Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Des caids de la période coloniale

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • etudiant

    Apres la conscience selective , ta le droit a l'histoire selective , quand la derniere est mise a nu , la premiere ne sait plus ou donner de la tete .
    Je l'ai dit a mainte reprise , la decolonisation des esprits est une tache bien plus rude que celle des terres , surtout quand on sait que certains son fait pour l'etre .

    Un autre ex d'une personnalité que beaucoup de personnes continuent de venerer , malgré qu'elle ait ete gratifié pour service rendu par ces superieurs . personnalité qui faut savoir fut l'epouse et associer du gourou d'une des plus grande secte d'afrique , chez qui nombreux de nos responsable vont pour chercher la "baraka" .

    Sidi bel Abbes , le 30 avril 1931, c’est le jour de la fête de la Légion Etrangère Avenue Edgard Quinet , le général Rollet, inspecteur de la Légion Etrangère , accompagné d’un aréopage composé d’officiers de la légion en tenue de parade , du maire et des conseillers municipaux , de magistrats etc. se présente devant la modeste habitation au n° 32 bis , avenue Edgard Quinet, actuelle avenue Abane Ramdane
    En cette journée de la fête de Jeanne d’Arc, le général Rollet remet à la légendaire et charismatique Aurelie Picard Tidjani la légion d’honneur ., un détachement présente les armes et le commandant Chaumont-Morlière lit tout haut la citation qui accompagnait la dignité de chevalier conférée à Aurélie Picard,
    Aurelie Picard Tidjani fortement émue, est décorée de la croix de la Légion d’Honneur pour le dévouement dont elle fit preuve au service de la France et des populations de Aïn Madhi et Kourdane. Elle est alors l’une des premières femme de France à obtenir la Légion d’Honneur à titre militaire »

    Commentaire


    • Zwina

      L'habit ne fait pas le moine !
      "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

      Commentaire


      • Saha Discus

        l'epouse et associer du gourou d'une des plus grande secte d'afrique , chez qui nombreux de nos responsable vont pour chercher la "baraka" .
        Pas que les notres.. même le président du Senegal a été aperçu du coté de Laghouat

        Commentaire


        • Azul Discus

          En cette journée de la fête de Jeanne d’Arc, le général Rollet remet à la légendaire et charismatique Aurelie Picard Tidjani la légion d’honneur ., un détachement présente les armes et le commandant Chaumont-Morlière lit tout haut la citation qui accompagnait la dignité de chevalier conférée à Aurélie Picard,
          C'est à Aurélie Picard que cette médaille est remis, si tu avais pris le temps de faire quelques recherches tu saurai que le fameux palais où elle vécut est abandonné et fermé. C'est Roger Frison Roche qui en fait une héroïne, pas les autochtones ni les historiens ou les chercheurs. Nul des Tidjani ne lui accorde la moindre commémoration puisque les Picard se sont illustrés par la suite en Algérie, certains furent instituteurs et n'ont pas laissé de bons souvenirs à ceux qui les ont côtoyé ou rencontré. Si tu lui consacres un topic, je pourrai y relater ma rencontre avec la dernière Me Picard qui fut institutrice en Algérie, elle avait pour surnom "la mégère" et c'était plus que justifié. Effectivement la décolonisation des esprits est une grande tâche, la recherche de la vérité historique aussi. C'est en croisant les archives et les recherches historiques qu'on peut parvenir à retracer le fil, pas en reprenant les passages d'un roman qui n'est pas un support crédible pour établir les faits. Tant qu'il n'y a aucune preuve de dénonciation ou de massacres, on ne peut affirmer qu' X serait un ex supplétif ou un ex caïd par contre quand il y a photos, archives, documents officiels et témoignages, ça ne laisse aucun doute. On a beau sembler anonyme sur la toile, si des propos déplaisaient à la descendance, ils pourraient entamer une action en justice et là il faudra bien pouvoir justifier ses propos avec des documents sérieux, avec un roman c'est perdu d'avance, par contre mon témoignage contre Me Picard l'institutrice serait plus que valable, une petite recherche sérieuse prouvera que je l'ai bel et bien rencontré, cotoyé et que ce fut épique. Pareil pour la Mosquée de Paris, les vrais coupables ont été démasqués grâce à des archives, documents officiels et témoignages donc inutile de porter des accusations gratuites alors que ce dossier est monté au plus haut sommet de l'état qui est décisionnaire sur les suites à donner.
          Dernière modification par zwina, 03 décembre 2016, 10h56.
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

          Commentaire


          • zwina ( la petite belle)

            Abdelhamid Ibn Badis au stade Bouloghine (Alger), entouré par les Oulamas et son seul peuple venu de toutes les régions d’Algérie pour l’écouter.



