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La langue maltaise=dialecte algerien

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  • #31
    @Bsibsa

    Ma foi, seule une combinaison -rare il est vrai- d'inculture poussée et de pédanterie aïgue peut déboucher sur des soupçons de "panarabisme" (sic) chez une kabyle...
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #32
      qu'est-ce qui est panarabiste ?
      bien sûr bsibs..

      il y a 2 thèses ici :

      1- le parler de la valette est proche du parler algérien (+tunisien et tangerois) pour simplifier

      2- le parler de la valette vient du hijaz, fedek etc..

      avec ton argument sur 3alaj mot arabe d'irak tu contribues à la 2ème thèse..volontairement ou involontairement..

      il existe un courant panarabiste ma foi pas forcément vilain qui professe que les autochtones d'afrique du nord sont originaires du yemen d'où ma rermarque. Un arabo-centrisme qui sévit encore dans certains esprits.

      Sans transition, le magnifique a amené mostalah 3alaj. je lui réponds que le champ lexical en langue arabe que je connais bien proprement, mieux qu'un fleuve qui pue à n'en pas douter ; ce champ lexical donc est fait d'emprunts depuis el jahiz (c t en irak justement). Les caucasiens en savent quelque chose.

      tu remarqueras que dans le der vidéo de zghara, le journaleux quweiti ou bahreini défend sa thèse (la valette est hijdazophone). Chez nous on a encore des complexés qui prêtent le flanc.

      cela me rappelle le discours châtié en arabe littéraire svp de tarek "benou" ziad que tous les historiens de nos jours reconnaissent comme berbérophone qui a fini ligoté et envoyé dans les geôles par moussa benou noceir (lire gibraltar de boudjedra ou tarek de amine zaoui)..

      bonne lecture

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      • #33
        1- le parler de la valette est proche du parler algérien (+tunisien et tangerois) pour simplifie
        Bonjour,
        Et ces parlers sont peut-être tombés d'un cocotier ?
        Tous les dialectes arabes sont empreints de lexique d'Arabie, pour le dire sans trop de brutalité. Si c'est cela que tu qualifies de panarabisme, soit.


        J'ai répondu à ton affirmation que aalja était un mot kabyle en me référant aux débuts de la conquête musulmane, notamment à un Irak pas encore arabe justement, et à la course, grosso modo à la période ottomane, pour expliquer le sens de ce mot : une personne pas Arabe. On pensera à Eulj Ali Pacha ou Ibrahim El Eulj Bey.
        Merci donc de ne pas m'attribuer des propos et des débats qui ne sont pas les miens.

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        • #34
          @Bsibsa

          Sérieux !? Tout les dialectes arabes (j'avais des doutes sur l'Arabité des dialectes arabes lol) sont forcément empreints de vocables arabiques ?! Je suis choqué, presque comme un 3ilj...
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • #35
            Bonjour Harrachi,

            Pourtant, j'ai pesé mes mots, te sachant particulièrement sensible.

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            • #36
              @Bsibsa

              Hahahahahaha... Ta finesse te perdra...
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #37
                Il y a plus fin que moi ici... à dire vrai, à partir du "sans transition", j'ai plus rien compris au message

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                • #38
                  @Bsibsa

                  Ah ! Ça c'est un tout autre niveau ! Je doute que tes années d'études académiques suffisent à percer le mystère... oeilfermé... Cela-dit, ça me rappelle l'utilité des "transitions" pour se faire comprendre du commun des mortels...

                  Sinon, ça va un peu le champs lexical chez-toi ? Il se fait de plus en plus rare !
                  "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                  • #39
                    Je poste ici un article du Soir d'Algérie concernant l'histoire de Korsani Ghennem.

                    LE SOIR D'AlGERIE

                    Voxpopuli : L'HISTOIRE DE KORSANI GHENNEM :
                    VOGUE LA GALÈRE

                    Par Farid Ghili

                    L'œuvre magistralement interprétée par El Hachemi Guerouabi ne cesse de susciter des commentaires élogieux et dithyrambiques, à juste titre au demeurant, sur la toile.

