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Bouteflika glorifie Khomeyni

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  • #46
    Si demain Fakhamatouhou , par un saut d'humeur comme a son habituel crache sur l'Iran, je vois certains sur ce forum qui feront de meme a la minute qui suit.
    Pour l'instant ce que l'on voit, c'est que certains pensent que penser, consiste à critiquer systématiquement toutes actions de leur gouvernements.

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    • #47
      Voilà les textes officiels
      1/2
      Toast prononcé par le Président de la République à l'occasion du déjeuner officiel offert en son honneur par le Président de la République Islamique d'Iran

      Téhéran, l1 août 2008

      Monsieur le Président et cher frère,
      Excellences,
      Mesdames et Messieurs,

      Je souhaiterais tout d’abord vous adresser mes très sincères remerciements pour votre accueil chaleureux et pour les marques d’attention qui nous sont témoignées et auxquelles nous sommes très sensibles.

      C’est la deuxième fois que j’effectue une visite d’Etat en Iran, ce qui me permet d’honorer l’amitié entre nos deux pays et de confirmer le dynamisme de notre coopération dans de multiples domaines.

      Nos pays sont unis par des liens solides d’amitié et je me réjouis, aujourd’hui, d’avoir l’occasion d’approfondir les entretiens que nous avons eus lors de votre visite mémorable en Algérie, au mois d’août 2007.

      Nous avons maintenant une meilleure connaissance de nos réalités respectives et des aspirations légitimes de nos peuples frères.

      Nous avons, vous et nous, enregistré de grands progrès qualitatifs, notamment dans le domaine économique, et nous sommes en mesure de mieux délimiter les complémentarités qui doivent permettre à nos opérateurs économiques et à nos communautés d’affaires de développer une coopération de qualité.

      Les entreprises iraniennes sont déjà parties prenantes dans la coopération avec l’Algérie, notamment dans les secteurs où leurs capacités sont opérationnelles, comme le montage de véhicules et la fabrication de pièces de rechange, la construction de logements et d’infrastructures de base, l’industrie du ciment et l’industrie pharmaceutique.

      Ces entreprises pourront encore participer à la réalisation de projets inscrits à notre programme national de relance de la croissance.

      Je suis confiant dans leur aptitude et celle de nos propres entreprises à aller au-delà des simples échanges commerciaux, même si le potentiel de développement de ces échanges est important, et à faire preuve d’initiative et d’expertise pour forger des relations durables et profitables pour chacune des parties.

      Monsieur le Président et cher frère,

      Conformément aux objectifs que nous avions, ensemble, arrêtés lors de votre visite d’Etat en Algérie, plusieurs échéances sont venues baliser un peu plus la voie d’une relations exemplaire entre nos pays.

      Il en est ainsi de la tenue récente à Téhéran de la troisième session des consultations politiques entre nos ministères des Affaires étrangères, de la finalisation de plusieurs accords bilatéraux qui auront pour effet de conforter l’assise juridique de notre coopération, notamment en matière douanière et de non double imposition, ou bien encore dans le domaine culturel si important pour le raffermissement des liens et des échanges entre nos deux peuples frères.

      La troisième session de la commission mixte nous a permis d’établir un diagnostic plus précis des actions et projets entrepris, ainsi que des moyens adéquats pour donner davantage de rythme et de diversité à nos relations de coopération qui, j’en suis convaincu, sont en phase d’épanouissement.


      Monsieur le Président et cher frère,

      Nos pays ont su préserver leur identité et une sensibilité en vertu desquelles ils ne peuvent ignorer les préoccupations légitimes des pays en développement et notamment, celles des pays ayant en partage avec nous un héritage civilisationnel et culturel commun.

      Cet engagement solidaire reflète les espoirs placés dans l’émergence d’un monde où la paix, la sécurité et la coopération sur des bases équitables seraient les fondements indispensables à des relations internationales apaisées et orientées vers le développement humain.