            وصية الشيخ العلامة محمد البشير الابراهيمي لشباب الجزائر

            "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

            Commentaire


            • abderahmane1

              Merci de montrer à certains qu'en 1939 déjà des Cheikhs comme El Oqbi et Ibn Badis n'hésitaient pas à défier les autorités coloniales et leurs supplétifs. Peu connaissent Cheikh El Oqbi alors qu'il fut un proche d'Ibn Badis et qu'il obtint le soutien du FLN qui assurait la sécurité de certains de ses meeting ce qui leur vaudra une dénonciation, par un caïd que je ne nommerai pas mais que Cheikh Oqbi n'hésitait pas à citer comme indicateur des autorités coloniales.
              Dernière modification par zwina, 03 décembre 2016, 11h40.
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

              Commentaire


              • L'idiot

                un topic a été ouvert sur Benghabrit, poste donc la nomination pour cette légion d'honneur et son motif. A moins que tu es peur du ridicule.

                Profites de tes recherches et du topic qui lui est consacré pour nous poster une photo de Si Kaddour portant autant de médailles que ces personnages où nul doute ne subsiste sur leurs rôles de supplétifs ayant participé à des massacres et la dénonciation de membres du FLN.



                Dernière modification par zwina, 03 décembre 2016, 16h58.
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                Commentaire


                • La becassine

                  L'idiot
                  un topic a été ouvert sur Benghabrit, poste donc la nomination pour cette légion d'honneur et son motif. A moins que tu es peur du ridicule.
                  Source BNF

                  DÉCRETS
                  LÉGION D'HONNEUR PROMOTION
                  Par décret en date du 27 février 1939,
                  Vu la déclaration du conseil de l'ordre en date du même jour, A été élevé dans l'ordre national de la Légion d'honneur :
                  A la dignité de grand'croix.
                  M. Si Kaddour ben Ghabrit, ministre plénipotentiaire honoraire, président de la Société des Habous des Lieux Saints de l'Islam, directeur de l'institut musulman et de la mosquée de Paris.





                  C'est une grande distinction, qu'est-ce qu'on ne peut pas faire dans la France coloniale pour un indigène

                  Maintenant, à toi de nous épater en nous ramenant la preuve qu'il a été décoré par la suite pour ce que tu as mentionné :

                  Benghabrit n'était pas caid ou bachaga, il ne porte aucune médaille et il fut chassé de la Mosquée de Paris sur ordre de Guy Mollet et François Mitterrand qui envoyèrent des CRS car il refusait de dénoncer des membres du FLN. Il fut décoré des années plus tard après qu'il fut établi sans équivoque grâce à des recherches et des témoignages que Cheikh Benghabrit et les Algériens de Paris ont sauvé des juifs des camps de concentration et des nazis en les faisant passer pour des musulmans.
                  ....................
                  Dernière modification par etudiant, 03 décembre 2016, 18h40.

                  Commentaire


                  • Abdelhamid Ibn Badis au stade Bouloghine (Alger), entouré par les Oulamas et son seul peuple venu de toutes les régions d’Algérie pour l’écouter.
                    Je pense , et je ne crois pas me tromper , que c'est lors ce meeting que Messali ( dont l'intervention n'était pas prévue ) qui a quand même pris la parole pour dénoncer ces assimilationniste oulamas , que sont ben-badis , bachir brahimi , okbi ,larbi tbssi , enfin les grands guenour pro-francais et leur comparses ...

                    Il est rapporter que Messali a ramasser une poignée de terre ,il la embrassée , et a déclarer que l'Algérie n'était pas à vendre ! ... allusion à la collusion , à la connivence de ces oulamas ( oulams : savants en quoi ? ... ) avec la France pourvu que l'on leur laisse leurs privilèges .
                    Dernière modification par infinite1, 04 décembre 2016, 08h11.

                    Commentaire


                    • M. Si Kaddour ben Ghabrit, ministre plénipotentiaire honoraire, président de la Société des Habous des Lieux Saints de l'Islam, directeur de l'institut musulman et de la mosquée de Paris.

                      Grand officier du 15 juillet 1926
                      Devant ta bêtise incommensurable, je t'explique : Si Kaddour Ben Ghabrit a reçu la légion d'honneur pour avoir oeuvré à la construction de la Mosquée de Paris. Mosquée de Paris édifiée à la mémoire des milliers de musulmans qui périrent en 1914/18. Donc pas de massacres d'Algériens ordonnées par Benghabrit ni dénonciation de membres du FLN. Ce qui n'est pas le cas des caïds que tu tentes de protéger en vicieux supplétif usant de rumeurs et commérages pour détourner le sujet du topic.