                    Rarement, un texte aura fait couler autant d'encre concernant sa paternité. Comme c'est souvent le cas pour les textes anciens notamment du «melhoun», puisés des terroirs du Maghreb, les auteurs sont difficiles à identifier en raison principalement du mode de transmission oral, qui a la particularité de conférer une prépondérance au texte au détriment de son auteur. Cette forme de communication ancestrale, outre les dangers d'une modification, voire d'une altération du texte originel, risque de voir le souvenir de l'auteur s'estomper petit à petit pour s'effacer à jamais de la mémoire collective. Comme la nature a horreur du vide, certains tenteront de s'approprier indûment une propriété intellectuelle tombée de facto dans le domaine public. En ce qui concerne le texte, structuré pour une narration publique, rendu célèbre par la grâce de la sublime interprétation de Guerrouabi et d'un support musical approprié (la touche de Skandrani est patente), ce n'est pas tant l'auteur (qui n'intéresse apparemment pas grand monde) qui a donné lieu à ces débats, mais bizarrement la nationalité de son auteur. Ainsi, l'auteur étant inconnu du grand public, il a été décidé (vox populi vox dei) de nationaliser le texte en décrétant d'une manière péremptoire qu'il narrait les exploits des corsaires algériens lors de la bataille de Malte. Or, une probité intellectuelle minimaliste nous contraint à restituer sa vérité à l'histoire, à savoir que ce texte fait l'apologie des corsaires de Sale (Maroc) et pas des corsaires d'Alger, même si notre orgueil national doit en souffrir. Pour la bonne compréhension, il est utile de rappeler le contexte.

                    Les pirates de Bouregreg

                    Au XVIIe siècle, suite aux édits d'expulsion promulgués en 1609/1610 (janvier), par le roi Philippe III d'Espagne, une vague de nouveaux saletins (plus de 30 000 andalous et 10 000 hornacheros), s'installa à Sale-le-Neuf (RABAT actuellement) et sur l'autre rive de l'oued Bouregreg (d'où l'appellation des pirates de Bouregreg). Mus par un désir de vengeance à l'encontre des Espagnols, ils s'allièrent aux pirates étrangers (hollandais, portugais, anglais, mais aussi tunisiens et algériens) qui partageaient les mêmes objectifs*. Parmi ces pirates, qui deviendront pour certains des corsaires dès lors qu'ils activaient pour le compte (du moins en partie) de leurs autorités, un certain Mourad Raïs, qui deviendra le 1er gouverneur de la République (éphémère) de Sale fondée en 1627. (Mourad Raïs le jeune, Jan Janssen ou Janszon, hollandais, capturé en 1618, aux îles Canaries a été envoyé comme captif à Alger où il se convertit à l'islam. Le puits qui prit son nom musulman de Mourad Raïs serait (?) son don, à l'occasion de sa conversion, comme la coutume l'exige des renégats. Mais lassé, il revient à Alger en 1627. Capturé en 1638, par les chevaliers de Malte, il s'échappa quelques mois plus tard. La période de gloire des corsaires de Sale ne dura que 2 siècles (17e et 18e siècles), elle prit fin lorsque le sultan Mohammed III signa des traités de paix avec les puissances européennes. C'est ainsi que Sale tomba dans l'oubli. Alger, qui commença la course avant le XVe siècle, perdura dans cette activité. Cependant, à partir de la fin du XVIIIe siècle et début du XIXe siècle, cette activité s'étiolait et devenait de moins en moins lucrative pour les corsaires, eu égard aux traités de paix conclus avec les puissances de l'époque, comme le fit Sale un siècle plus tôt et l'affaiblissement progressif, voire la décadence de l'Empire ottoman. La conjonction de l'ensemble de ces événements permit aux Espagnols, Français et autres puissances européennes d'instaurer une domination sans partage de la mer Méditerranée. Durant ces siècles d'apogée, la marine saletine rayonnait sur l'Atlantique pendant que les corsaires d'Alger étendaient leur pouvoir sur la Méditerranée, ce qui n'empêcha pas des actions conjointes des deux marines, notamment en Islande.

                    N. B.1 : Le texte sublimement interprété par Guerrouabi a été légèrement adapté en introduisant un istikhbar puisé du domaine public et modifiant quelques strophes. Il est clair que sans la magistrale interprétation de Guerrouabi associée à un support musical fusionnel, ce texte du melhoun serait demeuré inconnu du grand public.

                    N. B. 2 : Les corsaires ont également joué un rôle important dans la vie économique et sociale de la cité. En effet, les butins contribuaient à la richesse de la cité grâce aux transactions de toutes natures qui ont lieu à l'arrivée et après le retour des corsaires. Ainsi, les captifs qui augmentent l'importance de la population donc le chiffre d'affaires des commerçants, apportent également une main-d'œuvre et un savoir-faire, à moindre coût, d'une part, et les marchandises de toutes natures sont soit vendues localement soit exportées, d'autre part. Toutefois, circonscrire la course dans un but purement économique serait la vider de sa substance patriotique. En effet, la pratique de la course s'apparentait également à des actions subversives sous la forme d'une guérilla maritime qui avaient l'avantage de créer une insécurité pour les puissances chrétiennes de l'époque, leur démontrant ainsi qu'elles n'avaient pas la mainmise maritime.
                    N. B. 3 : Ce type de récit (tel celui qui fait l'apologie du corsaire) est repris dans les places publiques par des narrateurs publics.

