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Comment et pourquoi l'arabe at-il survecu

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  • Comment et pourquoi l'arabe at-il survecu

    Bonne année a tous :

    Allez, après avoir termine l'année précédente sur un "assassinat linguistique" ( ) je propose que l'on entame le nouvel an sur une note de vie et surtout ... de vérité.

    Je vous propose donc un petit résume d'un long article encyclopédique (Encylopaedia Islamica, 2e Édition), qui devrais éclairer beaucoup des points évoqués dans un autre topic de l'an dernier.

    J'ai abrege et compile autant que j'ai pu ; mais c'est une très bonne lecture je crois, ça mérite donc le détour pour ceux que le sujet intéresse réellement ...
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

  • #2
    1. Le moyen-arabe ancien

    La langue littéraire arabe a été standardisée académiquement a partir des 9e-10e s. Sa grammaire, sa syntaxe, son vocabulaire et ses usages littéraires ont été nettement définis après des recherches systématiques. Depuis cette époque, et jusqu'à nos jours, elle a continue à être en usage de façon ininterrompue. Bien que chaque contrée de langue arabe ait adopte pour les relations quotidiennes son propre dialecte vulgaire, tous ont continue d’utiliser la langue littéraire commune pour les besoins de l’écriture.

    Les responsables de cette œuvre de standardisation ont pris pour point de départ le texte coranique datant du 7e s., les recueils de traditions, les épitres et les discours du Prophète et ceux des califes et autres orateurs fameux du début de l’Islam. Mais le principal effort fut axe sur les éléments de la littérature préislamique : on recueillit, on étudia et on commenta la poésie, les proverbes et les discours des 150 dernières années d’avant l’Islam et l’on s’en servit pour expliquer les usages coraniques et comme critères de la correction linguistique et littéraire.

    Au cours des premiers siècles de l’Islam, de nouvelles nuances de sens et de nouveaux usages commencèrent à se développer à l’intérieur de cette langue littéraire, reprenant parfois des variations dialectales existant avant même l’apparition de l’Islam. Les Arabes des premières conquêtes apportaient donc forcement dans leurs bagages les particularités linguistiques tribales qui les caractérisaient à ce moment. En contre partie, ces mêmes conquêtes rassemblaient de grands mélanges de tribus (souvent escortées de leurs familles et enfants au complet) dans les mêmes armées, et ce mélange allait se pérenniser dans les nouvelles villes conquises ou crées (Bassora, Kufa, Fustat, Kairouan … etc.), donnant naissance -au fil des générations- a des sortes de groupements dialectaux régionaux, tout en participant a un processus d’unification de la langue arabe commune.

    Cette étape aboutira donc a transplanter l’arabe dans de nombreux pays aux traditions différentes, tant comme langue littéraires que comme langue vulgaire, avec des fortunes diverses pour cette dernière. Cet arabe vulgaire, langue qui aura de plus en plus cours au sein des bases classes des populations urbaines dans toutes les provinces, chaque région y mêlant naturellement les influences locales aux variations de tons que pouvaient amener les populations arabes installées sur place, et donneront naissance au fil du temps aux divers dialectes arabes que nous connaissons actuellement
    .

    La langue arabe dans sa forme littéraires connaitra elle aussi son évolution, mais de manière plus homogène et sans perdre sa standardisation, renforçant par la sa nature de langue commune et perpétuant ainsi son statut de langue officielle : recevant l’influence des diverses cultures conquises par l’Islam, cette langue arabe littéraires se trouva renforcée de nouvelles idées et de nouvelles images, stimulée par une nouvelle conception de la perfection et de l’éloquence, et naturellement enrichie d’un nouveau vocabulaire, ce qui donnera naissance à un nouveau stade : le moyen arabe.
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #3
      Azul fellak°

      Pour schématiser, et sans vouloir réellement être disserte.

      Le fait qu'elle soit la langue de révélation d'un message divin est l'une des causes principales de son maintient du cap, en plus des productions, et pas des moindres, qui se sont faites en usant d'elle comme support de communication.


      Le prestige qui en découle, la sacralité du message divin qu'elle véhicule lui garantissent une longévité spatiotemporelle.

      Maintenant à quels sphères et niveau survie-t-elle, là est une autre question


      Désolée d'arriver comme un cheveu sur la soupe, aussi chaude et délicieuse soit-elle


      .../...
      Dernière modification par l'imprevisible, 01 janvier 2009, 16h22.
      “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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      • #4
        @L'Imprevisible

        Oh ! ce que tu a écris est très juste en effet !

