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De la standardisation de Tamazight...

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  • #31
    Pour le reste, ta vision c'est claire. Ce que je puis dire c'est que ca ne colle pas le moins au monde avec la vision qui semble la plus commune chez nos berbéristes bien que, il faut l'avouer, ils ne semblent eux-mêmes pas avoir une idée précise et de la situation exacte au présent et de ce qui est réellement attendu pour l'avenir ...
    Je crains que le pouvoir algérien agit de la même manière que le Makhzen en favorisant un parler et le présenter comme langue Tamazight standard. Aujourd'hui, l'IRCAM est une coquille vide et est devenue tout simplement une "Tahanout chleuh (soussi)" = magasin chleuh.

    Le dernier communiqué du gouvernement algérien est écrit en vérité en kabyle avec des néologismes par ci par là. Le HCA qui est aussi une coquille vide plus que l'IRCAM du Maroc depuis les années 2000 ne s'est pas intéressé ou soucier des autres parlers et s'est contenté à écrire en kabyle.

    La généralisation du parler kabyle risque de causer l'effet inverse : rejet des composantes amazighophones importantes comme l'Aurès, le Mzab et les Touaregs.

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    • #32
      Envoyé par tawenza
      koutamas tu les mets où ?

      faut pas être naif..
      c bcp plus compliqué que les 2 ou 3 cités..

      il s'agit de + de 3000 ans qd même
      Les koutamas sont une branche de la confédération Sanhadja (iznaguen)
      Mais il est difficile de déterminer avec précision quelle tribu est zénète , sanhadja ou masmouda car il faudrait remonter sa généalogie , une famille/tribu sanhadjienne peut parler un dialècte "zénète" du fait du contact prolongé avec ces derniers
      C'est pour cela qu'aujourd'hui,il est plus pertinent de parler de zénète/sanhadja/masmouda pour classifier les berbères selon leurs parlers plutôt que leur généalogie
      Ma nnan-ay-d matta teliḍ? Assen-iniɣ
      Amezwaru nečč d-ineslem din d-amaziɣ din d-adzayri

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      • #33
        @Harrachi

        Malheureusement ni les berberistes ni le pouvoir algérien n'ont une idée précise et élaborée sur la question de l'amazighité
        Ma nnan-ay-d matta teliḍ? Assen-iniɣ
        Amezwaru nečč d-ineslem din d-amaziɣ din d-adzayri

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        • #34
          Malheureusement ni les berberistes ni le pouvoir algérien n'ont une idée précise et élaborée sur la question de l'amazighité

          Certains par ignorance de la réalité linguistique amazighe, d'autres par tribalisme amazigh, d'autres par mauvaise volonté politique.
          Cela ne peut que donner des résultats chaotiques.

          C'est pourquoi, je continue à croire qu'il ne s'agit que d'une manœuvre politique du gouvernement algérien à l'instar du Makhzen pour gagner du temps et jouer sur l'individualisme amazigh. Le Makhzen fait tourner les Amazighs en bourriques depuis deux décennies et il continue.
          Dernière modification par democracy, 14 janvier 2018, 13h44.

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          • #35
            @democracy

            Sans aller vers la théorie du complot ni préjuger de la mauvaise foi de tel ou untel, la situation en elle-même est moins simple que ne le pensent la plus part des gens et, comme tu viens de l'exposer toi-même, les options comme les résultats possibles peuvent s'écarter de manière radicale des attentes que l'on peut avoir.

            Pour ce qui est de la prépondérance d'un parler, ce n'est pas forcément le fruit d'une volonté du "pouvoir", mais tout bonnement un état de fait tout bonnement entériné car, tu dois bien en convenir, si les berbérophones eux-mêmes n'ont pas conscience de la chose les gens au pouvoir sont d'une culture encore moins conséquente pour en être conscients, sans parler du fait que toute manière ils s'en foutent relativement large.
            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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            • #36
              @Imrabden

              @Harrachi

              Malheureusement ni les berberistes ni le pouvoir algérien n'ont une idée précise et élaborée sur la question de l'amazighité
              Mais que veux-tu qu'ils aient comme "idée" sur ce sujet les gens du pouvoir ? Après tout, ce ne sont ni des intellectuels ni des linguistes. Ceux parmi eux qui sont berbères vont se référer à leur propre vécu, et ceux qui ne le sont pas vont se fier à ce qu'il y a de plus commun ou de plus visible dans leur vécu.

