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Iketch ?.......
Mezrag fort de l’amnésie offerte en prime au crime s’est venté d’avoir tué des dizaines d’algériens ; parlant même dans les colonnes des journaux du « souvenir » que lui ont laissé les râles de ce jeune soldat de l’ANP-ALN auquel il a ôté la vie comme inauguration de sa longue œuvre de dévastation et de meurtre.
Les premiers actes de tuerie ne datent pas d’ « après » l’arrêt des législatives ; mais bien d’avant en témoignent les corps meurtris et mutilés des gardes frontières de Guemmar. Cette attaque concertée à Alger devait être relayée à Sidi Belabès ; et en d’autres localisées d’Algérie. C’était le prélude aux démonstrations de force du jour du vote ; et l’annonce de la longue liste d’actions de violence inaugurées à la rue Bouzrina, et à Bordj El Bahri. Mais comment se souvenir de cela, alors que le souvenir de l’aéreport, du Bd amirouche, des kechefs de chlef, des berceaux de rais, de bantelha… semblent bannis des mémoires ?
Dans les rangs des policiers, des darkis, et des soldats de l’ANP combien de héros sont demeurés à ce jour anonyme ? Leur dévouement, leur courage, et leur esprit de sacrifice sont des lettres d’or au registre de l’épopée de notre peuple. On disait ces fils de paysans ou d’ouvriers capables de meurtres sur des civils, alors que dans les mechtas des Aurès, les Douars d’Oranie, ou les villages de Kabylie la vie même leurs sœurs, parents, ou enfants dépendaient de l’action du corps ou de l’institution dans laquelle ils se sont engagés ! A ces valeureux combattants l’Algérie éternelle gardera une infinie reconnaissance.
L’ampleur et la nature de l’action de l’islamisme ne pouvaient être contrées par des actions « conventionnelles » de maintien de l’ordre. Rapidement il était devenu nécessaire à la fois de maitriser le sort des armes de chasse détenues par les citoyens (les islamistes entendaient récupérer), et d’assurer la sécurité du plus grand nombre possible de civils ; tout en maintenant des conditions d’ordre et d’organisation qui évitent la paralysie du pays. Ce sont ces impératifs qui ont imposé l’implication des civils dans la lutte armée contre la subversion islamiste.
Différents cadres auront existé, de celui de Citoyen Volontaire Armé (rattachés à l’ANP), à la constitution de détachements de Garde Communale ; en passant par la constitution de Groupe de Légitime défense. Un entêtement à la formalisation juridique sera la seule réponse "apportée" aux compagnes de dénigrement orchestrées par les réconciliateurs de Mehri, Ait Ahmed et autre Ben Bella, . Une attitude qui ne réussira pas à camoufler la convergence entre ces derniers et le pouvoir politique en place pour dénier tout rôle politique à ce formidable mouvement populaire de résistance à l’islamisme.
Dé légitimé par les uns qui disaient y voir qu’une expression de violence et de soif de sang ; confiné par les autres au rôle de force de frappe d’appoint ; ce mouvement aura, en l’absence de l’émergence d’un leadership en son sein, subi toute les défaite lui qui aura grandement contribué à la défaite (non consommée) de l’islamisme.
Malgré tout, le souffle que révèle la formidable mobilisation des citoyens jeunes ou vieux autour de l’ANP et des corps de sécurité, dans l’épreuve de feu face à l’islamisme, est le même souffle qu’a mis à jour l’Appel du président Boudiaf à la constitution du RPN (cet appel est certainement l’action politique qui aura scellé son sort) ; Un souffle qui traduit une aspiration profonde de notre peuple au progrès et à la liberté. Ce souffle on le retrouve de novembre, à la soummam ; des marées humaines du 11 Décembre 61 à celles du 22 Mars, en passant par Tizi, la casbah, Constantine et Alger. Jusque là la bureaucratie rentière s’est employée avec un certain succès à son étouffement.
Les patriotes auront forgé une victoire que la bureaucratie aura transformé en défaite sous le fallacieux prétexte qu’il n’y aurait ni vainqueur, ni vaincu. Mais dans nos mémoires il y a bien des bourreaux et des victimes ; Lyabès, Sanhadri, Boussebci, Boukhebza, Asla, Chergou, Djaout,…, Katia et tant d’autres dont les noms sont inscrits sur les tablettes des lettres, des arts, du savoir et de la connaissance ; conscience d’un peuple que des zombies enrôlés par des enturbannés ont fauché dans le cadre de leur politique de la cervelle brulée. Aux yeux de la bureaucratie la mémoire de ces sommités, de cette quintessence de notre nation, ne mérite pas d’être cultivée. Maladroitement, honteusement, elle tente de lui opposer la mémoire de novembre.
