donner le pouvoir de...

>>>Je doute fort qu'il puisse y avoir une auto-mutation sans la participation de chacun de nous.

Wallah c'est toi qui m'a mis la puce à l'oreille, en évoquant le cas de tes anciens amis qui sont devenus depuis des sénateurs (les as-tu revu, ou as-tu eu le privilège d'échanger avec eux ?)...
Cela dis moi même j'ai constaté cette transformation chez des anciens copains de promo, des membres de la famille, des connaissances, qui devenu ministre qui avait eu le privilège d'être président de l'algérie (oui oui président), qui devenu Duch, qui devenu wali délégué, qui devenu kaskita etc...
On ne peut vraiment pas nié cette transformation sur le comportement, le langage, les relations, la vision des choses, le recul nécessaire pour mieux apréhender les problèmes etc...

Cher ami la dichotomie existe, j'ai une copie d'un CV d'un ministre en exercice rédigée à la main et envoyéd à un haut responsable du ministère des affaires étrangères de l'époque sollicitant un poste de diplomate (ambassadeur)...
Le type se prenait pour ce qu'il n'était pas à l'époque (ce genre de fracture avec la réalité est sytématiquement précoce) depuis il a largement "escaladé" les échelons, les fautes d'othographe lui ont été fatales pour le poste de l'époque. De plus le poste qu'on lui a proposé ne convenait pas à son statut, ce n'est qu'un exemple, mais ils sont des centaines et des centaines, une fois dans le circuit, ils y restent jusqu'à la mort parcequ'ils sont de l'autre côté, ils ont sauté la barrière..

Tiens un exemple pour la route :

Le président de l’APN devrait bénéficier d’une sortie honorable après avoir été empêché de se présenter aux législatives de mai prochain. Amar Saïdani, qui aurait souhaité reprendre sa casquette de syndicaliste dans l’espoir de décrocher le poste de secrétaire général de l’UGTA, devrait finalement entamer une carrière de diplomate. En effet, son entourage fait état de sa nomination prochaine en qualité d’ambassadeur dans une capitale arabe.

Quand je te dis que la barrière existe, je pense pouvoir argumenter avec 10 tonnes d'exemples sans être contredis.

Mais il est possible qu'on puisse fermer les yeux momentanément sur cette fracture pour avancer, c'est une façon aussi de ne pas se focaliser sur un truc. Toutefois cela peut être dangereux sur les grandes décisions ex: la loi sur les hydrocarbures qui a failli priver le peuple de ses seules armes du moment...eh oui les responsables sont à mille lieux des aspirations du peuple...ya hbibi..

[double6]

Salut citoyen,

Je ne te nargue pas du tout. C'est juste un peu de provocation dans l'espoir de créer du mouvement, de l'activisme, quelque chose d'autre que de la philosophie, c'est tout.

Je suis d'accord avec toi sur les manques et les carences en Algérie. Mais contrairement à toi, tu analyses les défauts de l'état comme si c'etait des causes. Pour moi ce ne sont que des conséquences de la nature de notre société. L'état, le pouvoir n'est pas une entité qui est tombée du ciel. C'est certainement donc une cause de pas mal de soucis, mais c'est aussi une conséquence de notre société. Cela vous l'oubliez trop vite à mon avis. Qaund quelqu'un vous dit que le pouvoir en place est issu du peuple vous lui riez au nez. Pourtant ce n'est que la vérité. L'ignorer ne vous aideras pas à changer les choses.