              Ici à Alger, lorsqu'on évoque "berbère" on songe surtout à "kabyle". C'est normal puisque la Kabylie est le pays berbère le plus proche et que les Kabyles font partie du paysage algérois de manière plus visibles que les Mozabites, et encore moins les Chaouïa. D'ailleurs, tu trouvera peu d'Algérois du commun qui savent même qu'il existe une population berbère dans le Chenoua et dans le Dahra, et dans le cas où ils le savent, ils n'ont aucune idée sur le fait qu'ils causent kabyle ou "autre chose" ...
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #37
                Les koutamas sont une branche de la confédération Sanhadja (iznaguen)
                je veux dire que remonter l'origine des berbères aux enfants de gaia est limite...

                certains disent que zenaga veut dire zenetes.. en berbères ce qui veut dire unité éthnique...

                y a un proverbe dans l'est d'algérie qui dit sakek dab fi trig sanhaja.. koutamas étaient adversaires des sanhaja etc..


                je préfère l'idée que le territoire actuel parlent des subdivisions car je meméfie des simplifications

                les babors, la soummam, djurdjura, les hauts plateau, hippone etc nous révèlent un multiplexage très dense à travers le temps

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                • #38
                  Mais que veux-tu qu'ils aient comme "idée" sur ce sujet les gens du pouvoir ? Après tout, ce ne sont ni des intellectuels ni des linguistes. Ceux parmi eux qui sont berbères vont se référer à leur propre vécu, et ceux qui ne le sont pas vont se fier à ce qu'il y a de plus commun ou de plus visible dans leur vécu.

                  Ici à Alger, lorsqu'on évoque "berbère" on songe surtout à "kabyle". C'est normal puisque la Kabylie est le pays berbère le plus proche et que les Kabyles font partie du paysage algérois de manière plus visibles que les Mozabites, et encore moins les Chaouïa. D'ailleurs, tu trouvera peu d'Algérois du commun qui savent même qu'il existe une population berbère dans le Chenoua et dans le Dahra, et dans le cas où ils le savent, ils n'ont aucune idée sur le fait qu'ils causent kabyle ou "autre chose" ...
                  En tout cas, je te remercie pour ta curiosité et tes tentatives de cerner le sujet. Ce qui n'est pas le cas de beaucoup amazighophones de surcroît et qui se disent défenseurs de l'amazighité mais quand tu creuses un peu, on découvre qu'ils sont des tribalistes qui ne voient pas plus que leur "dchar ou douar" et sont dangereux pour le projet de la réhabilitation de l'amazighité .
                  Dernière modification par democracy, 14 janvier 2018, 14h07.

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                  • #39
                    La cause principale du déclin de ce dialecte est le complèxe d'infériorité des générations qui nous ont précédés (nos grands parents) qui ont été , par le phénomène de l'urbanisation et l'exode rural , mêlés à des populations arabophones, et voulant s' "intégrer" devenir de "bons algériens" ils ont adopté la "deridja " algérienne...
                    chui pas d'accord ...plutôt le besoin de communiquer

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                    • #40
                      @tawenza

                      C'est pour ca qu'aujourd'hui je préfère employer les termes de sanhadja/zenata/masmouda pour désigner les 3 déclinaisons du tamazight

                      On appellera zénètes les berbères employant un parler zénète sans s'attarder sur l'origine de chacun
                      Et de même pour les sanhadja et masmouda
                      Ma nnan-ay-d matta teliḍ? Assen-iniɣ
                      Amezwaru nečč d-ineslem din d-amaziɣ din d-adzayri

