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Le courage de Zohra Drif

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  • #16
    Et voilà la replique de Belkhadem :

    Belkhadem réplique à Zohra Drif
    Algérie : actualité politique

    C'est très sèchement que Abdelaziz Belkhadem a choisi de riposter aux vives critiques qu’il avait essuyées la veille de la part de la sénatrice Zohra Drif et de certains sénateurs du tiers présidentiel. M. Abdelaziz Belkhadem a utilisé des mots forts dans sa réponse, hier. Ce sont de véritables mises au point qui ont été adressées au tiers présidentiel même si le chef du gouvernement affirme ne pas viser spécialement ce groupe. Mais tout le monde l’aura compris, M. Abdelaziz Belkhadem a été profondément destabilsé par les remarques des sénateurs désignés par le président de la république. Alors ses répliques sont dures : Ses «opposants» font, selon lui, partie d’une «catégorie de gens qui n’œuvrent que pour leurs intérêts personnels» et qui n'agissent dans une logique «clanique». Tentant de faire preuve de stoïcisme, le chef du gouvernement a affirmé que ces reproches ne le touchaient aucunement. «L’application du programme du président de la République est l’affaire de tous, cela ne dépend pas uniquement des membres du gouvernement », a insisté Belkhadem en insinuant qu’il n’est pas seul responsable des échecs. Belkhadem sous-entendait que la réaction des sénateurs du tiers présidentiel entrerait dans une logique de déstabilisation du chef de l’exécutif. «Belkhadem sait qu’il ne fait pas l’unanimité au sein de certains cercles du pouvoir. On a eu l’occasion de le constater lors des élections législatives avec la fameuse lettre de Saïd Bouchaïr. Le fait qu’il soit malmené au sein même du Conseil de la nation par des sénateurs nommés par le président de la République peut être considéré comme un sérieux revers.
    Au moins c'est clair ce n'est pas sa faute mais celle de Bouteflika
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #17
      Maman c'est po ma faute C'est sa faute a lui il m'aime pas

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      • #18
        Azul/salut augustin,

        Moi, defendre Belkhadem :-) tu rigoles.. s il y a lynchage, une pratique de peuple perdu qui ne jouit pas de justice juste mais "de nuit", je ne serais meme pas dans les parages... cele ne fait pas par"tie de nos moeurs.. on pratique plutot l ostracisme.

        Qu il paye pour tous les pots casses depuis son accointance iranienne!
        C est Benflis qui doit s en rejouir! Ou est il celui la!

        Ils se valent tous! La poubelle de Medit peut tous les contenir. Meme la rose n y fera point attention...

        Envoyé par augustin
        mmiss tamurth

        on ne défend pas belkhadem ici.
        Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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        • #19
          Ils n ont pas encore commence' a se flinguer ... zaama (kasdi Merbah y a laisse sa peau).
          C est du Khoroto.
          elle a accepte' de jouer le jeu de figurante pour ceux qui ont coopte son passe' historique de moujahida. Qu elle en soit responsable. Sinon, Madame, demissionnez!

          Envoyé par quasard
          Maman c'est po ma faute C'est sa faute a lui il m'aime pas
          Dernière modification par mmis_ttaq-vaylit, 23 août 2007, 21h42.
          Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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          • #20
            zouina,

            Du tout. Où tu as lu que je le défendais? zohra drif s'oppose au chef de file de sa famille politique pour des raison de leadership et ambitions contestés. Tu veins de poster la réponse de belkhadem. La lutte pour 2009 a tout simplement commencé.

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            • #21
              mmis,

              ce n'ets pas une tenue afhgane. c'est une tenue du sud algérien d'où il est issu. Tu as du eptrapoler parcequ'il porte une barbe.

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              • #22
                Augustin

                Belkhadem est un ex islamiste et rappelle toi que le code de la famille c'est Belkhadem....à mon avis toute femme qui l'a en face doit avoir envie de lui faire manger sa barbe.
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • #23
                  Effectivement Augustin, cette tenue aurait mieux marche' avec les Iraniens en 91.

                  A moins qu il l ait mise pour passer un message aux tangos des montagnes pour qu il ne recidive pas avec un autre 11 Avril, 2007?

                  who knows?

                  PS: pour le choix du mot afghan, c est a bon escient, substance du message oblige (cela s appelle developer un narration-language concordant avec ses idees).
                  Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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                  • #24
                    cela s appelle developer un narration-language concordant avec ses idees"

                    ça s'appelle un écart de langage ou un dérapage pour défendre son idéologie lol

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                    • #25
                      zwina

                      comment fait-on pour manger une barbe?

                      fais attention, les apparences sont souvent trompeuses, n'est pas islamiste celui que tu crois, il doit même y en a voir au MAK lol

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                      • #26
                        Quand on voi un CHAOUYE (quelqu'un qui vend des brochette) au sein du senat quelle cridibilite ce senat a, ou bien quelle credibilite le gouvernement a et bien sur quelle cridibilite va en avoir boutef aux yeux des citoyen!!!.
                        Chacun jou son jeux pour ces interet personnel ni plus ni moins
                        Connaître les autres, c'est la sagesse. Lao Tseu

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                        • #27
                          Hope

                          Il y a encore du chemin avant qu'une femme devienne presidente de la republique en Algérie.....
                          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                          • #28
                            Aul ,
                            Sachant qu il y a plein de mechouis dans la bouffonerie politique algerienne, un AS de la brochette serait d une grande utilite', senat oblige!