Pour modifier la situation donc, il est nécessaire d'agir au niveau de la société. De développer ses idées et de se structurer. L'état d'urgence n'interdit nullement l'activité politique. Personne ne peut interdire à un citoyen d'avoir des convictions, de militer pour des idées, tant que ces idées ne vont pas à l'encontre de la sécurité nationale (en appellant au terrorisme ou à l'insurrection par exemple). Il n'est pas interdit pour un militant de frapper aux portes et d'expliquer ses idées. Il n'est pas interdit de prendre son micro pour taper ses idées sur un document Word, l'imprimer et le distribuer dans les boites aux lettres, tant que ce ne sont pas des appels à l'insurrection. Il n'est pas interdit de se considérer comme une personne avec des convictions. Il n'est pas interdit pour 2 personnes de se considérer comme une paire avec des convictions. Il n'est pas interdit pour 2 paires de se considérer comme un quadra avec des convictions, et ainsi de suite. Il n'est pas interdit de militer dans un parti qui existe deja, d'ecrire dans un journal qui existe deja, dans une association qui existe deja. Il n'est pas interdit de se présenter aux elections avec des listes de candidats indépendants. Il n'est pas interdit de tenter sa chance et d'obtenir un agrément pour un parti politique ou une association bien que je te le concéde ce dernier point n'est pas évident à décrocher.

Votre pays n'est pas le Turkmenistan. Et meme si il l'etait, celui qui veut vraiment trouve les moyens, celui qui ne veut pas vraiment trouve les excuses.

Tout cela, si je le dis ce n'est pas pour vous narguer. Plus il y aura des Algériens avec des convictions, moins on sera une société de "coopérants techniques" (des types sans convictions) et plus notre pays réussira. Que ces convictions relévent du socialisme ou du libéralisme, du conservatisme ou du laicisme, peu importe. Pour nous l'équation est aussi simple que cela. Tant que ca reste dans le cadre de la démocratie, et que ca ne vire pas à l'extremisme relligieux, racial, etc... alors on vous souhaite que de la réussite. En espérant que les convictions seront moins rares à l'avenir, je te dit au plaisir de te relire,

66

[postra]

Ce qui est le plus stupéfiant à lire, c’est le mec qui intervient ici pour nous faire la morale,
Soit pour nous dire qu’on fait de la philosophie, je ne sais pas ce qu’il a contre la philo !
Un autre pour dire qu’on est sur une autre planète, que ça sert à rien de parler… ex

Bon, pour moi je sais que j’ai une conviction, c’est ce qui me donne encore du courage pour ouvrire la page sur ce site et casser ma tête à lire et à essayer de comprendre et vouloir faire convaincre..

Les autres je l’assure à un certains nombre de bon gars ici, c’est une sorte d’algériens « connus » pour leur esprit spécial « Fachlin Moufchilin » démoralisateurs, briseurs de débat, d’espoir car ils sont pitoyables pour différente raison, frustration, un état pathologique qui mérite une étude sérieuse..

Justement on a pas vraiment le temps de philosopher, les gens doivent agire et faire réagire leur amis, leur associations, leur partis et je ne sais quoi !
Qu’Il faut dépasser les clivages les divergences politiques pour sauver l’espoir au moins, car nous savons que c’est pas une mince affaire, c’est un travail de grande envergure, il faut s’apaiser et comprendre qu’on est entrain (nous les jeunes avec cette mentalité d’affrontement) de compromettre notre avenir et celui des générations.. faut ouvrire le débat sur une solution

Le « pouvoir » le « système » qu’on l’appel comme on veut..
c’est pas un sujet de philo, c’est simplement la réalité que vit le citoyen algérien quotidiennement, dans son travail, c’est les problèmes, les frustrations, les drames, c’est le désarroi d’une jeune lycéenne qui ne sait comment croire encore à son pays, à une justice ex.. ! y’a t-il un exemple plus concret que cela.. une jeune fille ou garçon qui travaille dur à l’école.. qu’on se pose la question pour quelle raison cet enfant travaille dur ??

bien sur si on comprend pas ces choses, c’est qu’on est égoïste, c’est on est pas fait pour la politique, c’est qu’on est capable d’intervenir ici ou ailleurs juste pour foutre le bordel, juste pour détourner la discussion….

