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Existe-t-il Vraiment Une Elite Algerienne

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  • #31
    @Harrachi,

    Avec tout le respect du dialogue, la (nous) traiter de "pleurnichards" - Non !!

    .... une élite digne de ce nom doit être une locomotive pour la société, toute la société, et non un groupe de pleurnichards qui passe son temps a se plaindre du "méchant général" au lieu de travailler a créer les conditions du changement.
    .... une these de 'over simplifier' ... resultat d' un "doctorat cocotte-minute", comme l' a dit une fois un ex- ministre ... Mouloud Kassem !?

    l' analogie avec la locomotive est bien, mais il faut rajouter que la locomotive ne roule que parceque il y' a des rails ... sans obstacles, alors que en Algerie il y' a ni l' un et rien que de l' autre !
    créer les conditions du changement ? ... oui, et cela va demander du temps, comme cela a ete le cas en Egypte, Israel, ... ou l' Inde, c' est evec des personnes qui partagent la meme vision, et en groupe que les choses changent, pas a la RobinHood ...

    Avec des gens formidables du Forum Algerie, c' est un premier step vers une construction d' une 'community', ... il y' en a plusieurs dans le monde ... virtuelles ou reeles, ... faut juste mettre ces groupes ensemble ... pour commencer a voir des initiatives, resultats ... cela viendera - (lire l' article de Malika)

    ... Est-ce que tu peux nous donner ton avis, sur ce que l' elite devrait faire pour son pays .... avec des termes pratiques !?

    allo



    ---
    Par Malika BOUSSOUF [email protected]
    L’élite algérienne qui déserte le pays pour d’autres univers, on y fait régulièrement référence sans insister outre mesure sur son exil souvent forcé. Et si l’on regrette l’absence de cette dernière, on le fait du bout des lèvres parce qu’il n’est pas tout à fait recommandé de dénoncer les facteurs ayant prévalu à la fuite de nos cerveaux vers des horizons plus hospitaliers. Le chef de l’Etat, lui aussi, se met de la partie.

    Il ne rate à cet égard aucune occasion pour émettre un avis sur cette triste hémorragie que connaît l’Algérie depuis de longues années déjà. De la simple évocation destinée à marquer son désaccord avec les pratiques antérieures, il ira jusqu’à faire remarquer qu’il n’est pas responsable de cet autre désastre. Le président ira plus loin. Il battra, en vain, le rappel de la fibre patriotique de cette élite pour l’inciter à rentrer au pays afin de s’y investir. Trop tard ! Car cette frange de la société qui est allée tenter sa chance ailleurs et dont beaucoup de ceux qui la composent ont réussi à se tailler une place de choix en Europe, en Amérique ou au Canada n’est pas prête — échaudée qu’elle est — à accepter un marché qualifié de dupes et dont les termes ne la motivent plus. Des centres de recherche prestigieux, des universités dont la réputation n’est plus à faire, des institutions incontournables et dont les décisions pèsent lourd sur l’avenir réservé à des pays comme l’Algérie comptent en leur sein de brillants compatriotes au profil rare, indispensable à leur bon fonctionnement. Pourquoi voudrait-on, dès lors, que ces derniers reviennent s’abrutir ou se clochardiser de nouveau au contact d’une administration non seulement à la traîne mais qui ne voudra, surtout, jamais s’amender ? Une administration qui, comble de l’ironie et du désespoir à la fois, s’accroche à des modes de fonctionnement archaïques et qui ne saurait souffrir d’aucune remise en cause émanant d’une intelligentsia dont elle pense toujours avoir bien fait de se délester. Une administration préoccupée par la seule survie du clan et dont on retiendra, enfin, qu’elle se sera volontairement laissée affaiblir en se souciant peu du travail accompli par ceux qui ont choisi de rester au pays et en envoyant valser une autre partie de cette matière grise dans les bras de concurrents plus expérimentés. Des adversaires identifiés, qui ne cachent généralement pas leurs intentions mais dont elle se croit encore, avec la forfanterie qu’on lui connaît, à l’abri. Personne n’ignore qu’ailleurs l’on n’a aucun état d’âme à se fidéliser les talents, que la compétence prime sur tout le reste et qu’il est même dans l’ordre des choses de garder dans la dépendance des pays comme le nôtre. Ecumer un partenaire potentiel de ce qui lui est vital pour avancer soi-même entre dans le cadre de la stratégie des gagnants. Et quand de surcroît un partenaire ne fait rien pour parer à la désertion des siens, a fortiori lorsqu’ils sont brillants, c’est tout bénéfice pour le pays d’accueil. Cela vient renforcer, en fait, cette tendance des nations développées à ne plus investir de gros budgets dans la formation intramuros puisque d’autres s’en chargent pour eux et à leurs propres frais. Il n’y a plus qu’à regarder mûrir le fruit puis se baisser pour ramasser le jackpot. Nos cerveaux n’auront pas mis longtemps pour s’apercevoir que c’était ailleurs que cela se passait et que c’était aussi ailleurs que l’on apprécierait à leur juste valeur leurs compétences ; en Algérie, on n’a que faire des grosses pointures.

