Et voilà la replique de Belkhadem :
Au moins c'est clair ce n'est pas sa faute mais celle de Bouteflika
Belkhadem réplique à Zohra Drif
Algérie : actualité politique
C'est très sèchement que Abdelaziz Belkhadem a choisi de riposter aux vives critiques qu’il avait essuyées la veille de la part de la sénatrice Zohra Drif et de certains sénateurs du tiers présidentiel. M. Abdelaziz Belkhadem a utilisé des mots forts dans sa réponse, hier. Ce sont de véritables mises au point qui ont été adressées au tiers présidentiel même si le chef du gouvernement affirme ne pas viser spécialement ce groupe. Mais tout le monde l’aura compris, M. Abdelaziz Belkhadem a été profondément destabilsé par les remarques des sénateurs désignés par le président de la république. Alors ses répliques sont dures : Ses «opposants» font, selon lui, partie d’une «catégorie de gens qui n’œuvrent que pour leurs intérêts personnels» et qui n'agissent dans une logique «clanique». Tentant de faire preuve de stoïcisme, le chef du gouvernement a affirmé que ces reproches ne le touchaient aucunement. «L’application du programme du président de la République est l’affaire de tous, cela ne dépend pas uniquement des membres du gouvernement », a insisté Belkhadem en insinuant qu’il n’est pas seul responsable des échecs. Belkhadem sous-entendait que la réaction des sénateurs du tiers présidentiel entrerait dans une logique de déstabilisation du chef de l’exécutif. «Belkhadem sait qu’il ne fait pas l’unanimité au sein de certains cercles du pouvoir. On a eu l’occasion de le constater lors des élections législatives avec la fameuse lettre de Saïd Bouchaïr. Le fait qu’il soit malmené au sein même du Conseil de la nation par des sénateurs nommés par le président de la République peut être considéré comme un sérieux revers.
Algérie : actualité politique
C'est très sèchement que Abdelaziz Belkhadem a choisi de riposter aux vives critiques qu’il avait essuyées la veille de la part de la sénatrice Zohra Drif et de certains sénateurs du tiers présidentiel. M. Abdelaziz Belkhadem a utilisé des mots forts dans sa réponse, hier. Ce sont de véritables mises au point qui ont été adressées au tiers présidentiel même si le chef du gouvernement affirme ne pas viser spécialement ce groupe. Mais tout le monde l’aura compris, M. Abdelaziz Belkhadem a été profondément destabilsé par les remarques des sénateurs désignés par le président de la république. Alors ses répliques sont dures : Ses «opposants» font, selon lui, partie d’une «catégorie de gens qui n’œuvrent que pour leurs intérêts personnels» et qui n'agissent dans une logique «clanique». Tentant de faire preuve de stoïcisme, le chef du gouvernement a affirmé que ces reproches ne le touchaient aucunement. «L’application du programme du président de la République est l’affaire de tous, cela ne dépend pas uniquement des membres du gouvernement », a insisté Belkhadem en insinuant qu’il n’est pas seul responsable des échecs. Belkhadem sous-entendait que la réaction des sénateurs du tiers présidentiel entrerait dans une logique de déstabilisation du chef de l’exécutif. «Belkhadem sait qu’il ne fait pas l’unanimité au sein de certains cercles du pouvoir. On a eu l’occasion de le constater lors des élections législatives avec la fameuse lettre de Saïd Bouchaïr. Le fait qu’il soit malmené au sein même du Conseil de la nation par des sénateurs nommés par le président de la République peut être considéré comme un sérieux revers.

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