      Nos pays sont entrés dans la mondialisation, au prix de grands sacrifices, pour libéraliser leurs économies, remettre à niveau leurs appareils de production et ouvrir leurs marchés, avec la volonté d’être parties prenantes de la compétitivité internationale et de bénéficier des fruits de la croissance pour asseoir leur développement.

      Dès lors, il n’est pas acceptable que nos efforts nationaux soient si lourdement entravés par des échanges internationaux aux règles non transparentes, sans éthique ni code de conduite, qui favorisent ainsi les flux incontrôlés de capitaux et laissent très peu de place au transfert de technologie.

      Cette situation impose à nos pays un surcroît de coordination et de concertation au sein de l’Organisation des Nations unies mais aussi, surtout, au sein de nos espaces naturels de solidarité que sont le Mouvement des non-alignés, l’Organisation de la conférence islamique, le Groupe des 15 ou bien encore l’OPEP.


      Monsieur le Président et cher frère,

      Au cours de ces dernières années, nous avons pris une part active à la promotion du dialogue des civilisations et, plus récemment, à celle de "l’alliance des civilisations" promue par les Nations unies au rang dÆinitiative majeure.

      Il est clair que le rejet de la haine et de la violence serait insuffisant s’il n’était accompagné d’une nécessaire garantie d’équilibre entre la liberté d’expression, invoquée ici ou là, et les atteintes insoutenables aux fondements des religions.

      En tant que pays musulmans, il nous appartient de veiller à une représentation authentique de l’islam de par le monde et c’est par une action collective que nous parviendrons à réduire les manifestations d’extrémisme et de dogmatisme qui portent atteinte à nos valeurs les plus sacrées.

      Nous avons inscrit ces objectifs au titre des priorités de l’Organisation de la conférence islamique et nous aurons à les confirmer par une bonne préparation à la réunion prochaine d’une conférence Internationale sur le dialogue islamo-chrétien.

      Pour réhabiliter les valeurs civilisationnelles et modernistes de l’islam, nous avons la responsabilité de coordonner nos efforts pour neutraliser le discours et les desseins haineux de ceux qui, recourant au terrorisme, sèment la mort et la discorde en prétendant agir au nom de notre religion sacrée.

      Parallèlement, il nous échoit d’œuvrer à la cessation des initiatives et propagandes, à caractère islamophobe et xénophobe, dont l’objectif est d’amener une partie de l’opinion occidentale à considérer l’islam et les musulmans à travers le prisme de l’intolérance et de la menace terroriste.

      Nous savons, d’autre part, qu’il est très important de traiter les causes socioéconomiques qui constituent le terreau sur lequel se développe le terrorisme international, car les situations d’injustice dans certaines régions du monde, conjuguées à des conditions de vie extrêmes, génératrices de misère et de crises humanitaires, sont exploitées souvent à des fins terroristes.

      Les Nations unies, enfin, ont la responsabilité première, avec notre contribution active, de promouvoir rapidement la conclusion d’une convention internationale pour codifier la lutte contre le terrorisme, dont il faudrait donner une définition précise et exempte de tout amalgame avec la résistance légitime des peuples à l’occupation étrangère.

      Comment, en effet, ne pas réagir devant la grave détérioration de la situation sécuritaire, socioéconomique et humanitaire, en Palestine, notamment dans la bande de Gaza soumise aux exactions de l’armée d’occupation israélienne et à un blocus insoutenable, en violation de la légalité internationale et des valeurs les plus élémentaires inscrites dans la conscience universelle.

      Nous avons inlassablement réitéré qu’une paix juste, globale et durable au Moyen-Orient est indissociable du droit de la Syrie à récupérer le Golan occupé, ainsi que de celui du Liban à recouvrer sa souveraineté sur l’intégralité de son territoire.

      C’est dans une démarche de cohésion et d’unification des rangs que nous appelons à la réconciliation nationale en Irak, au respect de l’intégrité territoriale, de l’indépendance et de la souveraineté de ce pays frère dont nous estimons qu’il a la capacité de retrouver le chemin de la stabilité, dès lors que serait établi un échéancier de retrait des forces étrangères.