[double6]

postra,

Je parlait du fait que beaucoup ne font que de la philo. A part cela, je n'ai rien contre la philo rassures toi. Voici un exemple tiens:

Bon, pour moi je sais que j’ai une conviction, c’est ce qui me donne encore du courage pour ouvrire la page sur ce site et casser ma tête à lire et à essayer de comprendre et vouloir faire convaincre..

J'en reste stupéfait à mon tour... quel incroyable effort! Faudras que tu nous expliques comment tu arrives à faire tout ca un de ces jour: venir ici, lire, et essayer de comprendre. C'est époustouflant ma parole! Et tu trouves meme la force de rédiger des réponses en plus?! Waw!!

Tréves de plaisanteries: voici exactement ce que je signifiais par "faire que de la philo". Ensuite tu peut essayer d'éviter de critiquer le propos et opter pour une critique de l'auteur en lieu et place. Comme celle ci:

Les autres je l’assure à un certains nombre de bon gars ici, c’est une sorte d’algériens « connus » pour leur esprit spécial « Fachlin Moufchilin » démoralisateurs, briseurs de débat, d’espoir car ils sont pitoyables pour différente raison, frustration, un état pathologique qui mérite une étude sérieuse..

Ca ne restera que cela: de l'Ad Hominem à l'état brut.

La seconde partie de ton message, par contre rejoint bizzarement mes propos. Je te cites de nouveau:

Justement on a pas vraiment le temps de philosopher, les gens doivent agire et faire réagire leur amis, leur associations, leur partis et je ne sais quoi! Qu’Il faut dépasser les clivages les divergences politiques pour sauver l’espoir au moins, car nous savons que c’est pas une mince affaire, c’est un travail de grande envergure, il faut s’apaiser et comprendre qu’on est entrain (nous les jeunes avec cette mentalité d’affrontement) de compromettre notre avenir et celui des générations.. faut ouvrire le débat sur une solution

C'est tout ce que je disais, et tout ce que je demande. J'ai d'ailleurs presque l'impression de me lire moi meme là. C'est assez bizzare...

A+
66

[postra]

Ecoute des fois il arrive qu’on réagisse en verbe violent, en étant emporté, tellement certaines idées de certaines personnes décoiffent ! mais bon,

On va pas encore philosopher sur le mot philosopher parce que là ça va pas le faire !!

Je lis dans le journal que de gros problèmes se posent dans ces élections, le problème éternel bien sur « les listes » on sait tous comment ça se passe chez nous dans les communes les villages et les villes, ce n’est pas de la politique mais purement une question d’opportunisme, de clientélisme, rien à voir avec les projets..
Je me pose la question, comment les jeunes se laissent faire de cette façon à chaque fois et entrent dans ce jeu ??
des « Chefs » qui se disputent, qui donnent des ordres, qui arrêtent des décisions, jamais prêt à faire aucune concession même si il s’agit de l’intérêt de toute une nation et génération !!
et qui sont à Alger, habitent bien, mangent bien, disposent de tous les moyens pour garantire un bon avenir à leur enfants, et sont loin d’être touchés par le malheur de ces enfants qui font des kilomètres pour aller à l’école avec « la crise du lait » !


plus d’une année sans électricité à la Maison de jeunes de M’chedallah dans la Willaya de Bouira.. les collégiens de Ain Bessam reprennent le chemin de l’école après un trimestre sans cours.. à Raffour un remblai empeste l’environnement.. et la pénurie du lait en sachet !! rien que dans cette région

dans ces localités on retrouvera les même têtes se représenter aux élections sans scrupule, sans bilan à défendre, pour nous promettre encore de réparer les même canalisations qu’ils laisseront dans le même état pour les élections prochaines !
de quelle « malédiction » les gens votent encore pour les même profiteurs, ignorants, assoiffés de pouvoir, qui ne savent pas remplire convenablement une fiche et ne font pas confiance à un jeune diplômé qui sort d’une grande université !

la lutte pour ce changement c’est une longue marche, pas seulement une journée de manifestation, il faut que les gens les jeunes surtout bousculent le paysage quotidiennement par des pétitions requêtes réclamations manifestations (ou tu bosse ou tu te casse Monsieur le Maire!) au niveau local pour imposer un contrôle populaire sur les mandats ! tout en veillant à ne pas céder au marchandage politicard qui vise à exploiter la colère de la population pour éjecter tel ou tel parti de la gestion !

les jeunes disaient dans les évènements de 2001 on a rien à perdre.. ça c’est une devise, si on reste là à rien faire que gagnons nous ??