Les patriotes ne sont ni anges, ni démons, ce sont des hommes et des femmes qui se sont retrouvés dans une tourmente démesurée où chaque souffle se pouvait être le dernier. Une tourmente d’une rare violence. Abas, Benhadj et autre Guemazi voulaient nous assujettir par le fer et le feu ; il ne pouvait leur être répondu que par le fer et le feu. Bien sure qu’il y a eu des dépassements dans les rangs de la république. Mais quelle guerre peut laisser la moindre main propre de sang? Devrions-nous croire la propagande qui fait passer des frappes Hiroshimiennes pour des actes chirurgicaux ? Devrions-nous renier les héros du Fln recrutés dans le milieu de casbah sous prétexte de leur penchant naturel pour la violence ?
Le sens du mouvement d’ensemble est celui d’un mouvement populaire de progrès, qui en osmose avec l’institution militaire a joué un rôle déterminant dans la sauvegarde de la Nation algérienne.
Aujourd’hui Ouyahia orchestre une compagne médiatique pour se positionner comme le champion de l’anti islamisme. Ouyahia, qui a amplement rempli la mission de création du rnd (frère jumeau du néo-fln) pour faire rempart à la radicalisation du mouvement des patriotes et empêcher son émergence comme élément de dépassement du système. Ouyahia qui a martyrisé les meilleurs cadres du pays, manœuvre sur le désarroi des valeureux qui se sont battus contres les hordes de l’AIS, du HDI et autres GIA ; pour se faire le champion du patriotisme !!
Le patriotisme ce n’est certainement pas de faire le double affront de laisser ceux qui se sont battus pour la vie sans ressources et de doter les tueurs d’armes et de subsides. Même s’il venait à réparer partiellement l’injustice qui touche les patriotes qui ont perdu en plus de nombreuses années de salaire, des années correspondantes de cotisations sociales et de progression de carrières ; jamais au grand jamais il ne pourra les reconnaitre comme continuateurs de Novembre et fossoyeurs de ce système pourri.
pour s'en convaincre jeter un coup d'œil içi
Mezrag fort de l’amnésie offerte en prime au crime s’est venté d’avoir tué des dizaines d’algériens ; parlant même dans les colonnes des journaux du « souvenir » que lui ont laissé les râles de ce jeune soldat de l’ANP-ALN auquel il a ôté la vie comme inauguration de sa longue œuvre de dévastation et de meurtre.
Les premiers actes de tuerie ne datent pas d’ « après » l’arrêt des législatives ; mais bien d’avant en témoignent les corps meurtris et mutilés des gardes frontières de Guemmar. Cette attaque concertée à Alger devait être relayée à Sidi Belabès ; et en d’autres localisées d’Algérie. C’était le prélude aux démonstrations de force du jour du vote ; et l’annonce de la longue liste d’actions de violence inaugurées à la rue Bouzrina, et à Bordj El Bahri. Mais comment se souvenir de cela, alors que le souvenir de l’aéreport, du Bd amirouche, des kechefs de chlef, des berceaux de rais, de bantelha… semblent bannis des mémoires ?
Dans les rangs des policiers, des darkis, et des soldats de l’ANP combien de héros sont demeurés à ce jour anonyme ? Leur dévouement, leur courage, et leur esprit de sacrifice sont des lettres d’or au registre de l’épopée de notre peuple. On disait ces fils de paysans ou d’ouvriers capables de meurtres sur des civils, alors que dans les mechtas des Aurès, les Douars d’Oranie, ou les villages de Kabylie la vie même leurs sœurs, parents, ou enfants dépendaient de l’action du corps ou de l’institution dans laquelle ils se sont engagés ! A ces valeureux combattants l’Algérie éternelle gardera une infinie reconnaissance.
L’ampleur et la nature de l’action de l’islamisme ne pouvaient être contrées par des actions « conventionnelles » de maintien de l’ordre. Rapidement il était devenu nécessaire à la fois de maitriser le sort des armes de chasse détenues par les citoyens (les islamistes entendaient récupérer), et d’assurer la sécurité du plus grand nombre possible de civils ; tout en maintenant des conditions d’ordre et d’organisation qui évitent la paralysie du pays. Ce sont ces impératifs qui ont imposé l’implication des civils dans la lutte armée contre la subversion islamiste.
