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Ce que les Musulmans ont apporté aux Européens ?

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  • #16
    Personne ne conteste les apports de la civilisation arabo-musulmane...
    Là où le bas blesse, c'est quand on nous bassine avec une prétendue prédominance bienveillante d'un peuple barbare massacrant à hue et à dia...

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    • #17
      Je pense qu'il n'est pas très sage d'ignorer ou de rejeter toutes les bases mathématiques établies et vérifiées depuis des siècles, juste parceque certains démunis d'esprit, ont eu l'intelligence de s'en servir pour fabriquer des armes de destruction massive !
      "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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      • #18
        Personne ne conteste les apports de la civilisation arabo-musulmane...
        Par quel espèce de miracle le pourriez-vous ?

        Même des citrons ils en avaient jamais vu en Europe.

        Même le riz de la paella ce sont les arabes qui l'ont importé.

        Les premiers défiles de mode de l'Histoire s'est fait en Espagne musulmane.

        En Europe, ils avaient jamais bu dans un verre transparent.

        En Europe, ils amputaient à la moindre blessure.

        En Europe, ils mettaient à peur près 6 mois pour calculer le résultat de l'operation : 12 X 48. Euh pardon .... XII multiplier par XLVIII.

        En Europe, ils connaissaient pas la musique savante.

        Eu Europe, ils connaissant pas ce qu'on appelle aujourd'hui un roman.

        En Europe, ils avaient éliminé Aristote.

        En Europe, ils avaient éliminé Euclyde.

        En Europe, ils avaient éliminé Ptolemée.

        Eu Europe, la terre était plate.

        Eu Europe, il savaient pas naviguer.

        C'est eux les pochtrons, et ce sont les musulmans qui les premiers ont réussit à isoler la molécule d'alcool.

        Etc ...


        Qu'est-ce qu'il y a à contester ?

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        • #19
          @ Olichk poste 18

          c'est de l'ingratitude

          ce qui arrive aux Musulmans face aux occidentaux, c'est exactement ce que dit l'eau quand elle est sur le feu de bois (en ébullition) :

          Du ciel je suis descendu,
          Et sur la terre j'ai roulé,
          Mais c'est le bois à qui j'avais donné la Vie,
          qui m'a brulé !
          (citation algéroise)

          يقول الماء في غليانه

          من السماء هويت
          وفي الارض جريت
          والعود الذي احييت
          به انكويت
          Dernière modification par abderahmane1, 20 mai 2015, 12h08.
          "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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          • #20
            Les logarithmes d'Ibn Hamza

            Ibn Hamza originaire d’Alger, ayant écrit sur les logarithmes 23 ans avant
            Neper, il ne faisait aucun doute que l’Écossais l’avait purement et simplement plagié.

            http://www.math.unicaen.fr/~ageron/3...%20-%20339-359
            "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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            • #21
              Salam les duettistes

              Entre ingratitude et miracle, il me semble que le débat est mort-né car donner du beurre aux cochons n'est pas dans mes habitudes, donc je me retire sur la pointe des pieds pour ne pas heurter vos oreilles sensibles de mahométans...

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              • #22
                Entre ingratitude et miracle, il me semble que le débat est mort-né car donner du beurre aux cochons n'est pas dans mes habitudes, donc je me retire sur la pointe des pieds pour ne pas heurter vos oreilles sensibles de mahométans...
                Pourtant dans certaines situations heureusement rares, on ne fait plus la différence entre beurs et gorets (gawars)!!! Allahoumma 3afina wa tabitna
                "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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                • #23
                  Théorème d'Al Kashi

                  Le nom francisé du mathématicien arabo-musulman Ghiyath Eddine al-Kashi (1380 - 1429) apparut dans les années 1990 dans les manuels scolaires édités en France, les appellations théorème de Pythagore généralisé ou loi des cosinus étant utilisées jusque-là.


                  "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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                  • #24
                    Je te le dit très calmement, et en toute sincérité : dans la vie courante, si tu croises un pur rifain, t'amuses surtout pas à lui dire qu'il est arabe ou orientaliste.
                    Parti comme cela , bientôt tu va nous sortir que le premier homme qui a marché sur la lune s'appel Abou-Amstrong , et il est arabe tout comme cet Ibnou Pytagore que tu nous sort : le ridicule ne tue pas !!!

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                    • #25
                      Les Musulmans présents en Amérique bien avant Christophe Colomb.