                      Bizarre que Nassim te laisse polluer ....

                      c'est lors ce meeting que Messali ( dont l'intervention n'était pas prévue ) qui a quand même pris la parole pour dénoncer ces assimilationniste oulamas , que sont ben-badis , bachir brahimi , kotbi et consorts ...

                      Il est rapporter que Messali a ramasser une poignée de terre et a déclarer que l'Algérie n'était pas à vendre ! ... allusion à la collusion , à la connivence de ces oulamas ( savants en quoi ? ... ) avec la France pourvu que qu'on leur laisse leurs privilèges .
                      Du tout, ces cheikhs ont vu leurs maisons retournés par les paras suite à la dénonciation par un caïd qui redoutait de perdre sa belle villa. Les autorités coloniales avaient même monté une affaire de meurtre contre cheikh El Okbi pour l'envoyer en prison. Ils fêtèrent sa libération à Biskra ce qui vaudra des arrestations suite, encore, à la dénonciation d'un sinistre caïd qui traina un algérien désarmé derrière son cheval pour le ramener en prison.

                      Trouve un photo tel que celle ci dessous de ces oulémas pour accréditer ta thèse sinon c'st simple commérage comme ont toujours sur le faire les supplétifs pour égarer les recherches de la vérité

                      Dernière modification par zwina, 03 décembre 2016, 19h23.
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                      Commentaire


                      • Devant ta bêtise incommensurable, je t'explique : Si Kaddour Ben Ghabrit a reçu la légion d'honneur pour avoir oeuvré à la construction de la Mosquée de Paris.
                        Décide-toi Au début tu contestais qu'il ait eu la distinction " la grand-croix" ......maintenant tu trouves une justification

                        ok ....ramène la preuve de ce que tu ponds

                        Ce qui n'est pas le cas des caïds que tu tentes de protéger en vicieux supplétif usant de rumeurs et commérages pour détourner le sujet du topic.
                        ça c'est un mensonge je ne défends aucun caid au service du colon ...mais toi tu fais la distinction entre caid gentil et méchant caid

                        Commentaire


                        • tu fais la distinction entre caid gentil et méchant caid
                          Non juste la distinction entre les caïds ayant du sang d'algériens sur les mains et d'autres qui ont prouvé qu'ils avaient doublé la Gestapo et les miliciens.
                          la bataille de Zaatcha témoigne de la résistance farouche que les indigènes opposèrent aux troupes françaises. Résistance à laquelle répondit une répression barbare. « Lors de la reddition d’Abd El Kader, en décembre 1847, les Français crurent que c’en était fini des combats en Algérie. Mais, alors que le danger était surtout à l’ouest, il réapparaît dès 1849 à l’est, dans le Sud constantinois, près de Biskra. Là, un moqaddem, Ahmed Bouziane, dit le cheikh Bouziane, leva des troupes et se retrancha dans l’oasis de Zaatcha. L’armée française, envoyée en hâte, subit un premier revers le 17 juillet 1849 et entama alors un siège, qui ne s’acheva que le 26 novembre, après un très violent combat. La répression qui s’ensuivit fut impitoyable », résume Alain Ruscio, historien de la colonisation. Dernier capturé, le cheikh Bouziane est fusillé, ses fidèles, sa famille sont sauvagement massacrés, comme le reste de la population. « Un aveugle et quelques femmes furent seuls épargnés », se flatte le général Herbillon dans un rapport daté du 26 novembre 1849.