    ....


    Aujourd’hui, fort de l’expérience de leurs aînés, nos nouveaux diplômés n’ont qu’une seule idée en tête : fuir le pays plus tôt voire suffisamment à temps pour goûter, entre autres, au privilège de donner son avis sur tout et n’importe quoi sans que quiconque s’arroge le droit d’attenter à pareille liberté, fondamentale ailleurs, aléatoire ici. Nous en sommes, quant à nous, à regarder s’évanouir dans la nature y compris des sportifs qui prennent la poudre d’escampette à la faveur d’une compétition ! Et on vous expliquera encore une fois avec force arguments que c’est la faute aux autres : les dirigeants de l’équipe à qui on reprochera de n’avoir pas confisqué les passeports à leurs titulaires. Comme au bon vieux temps de la guerre froide durant laquelle les dictateurs du bloc de l’Est talonnaient de près leurs athlètes pour parer à toute tentative de leur part de se réfugier chez l’ennemi capitaliste Et voilà qu’aujourd’hui, c’est triste pour ses défenseurs acharnés, l’époque du nationalisme à deux vitesses se voit dénoncer de toutes parts. Et pour cause ! Entre le nationaliste grassement payé et celui qui n’arrive pas à boucler ses fins de mois, aucune confusion ne peut plus être entretenue par le système. Alors, quand les autorités algériennes se plaignent d’une politique sélective de l’immigration pratiquée par l’Europe à laquelle il est reproché de faire la distinction entre la noble et la clandestine, on se surprend à sourire en repensant à cette pratique, pas très ancienne, de vente concomitante que l’on aurait volontiers remise au goût du jour afin que soit aussi légalisée la fuite de nos trop encombrants hittistes.
    ....


    M. B.

    Source : Malika BOUSSOUF [email protected]
    http://www.lesoird***********/articl...id=19408&cid=8
    Dernière modification par allo, 10 août 2005, 07h48.

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    • #32
      @allo

      .... une these de 'over simplifier' ... resultat d' un "doctorat cocotte-minute", comme l' a dit une fois un ex- ministre ... Mouloud Kassem !?
      C'est pas forcément mauvais mon ami, d'ailleurs pourquoi faire compliqué quand on peu faire simple ?! C'est là je crois un des problèmes de notre chere "élite" a ce que je vois : ils aiment beaucoup compliquer le simple histoire de sonber un peu le petit peuple au lieu d'affronter la dure réalité de leur médiocrité intéllectuelle.
      Sinon je ne suis détenteur d'aucun doctorat mon ami, ni "coquotte-minute" ni "kesskess-seconde". Mes pensées sont le fruit de ma propre expérience d'une petite vie simple et minable que je prefere de loin a celle altière et snobe de notre élite que tu porte en si haute éstime pour des raiosn qui m'échappent.
      ... Est-ce que tu peux nous donner ton avis, sur ce que l' elite devrait faire pour son pays .... avec des termes pratiques !?
      Euh, non je ne peux pas !!! Mais je compte beaucoup sur les ésprits supérieurs comme toi pour m'apprendre quelques rudiments de la fameuse "pensée pratique" qui m'échappent encore. Sinon toi tu en a une idéee "pratique" sur la question ?
      Dernière modification par Harrachi78, 10 août 2005, 12h33.
      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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      • #33
        sahit @Harrachi78