                      Parti comme cela , bientôt tu va nous sortir que le premier homme qui a marché sur la lune s'appel Abou-Amstrong , et il est arabe tout comme cet Ibnou Pytagore que tu nous sort : le ridicule ne tue pas !!!
                      Il est fort probable que ce que tu dis soit vrai, parceque tu ne sais peut être pas que les arabes avaient découverts et peupler l'Amérique très longtemps avant Christophe Colombe et les occidentaux.

                      "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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                      • #26
                        Il est fort probable que ce que tu dis soit vrai, parceque tu ne sais peut être pas que les arabes avaient découverts et peupler l'Amérique très longtemps avant Christophe Colombe et les occidentaux.
                        Oui j'ai lu ça dans Tin tin , d'ailleurs la découverte s'est faite à dos de chameaux "nageurs" , une espèces disparue de nos jours !

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                        • #27
                          Les traces laissées par le passage des Musulmans en Amérique bien avant Christophe Colomb.

                          1/Des anthropologues ont prouvé que les Mandinkas, sous les ordres de Mansa Mussa, ont exploré diverses parties de l’Amérique du Nord via le Mississippi et d’autres voies navigables. A « Four Corner », en Arizona, des dessins montrent qu’ils auraient pu y importer des éléphants depuis l’Afrique.
                          2/Un historien et linguiste américain de renom, Léo Weiner de l’Université d’Harvard, dans son livre « L’Afrique et la Découverte de l’Amérique » [1920] écrit que Christophe Colomb était au courant de la présence des Mandinka au sein du Nouveau Monde. Il savait que les Musulmans d’Afrique de l’Ouest s’étaient répandus à travers les Caraïbes, Les territoires Américains du Centre, du Sud et de Nord, y compris le Canada, où ils commerçaient avec les Indiens Iroquois et Algonquins.
                          3/Christophe Colomb a admis dans son papier du lundi 21 octobre 1492, alors que son navire voguait près de Gibara, au Nord Est de la côte cubaine, qu’il avait vu une mosquée au sommet d’une jolie montagne. Les ruines de mosquées et de minarets avec inscrit dessus des versets du Coran ont été découvertes à Cuba, Mexico, au Texas et au Nevada.
                          4/Durant son second voyage, Christophe Colomb s’est entendu dire par les « Indiens de l’Espagnola » [Haïti] que des gens de couleur noire étaient sur l’île avant son arrivée. Pour preuve, ils se présentèrent à Christophe Colomb avec les lances de ces Musulmans Africains. Ces armes étaient constituées d’un métal jaune que les Indiens appelaient Guanine, un mot dérivant de la langue d’Afrique de l’Ouest et signifiant « alliage d’or ». Ce mot se rattache aussi curieusement au mot Arabe « ghinâ » qui signifie « richesse ». Christophe Colomb rapporta en Espagne quelques Guanines et les fit analyser. Il apprit qu’elles étaient constituées de 18 parts d’or [56.25%], de 6 parts d’argent [18.75%] et de 8 parts de cuivre [25%], les mêmes proportions que le métal produit dans les boutiques de métaux en Guinée.
                          5/En 1498, lors de son troisième voyage vers le Nouveau Monde, Christophe Colomb accosta à Trinidad. Plus tard, sur le Continent Sud Américain, il vit que dans certains clans, les indigènes portaient des foulards colorés de coton, avec des motifs symétriquement tissés. Christophe Colomb nota que ces foulards ressemblaient aux coiffes et aux pagnes de Guinée dans leurs couleurs, leur style et leur fonction. Il y fit référence en parlant de « Almayzars ». Almayzars est un mot Arabe signifiant « couverture », « tablier », « jupe », portés par les Maures [Musulmans Espagnols ou Nord-africains] et importés au Maroc, en Espagne et au Portugal depuis l’Afrique de l’Ouest [Guinée]
                          Durant ce voyage, Christophe Colomb fut surpris de voir que les femmes mariées portaient des culottes de coton [bragas] et se demanda d’où ces femmes tenaient leur pudeur. Hernando Cortez, un conquérant espagnol décrivit les tenues des femmes indiennes comme faites de longs voiles et celles des hommes comme étant à la manière des Maures. Ferdinand Colomb, fit remarquer que ces habits étaient similaires à ceux portés par les femmes Maures de Grenade.
                          6/Dr. Barry Fell (Harvard University) a découvert l’existence d’écoles islamiques dans la Vallée du Feu et dans d’autres endroits encore, datant de 700/800 de l’ère chrétienne. Il a trouvé des textes gravés dans la roche, des diagrammes et des dessins représentant les derniers fragments vivants de ce qui fut un système d’écoles élémentaires et de niveau supérieur. Le langage utilisé est l’Arabe d’Afrique du Nord avec le vieux script de Kufa. Les sujets portent sur l’écriture, la lecture, l’arithmétique, la Religion, l’Histoire, la géographie, les mathématiques, l’astronomie et la navigation maritime.
                          7/Il y a en Amérique du nord 565 noms de lieux (villages, villes, montagnes, lacs, rivières…) qui dérivent de mots arabes ou musulmans, (484 aux États-Unis et 81 au Canada).
                          Ces lieux ont été ainsi nommés par les habitants de la période précolombienne. Certains de ces habitants ont un nom lié à une symbolique sacrée :
                          - Mecca est un nom porté par 720 habitants en Indiana.
                          - Makkah est également une tribu indienne qui se trouve à Washington.
                          - Medina est un nom porté par un grand nombre d’habitants, dont voici quelques exemples : 2100 habitants à Idaho portent ce nom, 8500 habitants à New York, 12000 habitants en Ohio, 1100 habitants en Tennessee, 26000 habitants au Texas, 1200 habitants en Ontario.
                          - Medina et Hazen sont portés respectivement par 1100 et 5000 habitants dans le Dakota du Nord.
                          - Muhammad, quant à lui, est porté par 3200 habitants dans l’Illinois.
                          - Mona est portée par 1100 habitants dans l’Utah.
                          - Arva est portée par 700 habitants dans l’Ontario, et bien d’autres encore.
                          Une étude attentive du nom des tribus indiennes autochtones révèle que beaucoup ont des noms qui dérivent de l’arabe ou de noms islamiques, tels que Anasazi, Apache, Arawak, Arikana, Chavin Cherokee, Cree, Hohokam, Hupa, Hopi, Makkah, Mahigan, Mohawk, Nazca, Zulu, Zuni, etc.
                          "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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                          • #28
                            Les traces laissées par le passage des Musulmans en Amérique bien avant Christophe Colomb.