                    N. B. 4 : La digression relative à Mourad Raïs nous a conduit inévitablement à prendre un raccourci pour aboutir, trop rapidement, au puits et à la fontaine de Bir Mourad Raïs ; cette légèreté dans mon cheminement est symptomatique de l'importance accordée à un seul référant, en l'occurrence le nom (ou surnom). Or, en 1581, selon Diego Haedo, donc antérieurement au Mourad Raïs en question, on recensait à Alger pas moins de 3 Mourad Raïs : Mourad Raïs le grand (renégat albanais), Mourad Raïs Maltrapillo (renégat espagnol) et Mourad Raïs le petit (renégat grec). Attribuer la donation de la fontaine ou du puits à l'un ou à l'autre est hypothétique ; les dates supposées de cette réalisation sont trop divergentes pour être fiables et ne concordent pas, en outre, avec l'époque des faits.

                    N. B. 5 : C'est ce même Mourad Raïs le jeune (Hollandais) qui ira livrer batailles en Islande et à Boston (Amérique).

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                    • #40
                      Une autre vidéo sur Malte. C'est un reportage qu'on peut comprendre avec quelques minutes d'écoute pour s'habituer à l'accent et le mélange de mots italiens et anglais.

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                      • #41
                        Korsani Ghennem
                        Petite remarque d'ordre linguistique.

                        Je me sus toujours demandé pourquoi cette transcription est courante alors que, d'après moi, on devrait plutôt écrire Qorsan yghennem قرصان يغنّم (un corsaire qui "butine"). Cela me semble plus logique...
                        كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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                        • #42
                          @Lombardia

                          C'est éffectivement juste et c'est effectivement cela le titre de la qsîda... ;-)
                          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                          • #43
                            Ah, merci de confirmer Harrachi !
                            كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

                            Commentaire


                            • #44
                              @Lombardia

                              C'est juste le "y" qui n'est pas très prononcé et se transforme à l'oreille en un léger "i", une peu comme le "rôf (y)â dâbel l-3yân" que beaucoup prennent pour un "rôfâda bel-3yâne". Ça me fais marrer à chaque fois, lorsque je demande ça veux dire au juste ce "rôfâda" ?!...
                              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                              • #45
                                Bonjour,
                                Et ces parlers sont peut-être tombés d'un cocotier ?
                                Tous les dialectes arabes sont empreints de lexique d'Arabie, pour le dire sans trop de brutalité. Si c'est cela que tu qualifies de panarabisme, soit.


                                J'ai répondu à ton affirmation que aalja était un mot kabyle en me référant aux débuts de la conquête musulmane, notamment à un Irak pas encore arabe justement, et à la course, grosso modo à la période ottomane, pour expliquer le sens de ce mot : une personne pas Arabe. On pensera à Eulj Ali Pacha ou Ibrahim El Eulj Bey.
                                Merci donc de ne pas m'attribuer des propos et des débats qui ne sont pas les miens.
                                cela veut dire quoi le genre de charabia tous les dialectes empreints de lexique ? qd tu dis "jib tabsi" c quel lexique ? c pourtant de l'arabe algérien non ?

                                d'ailleurs tu dis empreint.. je crois que tu penses emprunt...

                                sur le fond, tu prends un vague nom eulj que tu baptises masculin de 3alja et en voiture simone !! désolé de te dire que ce n'est pas sérieux.. parce que dans le contexte jab 3alja = poupée.. c'est un concept utilisé de nos jours autour d'alger en général..

                                puis je t'explique que bassorah (sud de l'irak) lors de l'arrivée de l'islam (non conquête faut savoir ce que tu veux) était une région persane (fa'rissi).

                                sur korsani par exp, le mot est visiblement emprunté au turc et passé dans la langue arabe (que tu dis lexique pudiquement) avec qarsana et qarasina..il est même possible que le nom Corse et le substantif corsaire y sont liés. ce genre d'emprunt donne un champ lexical circonscrit (par exp, ici il n'y a pas de verbe en français comme en arabe).

                                bref, pour s'assumer, il ne faut pas être complexé....

                                qt à vos bavardages sur la supposée finesse, c'est purement technique, il suffit de travailler et non improviser. mais d'ici là je vous laisse épiloguer sur vos jugements de valeur.

                                Commentaire

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