                      Commentaire


                      • #41
                        .......
                        Dernière modification par Imbrabden, 14 janvier 2018, 15h02.
                        Ma nnan-ay-d matta teliḍ? Assen-iniɣ
                        Amezwaru nečč d-ineslem din d-amaziɣ din d-adzayri

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                        • #42
                          @etudiant

                          "chui pas d'accord ...plutôt le besoin de communiquer"
                          Pourquoi ce ne sont pas les daridjaphones qui ont fait le pas d'apprendre le berbère pour communiquer avec les berberophones? Pourquoi la Daridja s'est imposée comme langue "officielle" du "peuple" algérien alors qu'elle n'était parlée que par une minorité (populations urbaines et quelques tribus arabes) la majorité du pays était berberophone pas plus tard qu'au début de la colonisation française.

                          Il y'a bel et bien eu un bras de fer culturel , que les berbères ont perdu (voire même se sont laissés gagner sans aucune résistance hormis les kabyles)
                          Le contexte social et politique du pays , et l'héritage colonial y sont pour beaucoup (regroupements de populations diverses au sein de mêmes villages/ exploitations, centralisation des pouvoirs, destruction du modèle tribal opéré par la France et prolongé par le pouvoir Algérien qui lui a succédé)
                          Ma nnan-ay-d matta teliḍ? Assen-iniɣ
                          Amezwaru nečč d-ineslem din d-amaziɣ din d-adzayri

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                          • #43
                            Pourquoi ce ne sont pas les daridjaphones qui ont fait le pas d'apprendre le berbère pour communiquer avec les berberophones?
                            la réponse est dans ton précédent post ...ils se sont mêlés à des populations arabophones ....l'inverse peut aussi être valable

                            La cause principale du déclin de ce dialecte est le complèxe d'infériorité des générations qui nous ont précédés (nos grands parents) qui ont été , par le phénomène de l'urbanisation et l'exode rural , mêlés à des populations arabophones, et voulant s' "intégrer" devenir de "bons algériens" ils ont adopté la "deridja " algérienne...

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                            • #44
                              @etudiant

                              Pourtant on a aucun exemple ou l'inverse s'est produit. Ce sont les berbèrophones qui se sont soumis à l'ordre établi, l'arabe dialectal a été érigé en langue vernaculaire de la "nation" algérienne (promotion médiatique, artistique ) les berbères ont vite compris le message de la classe dirigeante ..
                              "Si tu veux faire partie de ce pays, ne pas te sentir étranger à la Nation tu dois parler Daridja"
                              Ma nnan-ay-d matta teliḍ? Assen-iniɣ
                              Amezwaru nečč d-ineslem din d-amaziɣ din d-adzayri

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                              • #45
                                Pourtant on a aucun exemple ou l'inverse s'est produit.
                                ceci n'empêche pas la validité du principe

                                Ce sont les berbèrophones qui se sont soumis à l'ordre établi, l'arabe dialectal a été érigé en langue vernaculaire de la "nation" algérienne (promotion médiatique, artistique ) les berbères ont vite compris le message de la classe dirigeante ..
                                tu nous as décrit le processus de l'arabisation avant l'avènement de l'Etat algérien, non ? Et je te rappelle que l'administration coloniale a interdit l'enseignement de la langue arabe la considérant langue étrangère ...

                                "Si tu veux faire partie de ce pays, ne pas te sentir étranger à la Nation tu dois parler Daridja"
                                Si tu veux, quoique personne, dans la réalité, ne t'interdit de parler ta langue ....mais :

                                Mais il est difficile de déterminer avec précision quelle tribu est zénète , sanhadja ou masmouda car il faudrait remonter sa généalogie , une famille/tribu sanhadjienne peut parler un dialècte "zénète" du fait du contact prolongé avec ces derniers
                                .................
                                Dernière modification par etudiant, 14 janvier 2018, 15h53.

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