                            Es-ce qu'il existe un mot qui décrit avec exactitude la nature de celui qui prend ses rêves ou ses désirs pour de la réalité ?

                            Il y a le mot , fabuler ( fabulateur ) mais je crois dans certains cas ce qualificatif est en deçà de la densité ...
                            Dernière modification par kimi16, 22 mai 2015, 18h14.

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                            • #29
                              Les arabes ont-ils inventé l’universite ?
                              La civilisation arabe est à l’origine de deux au moins des grandes institutions modernes : l’hôpital et l'observatoire. Il est fort probable qu’on lui en doit aussi une troisième: l’Université.

                              Telle est du moins la thèse qu’exposent ici deux enseignants de l’université de Leeds (Grande-Bretagne) : MM. R.Y. Ebied (études sémites) et M.J.L. Young (études arabes).

                              Le Moyen Age a légué au monde moderne trois institutions très importantes : l’hôpital, l’observatoire et l’université. Nous savons depuis longtemps que les deux premières proviennent de la civilisation arabe.

                              Quoiqu’un bon nombre d’instruments astronomiques aient été inventés par les Grecs, c’est sous les auspices des califes ou successeurs du prophète arabe Muhammad que l’observatoire devint une institution permanente. Selon les documents parvenus jusqu’à nous, le premier observatoire permanent fut celui qu’établit le calife Ma’mum (813/832 apr. J.-C.) à Bagdad, sa capitale, aux environs de l’année 830.

                              La contribution la plus importante des Arabes à la médecine est l’établissement et l’entretien de nombreux hôpitaux. S’ils n’ont pas inventé l’hôpital comme institution, ils ont apporté tant de soins à l’organisation, au financement et à l’entretien des hôpitaux que beaucoup de leurs idées sont encore visibles dans les hôpitaux d’aujourd’hui.

                              On peut également démontrer indirectement que la troisième institution médiévale, l’université, doit en grande partie son existence à la civilisation Islamique.
                              Parmi les auteurs de manuels scientifiques, médicaux et philosophiques, des savants musulmans, comme Avicenne, Averroès, Albategnius, Avempace, Avenzoar, Albucasis, Arzachel et Alpetraguis, occupent le premier plan.

                              Il y a une grande probabilité que les universités européennes aient utilisé ces manuels, en dépit de l’hostilité entre l’islam et le monde chrétien.

