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La blessure : La tragédie des harkis sur france 3

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  • #46
    @Henri

    ... Vous pouvez dire du mal des harkis les algeriens non pas accés à leur histoire ...

    Oui bien sur, sans leurs bons pasteurs Européens, les Algériens ne peuvent avoir accès à rien les pauvres, car ils doivent être génétiquement déficients. Cela coule de source ... depuis 1830 du moins.

    ... Les français sont partis et ont laissé derriére eux d'autres colons qui vous exploite depuis 62 ...

    Tu l'as bien dit, ils sont "partis" les français en question, et c'était bien le but de la guerre. maintenant, ce qui pourrait se passer après, chez ceux qui restent, ne regarde en aucun cas ceux qui ont été virés comme des malfrats après 130 ans de règne. Ainsi, va la vie.

    ... et vous vous avez abandonnés votre patrie pour suivre les soi-disants tortionnaires ...

    Personnellement, je suis encore sur place (chez les anciens pseudo-torturés). Pour le reste ceux qui sont partis en France parmi les nôtres ne l'ont pas fait les armes à la mains que je sache, et personne ne vous à obligés à les laisser paître près de chez-vous. D'ailleurs, si'ils sont si nombreux à trouver qu'il fait bon vivre là-bas c'est probablement parceque vos femmes semblent trop peu fertiles pour pondre assez de monde à même de maintenir votre Sécurité Sociale en marche.

    Prenez la chose du bon côté alors, et dites-vous que ce sont là quelques "aspects positifs" d'une belle colonisation sans armes ... tant qu'il y'en a encore parmi vous qui s'en souviennent.

    ... Tous ceux qui sans raison valable ont abandonné,pour vivre en France, les femmes,les enfants et tous les gens sans défenses dans les années 90 sont pire que des lâches ...

    Peut-être bien, et c'est peut-être pour cela que ces "lâches" comme tu dis ont choisi la France pour destination, car ils ont dû entendre dire ça et là que c'est le Pays où les lâches se sentent le mieux sur terre, une terre ou la lâcheté est la monnaie d'usage en quelque sorte.

    ... J'étais en décembre 95 en Algerie moi qui suis francais et j'ai vu.
    J'AI VU. Des larmes de sang ...


    Remercie Dieu d'avoir encore le tiens alors, parceque si tu avais au moins le quart d'une testicule entière, tu aurais dû clamer ton discours et tes insultes là où tu étais en 1995. Tu serait peut être très mort aujourd'hui, mais tu aurais certainement gardé le respect de certains ici, et le droit de parler de la lâcheté et de ses vertus aujourd'hui.

    ... Alors tournez votre langue dans votre bouche avant de parler si vous avez subi un lavage de cerveau et allez faire un travail de recherche ...

    C'est fait, tant pour la langue que pour la recherche, et j'ai le regret de devoir t'informer que le résultat demeure le même : les Harkis ex-algériens sont les plus vils chiens que cette terre a pu engendrer au cours des trois derniers siècles.
    Dernière modification par Harrachi78, 02 octobre 2010, 19h48.
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #47
      Il me semble qu'apres un demi siècle, on devrait tourner la page des harkis ..
      De toutes les façons, il ne devrait plus y avoir beaucoup.

      Ne pas perdre de vue, que les vrais ennemis, les vrais bourreaux de l'agérien de cette époque, c'etait la France et son armée. Les pauvres harkis , ce n'était que de misérables petits gens abusés
      ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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      • #48
        Tu sais BACHI, c'est un point de vue que je ne partage pas vraiment, du moins je ne le regarde pas de la même manière.

        Pour moi, les Français (d'Algérie ou de France) furent certes l'ennemi, mais il se trouve que leur inimité je la comprends et je la conçois. Ils cherchent à défendre leurs acquis, leurs privilèges, le prestige de leur communauté et les intérêts de leur nation, de leur Empire comme on disait alors. Des gens comme ça, on leur fait la guerre, mais une guerre dont les buts sont claires tant pour eux que pour nous, et dont la finalité est évidentes pour tous.

        Le harki c'est différent, le harki il est comme nous, il partage notre langue, notre culture, notre religion et même notre infortune. Le harki c'est le cousin ou le parent, celui de qui on attend la neutralité au minimum si ce n'est un franc soutient lorsque la situation se corse. Au lieu de cela, ces chiens se liguent avec l'ennemi et lui serve du frère tout frais.

        Ce n'est donc pas le même ennemi, car il est méprisable et indigne du moindre respect.
        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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        • #49
          oui, Harrachi...
          mais ce misérable Algérien qui a trahi les siens, il l'a fait par nécessité souvent.