      La paix et la sécurité au Moyen-Orient et dans l’ensemble de cette grande région mettent en jeu la question vitale de la prolifération nucléaire qui est le fait d’un seul Etat, Israël.

      C’est pourquoi nous réitérons notre engagement résolu en faveur de l’établissement d’une zone exempte d’armes nucléaires qui, à l’instar de l’Amérique Latine et de l’Afrique, permettrait au Moyen-Orient de consacrer son énergie et ses ressources au développement durable.

      Il demeure entendu que les Etats parties au Traité de non-prolifération nucléaire ont le droit légitime et conventionnellement reconnu d’accéder à la maîtrise de la technologie nucléaire à des fins civiles et pacifiques, répondant à des objectifs de développement.

      C’est dans ce cadre que s’inscrit la démarche solidaire de l’Algérie qui reconnaît le droit légitime de tout pays, y compris l’Iran, d’accéder à la technologie nucléaire à des fins pacifiques. Dans le même temps, l’Algérie demeure confiante dans la capacité de l’Iran à explorer toutes les voies de nature à promouvoir un règlement négocié du contentieux né de la contestation par certains pays de la nature de son programme nucléaire.
      Dernière modification par absent, 13 août 2008, 16h27.

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      • #48
        (Suite 2/2)

        Monsieur le Président et cher frère,

        Nous suivons avec un vif intérêt la politique de rapprochement de l’Iran avec ses voisins arabes. Cette démarche louable est, en effet, de nature à conforter l’espace arabo-musulman de la région, dans sa vocation à la paix, à la coopération, à la solidarité et à l’amitié entre des peuples qui ont beaucoup de valeurs communes en partage.

        C’est précisément cette dynamique porteuse d’avenir que l’Algérie s’efforce de promouvoir au Maghreb arabe, de manière sincère et globale, sans autre préoccupation que l’intérêt suprême de nos peuples et l’ambition de satisfaire leurs aspirations par l’édification d’un ensemble de stabilité et de prospérité partagée.

        Si le conflit du Sahara occidental continue d’entraver la concrétisation de cet objectif inscrit dans une perspective historique incontournable, ce n’est certainement pas le fait de l’Algérie qui s’est toujours montrée déterminée à poursuivre l’œuvre d’intégration maghrébine, indépendamment de cette question de décolonisation inachevée, dont le règlement est de la responsabilité première des Nations unies.

        Je me félicite, à cet égard, de la confirmation, une fois de plus, par le Conseil de sécurité de la jurisprudence de l’ONU, à travers l’adoption de la résolution 1813 qui invite le Maroc et le Front Polisario à poursuivre leurs négociations directes, sans conditions préalables, en vue de parvenir à une solution qui tienne compte du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.

        Avant de terminer, je voudrais vous renouveler, ainsi qu’au guide suprême de la révolution islamique d’Iran, à l’ensemble de la direction politique et au peuple iranien frère, ma gratitude pour l’accueil et l’hospitalité généreuse qui nous ont été réservés, ainsi que tout le plaisir que nous éprouvons d’être de nouveau parmi vous aujourd’hui.
        Dernière modification par absent, 13 août 2008, 16h27.

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        • #49
          Autre texte 1/2

          INTERVIEW ACCORDEE A L'AGENCE DE PRESSE IRANIENNE « IRNA »

          11 août 2008


          Question: Comment évaluez-vous, M. le Président, les relations algéro-iraniennes sur les plans politique, économique et culturel et comment percevez-vous les larges perspectives de leur développement ?

          Réponse: Les relations entre l'Algérie et l'Iran se sont développées, ces dernières années, dans un climat de confiance, de respect mutuel et d'équilibre des intérêts. Elles traduisent notre volonté partagé de valoriser les convergences et les complémentarités de nos deux pays unis par leur appartenance à la même sphère civilisationnelle et spirituelle ainsi que par leur implication commune au sein d'organisations régionales et internationales.

