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Des caids de la période coloniale

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  • #61
    Azul Bonale

    enchantée de te revoir et comme tu vois je n'ai pas changé
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #62
      Discus

      concernant en temps normal j'aurai dit suis content pour toi , et que c'etait louable et tout a ton honneur , mais sachant que les actes ne valent que par leur intentions , et
      connaissant les tiennes , une seul chose a te dire yew telahguihoum
      Tu montres là que la mesquinerie et la calomnie sont toujours les méthodes des traitres. Celui ou celle qui a quelque chose, qu'il/elle vienne en face, sauf que ça n'est jamais arrivé, les calomnieurs sont souvent les vrais coupables, imputer leurs actes aux autres c'est une de leurs méthodes. Je suis zen, je marche la tête haute et la conscience tranquille.

      Discus, alias wazaaaa
      Avant de calomnier les autres, commence par te présenter et ne pas prendre plusieurs pseudos pour cracher ton venin. Tu n'as pas changé, ta méchanceté et ton aigreur gangrènent toujours ton peu de cervelle.
      Dernière modification par zwina, 30 juillet 2016, 10h31.
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #63
        zwina

        Tu montres là que la mesquinerie et la calomnie sont toujours les méthodes des traitres. Celui ou celle qui a quelque chose, qu'il/elle vienne en face, sauf que ça n'est jamais arrivé, les calomnieurs sont souvent les vrais coupables, imputer leurs actes aux autres c'est une de leurs méthodes. Je suis zen, je marche la tête haute et la conscience tranquille.
        serieux laaa ! t'en a pas marre de faire ton don-quichotte ?

        Discus, alias wazaaaa
        Avant de calomnier les autres, commence par te présenter et ne pas prendre plusieurs pseudos pour cracher ton venin. Tu n'as pas changé, ta méchanceté et ton aigreur gangrènent toujours ton peu de cervelle.
        a votre service m'dame , j'etais revenu avec le pseudo wazaaaa sans cacher qui j'etais , ce fut bref et on en a meme un peu rigolé avant de reprendre mon premier pseudo suite a ma demande , donc je me demandais ou se situe vraiment ta "decouverte" ? tu devrais cesser un peu de voir des moulins a chaque coin de rue

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        • #64
          Wazaaa

          Si tu pouvais m'oublier ça serait gentil, tu m'accordes vraiment trop d'importance, ça devient louche
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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          • #65
            Encore !! Comme dirait l'autre pshiiitttt !

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            • #66
              Azul Zwina

              Pour Oran Constantine et Alger qui étaient des départements français, les autres poursuivaient la Résistance même si ça semble en déranger quelques uns encore aujourd'hui.
              Xenon t'a bien répondu sur cet aspect là..
              J'aurais voulu en dire un peu plus moi-même..mais la constitution me l'interdit

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              • #67
                Azul Capo

                Quelle résistance parle tu si ce n'est les rebellions locales ici ou la dont la portée ne dépassait pas le territoire de la tribu en question et des clans qui lui sont alliés.
                Si c'est de ça dont tu parles, Xenon se trompe, j'aurai voulu en dire plus mais l'actualité me l'interdit
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • #68
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                  • #69
                    Des caids de la période coloniale

                    Excellent sujet à bien des égards , il nous apprend que nombreux sont les Algériens qui étaient du coté de la France ; ceux là au moins ont fait un bon placement pour leur descendance qui aujourd'hui jouie du droit de sang ...

                    Tant mieux pour eux , puiqu'ils obtienent facilement la nationalité France , à défaut de risquer leur vie comme "herraga" .

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                    • #70
                      Pas très glorieux le passé des Bengana !.. l’Émir Abdelkader en sait quelque chose

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                      • #71
                        Azul Capo

                        Bouaziz Bengana a laissé un manuscrit où il raconte sa fidélité à la France qu'il recommande à sa descendance :

                        [QUOTE]
                        A MES CHERS ENFANTS.
                        Voici enfin réalisé ce cher désir caresse dès ma plus tendre enfance. Louange au Dieu clément et miséricordieux qui m'a accorde cette grâce. Que sa bénédiction s'étende sur vous !

                        Vous lirez et relirez souvent, ces feuillets ; vous les méditerez longuement. Qu'ils soient pour vous, aux heures de doute et de fai-blesse, le refuge où vous trouverez confiance et courage.