“Il nous faut apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir ensemble comme des idiots.”
Martin Luther King

[citoyen]

>>>Tant que ca reste dans le cadre de la démocratie,

Laquelle ya Khali, celle qui vote une loi des hydrocarbures aujourdhui, vote qui a impliqué au moins la moitié du parlement, et demain applique le contraire sur une décision contradictaoire de l'exécutif...
Ce pouvoir est peut être issu du peuple mais il est loin très loin de ses préoccupations...(nous ne sommes pas à la première incohérence, de ce pouvoir, système, serail etc..)

C'est quoi au juste la mission de ces gens là ? ils ont été mandaté pour quelle mission ? de quoi ils sont responsables au juste ?
S'ils ne remplissent pas la "mission" qui devra les juger ? le peuple, la justice, des tiers..
Double6, le pays tient en ce moment une opportunité ou une fenêtre exceptionnelle, passer le delai d'ouverture, plus de chance...si tu estimes que les responsables sont conscients, moi je ne le pense pas, au jour d'aujourd'hui je pense réellement qu'ils ont d'autres chats à fouetter au regard du mandat pour lequel ils ont été "élus"...

Par ailleurs, si on estime que ce peuple n'est pas majeur et ne peut se prendre en charge, pourquoi alors le faire voter ?

[shadok]

Ce qui m’inquiète c’est l’absence de la couche intellectuelle sur la scène politique en Algérie. J’ai l’impression qu’ils sont désespérés par la situation de l’Algérie au point où ils sont devenus spectateurs. Une grande partie a d’ailleurs choisis l’exil ou le silence. Cette situation de lassitude de nos intellectuels dit beaucoup sur leur appréciation de la scène politique et du pouvoir actuel.

Concernant les cadres que je rencontre dans mon entourage immédiat, ils ne croient plus à la politique et aux élections en Algérie. Beaucoup ne votent pas d’ailleurs depuis des années.

Reste les masses populaires qui sont manipulées comme d'habitude à l’approche des élections avec des slogans nationalistes vides comme : « pour l’Algérie », « pour un futur meilleur » etc… Puis vient le jour des résultats où on nous annonce des chiffres qui défient toute logique et crient au ridicule et à la fraude.

Face à cette situation, les tenants du pouvoir ont de beaux jours devant eux.

[tariqlr]

Hélas vos arguments reposent sur des faits et personne ne peut les nier.
Je pense que c'est l'occasion avec ces législatives de s'organiser de s'impliquer si vous voulez changer les choses.
Au forum mondialiste, Guy Ryder (S.G de la confédération syndicale internationale) disait: "... nous ne pouvons attendre que le monde change, c'est à nous de le changer; et il nous faut changer nous-mêmes pour y parvenir, ce qui n'est pas facile."
L'espace public, quel que soit la situation, reste un espace d'insurrection continue contre l'Etat. Comme disait, je ne sais plus qui, il y a l'espace public - l'espace politique et l'espace civile qui joue le rôle d'intermédiaire.
En clair la démocratie se construit chaque jour. Le fait que vous, moi et les autres soient libres de dire et d'écrire ce que bon nous semble, contre les décisions des gouvernants, pour tel ou tel projet; dénoncer les méfaits de l'un ou de l'autre, applaudir certaines réalisations dénotent que vous (nous) êtes démocrates et républicains!
Le peuple en soit ne peut légiférer! C'est pour cela qu'il nomme celui ou celle qui va le représenter.
Si je vote pour Si Ahmed ou Saïd, non pas pour l'imposer comme chef d'Etat mais pour mes convictions. Avec ceux qui partagent mes valeurs, ne sont pas contre le libéralisme ou la mondialisation ou ... mais pour une société équitable, juste et sans la domination des plus forts!