          En accord avec mon frère le Président Mahmoud Ahmadinejad, nous avons décidé de conférer une nouvelle dynamique à la coopération bilatérale en exploitant toutes les opportunités de raffermissement de nos relations politiques, économiques et commerciales, scientifiques et culturelles.

          Au plan politique, une heureuse tradition de dialogue et de concertation s'est établie au plus haut niveau entre nos deux pays, comme en témoignent mes entretiens réguliers avec mon frère le Président Ahmadinejad, à l'occasion des réunions, conférences et sommets internationaux. A cela s'ajoute un mécanisme adéquat de consultations politiques périodiques au niveau de nos ministères des Affaires étrangères.

          En ce qui concerne le volet économique, je note avec satisfaction que la tenue à Alger, les 13 et 14 juillet dernier, de la 3ème session de la Commission mixte a dressé une évaluation positive de nos relations et a identifié de nouveaux créneaux de coopération, de nature à densifier et à diversifier nos échanges. L'objectif commun que nous nous sommes fixés est de donner une plus grande consistance à notre coopération économique et promouvoir un partenariat exemplaire entre nos deux pays.

          La culture occupe, évidemment, une place importante dans notre coopération bilatérale car nous considérons qu'elle est le vecteur privilégié de la compréhension entre les peuples algérien et iranien. Ainsi a été organisée à Alger en février 2008 une semaine de la culture iranienne, et plus récemment, en mai dernier à Téhéran, une semaine de la culture algérienne.

          Un programme exécutif d'échanges culturels a été signé à cette occasion. C'est dire que la coopération algéro-iranienne se renforce de manière continue, globale et équilibrée, pour impliquer l'ensemble de nos relations.

          Je reste pour ma part convaincu que la coopération entre nos deux pays recèle un potentiel d'avenir et offre des perspectives particulièrement prometteuses.

          Question: Quelle est, M. le Président, votre évaluation de la situation économique et politique en Algérie à la lumière du programme de relance et de l'initiative présidentielle de réconciliation nationale ?

          Réponse: La réconciliation nationale a permis au pays de conforter sa cohésion sociale et sa stabilité, de surmonter l'impact néfaste d'une période douloureuse mais désormais révolue.

          Elle a été mise en oeuvre dans le prolongement de la politique précédente de concorde civile qui était elle-même une première étape dans notre démarche d'apaisement des cœurs, de rassemblement des Algériens et de mobilisation de leur énergie collective pour reconstruire ce pays que nous voulons moderne, prospère et solidaire.

          On peut constater les résultats bénéfiques de cette politique qui doivent encore être consolidés mais qui renvoient objectivement l'image d'un pays réconcilié avec lui-même, fort de l'authenticité de ses valeurs séculaires et ouvert à son environnement régionale, continental et international.

          Ce contexte favorable, accompagné de réformes structurelles dans tous les domaines, explique le regain de dynamisme économique de l'Algérie depuis plusieurs années. En effet, notre économie a enregistré une croissance durable et favorable à son insertion dans la sphère économique mondiale régie par les règles impératives de la mondialisation.

          Nous avons d'ailleurs tenu à valoriser les retombées positives de cette politiques globale, en rentabilisant les moyens et les ressources alloués à nos programmes de développement qui sont, par leur volume et leur ampleur, les plus ambitieuses et les plus importantes depuis l'indépendance du pays.

          Nous avons mobilisé une enveloppe de près de 200 milliards de dollars pour le lancement de programmes publics, dans le cadre du Programme quinquennal 2005-2009, en cours d'exécution, ainsi que des programmes complémentaires de développement des régions du Sud et des Haut Plateaux.

          Par cette forte relance de l'investissement public, nous entendons traduire notre volonté de moderniser le pays par le développement accéléré des infrastructures économiques et sociales de base, par le soutien à la croissance économique, notamment dans les secteurs hors hydrocarbures, ainsi que par le rééquilibrage nécessaire entre les différentes régions.

