Ca ce n'est qu'une consequence de la regence turque ! les turques d'Alger signaient des traités avec les turques de Tunis ! cela n'a rien avoir avec la volonté des peuples maghrebins meme si les historiens francophones veulent bien prendre ca pour des traités en bonne et dû forme ! et meme pendant la regence turque a part la partie miniscule de la frontiere Nord-est rien n' a ete fixé ! et les les habitants de tous l'ouest algerien ont ete toujours contre la regence Ottomane ! plusieurs fois les habitants de Tlemcen ont refusé de payer les impots a Alger et ont appellés a la defense du Sulatn et ca a continué meme pendant le debut du colonialisme francais !
WOW est-ce que je lis bien !
Dis-moi, aux XVIe-XVIIIe siècles le tracé des frontières était soumis au suffrage universel ?
C'est le rapport de force qui trace les frontières, rien d'autre que l'on soit au nord ou au sud de la Méditerranée. L'idée d'une autodétermination des peuples apparaît au XIXe siècle.
Question: Y t-il eu un traité sur la Frontiere (Tafna) au temps de My Smail ? Qui representait le coté "algerien" en ce moment ?!
En 1795 après la prise d'Oujda par moulay Sliman, la nouvelle frontière est fixée à l'oued Kiss.
De mémoire dans les travaux de Ezzayani et de Boutaleb tu trouveras plus de détails.
Les Turcs d'Alger, de Tunis et les souverains marocains n'avaient qu'une seule préoccupation : la levée de l'impôt, la libre circulation ne posant aucun problème.
Or les tribus semi-nomades des frontières jouaient de leur situation pour échapper à l'impôt. Il arrivait qu'elles paient une année à l'un, une année à l'autre, et certaines années pas du tout et d'autres doublement. Tout leur jeu était de profiter du décalage entre les moments où les représentants du bey et du sultan passaient dans la région et de se déplacer en fonction. Lorsque celui du bey passait, les tribus franchissaient la frontière côté ouest, et repassaient la frontière lorsque le percepteur du sultan arrivait, d'où une violation régulière de cette frontière de la part des percepteurs.
Il s'agissait pas tant de délimiter les territoires par des frontières fixes (bien que ce fut fait) mais de se mettre d'accord pour soumettre des populations à un seul impôt.
La France en prenant possession de l'Algérie a repris les termes de ces traités : même frontière et même principe fiscal.
Dans le traité de Tanger (de mémoire, j'ai pas le texte sous les yeux désolée) la France succède au royaume turc dans les frontières reconnues par le souverain marocain à cette époque.
dans le traité Lalla Maghnia :
http://maghniaweb.chez - alice.fr/traite.html
art 1. "Les deux Plénipotentiaires sont convenus que les limites qui existaient autrefois entre le Maroc et la Turquie resteront les mêmes entre l'Algérie et le Maroc. Aucun des deux Empires ne dépassera la limite de l'autre; aucun d'eux n'élèvera à l'avenir de nouvelles constructions sur le tracé de la limite ; elle ne sera pas désignée par des pierres. Elle restera, en un mot, telle qu'elle existait entre les deux pays avant la conquête de l'Empire d'Algérie par les Français. "
Des limitations à la fois territoriales et tribales (exemple des deux tribus "marocaines" pour lesquelles la France paie l'impôt, gestion du sud)
Avec une imprécision (volontaire) : les traités étaient établis au nom de dey et du divan d'Alger.
En faite ce sont là deux vision de l'ecriture de l'histoire ! legitimer le present etait, en europe, le but de l'historien qui cherchait a legitimer le Roi sans vison du future ! je crois que les historiens appellent ca l'historicisme ! le present quand a lui n'est que le resultat du passé, il peut donner un sens au passé si nous on est content avec notre present!
Nous ne sommes pas si différents, et surtout pas plus intelligents ou intègres que nos aïeux, on écrit toujours l'histoire au présent, avec nos idéologies, nos postulats, nos systèmes de valeurs, nos sensibilités, nos espoirs... c'est en cela que le présent donne toujours le sens au passé.
Une question toute bête : comment juge-t-on qu'un évènement est historique ou pas ?
A-t-on conscience de son historicité sur le moment ou après ? A-t-il toujours la même portée historique ou est-ce fonction de celui qui écrit et du moment auquel il écrit ?
Le présent pour nous est a ignorer, car primtif, arrieré, et humiliant! oui il est tres humiliant !
Par ignorer je veux pas dire qu'il faudrait faire l'autruche vis a vis de notre present, mais il n'est ni digne d'etre la consequence de notre passé ni d'etre la base pour notre avenir !
Par ignorer je veux pas dire qu'il faudrait faire l'autruche vis a vis de notre present, mais il n'est ni digne d'etre la consequence de notre passé ni d'etre la base pour notre avenir !
Une appréciation est relative, comparative, là je me demande si elle ne repose pas sur une mystification du passé, chose qui n'est pas le propre des Algériens.
Y a t-il un peuple qui a choisit le contraire ?
On disait qu'il y avait l'amitié des peuples et l'exploitation des peuples, mais c'était les 1960's.

! Le souci c'est de savoir à quelle frontière naturelle s'arrêter, la plus lointaine si possible.
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