[citoyen]

Les missions supposées d'un élu :

-veiller au respect des engagements pris devant les électeurs et la société civile,
-assurer l’information objective et la participation effective des citoyens dans les affaires locales.
-Le représentant du peuple doit faire preuve de sagesse et d’une grande patience pour écouter, comprendre, analyser, expliquer et surtout pour « convaincre »,
-être à l’écoute de l’opinion publique, c’est gagner la confiance des citoyens et c’est aussi se faire accepter et faire accepter ses décisions,
-L’exercice de la fonction d’élu dépend de l’importance de la décentralisation et de la culture démocratique de la classe politique et la société civile. Le problème fondamental est celui de l’organisation de notre société et du développement d’un dialogue permanent, particulièrement durant les moments difficiles. En outre, l’élu doit, entre autres, promouvoir la citoyenneté, les règles d’un état de droit et la culture démocratique.

Ces missions sont-elles exactes, seraien-elles exhaustives ? si oui cmpléter SVP

A partir de là il faut garder à l’esprit que la relation entre les institutions de l’état, et les citoyens est dominée par un facteur fondamental : la confiance.
Si la confiance est compromise par des décisions irrésponsables, des pratiques illicites ou non conformes, des dépassements ou des comportements inacceptables, de la part des élus et de responsables de l’Etat, on se retrouve forcément en situation de crise d’autorité et d’instabilité entraînant ainsi, une réduction du pouvoir de l’Autorité et de la portée de ses actions.

Serions nous dans ce état de fait aujourd'hui ?

[soummam56]

quel plaisir de vous lire!je vais tenter d'apporter ma contribution au débat sur les projets à mettre en chantier pour reconstruire de la base une société :la reprise en main (une main de fer dans un gant de velours)de l'éducation et de l'enseignement supérieur, en priorité avec les moyens colossaux(humains,matériels,etc...) qu'il faudra injecter;la formation de la composante humaine est urgente ;de mon point de vue, il ne pourrait y avoir d'évolution positive sans un entêtement et une pugnacité infléchissables sur ce terrain;tout projet aussi noble soit-il ne pourrait aboutir sans l'accomplissement de cette urgence;certains intervenants prônent un engagement physique ,volontariste pour mener les idées avancées;croyez bien que des gens se battent en Algérie ,lire les comptes rendus sur les manifestations de mécontentement des citoyens que l'on nomme dans la presse "des émeutes".la liste est trop longue pour vous la citer.des syndicalistes autonomes sont bousculés,injuriés,maltraités comme des malfrats pour n'avoir pas abdiqués à des injonctions;le soutien indéfectible de leurs collègues qui les ont élus (réellement) ,les a arrachés des griffes d'une justice instrumentalisée;vous dites que la société n'est pas mâture,nous allons tourner en rond encore longtemps avec ce type de constat;"un politicien" a eu cette malheureuse phrase:"je me suis trompé de société";la société est à l'image du moule que le pouvoir en place lui a coulé;du reste je ne suis pas aussi pessimiste (ou aussi lucide)que certains des intervenants:nous sommes revenus de loin,ce n'est pas une icône religieuse,c'est un vécu;la société algérienne a rebondi avec une énergie inattendue;elle tente de revivre mais des scories demeurent et certains zélés veulent remettre de l'huile sur le feu en empêchant l'expression libre des revendications d'un peuple qu'on ne peut pas mettre au pas;l'effet boomerang attend au tournant tous les belliqueux de cette Algérie;cette société ne revendique que son dû;