          Tous ces grands projets d'infrastructures concernent en priorité les secteurs des travaux publics, des chemins de fer et de l'hydraulique, mais il faut y ajouter d'importants programmes de logements ou d'autres encore, en rapport avec l'extension du réseau d'alimentation en énergie électrique et en gaz naturel.

          Question: Quelle est votre position quant à la question palestinienne, la question sahraouie et la situation prévalant en Irak ?

          Réponse: L'Algérie a toujours ancré son rapport avec les causes de la nation arabo-musulmane dans son appartenance organique à cette nation. A ce titre, elle ne ménagera aucun effort pour défendre ses intérêts supérieurs, aux côtés des pays frères.

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          • #50
            Suite de l'interview 2/2
            Sa politique extérieure repose sur les valeurs qui ont été celle de la glorieuses Révolution algérienne et on continué à être les siennes depuis son indépendance.

            Le droit des peuples à l'autodétermination, la libération des peuples de toute forme d'occupation étrangère, la prévalence de la justice et de l'égalité entre les peuples, ont toujours constitué une constante qui fonde notre position concernant la cause suprême du monde arabe, à savoir la cause palestinienne.

            Cette position fondamentale a pour finalité la fin de l'occupation israélienne, l'établissement d'un Etat palestinien ayant pour capital El-Qods et le retour des réfugiés, conformément aux décisions de la communauté internationale, avalisées par l'initiative de paix arabe.

            La pénible situation que vit le peuple palestinien sous le joug de l'occupant qui renie perpétuellement ses engagements et refuse de s'impliquer dans le processus de paix, se trouve aggravée par les dissensions dramatiques qui prévalent entre les frères palestiniens. Cela constitue un fait de haute gravité susceptible de compromettre les efforts de conciliation déployés, à plus d'un niveau, par les pays voisins. Ce fait ne profite qu'a l'occupant israélien, car il fait du négociateur palestinien un partenaire dénué de poids et de crédibilité.

            S'agissant de la question sahraouie, elle est une question de décolonisation dont le parachèvement incombe à l'ONU dans le cadre de la légalité internationale et l'exercice, par le peuple sahraoui, de son droit à l'autodétermination par la voie d'un référendum libre et loyal.

            Quant à la situation prévalant en Irak, elle est d'une grande complexité du fait des interférences et des rapport conflictuels prévalant dans ce pays frère, ce qui nous conduit à appeler au respect de son unité, de son intégrité, de son indépendance et de sa souveraineté.

            Nous n'avons cessé d'affirmer notre attachement à la nécessaire poursuite du dialogue entre les parties politiques en présence en Irak, et notre appui à toute initiative s'inscrivant dans le cadre de la réconciliation nationale irakienne dont l'objectif serait de garantir la stabilité de l'Irak et l'adhésion de toutes les factions irakiennes à une vision commune à même de préserver avant tout les constantes nationales, de mettre un terme à l'occupation, sur la base d'un calendrier concerté, et de traiter toutes les questions d'intérêt pour la région par la voie d'un dialogue sérieux avec les pays voisins.

            Partant, nous réaffirmons, encore une fois, la nécessité de préserver la cohésion du tissu social irakien ainsi que celle de toutes les instituions, de sorte que l'Irak puisse s'engager sur la voie d'un avenir meilleur qui permettra au peuple irakien frère de vivre dans la paix, la prospérité et le progrès.


            Question: Le monde d'aujourd'hui s'oriente vers une mondialisation dans laquelle les pays développés bafouent le droit des Etats et des peuples du Tiers-Monde. Comme il est poussé vers un choc de civilisations à travers une compréhension erronée de la religion islamique. Pouvez-vous donner votre avis sur cette situation mondiale nouvelle ?

            Réponse: Nos pays ont, bien évidemment, été amenés à s'adapter à la mutation profonde représentée par la mondialisation pour ne pas demeurer en marge de ce processus accéléré d'évolution des relations internationales dans tous les domaines.