                        Tenez haut vos coeurs, comme vos ancêtres.
                        Les honneurs qui ont- été décernés aux nôtres, ceux qui me sont échus, mon élévation, surtout, au Mechiakhat-al-Arab, apanage ancestral ressuscité par l'éminent Gouverneur général. M, Pierre Bordes, honorent, autant, que les bénéficiaires, notre famille toute entière et vous aussi, mes chers enfants, dont, ils deviennent l'héritage sacré.

                        Je sais que vous ne le dissiperez pas. Mais il vous faudra l'augmenter pour le léguer plus considérable à vos descendants. Qu'il soit un trésor impérissable que vous caresserez de vos yeux pour en réjouir votre âme.

                        Conservez, précieusement dans votre mémoire le souvenir de la cérémonie au cours de laquelle, vous tous présents, me fut remis le diplôme de Cheikh-el-Arab. Que ce gage d'estime et de confiance donné par la France à votre père soit pour vous un symbole. Et qu'à l'aube de votre vie sur le chemin de votre destinée, où il ouvre une ère nouvelle, il dirige vos pensées et vos actes,

                        Suivez la voie ouverte par vos parents, marquée, indélébile, dans cet historique. Capitaines braves et renommés dans les périodes de tourmente : administrateurs sages et réputés sous le règne de la paix, ils ont su diversement, mais indéfectiblement, servir leur Patrie adoptive..

                        Aussi la France les a-t-elle comblés. Car ,à ses yeux sous sa tutelle et les plis de son drapeau, tous les braves serviteurs ont les mêmes merites.
                        Conservez, la tradition de loyalisme, de fidélité et d'amour pour Elle
                        , qui fut celle de VOS parents. Conservez-la à travers tous les temps et toutes les vicissitudes, car, comme dit le proverbe arabe : ( Chaque époque a les maux que lui valent ses hommes ).

                        Remerciez avec moi le Gouvernement de la République de nous avoir marqué sa reconnaissance à l'approche du Centenaire et offrez-lui votre gratitude pour tous les bienfaits qu'il a prodigués à notre pays et à notre famille.
                        A l'exemple de vos aînés maintenez sans tache la devise familliale ou, de leur sang, ils ont inscrit le mot : SERVIR.

                        Enfant , j'ai vecu aux cotés de mon vénéré père et de mon oncle Mohammed Belhadj, hommes braves et serieux. A leur contact j'ai acquis une maturité précoce; qui m'éloignait des jeux des enfants de mon age et j'ai pris le souci des réalités.

                        Après quelques années d'études au collège du Biskra et sous l'autorité de précepteurs français et arabes, tout jeune encore, mon père me confia à un de ses cousins Mostefa ben Cheikh , a ses fidelles servi¬teurs : Lahsène et Belkacem, à son compagnon de jeunesse et habile, fauconnier, Mekki ben el Kaâli. Leur mémoire, m'est chère comme celle de frères aînés et je leur ai gardé le souvenir de mon affection. Galopant et chassant avec eux, je parcourais à cheval les Ziban, en tous sens.Je passais des semaines et des semaines parmi les Ksouriens et les Nomades, vivant leur vie, J'appris ainsi connaitre toutes les familles .J'eus la faculté d'approfondir leurs origines, leurs parentés, leurs alliances, de bien me familiariser avec leurs mœurs et leurs besoins .Je n'ignore rien d'elle.

                        Chaque été, mon père m'emmenait en France et me confiait à des familles amies dans l'intimité desquelles je m'initiais, me faconnais et me perfectionnais aux us et coutumes de la société française. Je puisais là les meilleurs de mes l'xemples. Mon cerveau pensait en harmonie avec celui de mes hotes : mon cœur battait au rythme du leur. Je me sentais dans mon milieu. Ce n'était pas la moindre fierté du petit nomade que j'etais et continuais d'ètre à Biskra.

                        Vint le jour ou mon père , m'eu jugeant apte et digne, m'appela à le seconder dans son service et à diriger, sous son autorité l'administration de ses biens.Il me chargeait, entre temps, d'accompagner dans leurs tournées les officiers des Affaires indigènes. Quelle meilleure école pour apprendre les méthodes de commande¬ment et les procédés d'administration de la France !
                        En 1898, je fus nommé khalifa de mon père, lourde charge pour les frêles épaules de l'adolescent que j'étais. Si j'en conçus quelque fierté, je voulus surtout me montrer digne de ma première fonction publique et m'y consacrai avec ardeur et conviction .Je m'en glori¬fiais près de nos amis de France à qui, chaque année, je rendais la visite traditionnelle, en compagnie de mon père.