        Merci des explications, et on est tous ici ... pour dialoguer

        Notre élite n'est pas un cancre comme tu dis mais elle pêche par son inertie et sa passivité, voilà tout.
        En ce qui concerne la question, tu ne m' a pas repondu ... (smahli)-
        Que pense Harrachi78 que nous Algerien(en)s a l' Etranger ne font pas assez (passif, pleurnicheurs, ..), avec nous etant disant une ... une elite, cerveaux, harabine, ... peut-importe la definition.

        Je dis cela car tu dis clairement que tu n' es pas satisfait de nos resultats, actes, ... je dis cela franchement, et ce n' est en aucun cas une blague.



        Allo

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        • #34
          @allo

          Vois-tu, quand j'ai passé mon BAC, j'ai failli ne pas l'avoir car dans une des matières j'avais répondu trés juste et avec 2 pages a une question de géo a un détail près : J'étais a côté de la plaque car je n'avait pas trés bien saisi le sens de la question, j'ai donc appris a mes dépands que "fahmou essoual, nisfou aljawab" (comprendre la question c'est avoir la moitié de la réponse).

          Je dirais donc qu'avant de te mettre en position il faut d'abord bien localiser ta cible et surtout définir clairement tes objectifs. En un mot je ne me souviens pas avoir parlé de ce que tu me chantes là, et pire encore, je n'ai même pas abordé le sujet !
          Dans mon méssage je parlai de l'élite algérienne en général, pas spécialement celle qui vit ailleurs (eh oui ca t'étonnes peut être mais tout de même toute notre élite n'est pas à l'étranger) ce qui revient a dire que tu es totalement a côté de la plaque mon cher ami.
          Pour moi, l'élite intellectuelle et même politique et économique du pays est médiocre sans pour autant avoir pensé qu'elle se trouve ici ou ailleurs. En cela je me base sur le simple fait que je l'entends se plaindre tout le temps de ca et ca sans rien donner en contre-partie.

          Pour ce qui de ta question je t'invite a lire le méssage précédent ! J'y répondu puisque en honnête homme j'ai dit ne pas savoir y répondre, et comble de la modéstie je t'ai même invité a m'apprendre des choses en la matière ! Tu ne peux pas ?!
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • #35
            http://www.scoutsdequebec.qc.ca/images/anes.gif

            c'estt le reel probleme de toutes les bonnes volontés en algerie
            « Puis-je rendre ma vie
            Semblable à une flûte de roseau
            Simple et droite
            Et toute remplie de musique »

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            • #36
              Je pense qu'il ne faut pas tourner autour du pot.Beaucoup d'intellectuels ou savants algériens ont été "renvoyés" d'algérie par les personnes qui occupaient ,à l'époque ,les places les plus importantes que ce soit au niveau politique ,industriel ,académique ou culturel.Chaqu'un de ces gens-là croyait que ces jeunes venus d'europe ou d'amérique sont un danger pour lui et ses privilèges.J'ai entendu personnellement que des directeurs d'usines ont refusé à des ingenieurs ,de s'interesser à la production ou à la productivité.Il fallait qu'ils restent à leurs bureaux et ne doivent pas chercher à comprendre...Sinon ,la porte et plainte aux khobzistes du parti unique dont la mission était de casser toute initiative individuelle.
              Il y a eu beaucoup d'histoires identiques...D'où l'éxil de beaucoup de gens et le choc qu'ils ont eu....C'était le règne de la dictature et donc de l'incompétence...Aucun responsable n'était jugé ou controlé.Il suffisait de crier son appartenance au fameux parti unique pour être tranquille et faire même des excés de zèle...
              Au niveau politique (haute sphère ) il n'y a eu aucune politique d'intégration ou de nominations alors que la majorité des cadres de l'époque étaient des incompétents...Ce qui prouve là aussi le manque de responsabilité ou de volonté ds la reconnaissance de ces compétences alors que le peuple a fait beaucoup de sacrifices pour les former.
              Ce que je dis est antérieur à la décennie noire ou terroriste qui a provoqué un autre éxil pour d'autres intellos ou techniciens formés ceux-là au pays..
              Maintenant la solution pour faire revenir ces enfants de l'algérie au bercail ,c'est le boulot du gouvernement.En est-il capable ???.Moi je pense que oui.Il suffit de nommer des ambassadeurs ou attachés compétents et patriotes et avoir une stratégie claire.Cela est important parce que sinon ,même ceux qui sont au pays risquent de partir car attirés par l'europe ou l'amérique dont les besoins en personnes qualifiées augmente de plus en plus car la pyramide des âges s'inverse...Certains pays comme l'italie ,l'allemagne ,la france et d'autres ne le cachent pas.