            Pour autant, les efforts que nous avons consentis pour développer nos économies et accroître leur compétitivité sont entravés par l'absence de règles transparentes, de code d'éthique et de régulation du fonctionnement de l'économie mondiale. Il en résulte actuellement une situation de dérèglement illustrée par les crises financières et surtout alimentaire qui menacent d'aggraver la pauvreté dans les pays en développement.

            De la même manière, ce nouvel ordre mondial, loin d'être un facteur de renforcement de la solidarité, de la coexistence pacifique et de l'amitié entre les peuples a, bien au contraire, permis l'émergence et la montée des intolérance, de l'incompréhension et de l'extrémisme, d'autant plus préoccupants qu'ils sont exploités, depuis plusieurs années, par les tenants du choc des civilisations.

            Cette idée dangereuse du choc des civilisations est née en Occident où d'aucuns développent le raisonnement pervers selon lequel les Etat appartenant au champ de la civilisation islamique constituent une menace pour le monde occidental.

            C'est dans ce contexte et du fait, en grande partie, de l'ignorance des hommes, que des atteintes inacceptables ont été portées contre notre religion sacrée l'islam et ses symboles sacrés. Chacun connaît pourtant l'apport essentiel de l'islam à la civilisation universelle. C'est dire la nécessité de nous impliquer davantage dans un effort pédagogique supplémentaire pour restituer toute l'authenticité de notre Islam et pour jeter les ponts d'un dialogue interreligieux, afin de rapprocher au sein d'espaces collectifs de réflexion et d'action des différentes cultures et civilisations du monde.

            C'est-là un objectif qui nous tient particulièrement à cœur et c'est la raison pour laquelle l'Algérie a été partie prenante de toutes les initiatives entreprises dans ce domaine.

            Commentaire


            • #51
              Juste une question: en quoi Fukuyama et Huntington seraient-ils des théoriciens de la "real politic" ?
              Ulysse213,

              Avec leurs ouvrages; "La fin de l'histoire et le dernier homme" de Fukuyama, et "le Choc des civilisations" de Huntington. Ils ne font que conforter cette vision réasliste, appellée aujourd'hui "Real Politic".

              Ce sont des "théoricien" conseilliers de la maison blanche, leur principe se base sur la force et l'intérêt, qui sont les revers d'une même médaille.
              "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
              Socrate.

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              • #52
                Bon maintenant que les vrais textes sont-là.

                J’aimerais que certains de nos intervenants, dont beaucoup de "béni non non" quand il s'agit de l'Algérie, réagissent sur les passages suivants:

                Au cours de ces dernières années, nous avons pris une part active à la promotion du dialogue des civilisations et, plus récemment, à celle de "l’alliance des civilisations" promue par les Nations unies au rang dÆinitiative majeure.

                Il est clair que le rejet de la haine et de la violence serait insuffisant s’il n’était accompagné d’une nécessaire garantie d’équilibre entre la liberté d’expression, invoquée ici ou là, et les atteintes insoutenables aux fondements des religions.

                En tant que pays musulmans, il nous appartient de veiller à une représentation authentique de l’islam de par le monde et c’est par une action collective que nous parviendrons à réduire les manifestations d’extrémisme et de dogmatisme qui portent atteinte à nos valeurs les plus sacrées.

                Nous avons inscrit ces objectifs au titre des priorités de l’Organisation de la conférence islamique et nous aurons à les confirmer par une bonne préparation à la réunion prochaine d’une conférence Internationale sur le dialogue islamo-chrétien.

                Pour réhabiliter les valeurs civilisationnelles et modernistes de l’islam, nous avons la responsabilité de coordonner nos efforts pour neutraliser le discours et les desseins haineux de ceux qui, recourant au terrorisme, sèment la mort et la discorde en prétendant agir au nom de notre religion sacrée.
                Et là
                La paix et la sécurité au Moyen-Orient et dans l’ensemble de cette grande région mettent en jeu la question vitale de la prolifération nucléaire qui est le fait d’un seul Etat, Israël.