        Mais en fait, l'idée est d'aller plus dans le detaille, et et d'observer l'évolution de cette langue au cours des derniers 1400 ans afin de se faire une idee plus juste sur la question ...
        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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        • #5
          Merci beaucoup

          Et voilà qui remet les pendules à l'heure. C'est bien pour commencer l'année sur de bonnes bases

          J'ai une question (pas polémique hein C'est juste de la curiosité): pourquoi l'arabe n'a pas connu le même destin dans des pays pourtant majoritairement musulmans et est resté limité à la sphère religieuse? Je pense notamment à l'Iran par exemple ou la Turquie ? Surtout si l'on prend en compte l'apport considérable des perses à la civilisation arabo-musulmane.

          Qu'est-ce qui a fait que l'arabe a plus facilement transplanté les idiomes en usage sous nos latitutdes?
          « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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          • #6
            2. Le moyen-arabe

            Le principal trait qui caractérise l’usage de la langue arabe littéraire en cette phase est l’affaiblissement progressif, puis la disparition des voyelles brèves finales, et l’abandon de flexions désinentielles (i’rab) qui eut des conséquences importantes sur la structure du langage. L’ancien système des flexions tomba en désuétude ; les cas, les états, les modes ne se distinguèrent plus. Les fonctions correspondantes entaient désormais exprimées par l’ordre des mots, par des expressions périphrastiques … etc. Cette évolution se manifeste le plus précocement dans les œuvres des prosateurs laïques de la période abbasside. On observe l’usage d’une langue arabe claire, souple et adaptée à l’expression précise de la pensée. Et bien que son vocabulaire n’a plus l’exubérance de la langue classique ancienne (bédouine), il n’en demeure pas moins riche et expressif, alors que sa structure grammaticale est allégée de la profusion de formes nominales et verbales si caractéristiques de l’arabe classique ancien. La même simplicité et la même douceur se remarque dans les vers des poètes « modernes » (muhdath) de l’époque, a l’image d’Abu al-‘Atahiya.

            Pour ce qui est des formes du parler arabe vulgaire de cette époque, on ne dispose pas de grandes sources, Mais on peut deviner a quel point la situation linguistique était devenue complexe v. la fin du 8e s. par les remarques occasionnelles d’Al-Jahiz : la langue correcte des vrais bédouins, corruption graduelle au contacte des villes et des paysans, patois des classes les plus humbles, jargon des colporteurs, argot des mendiants, termes techniques du commerce et des professions, prononciations fautives et erreurs de langage … etc. En un mot, le processus de « régionalisation » devait se poursuivre naturellement, et la tendance semblait surtout marquée par une prononciation de plus en plus simplifiée : occlusive glottale éliminée ; q sonore dans les parlers bédouins devient une sourde ; sons emphatiques et non-emphatiques confondus ; aspirantes intermentales remplacées par des occlusives … etc.

            A partir du 9e s., avec le déclin de la puissance abbasside et l’ascension de la soldatesque turque, on observe le début un abaissement général du niveau intellectuel, de sorte que le langage de la cour lui-même perdit sa pureté primitive et s’émailla de vulgarismes. V. l’an 900 l’ancien arabe classique cessa d’être en usage dans la conversation de la bonne société et se figea sous la forme d’un langage purement littéraires, s’en tenir aux règles de l’i’rab étant carrément vu alors comme un signe de pédanterie et de snobisme, alors que l’ancien engouement pour les bédouins disparaissait et que leur langage (qui avait évolué lui aussi) cessa d’être considéré comme étant le modèle de pureté absolue de la langue arabe telle que pratiquée dans les faits.

            A partir de la, et comme par égard et nostalgie envers la forme ancienne, classique, considérée comme pure et parfaite, le mot de ‘arabiyya désignait par convention un système immuable de mots, de phrases, de formes grammaticales et de structures syntaxiques strictement réglementées par les règles classiques.

            Ainsi, l’image de la langue arabe telle que reflétée par la littérature de la période seldjoukide (11e – 13e s.) est d’une effrayante complexité : on trouve des chefs-d’œuvre de prose artistique écrite dans une langue irréprochable (ex. Maqamat al-Hariri v. 1122), alors que parfois les entorses a la grammaire sont plus la règle que l’exception (ex. œuvres de Yaqut v.1229). L’arabe post-classique qui se dégage alors est fortement teinte de vulgarisme, et reflétant très souvent les particularismes locaux les plus divers. Commence alors une longue période de décadence de quelques siècles pour l’arabe littéraires, avant qu’une véritable renaissance linguistique ne verra le jour, donnant naissance a ce qui est maintenant : l’arabe moderne.
            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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            • #7
              @Zakia

              Bonjour,

              ... pourquoi l'arabe n'a pas connu le même destin dans des pays pourtant majoritairement musulmans et est resté limité à la sphère religieuse ? ...

