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Littérature algérienne aujourd'hui

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  • #16
    Aya Khalass...
    Ce sont des lamentions.


    Au revoir chers amis.
    hahahahaah
    t'emballes pas zizoue, je plaisantais et je te présente mes excuses
    Et dire qu'on discutait justement, non loin de là de l'émotionnel et tout, étrange ce monde avec ses coincidences !!
    Ainsi va le monde

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    • #17
      Le problème justement c'est que l'Art est émotionnel. On aime ou on aime. Aimer c'est ressentir quelque chose, nan?

      Pour la littérature algérienne (francophone, puisque tu posais la question) aujourd'hui elle n'a pas ce qu'elle mérite: lecture et reconnaisance, et tout ça loin du problème de la diffusion, du prix ou de Amar Bouzwar.
      Grande question diras-tu?
      Aujourd'hui on réduit tout, on coupe tout... pour en définitive ne parler de rien.

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      • #18
        La littérature algérienne francophone est en forme, selon moi...
        Rarement avons-nous eu autant de talentueux écrivains...
        Le seul hic est qu'ils soient tous ou presque obligés de s'exiler.

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        • #19
          La tendance change. La plupart sont en Algérie.

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          • #20
            Le problème justement c'est que l'Art est émotionnel. On aime ou on aime. Aimer c'est ressentir quelque chose, nan?
            L'art est émotionnel, pas sûr, je dirais mieux, il est spirituel
            quant à sa nature, je te renvoie à l'esthétique et plus précisément à la philosophie de la littérature dont l'interrogation sur sa nature (l'art) sa fonction, ses critères de valeur constitue sa tache.
            Pour la littérature algérienne (francophone, puisque tu posais la question) aujourd'hui elle n'a pas ce qu'elle mérite: lecture et reconnaisance, et tout ça loin du problème de la diffusion, du prix ou de Amar Bouzwar.
            Je crois savoir qu'elle est très bien placée par rapport à ses cousines et voisines et jouit d'un lectorat assez large et mixte de part le monde.
            Et si tu veux qu'elle soit lue en Algérie, il faut d'abord bousier la barrière linguistique qui la sépare des lecteurs algériens, pour la plus part arabophone voire analphabètes.
            la litt francophone est élitiste pour une raison toute simple, c'est qu'elle est écrite dans une langue non compris que par un cercle restreint dont tu fais parti et peut etre moi avec.
            Ainsi va le monde

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            • #21
              La littérature algérienne francophone est en forme, selon moi...
              Rarement avons-nous eu autant de talentueux écrivains...
              Le seul hic est qu'ils soient tous ou presque obligés de s'exiler.
              Salut Bachi,
              T'as raison
              Et tu m'as manqué amigo
              Ainsi va le monde

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              • #22
                L'art est émotionnel, pas sûr, je dirais mieux, il est spirituel
                quant à sa nature, je te renvoie à l'esthétique et plus précisément à la philosophie de la littérature dont l'interrogation sur sa nature (l'art) sa fonction, ses critères de valeur constitue sa tache.
                Cercle restreint? Le français?

                Pour l'histoire de la littéraire houmaiz ( rapelle toi de Todorov et de Compagnon, si tu te rappelle...)


                De plus, ne pas confondre la présence de quelques écrivains et la reconnaissance nécessaire de tous les autres.

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                • #23
                  Cercle restreint? Le français?

                  Pour l'histoire de la littéraire houmaiz ( rapelle toi de Todorov et de Compagnon, si tu te rappelle...)
                  Ah, je te tiens et je crois savoir à qui ai je affaire, comment ça Anda ? j'en ai mis du temps dis donc !!
                  Pour le reste je ne vois vraiment pas où tu veux en venir et que viennent Todo et Compa dedans faire la dedans et encore plus avec l'histoire de la litt, qu'il je crois, est plus juste de dire histoire littéraire, entre les deux on peut tracer tout un monde.
                  De plus, ne pas confondre la présence de quelques écrivains et la reconnaissance nécessaire de tous les autres.
                  Pourquoi, veux tu que la reconnaissance soit nécessaire pour tout le monde et non pas méritoire pour les meilleurs seulement.
                  Ainsi va le monde

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                  • #24
                    Pardonnez moi comme intrus mais je voulais savoir si la litterature et les auteurs dont vous debattez ecrivent bien dans leurs langues meres nationales ou bien en langue française?
                    يا ناس حبّوا الناس الله موصّي بالحبْ ما جاع فقير إلا لتخمة غني¡No Pasarán! NO to Fascism Ne olursan ol yine gel

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                    • #25
                      Pardonnez moi comme intrus mais je voulais savoir si la litterature et les auteurs dont vous debattez ecrivent bien dans leurs langues meres nationales ou bien en langue française?
                      Je me pose la même question, figures-toi
                      Ainsi va le monde

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                      • #26
                        humanbabyrace
                        On parle des francophones, de ceux qui écrivent en français...