                            @augustin.
                            A chacun son language! Pour les derapages, seule la verite saura les deceler. Les liseurs de verite sauront differencier la bonne graine de l ivraie.
                            Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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                            • #29
                              Zwina

                              Au fait c'est a la mode ces deux-trois dernieres annees. Mais je ne sais pas pour quoi les francais n'on pas voulu suivre les autres
                              Dois-je changer mon avis??? non et mille fois non

                              Par Abed Charef

                              Le Sénat algérien est une institution peu démocratique. Deux tiers de ses membres sont cooptés par des appareils politiques, et le reste, directement nommé par le chef de l’état, constitue une minorité de blocage en mesure de contrer tout dérapage législatif non souhaité par le pouvoir. C’est donc une assemblée sur mesure, conçue par un pouvoir autoritaire soucieux de se donner une image d’ouverture tout en verrouillant les institutions.
                              Pourtant, même dans une assemblée aussi hermétique, l’émotion a fait son entrée de manière fracassante cette semaine, alors que le pays s’apprêtait à commémorer le 45ème anniversaire de l’indépendance. Une personnalité de grande stature, Mme Zohra Drif, n’a pu retenir ses larmes en évoquant les échecs du pays et le peu de crédit qu’elle accorde au gouvernement pour sortir l’Algérie de sa crise.
                              Ce n’est pas une jeune fille fragile, ni une dame ambitieuse, qui a ainsi laissé éclater son émotion. Zohra Drif est au-dessus de tout cela. C’est une militante forgée dans la douleur, qui a tout sacrifié, études, famille et confort, pour aller se battre à coups de bombes pendant la guerre de libération. Elle a vécu l’enfer de la prison, puis celle de la condamnation à mort pendant de longues années, s’attendant chaque matin à être exécutée. Une expérience qui forge les nerfs et apprend à celui qui la subit à quel point la vie peut être fragile et les honneurs éphémères.
                              A 79 ans, Zohra Drif, s’est laissée aller pour exprimer un désarroi que ressentent nombre de militants de sa génération. Désarroi face à ce sentiment de gâchis dans un pays où tant de promesses n’ont pas été tenues, face à ce sentiment d’impuissance à influer sur le cours des évènements. Comme si ces hommes et ces femmes qui ont libéré le pays ont, peut-être involontairement, donné naissance à une machine infernale devenue hors contrôle. Désarroi enfin face à ce double sentiment : d’un côté, leur responsabilités qui les incite à faire quelque chose, et, de l’autre côté, cette question à laquelle ils ne trouvent pas de réponse : que faut-il faire ? Mohamed Nabi a parfaitement résumé cette question en se demandant ce qu’il faut faire dans « le désert politique et institutionnel » actuel.
                              Il suffit de les rencontrer, de les écouter, pour découvrir ce sentiment de malaise face à une évolution qui semble leur échapper. Comme cet ancien chef d’état qui, ne trouvant pas d’explication à des décisions dangereuses prises au sommet de l’état, avance l’hypothèse selon laquelle le pays n’est plus dirigée par une volonté nationale. Ou cet ancien officier supérieur de l’ALN qui, refusant d’admettre qu’un haut responsable de l’Algérie indépendante se comporte comme un administrateur colonial, n’estime pas excessif de dire que « libérer l’Algérie aujourd’hui est plus important que de la libérer de l’ordre colonial ».
                              Aux côtés de ces réactions poignantes, il y a celles, plus rationnelles, émanant d’intellectuels, comme Mohamed Harbi, qui essaient de comprendre quels mécanismes ont produit ce système, quelles erreurs ont été commises pour pousser le pays vers cette dérive, et quelles forces le maintiennent ainsi dans l’impasse. Leurs analyses vont parfois plus loin, pour tenter d’ébaucher des solutions à construire sur le long terme, en introduisant de nouvelles règles dans le jeu politique, notamment dans l’accès et l’exercice du pouvoir. Mais leur démarche n’est pas non plus dénuée d’amertume, particulièrement chez ceux qui ont participé au rêve de la libération et tenté de le théoriser, car eux aussi mesurent ce que le pays a perdu en s’enfermant dans des solutions illusoires.
                              Tout ce monde se retrouve finalement dans un même embarras, que chaque jour conforte davantage. Plusieurs personnalités historiques, interrogées sur ce qu’elles feront le 5 juillet, avouaient ne pas savoir. Certains envisageaient de rester tranquillement chez eux, d’autres ont prévu d’aller rendre visite à des anciens compagnons plus âgés, alors qu’un ancien de l’ALN affirme qu’il se rendra, avec son fils, auprès d’une stèle érigée à la mémoire de son meilleur compagnon de guerre. Mais la plupart adoptent une position commune sur deux points. D’une part, ils relèvent, avec la même colère, que c’est en premier à l’état de donner un sens à cet anniversaire, pour que la commémoration se fasse de manière consensuelle et solidaire. D’autre part, ils affirment leur refus de participer aux commémorations folkloriques organisées ça et là par la bureaucratie et les appareils politiques.
                              Enfin, on ne peut éviter de noter cette réaction d’un ancien officier de l’ALN, lorsqu’il a été interrogé sur les récentes déclarations du ministre des moudjahidine faites à la veille du 5 juillet. Il s’est contenté de détourner le regard. Il a gardé le silence pendant de longues minutes. Il n’a pas pleuré, mais s’il ne l’a pas fait, c’est simplement pour éviter de verser à son tour des larmes de honte et de désarroi qui ont remplacé les larmes de juillet, les larmes la liberté retrouvée, de la joie et du souvenir.
                              Connaître les autres, c'est la sagesse. Lao Tseu

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                              • #30
                                Augustin

                                Ce n'est pas ce que je crois c'est simplement son passé politique qui le demontre. Le code de la famille c'est lui et nul autre.


                                Pas au MAK, dans la nouvelle charte il y a justement l'abrogation du code de la famille
                                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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