              Chaque pays a connu une évolution qui lui est propre, et certains faits. Je ne pense donc pas qu'on puisse établir ou dégager une règle unique en l matière. Il faudra y regarder au cas par cas.

              ... Je pense notamment à l'Iran par exemple ou la Turquie ? Surtout si l'on prend en compte l'apport considérable des perses à la civilisation arabo-musulmane ...


              Pour ce qui est de l'Iran, je pense qu'il s'agit d'abord de l'importance de l'héritage sassanide. Jusqu'à la conquête musulmane, ce pays était une nation puissante, avec un État centralise et une longue tradition culturelle. Normal donc qu'un tel édifice puisse maintenir certains de ces coins solides. Cela dit, la résurgence du persan comme langue littéraire ne se fit pas avant le 12 s. si ma mémoire est bonne, et encore sous une forme fortement influencée par l'arabe (néo-persan).

              Pour la Turquie c'est autre chose a mon avis. Les Turcs n'ont que très tardivement entre dans la sphère de la civilisation islamique, a une époque ou l'élément arabe (ethniquement parlant) était amplement dissolu, et alors que les premiers turcs s'étaient installes dans les régions iraniennes, justement a cette epoque ou le neo-persan commencait a s'imposer comme langue administrative.

              Quant a la turquie proprement dite, elle ne porte ce nom dans les faits que tres tardivement, soit a partir du 13e - 14 s, ce sregions etant byzantines (hellenophones) avant cette epoque.

              ... Qu'est-ce qui a fait que l'arabe a plus facilement transplanté les idiomes en usage sous nos latitudes ?


              Bah le latin et le punique ont etes remplaces par l'arabe des les premieres generations apres la conquete. Les parles berberes n'ont par contre pas disparus jusqu'a nos jours, alors que l'arabe n'est devenu majoritaire que tres lenetement, a partir du 12e siecle, pour des raisons tres particulieres en realite.
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #8
                J'ai une question (pas polémique hein C'est juste de la curiosité): pourquoi l'arabe n'a pas connu le même destin dans des pays pourtant majoritairement musulmans et est resté limité à la sphère religieuse? Je pense notamment à l'Iran par exemple ou la Turquie ? Surtout si l'on prend en compte l'apport considérable des perses à la civilisation arabo-musulmane.

                Qu'est-ce qui a fait que l'arabe a plus facilement transplanté les idiomes en usage sous nos latitutdes?
                Peut etre a cause du fait qu'il n'ya pas eu de migrations arabes importantes vers ces 2 pays.
                En effet de nos jours il y aurait 4-5 millions d'arabes en Iran et 2-2,5 en Turquie


                le déni et l'irrationalité est une constante.
                la langue arabe a rayonné pendant plusieurs siècles, mais aujourd'hui elle n'est plus que l'ombre d'elle-même.
                Je pense qu'une laqngue n'est pas oblige d'etre "rayonnante"
                Le Swahili est il rayonnant par exemple?
                Et meme le Persan,le Hongrois,le Turc,le Thai ou le Coreen sont ils assez "rayonnants"?
                يا ناس حبّوا الناس الله موصّي بالحبْ ما جاع فقير إلا لتخمة غني¡No Pasarán! NO to Fascism Ne olursan ol yine gel

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                • #9
                  Envoyé par marocain88
                  je pense que l'on ne peut trouver de solutions tant que l'on est dans le déni.
                  De quel déni tu parles ? Entre l'affirmation que la publication dans cette langue n'est pas suffisante (pas en adéquation avec le nombre de ses locuteurs) et l'affirmation que c'est devenu une langue morte, il y a un gap de la taille du grand canyon ... tu ne penses pas ?

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                  • #10
                    Merci Harrachi. Oui ça se tient. Et effectivement, le néo perse et l'arabe ont beaucoup de mots communs.
                    « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

                    Commentaire


                    • #11
                      Et effectivement, le néo perse et l'arabe ont beaucoup de mots communs
                      En effet le Persan est une langue tres facile a apprendre.

                      Il suffit de connaitre 1-2milles mots basiques,connaitre l'Arabe et etre familier avec la grammaire Anglaise

                      Bien que peut etre tu ne parles pas Persan je suis sur que tu saisirais une grande partie de cet article de wiki sur l'Algerie en Persan


                      الجزایر (الجزائر به عربی) کشوری است در شمال قاره افریقا، میان مراکش و تونس. پایتختش الجزیره (الجزائر به عربی) نام دارد. مردم الجزایر عرب و بربر هستند، و دین رسمی*شان اسلام است. مساحت آن ۲۳۸۱۷۴۰ کیلومتر مربع و جمعیت آن در آمار سال ۲۰۰۲ ۳۲۸۱۸۵۰۰ نفر بوده*است. ۹۹٪ جمعیت آن عرب-بربر بوده و کمتر از ۱٪ اروپایی هستند. زبان رسمی کشور عربی است و زبانهای فرانسوی و بربری نیز کاربرد دارند. ۹۹٪ جمعیت مسلمانان سنی مذهب هستند و بقیه عمدتاً مسیحی و کلیمی.