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              • #37
                Je suis d'accord avec toi Harachi pour la plupar de ce que tu dis, c'est l'Elite qui doit bouger les choses, maintenant je ne pense pas qu' un chercheur en Informatique ou chimie, doit faire ca, il n'a ni le temps ni le savoir, donc je dirait que c'est par priorite, ou par position et je dirait que l'Elite politique vient d'abbord ce qui creer un bon terrain pour le reste.

                Ensuite vienne les autres, Socio, Economique, et le reste. parceque sans argent et sans justice, et sans loi. Aucune elite, ne peut percer nulle part.


                Donc je dirait que c'est l'Elite politique, et social, malheuresement qui nous manque. Et dieu sait combien on en a, Femmes et Hommes..
                We were all Born newbies... some grow up with the time and some just dont...

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                • #38
                  "Ne fais rien d'inutile"

                  @Harrachi,

                  Je pense qu' on s' est tout dit. Let' s go back to work !

                  "Ne fais rien d'inutile" - Miyamoto Musashi

                  Allo

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                  • #39
                    Ceux qui touche à la politique et qui sont en France sont coincés. Je suis membre de l'UMP, je sais je vais me faire allumer :18: mais je crois qu'il est temps que je me découvre davantage. Sarkosy n'a pas attendu d'être au gouvernement pour aller en Algérie et y voir ce qu'il s'y passait......Il était maire de Neuilly seulement et sur les insistances de certains un voyage a été organisé .....la galère et je vous garantis qu'il a vu et compris. Il y est retourné après en tant que ministre et là grosse surprise : pas le même accueil et ce qu'il avait vu lors de son précedent voyage avait disparu......Et il nous l'a dit et a demandé quelle était la vérité. Seulement ceux qui sont le peuple connaissent la vérité car aux politiques qui pourraient faire quelque chose on leur ment.
                    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                    • #40
                      Voila un bon exemple du souhait de l'élite algérienne (ici un chercheur ) de s'impliquer ds le progrès de l'algérie....

                      valise solaire

                      Expérimentation réussie à Chlef

                      Récemment mise au point par le docteur Abène Abderrahmane, responsable du laboratoire de recherches dans les énergies renouvelables à l’université de Valenciennes (France), la valise solaire combinée a été mise en pratique dimanche dernier dans la région de Chlef, d’où est originaire le chercheur en question.