                          Un témoin de l’époque, Louis de Baudicour (2), décrit les scènes d’horreur qui accompagnent la défaite indigène. « Les zouaves, dans l’enivrement de leur victoire, se précipitaient avec fureur sur les malheureuses créatures qui n’avaient pu fuir. Ici un soldat amputait, en plaisantant, le sein d’une pauvre femme qui demandait comme une grâce d’être achevée, et expirait quelques instants après dans les souffrances ; là, un autre soldat prenait par les jambes un petit enfant et lui brisait la cervelle contre une muraille. » Après leur exécution, les chefs de l’insurrection sont décapités. Leurs têtes, plantées au bout de piques ou de baïonnettes, sont exhibées en signe de victoire. « Pour qu’il ne restât aucun doute aux Arabes sur le sort justement mérité des principaux fauteurs de l’insurrection, leurs têtes furent exposées dans le camp de M. le général Herbillon », rapporte le Moniteur algérien dans son édition du 30 novembre 1849.
                          le Général Bedeau ordonna au Général Herbillon de se porter avec une forte colonne a la rencontre du chérif. Le Général Herbillon partit le 5 janvier de Batna, prit avec lui les goums de Si Mokrane, khalifa du Hodna. Le Commandant de Saint-Ger¬main et le Cheikh el Arab se préparèrent à rejoindre la colonne. Le 10 janvier, celle-ci arriva devant l'oasis des Ouled Djellal Le Général apprit aussitôt que Bou Màza s'était retiré sur l'Oued Itel, à quarante kilomètres dans le sud. Malgré l'absence du chérif les habitants de l'oasis étaient décidés au combat. Le Général Herbillon plaça ses obusiers sur la rive droite de l'Oued Djedi, au sud du village; pendant que les goums du Cheikh el Àrab et ceux de Si Mokrane faisaient une diversion au nord en engageant une fusillade avec les gens cachés dans les palmiers. Le Commandant Billon qui, avec son bataillon, se trouvait avec les goums, profita de ce que les fantassins ennemis s'étaient avancés en avant des palmiers pour essayer de leur couper la retraite. Mais le bataillon ne put manœuvrer à l'aise dans les palmiers. Le Commandant Billon fut tué. Pour faire rompre le combat du nord , le général Herbillon simula une attaque par le sud. A la nuit la retraite fut sonnée et les troupes rejoignirent le camp situé sur la rive droite de l'Oued Djedi, dominant légèrement, à 400 mètres, la ligne sud de la palmeraie. Dès la fin du combat la Djemaa des Ouled Djellal vint solliciter l'aman qui fut accordé. Le Général Herbillon essaya de poursuivre Bou Mâza vers l'Oued Itel, mais le chérif, accompagne de quelques cavaliers, s'échappa vers le nord.
                          A la suite de cette razzia le général Herbillon écrivit au Cheikh el Arab :
                          « Au très magnanime, très honorable, très pur, très distingué, très estimé, très respecté, au puissant Cheikh el Arab, à notre fils
                          Saïd Bouaziz Bengana (que Dieu l'assiste); qu'il fasse prospérer sa situation et qu'il le dirige avec sollicitude dans la voie droite.
                          Suivent les salutations, puis:
                          .... J'ai appris qu'entre autres grands services rendus par vous, les Ahl ben Ali ont fait une razzia sur les Ouled-Naïl et en ont rapportté des prises importantes.
                          Je suis très satisfait de cette action ainsi que de vos services et de votre conduite envers nous car elle est empreinte d'une loyauté parfaite.»
                          Fait à la date du 1 rabià 1264= 17 mars 1848,
                          Signé: HERBILLON
                          Source : archive Bouaziz BenGana
                          .
                          Dernière modification par zwina, 03 décembre 2016, 19h44.
                          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                          Commentaire


                          • Non juste la distinction entre les caïds ayant du sang d'algériens sur les mains et d'autres qui ont prouvé qu'ils avaient doublé la Gestapo et les miliciens
                            bah, tu vas certainement mettre les photos des caid gentils ....travaillant pour le colon sans se salir les mains

                            Un témoin de l’époque, Louis de Baudicour (2), décrit les scènes d’horreur qui accompagnent la défaite indigène. « Les zouaves, dans l’enivrement de leur victoire, se précipitaient avec fureur sur les malheureuses créatures qui n’avaient pu fuir.

                            Commentaire


                            • En t'achetant des lunettes, tu pourras lire qui était ces "zouaves" puisque leur chef fut remercié par une lettre du Général Herbillon et une autre médaille . D'ailleurs ce caïd a laissé des mémoires manuscrites et il revendique chacune de ses actions et sa loyauté à la France qu'il recommande à sa descendance qui le lira.

                              le Caïd du Biskra Mohamed Seghir ben Ali Belguidoum Bengana, secondèrent le capitaine Lagrenée, commandant le cercle par intérim, pour démentir toutes les fausses nou-velles et pour ramener les populations au calme. Malgré leurs ef¬forts ils ne purent empêcher l'ancien Cheikh de Zaatcha, Bouziane, auxiliaire d'El Berkani, khalifa de l'émir, de se livrer à une propagande néfaste pour la tranquillité des Ziban.

