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Belle du seigneur

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  • #46
    En faite j'ai encore une derniere question pour ce soir concernant les langues.

    On parle toujours de la literature francophone, anglosaxone ...etc comme s'il s'agit d'une unité solide et homogene !!

    Un ecrivain francophone est-il different different qu'un ecrivain anglosaxon rien que parcequ'il utilise une autre langue pour s'exrimer ? ou cette differentiation veut-elle dire autres choses ?
    Dernière modification par Tizinissa, 03 mars 2006, 22h02.

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    • #47
      Au niveau linguistique c'est la même chose une langue étrangère utilisée pour la création graphique ( écriture), cependant que la différanciation s'il en est uen , s'établit non sur la culture de la langue scriptrice mais celle d'origine.

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      • #48
        Oui mais quand on parle de la "literature anglosaxone" par exemple, on en parle comme une unité homogene !! c'est a dire tous les ecrivains anglosaxons ont (ou doivent avoir) une similitude ou des caracteres communs qui les differencient des ecrivains francophones, qui eux, a leurs tours, ont plusieurs caracteristiques comunes ce qui a donné donc la "literature francophone".

        D'apres cette categorisation les ecrivains anglosaxones seraient, bien entendu, plus proche l'un de l'autre que l'un d'eux d'un ecrivain francophone !! et vis vers bien sûr !!

        Je trouve cette categorisation ou clasification pas tellement reussi car l'ecrivain est d'abord une ame libre et ses idées n'ont aucune langue d'origine particuliere!!

        Mais il se peut bien sûr que j'ai mal compris le sens de cette clasification !!

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        • #49
          c'est assez délicat effectivement comme clasification : géopopolique
          historique
          jeu d'emprunt léxématique ...

          je t'avoue être très fatiguée ce soir pour entamer l'explication de cette question, me permetterais-tu de répondre ultérieurement, je te jure , cette question ressemble à un sujet de dissertation en littérature comparée !!!!!!!!!!

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          • #50
            Ok Alya,

            alors bonne nuit et merci infiniment pour cette belle discussion

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            • #51
              en plus c'est une problématique double, alalalalala, je te jure...
              tu me l'as laissée dans la t^te là !!

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              • #52
                Alya

                Qd j'ai commencé la lecture de ce livre et lu l'introduction du héros dans la chambre de la Belle, j'en ais pas cru mes yeux.

                Imaginez un Zorro qui entre dans la chambre d'une femme et lui fait une déclaration avec le romanesque d'un Don Quichotte.
                Dernière modification par Zoubir8, 03 mars 2006, 23h50.

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                • #53
                  Bonjour Zoubir,

                  ca commence bien donc !! dis donc Zoubir dois-je attendre longtemps pour connaitre la fin ?

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                  • #54
                    ya akhi on peut en discuter
                    l'idéal serait que tu ais un exemplaire
                    sinon je t'en ramène un en février prochain quand je viens à Marrakech....

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                    • #55
                      sinon je t'en ramène un en février prochain

                      mhhhh, je vois que tu veux prolonger ma torture alors sinon je trouve sympa l'idée de m'apprter le roman!! seulemnt je vis pour le moment, malheuresement pas a Marrakech !! pour me l'apporter il te faudrait prendre plutot la direction du Nord

                      Mais je crois pas que c'est le lieux que tu cherches pour tes vacances !!

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                      • #56
                        Tizinissa

                        "mhhhh, je vois que tu veux prolonger ma torture alors " écris tu
                        Bon, allez. Je vais te raconter le début. Mais que le début de l'histoire du beau Solal diplomate en Suisse à la Société des Nations. Car ne gachons pas le plaisir des futurs lecteurs.

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                        • #57
                          Tizinissa