                              Mais des preuves de plus en plus nombreuses indiquent que c’est dans l’islam médiéval que nous devons chercher l’origine de l’université elle-même. Les plus grands centres intellectuels musulmans fonctionnaient depuis bien plus d’un siècle quand les premières universités furent fondées en Europe. Le collège-mosquée d’Al-Qarawiyyin à Fez (Maroc) fut établi en 859, celui de Cordoba au début du dixième siècle, le collège-mosquée d’Al-Azhar au Caire en 972 et la Maison de la sagesse dans la même ville au onzième siècle. En Europe, les premiers centres d’éducation supérieure apparurent beaucoup plus tard. Les universités de Bologne, de Paris et de Montpellier n’existaient sûrement pas avant le douzième siècle.

                              Lorsque ces universités apparurent en Europe chrétienne, elles possédaient bien des traits communs avec leurs équivalents islamiques. Les étudiants étaient pour la plupart organisés par « nations» - C’est-à-dire qu’ils étaient groupés pour leur logement selon leur lieux d’origine. A l’université d’Al-Azhar au Caire, il existait des logements distincts pour les étudiants du Maroc, de Haute Egypte, d’Irak... A l’université de Paris, les corps d’étudiants comprenaient la nation anglaise, la nation flamande, et bien d’autres. Il reste des traces de cette organisation géographique des étudiants dans quelques-uns des collèges d’Oxford, comme ceux de Lincoln, de Worcester et de Hereford.

                              Un autre trait de ressemblance se trouvait dans le fait que les professeurs universitaires se mettaient en tenue particulière, la toge, pour les cours et les cérémonies officielles. La coutume de mettre des vêtements larges ressemblant à ceux qu’on mettait en Europe chrétienne existait depuis le début dans les centres intellectuels de l’islam.

                              La terminologie en usage dans les premières institutions intellectuelles de l’Europe chrétienne montre elle aussi une analogie avec celle de l’islam le premier terme européen pour indiquer l’université - studium generale - semble être une traduction du terme académique arabe “majlis amm” signifiant « assemblée générale pour suivre des études ».

                              Le «permis d’enseigner» Autre point commun : la coutume largement répandue d’offrir une instruction gratuite aux étudiants. De même, la tradition de l’étudiant itinérant était connue dans les pays islamiques longtemps avant de se révéler comme caractéristique de la vie scolaire dans les pays chrétiens.

                              Les étudiants musulmans ne s’attendaient pas qu’un seul professeur sache tout sur une matière, et la coutume de voyager d’un centre d’études à un autre s’était installée dans la vie scolaire de ces étudiants. Ces migrations continuelles sont peut-être à l’origine d’un des traits les plus caractéristiques de l’éducation islamique: la « ijazah » ou “permis d’enseigner”.

                              La « ijazah » était le diplôme délivré par un professeur à son étudiant au terme d’un programme d’études et donnant à l’élève le droit d’enseigner les matières qu’il avait étudiées. Ces permis existaient déjà au neuvième siècle. Pour les étudiants voyageant d’un centre académique à un autre à la recherche d’une plus grande instruction, ces « permis d’enseigner » avaient la valeur d’un passeport et d’un certificat de compétence dans des matières particulières. Il est Intéressant de noter que le terme « licence », qui sert aujourd’hui à désigner un degré universitaire, provient du latin « licentia docendi » - permis d’enseigner - terme qu’on donnait dès le début au diplôme conféré aux étudiants dans les universités chrétiennes.
                              Dans les universités islamiques du Moyen Age, les professeurs étaient plus libres dans leur enseignement que dans les premières universités chrétiennes. Il n’est donc pas étonnant que chaque professeur ait eu le droit de conférer ses « permis d’enseigner », alors qu’en Europe ce droit était réservé au recteur. Mis à part cette différence, la « ijazah » et la «licentia docendi » étaient des instruments identiques de la vie universitaire. Ces ressemblances entre les pratiques universitaires de l’islam et celles du monde chrétien s’expliquent par le rôle joué pas l’Espagne dans l’établissement de contacts entre l’un et l’autre.

                              L’Espagne Islamique était un des grands centres académiques du Moyen Age, et, après la prise de Tolède par les chrétiens (1085), ce pays devint la voie principale par laquelle les fruits de la science islamique passaient à l’Europe chrétienne. A Tolède, l’archevêque Raymond (mort en 1251) fonda une école pour traduire les oeuvres arabes en latin et les mettre ainsi à la disposition du monde savant chrétien. Les trésors de la littérature philosophique, scientifique et médicale arabe furent traduits en latin à l’usage des professeurs et des étudiants chrétiens. Il ne serait donc point surprenant qu’avec les livres, les étudiants chrétiens aient ramené de l’Espagne des idées sur l’organisation des universités.