          Pendant la guerre, on avait pour voisins, un père et son fils harkis...
          C'était de vrais nécessiteux qui se seraient accrochés à n'importe quelle bouée.
          A l'indépendance, je me souviens encore comment a été lynché le fils par la foule et ca me leve le coeur à chaque fois que je m'en rappelle...
          ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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          • #50
            @Bachi

            Franchement, je ne connais aucune nécessité qui puisse justifier qu'on trahisse les siens de la sorte ; s'ils avaient faim, ils ne devaient pas être le seuls et tous ceux qui avaient faim ne se sont pas fais harkis.

            Maintenant, s'ils ont jugé bon de le faire, ils se doivent bien d'assumer leur choix, et c'est cette France qu'ils ont servis qui doit les mettre sur un piédestal et non pas à l'Algérie indépendante -sans eux, malgré eux et contre eux à la fois- de leur trouver des alibis et des excuses.

            D'ailleurs, si tu y regarde de plus près et selon ce que j'ai pu voir dans ce document-là, ces chiens ne demandent pas qu'on leur pardonne, ils demandent presque qu'on leur demande pardon !
            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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            • #51
              non..nous n'avons auncun pardon à leur demander...
              Qu'ils s'arrangent avec la France pour ça..
              ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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              • #52
                @Bachi

                Et bien voilà ce qui te mets la rage ! Car sinon,leur problème ne se pose plus pour moi en Algérie, ils n'y sont plus ...
                "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                • #53
                  j'ai pas vue le doc ...mais bon ils on fait le mauvais choix...quelque soit les circonstance qui on mené a ce choix...il était pas bon ,faut juste qu'ils ce disent , qu'il y'a vraiment rien a regretter en algerie pour eux..
                  tu tombe je tombe car mane e mane
                  après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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                  • #54
                    J'ai vu le documentaire, le gars qui s'est converti au catholicisme m'a également paru ridicule avec ses larmes ... que je n'ai pas comprises. Il aurait dû garder un peu de dignité, parce que quel que soit le côté de la Méditerranée qu'il regardera, il sera un paria.
                    Il se met le doigt dans l'oeil jusqu'au coude s'il croit qu'il va être mieux considéré par les Français (et quoi qu'en disent certains ici), il ne sera jamais français. Même s'il utilise une lessive décapante.

                    Now il y a une bonne frange de Harkis et de leurs descendants qui se sentent algériens, qui s'ils devaient rembobiner l'histoire, agiraient autrement. Ils le disent suffisamment fort pour qu'on l'entende, bon sang.

                    Comment ne pas tendre la main à ceux-ci ?


                    [Merci à celui qui a précisé qu'il ne faut pas confondre entre émigrés et harkis.]

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                    • #55
                      @Ambrine

                      Now il y a une bonne frange de Harkis et de leurs descendants qui se sentent algériens, qui s'ils devaient rembobiner l'histoire, agiraient autrement. Ils le disent suffisamment fort pour qu'on l'entende, bon sang.
                      Comment ne pas tendre la main à ceux-ci ?

                      Personellement, j'en ai jamais croisé des hakis "repentis", ni en vrai ni sur le net. Tous invoquent tel ou tel alibi pour leurs choix (ou le chois de leurs parents), à divers degrés de conviction peut-être, mais aucun ne m'a paru reconnaître une quelconque "erreur" qu'il aurait à justifier vis-à-vis de l'Algérie indépendante ou des algériens en général.

                      En un mot, pour considérer l'idée d'une absolution à quelqu'un, il faudra déja voir et reconnaitre en lui un sérieuse volonté de repentir.
                      Dernière modification par Harrachi78, 17 octobre 2010, 13h24.
                      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                      • #56
                        Merci de me répondre, Harrachi ...parce que tu sembles être l'un des plus virulents à ce sujet. J'avais la même opinion (aussi tranchée que la tienne) il y a quelques années, depuis quelques lectures et rencontres, j'ai révisé ma position.

                        Connais-tu la jeune écrivaine Dalila Kerchouche (elle était sur le plateau) ? Je l'ai rencontrée, discuté avec elle, lu son livre "Mon père, ce harki" ... j'ai nuancé, re-nuancé ...notamment quand il s'agit de l'héritage laissé par les harkis à leurs enfants. Que doivent-ils faire ? Se départir de la position de leurs aînés, quitte à désavouer leur propre sang alors même qu'ils n'ont jamais posé les pieds sur le sol algérien, qu'ils ont toujours évité tout contact "algérien" par peur de l'inconnu, du jugement ?

                        J'ai connu les deux parties: ceux qui sont capables de remettre en question le choix de leurs parents et ceux qui les soutiennent mordicus.

                        [Tu remarqueras que je n'ai pas abordé la position des harkis eux-mêmes ... j'estime qu'ils ont payé leurs choix suffisamment cher, je ne sais ce que j'aurais fait à leur place donc je ne veux pas porter de jugement.]