                      [ویرایش] جغرافیا
                      الجزایر کشوری در شمال قاره افریقا است ، که از سمت شرق به تونس و لیبی از سمت غرب به مراکش و موریتانیا از سمت شمال به بحر الروم (مدیترانه) و از سمت جنوب به صحرای بزرگ افریقا و موریتانی و مالی محدود است. مساحت آن حدود ۷۴۰/۳۷۶/۲ کیلومتر مربع یعنی چهار برابر فرانسه و در حدود یک برابر و نیم ایران است. جمعیت الجزایر ۳۲۸۴۵۰۰۰ نفر (۲۰۰۶) است که ۸۵۰۰۰۰ نفر فرانسوی و اسپانیایی و ایتالیایی مالتی و بقیه الجزایری هستند که دین اسلام (مذهب اهل سنت مالکی) دارند و عرب زبانند و به زبان محلی آمازیغی و فرانسه نیز صحبت می*کنند،


                      seuleument une petite indication pour la conjugaison
                      men hestem/je suis
                      to hesti/tu es
                      o est/il est
                      ma hestim/nous sommes
                      shoma hestid/vous etes
                      unha hestend/ils sont
                      يا ناس حبّوا الناس الله موصّي بالحبْ ما جاع فقير إلا لتخمة غني¡No Pasarán! NO to Fascism Ne olursan ol yine gel

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                      • #12
                        Bonsoir !

                        Envoyé par harrachi
                        Pour ce qui est de l'Iran, je pense qu'il s'agit d'abord de l'importance de l'héritage sassanide. Jusqu'à la conquête musulmane, ce pays était une nation puissante, avec un État centralise et une longue tradition culturelle. Normal donc qu'un tel édifice puisse maintenir certains de ces coins solides. Cela dit, la résurgence du persan comme langue littéraire ne se fit pas avant le 12 s. si ma mémoire est bonne, et encore sous une forme fortement influencée par l'arabe (néo-persan).
                        je crois au contraire que le persan n'a jamais cesse d'exister (meme partiellement), en tout cas pas durant l'islamisation de la perse. en temoigne, par exemple, les nombreux poemes mystiques ecrits au premiers siecles de l'Islam.

                        Commentaire


                        • #13
                          @Maverick

                          Ah non, je n'ai jamais dit qu'il avais cesse d'exister !

                          Le fait est qu'avec la conquête arabe au 7e s. c'est l'arabe qui avais complètement supplante le pahlevi (persan de l'époque sassanide) comme langue littéraire et administrative dans les pays d'Iran.

                          Au 12e s., on vois un retour a la surface de cette langue dans les deux domaines cites, sous la forme du néo-persan. Elle n'a bien entendu jamais cesse d'exister en tant que langue vernaculaire, bien au contraire.
                          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                          • #14
                            Le fait est qu'avec la conquête arabe au 7e s. c'est l'arabe qui avais complètement supplante le pahlevi (persan de l'époque sassanide) comme langue littéraire et administrative dans les pays d'Iran.
                            Pourquoi l'arabe n'a pas complètement supplanté le perse, au moins administrativement? comme dans nos pays quoi. La langue officielle et à côté, les dialectes parlés au quotidien.

                            C'est juste une curiosité
                            « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

                            Commentaire


                            • #15
                              mlle zakia pkoi tu ne prends pas mes reponses en consideration la reponse peut etre:


                              -Il n'ya pas eu de migrations massives d'arabes vers la perse

                              -Aussi comme on le sait,l'ensolidement d'une quelconque langue depend essentiellement du nombre d'oeuvres ecrites en cette langues,d'ou on peut dire que des oeuvres comme Shahname de Ferdowssi et les oeuvres de Hafez et Khayyam ont contribue a la resistance de la langue Persane

                              -Ceci n'est pas limite a l'Arabe,en effet les Persans d'asie centrale ont conserve leur langue malgre les invasions beaucoup plus importantes des tribus Turques et les massacres mongoles,et ici ce sont des poetes comme Rudaki qui ont fait vivre cette langue.

                              *Mais pkoi voudriais tu qu'ils durent adopter la langue Arabe.
                              يا ناس حبّوا الناس الله موصّي بالحبْ ما جاع فقير إلا لتخمة غني¡No Pasarán! NO to Fascism Ne olursan ol yine gel

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