                          Voila le début du chapître premier:
                          " Descendu de cheval, il allait le long des noisetiers et des églantiers, suivi des deux chevaux que le valet d'écurie tenait par les rênes, allait dans les craquements du silence, torse nu sous le soleil de midi, allait et souriait, étrange et princier, sûr d'une victoire. A deux reprises, hier et avant-hier, il avait été lâche et il n'avait pas osé. Aujourd'hui, en ce premier jour de mai, il oserait et elle l'aimerait.
                          Dans la forêt aux éclats dispersés de soleil, immobile forêt d'antique effroi, il allait le long des enchevêtrements, beau et non moins noble que son ancêtre Aaron, frère de Moïse, allait,
                          soudain riant et le plus fou des fils de l'homme, riant d'insigne jeunesse et amour, soudain arrachant une fleur et la mordant, soudain dansant, haut seigneur aux longues bottes, dansant et riant au soleil aveuglant entre les branches, avec grâce dansant, suivi des deux raisonnables bêtes, d'amour et de victoire dansant tandis que ses sujets et créatures de la forêt s'affairaient irresponsablement, mignons lézards vivant leur vie sous les ombrelles feuilletées des grands champignons, mouches dorées traçant des figures géométriques, araignées surgies des touffes de bruyère rosé et surveillant des charançons aux trompes préhistoriques, fourmis se tâtant réciproquement et échangeant des signes de passe puis retournant à leurs solitaires activités, pics ambulants auscultant, crapauds esseulés clamant leur nostalgie, timides grillons tintant, criantes chouettes étrangement réveillées.
                          Il s'arrêta, et voici, ayant baisé à l'épaule le valet, il lui prit la valise de l'exploit, et il lui ordonna d'attacher les rênes à cette branche et de l'attendre, de l'attendre aussi longtemps qu'il faudrait, jusqu'au soir ou davantage, de l'attendre jusqu'au sifflement. Et dès que tu entendras le sifflement, tu m'amèneras les chevaux, et tout l'argent que tu voudras tu l'auras, par mon nom! Car ce que je vais tenter, nul homme jamais ne le tenta, sache-le, nul homme depuis le commencement du monde !
                          Oui, frère, tout l'argent que tu voudras ! Ainsi dit-il, et de joie il châtia sa botte avec sa cravache, et il alla vers son destin et la maison où cette femme vivait.
                          Devant la villa cossue du genre chalet suisse et qui semblait en acajou tant elle était astiquée, il considéra les cupules de l'anémomètre qui tournaient lentement sur les ardoises du toit, se décida. Valise à la main, il poussa avec précaution la grille du jardin, entra. Dans le bouleau penchant sa tête en feu, des oiselets faisaient leur petit vacarme imbécile en hommage à ce monde charmant. Pour éviter le bruyant gravier, il fit un bond jusqu'aux plates-bandes d'hortensias protégées par des rocailles. Arrivé devant la grande baie, il regarda, dissimulé par le lierre. Dans le salon de velours rouges et de bois dorés, elle jouait, assise devant le piano. Joue, ma belle, tu ne sais pas ce qui t'attend, murmura-t-il.
                          Grimpé sur le prunier, il se hissa jusqu'au balcon du premier, posa son pied sur la chaîne d'encoignure puis sa main sur une pièce de bois en saillie, fit un rétablissement, atteignit l'appui de la fenêtre du deuxième étage, écarta les volets à demi fermés puis les rideaux, entra d'un bond dans la chambre. Voilà chez elle, comme hier et avant-hier, mais aujourd'hui il se
                          montrerait à elle et il oserait. Vite, préparer l'exploit.
                          Le torse nu, penché sur la valise ouverte, il en retira un vieux manteau délabré et une toque de fourrure mitée, s'étonna de la cravate de commandeur que sa main venait de rencontrer Autant la mettre puisqu'elle était là, rouge et belle. Se l'étant nouée autour du cou, il se campa devant la psyché. Oui, beau avomfr. Visage impassible couronné de ténèbres désordonnées.
                          Hanches étroites, ventre plat, poitrine large, et sous la peau halee, les muscles, souples serpents entrelacés. Toute cette beauté au cimetière plus tard, un peu verte ici, un peu jaune là
                          toute seule dans une boîte disjointe par l'humidité. Elles seraient bien attrapées si elles le voyaient alors, silencieux et raide dans sa caisse. Il sourit de petit bonheur, reprit «on errance,
                          de temps à autre soupesant son pistolet automatique. Il s'arrêta pour considérer le petit compagnon trapu, toujours prêt a rendre service. La balle s'y trouvait déjà qui plus tard, (...)

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                          • #58
                            Merci Zoubir pour l'avant gout que tu as posté!! ca donne l'impression d'etre appetissant !!

                            Bonne appetit alors

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                            • #59
                              Apppetissant, oui, mais aunsi non conventionnel il y a une lenteur dans les descriptions, un ton des personnages, une invraisemblance des situations étonnates et je n'ais pas tout vu....
                              Dernière modification par Zoubir8, 11 mars 2006, 08h29.

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                              • #60
                                bon, je vais m'offrir deux heures de lecture de "belle du seigneur" entrecoupée du Monde.

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