                        En 1901, je l'accompagnai officiellement avec la délégation algérienne, et fis partie de l'escorte de S. M. le Tsar à la revue de Bétheny.
                        Le 14 août 1902, je fus nommé caïd de Doucen.


                        Mon père étant tombé malade, me fit rappeler près de lui. mais le Gouverneur Général, en témoignage de sa sollicitude, me conserva mon titre en me nommant caïd-adjoint au bachagha des Zîban le 20 juillet 1904.
                        Le 19 juillet 1909 , j'étais nommé caïd effectif des Ziban.


                        En 1908, je pris le commandement des goumiers des Ziban pour aller combattre au Maroc (campagne de la Chaouia). Ces valeureux cavaliers firent honneur à leurs tribus. Leur vaillance et leur bravou¬re nous valurent, à la suite de nombreux combats auxquels nous primes part, d'élogieuses citations, des médailles militaires et, pour moi, en fin de campagne, une proposition pour la croix d'officier de la Légion d'honneur. Cette proposition fut présentée par le chef d'escadrons Bussy, notre estimé chef de l'annexe de Biskra, com¬mandant des goums notre parrain au baptême du feu. Elle fut maintenue par notre glorieux commandant en chef. Je dois à ces deux grands soldats le tribut de mon admiration et de ma reconnaissance ; je rends également hommage à leur sol-licitude pour mes frères d'armes qu'ils récompensèrent en ma per¬sonne des mérites guerriers dont ils firent preuve.

                        Le 14 juillet 1909, à la revue du Longchamps, le général Picard, ministre de la guerre, que j'éscortais à cette occasion, me remettait cette décoration.
                        Je fus appelé à remplacer mon père, à sa mort le 30 septembre 1910 ; puis je fus nommé agha le 27 avril 1914 et commandeur de la Légion d'honneur le 30 décembre 1916.

                        C'était la guerre. Comme tout bon Français, je me suis efforcé de faire mon devoir, tout mon devoir. Ce fut ma seule ambition, Ai-je pu réussir ? Mon brillant chef, le lieutenant-colonel Fournier, alors chef de l'annexe de Biskra, a pu me juger à l'œuvre, dans des mo¬ments où lui-même se donnait tout entier à sa mission avec un dé¬vouement, une abnégation et une autorité qui en imposaient à tous.

                        Ils vient de m'écrire, sur mon rôle, pendant cette période douloureuse, une lettre que je suis heureux de reproduire ici. Il était mieux placé que personne pour apprécier les faits et les hommes. Son témoignage n'est pas celui dont je suis le moins fier.
                        « Touggourt, le 18 mai 1929
                        A Mon cher bachagha
                        Je viens de lire le receuil des Annales de votre famille dont, aimablement, vous avez bien voulu me donner la primeur.
                        C'est un véritable document historique : le résume de la pénetration de l'ordre dans l'est de l'Algérie, de l'établissement de
                        prospérité par la paix francaise . Car, en vérité, on retrouve votre nom à chaque événement de l'inauguration de cette ére nouvelle .

                        C'est ;aussi un monument élevé par vous au loyalisme , à la fidéleté de votre famille. Depuis 1837 en effet le nom de vos prédécesseurs figure indefectiblement sur la liste de ceux sur lesquels nos devanciers ont pu compter en toute circonstance.

                        L'allocution à vos enfants, par laquelle votre récit se términe, en est la magnifique conclusion. Elle est l'empreinte du precepte que vous m'avez dit un jour votre vénéré père vous a légué en vous investissant de l'autorité morale de Chef du nom des Bengana: « Fidélité - partout et toujours à la cause française; c'est la tradition qui a constamment était celle de vos grands parents .

                        Et puis vous rendre ce témoignage que depuis 25 ans que je vous vois à l'œuvre , tantôt comme voisin , tantôt comme collaborateur direct , vous avez strictement , rigidement suivi la voie indiquée .

                        Pendant dix ans , je vous ai vu à peine sorti de l'adolescence , jeune caid de Doucen , puis coadjuteur de votre pére le bachagha , puis caid des Ziban . Votre jeunesse , votre jolie chevauchée en goum au Maroc , votre aménité personnelle vous avaient acquis les sympathies unanimes.

                        C'était le bon temps ; la vie était belle ; les faits de guerres eux mêmes, par comparaison avec ce que nous avons vu depuis, étaient un peu de la guerre en dentelles. Tout allait tout seul; le comman¬dement était facile presque, et on ne vous en faisait peut-être pas grand mérite.