                              Le baccalauréat

                              Une des personnalités éminentes dans le domaine des études orientales en Angleterre, le regretté professeur Alfred Guillaume, affirmait dans la première édition de The Legacy of Islam (Oxford 1931) que l’on aurait la preuve d’une liaison entre les universités islamiques et celles de l’Ouest, si l’on trouvait une explication satisfaisante du terme médiéval «baccalareus» ou « baccalaureus » - dont dérive le terme français « baccalauréat». Le professeur Guillaume fit remarquer que l’explication qui fait dériver ce terme du latin «vassa» (une vache) ne peut être prise au sérieux. Il suggère que « baccalaureus » pourrait bien être une défectueuse transposition en latin d’une expression arabe comme par exemple « bihaqq al-riwaya » signifiant le droit de transmettre une science.

                              En effet, bien des termes arabes sont passés, déformés, dans le latin du Moyen Age, et dans les autres langues européennes, dans lesquelles ils sont encore en usage aujourd’hui.

                              Parmi ces termes on trouve des mots familiers comme « chèque » (de l’arabe « sakk », « tarif » (ta’ref), et « amiral » (amir al’bahir) et bien d’autres. GuiIlaume n’a jamais trouvé l’expression, «bihaqq al-riwaya » dans aucun document arabe, et l’étymologie qu’il en propose ne peut-être considérée que comme une conjecture très intéressante. Mais les dernières recherches des écrivains de nos jours dans les différents exemples de « ijazah » médiéval ont démontré non seulement qu’une expression très similaire à celle que suggéra Guillaume était en usage dans des documents arabes de même type, mais aussi que cette expression était employée exactement dans le sens voulu pour son étymologie proposée. La première «ijazah» (conservée dans un manuscrit de l’université de Cambridge), dans laquelle on trouve l’expression « bihaqq al-riwaya », date de l’année 1147; or, on ne trouve pas le terme « baccalaureus » en Europe, employé dans le sens « licencié », avant 1231, année où le système des degrés universitaires fut établi par la bulle « Parens scientiarum » du pape Grégoire IX. Il paraît donc probable que le terme bachelier est dérivé de l’expression en usage dans les diplômes de l’université islamique.

                              R.-Y. EBIED et M.-J.-L. YOUNG. (Le monde de l’éducation)

                              ECOLES MUSULMANES ET UNIVERSITES EUROPEENNES

                              J’ai lu avec intérêt l’article paru dans le Monde de l’éducation de septembre sous le litre : « Les Arabes ont-ils inventé l’Université ? » Cet article qui présente sans préjugé un aspect de la culture arabe musulmane s’insère dans la tradition d’un groupe de chercheurs occidentaux qui existent depuis le dix neuvième siècle, et dont le nombre ne cesse de croître. (...) A ce sujet ,excusez-moi de me référer à une étude que j’ai publiée en Angleterre en 1957, et où j’ai souligné qu’au Moyen Age les grandes écoles musulmanes et les Universités fondées en Europe à cette époque différaient sur les points suivants

                              1. Pour la création des Universités musulmanes, il n’était nécessaire d’obtenir ni l’autorisation de gouvernement ni celle d’une autorité religieuse supérieure.
                              2. Les disciplines enseignées dans les Universités musulmanes étaient beaucoup plus variées.
                              3. Quoique l’enseignement coranique fût prépondérant, les Universités musulmanes n’établissaient pas une hiérarchie officielle entre les disciplines enseignées (1).

                              A. R. KINANY, Directeur du Bureau de l’Organisation de la ligue islamique mondiale à Paris.

                              (1) The Year Book of Education, 1957, Evans Brother», Londres. Extrait du Monde de l’Education n” 23.
                              Dernière modification par abderahmane1, 22 mai 2015, 18h25.
                              "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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                              • #30
                                Cassata siciliana

                                Cassata siciliana. Dessert à base de génoise, ricotta, pâte d'amande, chocolat noir.
                                C'est une spécialité de Palerme avec des origines arabes. Son nom dérive de "Quas'at" c'est à dire " gobelet rond ". Son origine remonte autour de l'année mille, lorsque dans une Sicile dominée par les Arabes, les cuisiniers du palais de l'Emir, à Palerme, s'amusaient à mélanger saveurs et couleurs opposées. Ce mélange d'éléments opposés caractéristique de la cuisine sarrasine donna vie à la Cassata.

                                A partir du 16ème siècle, la Cassata siciliana devint une spécialité que l'on pouvait préparer toute l 'année.

                                "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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