                C’est pourquoi nous réitérons notre engagement résolu en faveur de l’établissement d’une zone exempte d’armes nucléaires qui, à l’instar de l’Amérique Latine et de l’Afrique, permettrait au Moyen-Orient de consacrer son énergie et ses ressources au développement durable.

                Il demeure entendu que les Etats parties au Traité de non-prolifération nucléaire ont le droit légitime et conventionnellement reconnu d’accéder à la maîtrise de la technologie nucléaire à des fins civiles et pacifiques, répondant à des objectifs de développement.

                C’est dans ce cadre que s’inscrit la démarche solidaire de l’Algérie qui reconnaît le droit légitime de tout pays, y compris l’Iran, d’accéder à la technologie nucléaire à des fins pacifiques. Dans le même temps, l’Algérie demeure confiante dans la capacité de l’Iran à explorer toutes les voies de nature à promouvoir un règlement négocié du contentieux né de la contestation par certains pays de la nature de son programme nucléaire.
                Dernière modification par absent, 13 août 2008, 16h41.

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                • #53
                  @Keazy

                  ... Mais il a bien mis l'algerie a feu et à sang. Alors defends l'indefendable.
                  Déféndre l'indéfendable serait plutôt d'éssayer à tout prix de coller au *** d'autrui sa propre *****.

                  Quand l'Algérie a commencé a saigner, Khomeyni était mort depuis un certain temps, on ne pourrais donc coller a son *** cette ***** là car un mort ne chie pas.

                  D'autre part, l'Algérie s'est faite mal elle-même, par son propre génie et avec ses propres rejetons, aussis cons que démunis de raison, et là encore Khomeyni n'y est pour rien car son école se trouve a Qom, celle des notre ailleurs.
                  "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                  Commentaire


                  • #54
                    un president c le symbole de l'etat,c pas juste un fonctionaire.
                    un president quand il declare ,tous un pays est concerné par cette declaration.

                    quand boutef fait l'eloge du khoumayni,il engage tout le peuple algerien,ce qui est grave c qu'on a tendance a oublier qu'en algerie il ya un etat ,boutef represente un etat,c declaration pour moi au dela de leur fonction geostrategique sont un signe de plus de la mort de l'etat en algerie.

                    comment voulait vous stoper le terrorisme ,quand le chef de l'etat fait l'eloge de khoumayni(le symbole plus que la personne est importante ici).

                    peu importe ici qui est l'IRAN ,ca reste un pays du tier monde ,mais oublier que des gens comme khoumayni on ligitimer par leur idée la mort de millier d'algerien ,ca c une grande concession .

                    Commentaire


                    • #55
                      Khomeyni

                      Donc, si j'en crois certains ici, Khomeyni aurait été le maitre a penser de Salafistes algériens qui, se basant sur son idéologie, se seraient constitués en groupes armés contre l'Etat et tout le reste !

                      C'est lumineux, y'a rien adire !
                      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                      Commentaire


                      • #56
                        Bonifacio

                        Il est où ce texte où il fait l'éloge de Khomaini (dans quels mots, comment, pourquoi) ?
                        J'ai fait parvenir les textes officiels, c'est à dire ceux qui engagent l'Algérie en tant que pays. Quand tu as Sarkozy qui raconte à Poutine une blague au G7, ça n'est pas la France qui raconte une blague mais Sarkozy. De même tant qu'un texte n'est pas officiel, il n'engage aucun pays.
                        Dernière modification par absent, 13 août 2008, 17h02.