                      Pesant 5 kg et mesurant 1,40 m sur 40 cm, elle a été transportée dans son véhicule pour être utilisée de nuit chez des nomades installés provisoirement entre les localités de Chettia et d’Ouled Farès, à 15 km au nord du chef-lieu de la wilaya. Une expérience à laquelle nous avons pris part en compagnie d’autres invités. La valise a été déposée au milieu des tentes et aussitôt mise en service à la grande joie des nomades et de son concepteur. L’énergie solaire stockée pendant la journée dans une batterie alimente simultanément un néon et des postes de radio et de télévision fonctionnant en 12, 24 et 48 V. Elle peut aussi servir à l’alimentation d’appareils en 220 V à l’aide d’un onduleur. Le docteur Abène ne cache pas sa satisfaction, et se félicite des résultats positifs enregistrés par sa création. « Mon rêve est devenu réalité, car je devais faire quelque chose dans ce domaine pour répondre aux besoins des régions isolées, des secouristes, des agriculteurs, des nomades, etc. Le climat est propice à la généralisation et le développement de ce système qui offre de multiples avantages en matière, notamment de coût, de transport et d’utilisation », nous dira-t-il. La valise solaire de forme rectangulaire fonctionne à l’aide de capteurs photovoltaïque, d’un module électronique et d’une batterie servant à stocker et à distribuer l’énergie solaire transformée en courant électrique. D’après le docteur Abène, hormis les panneaux solaires qui sont importés de l’étranger, les autres accessoires sont entièrement fabriqués en Algérie. A noter que ce chercheur, installé en Belgique, encadre également 12 jeunes chercheurs algériens dans les énergies renouvelables à l’université de Valenciennes.

                      A. Yechkour

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                      • #41
                        ça y est j'ai trouvé !

                        La question de savoir s'il y avait une élite algérienne m'a parue saugrenue. Moi j' ai trouvée une représentante qui parle de ma terre comme si elle en était la fille. Et ses paroles dignes de mes ancêtres troubadours retrouvent l'esprit des parfaits (nom donné aux catharres hérétiques du christianisme).

                        Edition du 12 Août 2005 Midi Libre Aude



                        Assia Djebar porte son regard sur les Corbières
                        ENTRETIEN

                        Assia Djebar, écrivain et cinéaste algérienne, fraîchement élue à l'Académie française, a fait halte en Corbières pour participer à un projet du Parc naturel de la Narbonnaise

                        Chaque participant au futur grand livre du Parc, à paraître début 2006 (1), s'est vu attribuer un secteur particulier.
                        Quel est le vôtre ?

                        Je viens de passer quatre jours dans ce que vous appelez, je crois, les Corbières maritimes : Villesèque, Feuilla, Caves, Fitou, une partie de Portel...

                        Pour moi, c'est une découverte complète, même si j'ai retrouvé, dans ces garrigues, des souvenirs d'adolescence. A l'époque, au Maghreb, les femmes, qui passaient la plus grande partie de leur temps dans leur intérieur, partaient parfois pour la "zaouia", le domaine en campagne. Là, les femmes sortaient davantage, ne serait-ce que pour rencontrer le marabout. Mais c'était surtout le moment idéal pour parler, raconter la cuisine, les herbes, les traditions.

                        C'est ce contact-là que j'ai retrouvé en Corbières.

                        Vous avez donc fait de nombreuses rencontres ?

                        Après ce que je qualifierai de repérages avec Marc Palat d'abord, avec Jean Belondrade, ensuite, pour le côté photos, nous sommes allés dans les villages. Assis dans les cafés, nous avons discuté avec les gens. J'ai aussi rencontré des élus comme Catherine Coustal, maire de Villesèque, avec qui j'ai bavardé près de deux heures (Ndlr : l'entretien a essentiellement porté sur l'impact humain des récentes migrations et sur le côté culturel ; « un entretien passionnant », selon Catherine Coustal) .

                        Partout, avec tous ceux que j'ai vus, je n'ai pu que m'émerveiller face à leurs connaissances, leur passion de transmettre, de raconter leur mode de vie, d'apprendre à regarder.

                        La région est particulièrement marquée par le vent. Comment le percevez-vous ?

                        Le vent est synonyme de liberté. Il donne envie de s'envoler vers d'autres horizons. Je ne peux que l'aimer. Quant aux éoliennes qui se dressent peuà peu sur les coteaux, leur élégance dans certaines lumières est séduisante. Le mouvement de leurs pales évoque parfois les gestes d'une ballerine... Toutefois, je peux comprendre qu'on s'inquiète de les voir construites en trop grand nombre.

                        Quant au texte que vous allez proposer...

                        Il faut que je laisse décanter tout cela, tous ces portraits, ces odeurs, ces mots nouveaux. Mais il se situera entre récit et essai.

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