la suite (De l'identité nationale à l'identité individuelle )
3eme et dernière partie
par Haddar Yazid (psychologue)
source:le Quotidien d'Oran
3eme et dernière partie
En principe, chacun peut épouser une langue, concevoir sa vie selon son idéal et selon sa particularité qui nous différencie les uns des autres. Certes, comme je l'ai expliqué plus haut, chaque personne a un style de vie, des valeurs, des modèles idéaux, qui correspondent à sa liberté. Même si ces composantes sont différentes d'un individu à l'autre, on se doit de les respecter. Cependant, sommes-nous prêts à accepter les différences ? Notre école a-t-elle préparé des citoyens tolérants ?
Observons le comportement de nos compatriotes pendant le mois de Ramadhan. Le Coran permet à toute personne malade, à tout voyageur, et à toute femme réglée, de manger. On peut ajouter au nom de la tolérance les personnes qui ne partagent pas la même confession musulmane. Pourtant, pendant cette période, on ne trouve aucun restaurant ouvert.
Si un diabétique a besoin de prendre une pomme, il est obligé de se cacher comme un criminel et pourtant, Dieu lui permet de manger.
Au quotidien, cette attitude intolérante pèse de plus en plus sur les citoyens qui ne partagent pas les mêmes valeurs. Ces derniers se sentent incompris, souvent marginalisés et exilés dans leur propre pays, ce qui les mène à quitter le pays vers une destination où les différences sont davantage acceptées.
Nous ne pouvons pas nous permettre d'accuser les sociétés occidentales d'être intolérantes envers les musulmans, dès lors que ces derniers ne tolèrent pas les confessions différentes et punissent même, parfois sévèrement, leurs concitoyens qui font d'autres choix de vie. Ce comportement est inconcevable dans les sociétés occidentales. Parler de tolérance est une chose. L'appliquer en est une autre.
Je conçois l'identité individuelle comme une entité en évolution permanente. L'identité algérienne doit prendre en compte ses origines multiples et être animée de l'intérieur par l'amour et le respect de la citoyenneté !
Observons le comportement de nos compatriotes pendant le mois de Ramadhan. Le Coran permet à toute personne malade, à tout voyageur, et à toute femme réglée, de manger. On peut ajouter au nom de la tolérance les personnes qui ne partagent pas la même confession musulmane. Pourtant, pendant cette période, on ne trouve aucun restaurant ouvert.
Si un diabétique a besoin de prendre une pomme, il est obligé de se cacher comme un criminel et pourtant, Dieu lui permet de manger.
Au quotidien, cette attitude intolérante pèse de plus en plus sur les citoyens qui ne partagent pas les mêmes valeurs. Ces derniers se sentent incompris, souvent marginalisés et exilés dans leur propre pays, ce qui les mène à quitter le pays vers une destination où les différences sont davantage acceptées.
Nous ne pouvons pas nous permettre d'accuser les sociétés occidentales d'être intolérantes envers les musulmans, dès lors que ces derniers ne tolèrent pas les confessions différentes et punissent même, parfois sévèrement, leurs concitoyens qui font d'autres choix de vie. Ce comportement est inconcevable dans les sociétés occidentales. Parler de tolérance est une chose. L'appliquer en est une autre.
Je conçois l'identité individuelle comme une entité en évolution permanente. L'identité algérienne doit prendre en compte ses origines multiples et être animée de l'intérieur par l'amour et le respect de la citoyenneté !
source:le Quotidien d'Oran
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