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                        • #57
                          harachi pourquoi tu veut toujour comprendre nos phrase a ta facon.
                          tu sait harachi,aucun president francais ne peut faire l'eloge du general petain,qui est un heros de la france quand méme pendant la premiére guerre mondial........c le devoir de memoir.
                          c la meme conception du devoir de memoir .
                          est ce que thoma hertzel a tuer des palestinien ,mais c idées en participer a la creation d'israel........c le pouvoir des idée.
                          harachi on peut tous negocier ,mais jamais ca

                          pour ulisse :merci pour l'effort,c gentil.
                          mais tu sait tres bien que les eloge pour khoumayni ont été faite losque le president a visiter le mausolé de khoumayni.
                          vos texte a vous traite du diner officiel,et des entretien avec les officiels iranien.
                          Dernière modification par bonifacio, 13 août 2008, 17h03.

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                          • #58
                            Harrachi :
                            D'autre part, l'Algérie s'est faite mal elle-même, par son propre génie et avec ses propres rejetons, aussis cons que démunis de raison, et là encore Khomeyni n'y est pour rien car son école se trouve a Qom, celle des notre ailleurs.
                            Rien à redire. Toujours à chercher un détonateur forcément étranger ! Et dire que ça critique le gouvernement quand il dit que les attaques sont l'oeuvre d'agents étrangers... soyez logique !

                            Merci Ulysse213 pour avoir posté les vrais discours. Il faut faire très attention aux médias !
                            La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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                            • #59
                              bonne analyse d'elwatan.

                              Khomeyni : le dommage collatéral


                              Ni l’Iran ni Téhéran, l’Algérie algérienne ! » Ce slogan poussé par des milliers de gorges nouées par la violence terroriste durant les manifs des années de braises ne semble plus avoir la même résonance aujourd’hui. Loin s’en faut. Le pays des mollahs, hier maudit et diabolisé par un discours officiel en phase avec les souffrances infligées au peuple algérien, avec la bénédiction des ayatollahs, redevient fréquentable et plus si affinités… La couverture religieuse et logistique offerte aux fanatiques algériens par le régime iranien qui cherchait un port d’attache pour exporter sa révolution n’est, semble-t-il, qu’une vague réminiscence d’un passé pourtant très douloureux.
                              Le président de la République s’est, contre toute attente, fendu d’un éloge funèbre extatique à l’endroit du guide de la révolution islamique iranienne, l’ayatollah Khomeyni ! Pis, Bouteflika a même rassuré les héritiers de l’imam que le peuple algérien « est parfaitement conscient du message du défunt qui vise à préserver la charia de toute forme de dérapage »… Or, ce peuple algérien et l’Algérie en tant que pays au nom duquel le Président a parlé hier à Téhéran avait politiquement et religieusement rejeté l’idéologie des mollahs prônée par les disciples de Khomeyni au point de rompre les relations diplomatiques avec ce pays en 1993. A moins de considérer cette mesure préventive de l’Etat algérien comme une « deuxième violence », la glorification du régime iranien paraît être déplacée, voire injustifiée. Le président de la République est certes libre de vouloir refonder la relation et de conclure la « sainte alliance » avec ce pays, maintenant qu’il a cessé de souffler sur la braise terroriste. Il a aussi raison de soutenir le programme du nucléaire civil iranien, même si cela doit froisser nos partenaires occidentaux.
                              Mais il n’aurait pas dû nous infliger un exercice d’autoflagellation qui nous ferait nous prosterner devant nos bourreaux d’hier. Si l’Iran des années 1990 ne ressemble pas à celui de 2008 – et c’est tant mieux –, cela ne dédouane pas pour autant ses anciens dignitaires de la fitna qu’ils voulaient allumer chez nous. L’histoire retiendra que Téhéran a été l’une des bases arrières du terrorisme en Algérie. Le bon sens et la logique auraient voulu que ce soient les dirigeants de ce pays qui fassent leur mea-culpa. Cela aurait été un hommage, même à titre posthume, aux victimes à distance de l’idéologie des mollahs. Dommage !

                              Par Hassan Moali

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                              • #60
                                Il faut faire très attention aux médias !
                                Vrai, vrai, vrai!
                                "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
                                Socrate.

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