                        Bonsoir Houmaiz

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                        • #27
                          ya t'il des ecrivains de renomme qui ecrivent en langues nationales comme Orhan Pamuk et autres ecrivains qui ont ete consacres dans leur langue mere ?
                          يا ناس حبّوا الناس الله موصّي بالحبْ ما جاع فقير إلا لتخمة غني¡No Pasarán! NO to Fascism Ne olursan ol yine gel

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                          • #28
                            Bachi

                            Exact la littérature algérienne se porte plutôt bien et s'exporte quand la censure fait des siennes. Pour le bonheur de beaucoup d'ailleurs car ainsi des écrivains qui n'auraient pas forcement eu droit à l 'honneur des médias occidentaux sont dans les rubriques et acquièrent ainsi un plus large public.

                            Ah, je te tiens et je crois savoir à qui ai je affaire, comment ça Anda ? j'en ai mis du temps dis donc !!
                            Ca y est moi aussi j'ai compris et ceci explique beaucoup de choses
                            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                            • #29
                              peut on parler de style et litterature algerienne seuleuement pour le fait que l'ecrivain en question a la nationalite algerienne?

                              Pour clarifier je cite Frantz Kafka qui est classe dans le genre litterature allemande et non tcheque par exemple.
                              يا ناس حبّوا الناس الله موصّي بالحبْ ما جاع فقير إلا لتخمة غني¡No Pasarán! NO to Fascism Ne olursan ol yine gel

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                              • #30
                                Exact la littérature algérienne se porte plutôt bien et s'exporte quand la censure fait des siennes. Pour le bonheur de beaucoup d'ailleurs car ainsi des écrivains qui n'auraient pas forcement eu droit à l 'honneur des médias occidentaux sont dans les rubriques et acquièrent ainsi un plus large public.
                                Qu’est-ce qu’on entend par littérature algérienne ? Je crois qu’on confond littérature algérienne et écrivains algériens. Si l’écriture est « personnelle » (jusqu’à un certain point), la notion de littérature, ne saurait faire l'économie de données institutionnelles, sociologiques…etc.
                                Dire que la littérature algérienne s’exporte veut dire qu’elle est vivace, massivement éditée, distribuée et lue en Algérie avant de traverser les frontières. Or, les chiffres sont éloquents :
                                Selon un intervenant d’un colloque, récemment tenu à la Sorbonne, il y aurait par année : 8 à 10 romans arabophone et en 40 à 50 romans francophones, édités en Algérie. Le tirage moyen serait de 500 exemplaires et un « best-seller » tirerait à environ 1000 exemplaires. Sachant que le réseau des bibliothèques est loin d’être optimum, on peut supposer que si un exemplaire est lu par 4 personnes, on tournerait autour de 4000 lecteurs pour un « Best-Seller » en Algérie. Je pense que ça veut tout dire.

                                Zwina, tu as une tendance à la politisation facile, le problème est beaucoup plus vaste que la censure (qui est vraiment relative) : il est absolument faux de dire, la littérature se porte mal parce qu’elle est censurée car les chiffres que j’ai donné trahissent des difficultés beaucoup plus profondes…L'Algérie est l'un des rares pays musulmans ou Sade s'adosse paisiblement à Thomas Mann dans une libraire grand public


                                Comment rester dans l'adoration des muses quand on voit la façon dont on accueille les écrivains algériens aujourd'hui...
                                -----------------------------------------------------------------------

                                Quelqu'un peut-il m'expliquer cette perle?

                                Je croyais qu'on ecrivait pour soi pas pour etre plebiscite. Est-ce qu'en occident tous les adorateurs de muses sont publies ou meme bien accueillis?

                                Des auteurs ecrivent au peril de leurs vies, voir les auteurs afghans qui ont emerge ces dernieres annees, ils n'ont pas fait la sourde oreille a leurs muses par peur d'etre mal accueillis ou carrement trucides.
                                Non ce n’est pas une perle, une œuvre ne devient telle que lorsqu’elle passe du texte au livre (éditée); elle ne déploie sa signifiance qu’avec le concours du lecteur. Tant qu’un texte n’est pas édité et lu, il ne saurait accéder au statut d’œuvre.
                                En dépit de la légende de l’écrivain romantique, qui voudrait que l’écriture soit « inspirée » et la « littérature » dégagée de toute contingence historique et matérielle ; en dépit de la fonction assignée à l’écrivain par les tenants d’un « socialisme réaliste », et qui n’accorde le statut d’œuvre qu’à des textes rendant compte de la "Réalité" et inscrive exclusivement le discours de l’écrivain dans la configuration de lutte idéologique : une œuvre littéraire répond à des mécanismes beaucoup plus complexes.
                                Que l’écriture porte en elle un projet « créatif », qu’elle s’inscrive ou non dans une configuration idéologique plus large, ce qui la rend « œuvre » : c’est le fait qu’elle soit éditée et lue…
                                En ce qui a trait à l’écriture, il faut se rappeler que ce qui la distingue d’un prospectus de supermarché, c’est sa littérarité : donc l’on soit résistant ou collabo, stalinien ou anarchiste cela ne change rien à la qualité intrinsèque d’une écriture. On peut mourir en écrivain une oeuvre de ***** (Rushdie a failli l'être par exemple) et on peut vivre au moyen d'une oeuvre géniale (Yacine).

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