Différents cadres auront existé, de celui de Citoyen Volontaire Armé (rattachés à l’ANP), à la constitution de détachements de Garde Communale ; en passant par la constitution de Groupe de Légitime défense. Un entêtement à la formalisation juridique sera la seule réponse "apportée" aux compagnes de dénigrement orchestrées par les réconciliateurs de Mehri, Ait Ahmed et autre Ben Bella, . Une attitude qui ne réussira pas à camoufler la convergence entre ces derniers et le pouvoir politique en place pour dénier tout rôle politique à ce formidable mouvement populaire de résistance à l’islamisme.
Dé légitimé par les uns qui disaient y voir qu’une expression de violence et de soif de sang ; confiné par les autres au rôle de force de frappe d’appoint ; ce mouvement aura, en l’absence de l’émergence d’un leadership en son sein, subi toute les défaite lui qui aura grandement contribué à la défaite (non consommée) de l’islamisme.
Malgré tout, le souffle que révèle la formidable mobilisation des citoyens jeunes ou vieux autour de l’ANP et des corps de sécurité, dans l’épreuve de feu face à l’islamisme, est le même souffle qu’a mis à jour l’Appel du président Boudiaf à la constitution du RPN (cet appel est certainement l’action politique qui aura scellé son sort) ; Un souffle qui traduit une aspiration profonde de notre peuple au progrès et à la liberté. Ce souffle on le retrouve de novembre, à la soummam ; des marées humaines du 11 Décembre 61 à celles du 22 Mars, en passant par Tizi, la casbah, Constantine et Alger. Jusque là la bureaucratie rentière s’est employée avec un certain succès à son étouffement.
Les patriotes auront forgé une victoire que la bureaucratie aura transformé en défaite sous le fallacieux prétexte qu’il n’y aurait ni vainqueur, ni vaincu. Mais dans nos mémoires il y a bien des bourreaux et des victimes ; Lyabès, Sanhadri, Boussebci, Boukhebza, Asla, Chergou, Djaout,…, Katia et tant d’autres dont les noms sont inscrits sur les tablettes des lettres, des arts, du savoir et de la connaissance ; conscience d’un peuple que des zombies enrôlés par des enturbannés ont fauché dans le cadre de leur politique de la cervelle brulée. Aux yeux de la bureaucratie la mémoire de ces sommités, de cette quintessence de notre nation, ne mérite pas d’être cultivée. Maladroitement, honteusement, elle tente de lui opposer la mémoire de novembre.
Les patriotes ne sont ni anges, ni démons, ce sont des hommes et des femmes qui se sont retrouvés dans une tourmente démesurée où chaque souffle se pouvait être le dernier. Une tourmente d’une rare violence. Abas, Benhadj et autre Guemazi voulaient nous assujettir par le fer et le feu ; il ne pouvait leur être répondu que par le fer et le feu. Bien sure qu’il y a eu des dépassements dans les rangs de la république. Mais quelle guerre peut laisser la moindre main propre de sang? Devrions-nous croire la propagande qui fait passer des frappes Hiroshimiennes pour des actes chirurgicaux ? Devrions-nous renier les héros du Fln recrutés dans le milieu de casbah sous prétexte de leur penchant naturel pour la violence ?
Le sens du mouvement d’ensemble est celui d’un mouvement populaire de progrès, qui en osmose avec l’institution militaire a joué un rôle déterminant dans la sauvegarde de la Nation algérienne.
Aujourd’hui Ouyahia orchestre une compagne médiatique pour se positionner comme le champion de l’anti islamisme. Ouyahia, qui a amplement rempli la mission de création du rnd (frère jumeau du néo-fln) pour faire rempart à la radicalisation du mouvement des patriotes et empêcher son émergence comme élément de dépassement du système. Ouyahia qui a martyrisé les meilleurs cadres du pays, manœuvre sur le désarroi des valeureux qui se sont battus contres les hordes de l’AIS, du HDI et autres GIA ; pour se faire le champion du patriotisme !!
Le patriotisme ce n’est certainement pas de faire le double affront de laisser ceux qui se sont battus pour la vie sans ressources et de doter les tueurs d’armes et de subsides. Même s’il venait à réparer partiellement l’injustice qui touche les patriotes qui ont perdu en plus de nombreuses années de salaire, des années correspondantes de cotisations sociales et de progression de carrières ; jamais au grand jamais il ne pourra les reconnaitre comme continuateurs de Novembre et fossoyeurs de ce système pourri.
pour s'en convaincre jeter un coup d'œil içi
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