                              Bouziane, très influent, renommé par sa richesse et sa valeur guer¬rière — c'est lui qui, au siège de Zaatcha par le bey Ahmed, en 1831, s'était distingué par le nombre d'ennemis abattus de sa main — croyait bon de se parer d'un caractère de sainteté. Il déclarait avoir reçu, en songe, la visite du Prophète, et,à l'appui, de dires, montrait à tous son bras,et sa main teints en vert.
                              Au cours d'une tournée dans les Ziban, le lieutenant Séroka voulut s'emparer de Bouziane; mais n'ayant que quelques cavaliers avec lui et se trouvant en présence d'une population hostile, il ne put réussir et dut se réfugier à Bouchagroun. Le lieutenant Dubosquet, envoyé avec un goum au secours de son camarade, se heurta à la résistance des habitants de Zaatcha qui avaient cloué la porte du ksar.

                              Dans cette situation Bouaziz Bengana reçut l'ordre d'encercler, avec ses gouma, les oasis de Zaatcha, de Farfar et de Lichana pour les isoler des autres centres des Ziban, de façon à éviter la contagion dans la révolte. Cette mesure semblait devoir donner de bons résultats car, le 8 juin 1849, le capitaine Lagrenée rendait compte que les villages insurgés n'allaient pas tarder à demander l'aman et que la nouvelle de l'arrivée d'une colonne française ferait cesser toutes hostilités.

                              Ce n'est que le 16 juillet que la colonne, commandée par le colonel Carbuccîa, arriva devant Zaatcha où la résistance s'était con¬centrée, les autres oasis des Ziban ayant fait leur soumission. Le commandant de Saint-Germain, retour de Kabylie, fut chargé de l'attaque du village; mais il échoua devant un fossé et un haut mur interdisant tout espoir de succès sans appui d'artillerie; le seul obusier de la colonne avait été mis hors do service au bout de quelques coups. Le colonel Carbuccia donna l'ordre de battre en retraite, Cet insuccès augmenta la confiance des rebelles on leur chef Bouziane ; a leur tour le Djebel Cherchar, l'Ahmar Khaddou, l'Aurès, les Ouled Naïl entrèrent en insurrection et leurs contingents vinrent grossir la garnison de Zaatcha. Puis Si - Abdelhafid, marabout de Khangat Sidi Nadji, fit alliance avec Bouziane et se prépara à marcher sur Biskra. Le commandant de Saint-Cermain fit réunie tous les goums des Bengana. Le Cheikh el Arab invita alors Boulakhras Bengana, son neveu qui était dans le Tell, à rejoindre Biskra avec quatre cents goumiers les Seharis. Deux jours après ,après avoir reçu l'ordre Boulakhras arrivait a bride abattue à la tete de ses cavaliers. Le commandant de Saint-Germain, sachant que Si Abdelhafid; commandant 200 CAVALIERS ET de nombreux fantasins, avait établi son camp Seriana , à 25 kilométres de Biskra, et que de cette position il pouvait facilement entraîner la révolte des onsis de Sidi Okba, Garta, Sidi-Khelil, Chetma et peut-etre même de Biskra, décida d'aller le contraindre au combat.
                              Tout, le pays était ébranlé, la moindre hésitation et nous allions etre bloquer dans nos casbahs ; c'était l'opinion du petit, nombre de chefs Arabes qui nous restaient franchement fideles.

                              Le 21 septembre 1849 , le commandant de Saint-Germain partit à une heure et demie de l'après midi de Biskra, emmenant avec lui 70 chasseurs d'Afrique, 55 spahis, 200 goumiers et 300 fantassins de la Légion, Biskra restant suffisamment défendue. A cinq heures et demie le combat s'engagea par les attaques combinées de la cavalerie et de l'infanterie sur le village. L'ennemi prit la fuite et fut taillé en pièces par la cavalerie et les goums. Seule la nuit mit fin au combat. Deux cents cadavres restèrent sur le terrain, le camp de Si Abdelhafid fut pillé et le butin laissé par ce corps de 4.500 révoltés en fuite fut grand. Les pertes du côté français furent de cinq tués, mais une perte irréparable marqua ce jour de victoire : le commandant de Saint-Germain fut tué en pleine action. Au cours de ce combat Mohamed Seghir ben Ali Belguidoum Bengana, Elhadj M'hammed ben Boulakhras Bengana, Boulakhras ben Mohammed Belhadj Bengana, furent cités au rapport pour leur belle conduite; en outre Boulakhras Bengana fut nommé Caïd des Seharis
                              Dernière modification par zwina, 03 décembre 2016, 19h55.
                              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                              Commentaire


                              • En t'achetant des lunettes, tu pourras lire qui était ces "zouaves" puisque leur chef fut remercié par une lettre du Général Herbillon et une autre médaille .
                                ai-je dit le contraire ou n'ai je pas le droit de m'offusquer

                                Commentaire

                                Chargement...
                                X