                        Mais les mauvais jours sont venus. Et c'est à ce moment que vous avez donne votre véritable mesure. Personne autant que moi n'a pu l'apprécier.
                        Je me rappelle cette conversation entre vous et moi, à mon bureau de Biskra, devant le gouffre obscur et redoutable de la guerre qui venait d'être déclarée. Je vous y disais en substance : « A partir de maintenant , plus de fantasias, plus de jolies fêtes; il va falloir

                        De la vigilance , de l'énergie , du labeur pénible à effectif.
                        Vous m'avez répondu; Mon capitaine , ayez confiance en moi Je serai fidéle à la tradition de ma famille. Mettez-moi à l'épreuve .
                        Je vous y ai mis et vous avez pleinement répondu à ce qui était demandé . L'ordre materiel , administratif , n'a jamais été moins troublé que durant cette période dans les Ziban. Si l'on faisait la statistique criminelle, on reconnaitrait que, jamais, on n'y a relevé aussi peu de crime et délits de toute nature que pendant la guerre ; que jamais les impôts ne sont rentres avec autant de régularité.

                        A quoi il faut ajouter cette constatation capitale à ce moment que, bien que la conscription ne fût pas appliquée, les engagements volontaires donnaient, à l'armée, plus d'hommes que n'en aurait à la conscription. Avec cette particularité encore que ces engagés étaient des hommes bons pour le service armé , tandis que les contingents de la conscription auraient été affectés de l'important déchet de non valeurs physiques.
                        Pour obtenir ce résultat vous aviez su amener les tribus à se cotiser pour fournir aux engagés une prime supplémentaire presque double de celle payée par l'Etat.
                        ....
                        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                        • #72
                          Suite Manuscrit Bouaziz Bengana 1929/1930

                          En 1916, le Hodna, le Belzma , l'Aurès entrerent en insurrection. Ce fut un moment engoissant, C'était l'incendie dans le domaine mitoyen du nôtre, sur une étendue de 250 kilomètres, sans même un mur pour former écran isolateur. Car nos limites avec les territoires insurgés étaient des lignes purement conventionnelles.

                          Et cependant, malgre toutes les incitations, rien n'a bougé chez nous, C'est, au contraire, chez nous que, de toute la vitesse de leurs autos, sont venus se réfugier grand nombre de personnalités indi¬gènes du pays voisin qui n'avaient pas su ou pu tenir en mains leurs propres ressortissants.
                          Chez nous tout a fonctionné comme en pleine paix mieux meme, peut-être. La ville de Biskra, un moment affolée_ on l'au¬rait été à moins, il faut en convenir — à la nouvelle du meurtre du Sous-Préfet et de l'Administrateur d'Aïn-Touta, s'est rassurée à cette tranquillité ambiante et a repris le cours paisible de sa vie de Reine des Ziban. Je ne me rappelle jamais sans rire l'émerveillement du Receveur des Contributions au spectacle des contribuables indigènes de Biskra-Ville s'ecrasant à ses guichets pour payer l'impôt (dont 2/3 rentrerent en douze heures) certain jour ou nous étions intervenus pour leur faire quelques énergiques exhortations dans cet ordre d'idées.

                          Tout cela, mon cher Bachagha, mieux que tous les discours, mieux que les réceptions à grand tralala, m'a donné la notion exacte de ce que vous étiez.
                          Je me souviens aussi des conseils que vous faisaient demander certaines tribus du Hodna, bien qu'elles fussent du côté de l'insurrection : conseils que vous leur donnâtes, d'ailleurs, et, qu'elles sui¬virent en se séparant dès que possible du parti où elles s'étaient laissé entraîner.
                          Cela m'a donné la mesure de ce que vous pouviez.

                          Je l'ai alors écrit : En vous, nous n'avions pas seulement une brillante personnalité de décor, portant, admirablement le somptueux costume d'apparat, recevant splendidement les grands personnages et les jolies femmes de passage en nos régions. Nous avions, surtout, un véritable Chef indigène, jouissant d'un ascendant indéniable et sachant commander, dont l'action directe, puis, par contagion l'exemple donné aux autres chefs indigènes secondaires de la région, ont eu une importance essentielle durant toute la période critique.

                          De l'armature de la puissance française dans le sud-Constantinois, vous etes une pièce maîtresse, sur la solidite de laquelle en peut compter : on l'a vu à l'épreuve.

                          Je vous ai exprimé déjà de vive voix, en d'autres circonstances, ce, sentiment que je tiens d'une pratique de quinze années où je vous ai eu comme collaborateur. Je suis heureux d'avoir, aujourd'hui, l'occasion de vous l'exprimer par écrit.