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                        • #57
                          @Ambrine

                          Non, je ne connais pas cette dame. Serait-ce possible d'avoir un aperçu plus fourni sur ce qu'elle dit à ce sujet ?

                          Pour le reste :

                          Se départir de la position de leurs aînés, quitte à désavouer leur propre sang alors même qu'ils n'ont jamais posé les pieds sur le sol algérien, qu'ils ont toujours évité tout contact "algérien" par peur de l'inconnu, du jugement ?
                          Ma réponse est sa équivoque : OUI ! Et pour cause, leurs parents ont bien pris la peine de "désavouer leur propre sang" comme tu dis, à une échelle bien plus grande et plus grave. Alors, si il s'avère que ces gens là ont fauté et commis un crime de trahison à l'égard de leur peuple et de leur communauté, et que ces enfants-là en sont conscients, pourquoi serait-ce si difficile de l'admettre en l'état ? Du moins si l'on requiert un quelconque "pardon" de la part de l'Algérie qui est aujourd'hui'hui indépendante ... malgré eux.
                          Dernière modification par Harrachi78, 17 octobre 2010, 16h27.
                          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                          • #58
                            Je dis simplement qu'il faut avoir la force et le courage d'entamer cette démarche, qui est loin d'être facilitée par aucun des deux camps.

                            J'ai eu la flemme de recopier des extraits intéressants du bouquin de D. Kerchouche ...il y a vraiment des chapitres qui feraient regretter à quiconque toute velléité de trahison.
                            Je t'ai donc trouvé cet extrait sur le net, où tu trouveras plein d'autres choses sur elle.


                            "Depuis mon adolescence, j’occulte cette histoire, gênée par le passé trouble de mes parents. « Fille de harkis... » Le dire, le taire, je ne sais plus quelle attitude adopter. Honte, révolte, injustice, colère, larmes, désir de crier, de cogner... Je suis une fille de harkis, j’en pleure et j’enrage parce que je n’ai pas choisi de l’être. Je traîne une rancœur contre mon père, contre mon pays d’origine, contre celui dans lequel je vis... Et contre moi-même, d’éprouver tout cela. C’est ma fêlure intime, mon chagrin secret. Un jour humiliée, un autre révoltée, sûrement paumée, je me suis tue trop longtemps.
                            [...] Les harkis n’ont jamais été traités comme des hommes. Mais comme des indigènes par les colons, des traîtres par les Algériens, des soldats fidèles dévoués corps et âme à leur patrie par la France, des marginaux par les sociologues, des dépressifs chroniques par les psychiatres... Jamais personne, au fond, n’a vu en eux des jeunes gens, des pères et des mères, avec leurs émotions, leurs peurs, leurs angoisses, leurs espoirs, leurs déceptions, leur résignation, leurs déchirements, leurs illusions et leur fatalisme... Voilà ce que je voudrais raconter d’eux, sans jugement ni polémique, sans militantisme ni misérabilisme. Raconter une histoire de harkis dans l’histoire de la guerre d’Algérie, celle que mon père, bâillonné par la culpabilité, ne m’a jamais racontée. La voici."

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                            • #59
                              @Ambrine

                              Je vois, et j'avoue que ça colle parfaitement avec le discours habituel que j'ai l'habitude de lire de la part de ces gens, même si celui-là s'inscrit dans une tendance relativement "modérée".

                              Ceci-dit, au delà de la jérémiade de cette dame et quel que soit la sympathie qu'on pourrait lui porter, le problème demeure entier à mes yeux, et ce texte là ne réponds pas à la question de base, celle qui pourrait décider de tout le reste : Son père, était-il oui ou non un traitre ?

                              Moi, en tant qu'algérien, rien d'autre que cette chose ne saura me fixer sur la relation que je puis avoir avec ces gens-là, rien d'autre et pas même Sigmond Freud revenu à la vie lui-même.
                              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                              • #60
                                Je me suis toujours demandé ce que cela faisait de grandir et vivre dans son propre pays, ma cousine a beau dire que l'Algérie est le pays de la hogra, qu'on ne rate absolument rien, n'empêche que ce sentiment d'exil, ce tourment de ne pas toujours être à sa place, de subir une autre forme de hogra qu'on peut qualifier de racisme parfois ... fait que je remercie Dieu de ne pas être à la place des enfants de harkis.

                                Certains me font de la peine. D'autres (ceux qui persistent et signent), je m'en éloigne (et tout comme pour toi, le dialogue me semble impossible avec eux).

                                Une phrase très juste écrite par l'un des précédents intervenants sur ce topic: à une époque précise, ce n'étaient pas des traîtres, ils défendaient leur camp, leurs valeurs, leurs ACQUIS.
                                Qu'ils évoluent donc avec ces bagages.

                                Savais-tu qu'il y a un nombre précis de postes destinés aux enfants de harkis ? Qu'ils bénéficient d'un certain nombre de privilèges ?

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