                          Lorsque M. le Gouverneur général a fait revivre et vous a remis le titre de Cheikh-el-Arab, jadis propriété de votre famille, vous avez reçu de nombreux témoignages de félicitations. Aucun, croyez, le n'a été plus sincére que le mien ; car personne autant que moi n'a pu apprécier de quelle sincérité sans détour ni arrière-pensée, a été votre dévouement à la France, dans les moments pénibles.

                          J'en ai éprouvé personnellement une joie intense dont je suis heureux de vous renouveler l'expression avec celle de mes senti¬ments les plus cordialement dévoués.
                          « Signé : L. FOURNIER. »

                          Voila, mes chers enfants, mes étapes administratives jusqu'à ce, jour.
                          Mais un homme public à d'autres obligations que lui impose le souci de sa dignité dans toutes les circonstances, meme de sa vie privée car il prête a la critique et doit s'offrir en exemple.

                          Vous serez un jour, à votre tour, chefs de famille ; peut-etre aussi Jouerez-vous un rôle dans la vie publique.

                          Ma grande préoccupation a été de vous y préparer .

                          J'ai veillé tout particuliérement à votre éducation, car elle est le principe des qualités humaines, comme l'instruction et le travail en sont les éléments. Instruisez-vous sans cesse et travaillez de même.

                          N'invoquez jamais les faits de vos ancêtres pour éluder vos devoirs d'homme et de citoyen. Créez soigneusement, comme l'artiste son oeuvre, votre personnalité digne de l'affection des vôtres et de la considération des autres.
                          Prenez , comme percépte les vers du sage arabe :

                          « Sois le fils de quiconque, mais acquiers une bonne éducation.
                          Car l'éducation supplée la naissance ;
                          Le jeune homme doit dire : voici qui je suis,
                          Et non voilà quel était mon père. » .

                          Maintenant, mes chers enfants, je vais mettre un point, final au dernier de ces feuillets, à chaque ligne desquels transparaît l'Ame de votre famille.
                          Qu'elle vous anime à votre tour et vous inspire, les mémes sentiments .
                          Soyez bons, braves, loyaux, sincères, fidèles.
                          Suivez , sans défaillance les glorieuses déstinées de votre Patrie.
                          Aimez la France étérnelle sans faiblesse et jusqu'au sacrifice. Ainsi l'âme de votre famille, immortelle, revivra en vous.

                          Biskra , 1929 - 1930[/QUOTE]
                          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                          Commentaire


                          • #73
                            Azul Zwina

                            Merci pour les textes..

                            Je t'invite à lire : Histoire des Sultans de Touggourt et du Sud Algérien de Charles Feraud Volume 2

                            Les Bengana ont massacré et mutilé tellement d'algeriens que les corps d'expédition français en étaient horrifiés !

                            Commentaire


                            • #74
                              Capo

                              Les Bengana ont massacré et mutilé tellement d'algeriens que les corps d'expédition français en étaient horrifiés !
                              Les Bengana ont toujours su retourner leur veste du bon côté, ils ont obtenu le titre de Cheikh el Arab par les ottomans pour qui ils prélevaient les impôts et massacraient les tribus hilaliennes qui s'opposaient à leur cruauté et leur racket. Ils ont trahi Ahmed Bey qui leur refusait le titre de Pacha et se sont rangés avec la France qui leur a octroyé des caidats et des légions d'honneur et aujourd'hui leur descendance prétend qu'ils soutenaient le FLN alors que Jacques Chevallier comme Feraht Abbas décrivent leur somptueuse villa qu'ils habitaient à El Biar qui était un fief de l'OAS. L'armée française et l'OAS ont dynamité ou occupé tous les lieux où résidaient les membres ou soutiens du FLN mais leur villa est resté intacte. Un jour peut être ils nous expliqueront ce miracle.
                              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                              • #75
                                Ils ont trahi Ahmed Bey qui leur refusait le titre de Pacha et se sont rangés avec la France qui leur a octroyé des caidats et des légions d'honneur
                                comment Ahmed autoproclamé Pacha à la chute d'Alger pouvait leur accorder le titre de Pacha ....?

                                Dans le document dont tu as copié-collé une partie, il est mentionné qu'ils étaient son dernier soutien jusqu'à ce qu'il perde tout ....Ils se sont rangé du côté du colon comme l'avaient fait d'autres avant eux ....Ceci, n'est pas pour les excuser, c'est juste remettre les choses à leur place !

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