Amar Tou présente le gigantesque chantier ouvert en Algérie
TUNIS - Le ministre des transports, M. Amar Tou a présenté, lors de la 5e réunion du GTMO 5+5 lundi à Tunis, un exposé sur le gigantesque chantier ouvert en Algérie dans le domaine des infrastructures liées au Transport, et a appelé à plus d'implication de l'Europe dans son financement au risque de voir sa réalisation freinée par la persistance de la crise financière. Le programme ferroviaire en Algérie porte sur un linéaire global de 9000 km, dont 3000 km ciblés par la réhabilitation, 4000 km de programmes nouveaux dont une partie importante est en cours de réalisation et le reste au stade de l'élaboration des offres, et 2000 autres km en cours d'étude et devant faire l'objet ensuite d'appel d'offres, a indiqué le ministre.
Selon les projections établies, il s'agira de passer à des trains de 220 km/heure sur l'ensemble du réseau ferroviaire, ce qui nécessitera l'électrification de l'ensemble du réseau, soit les 9000 km, à horizon, 2013, poursuit le ministre en signalant que les travaux ont débuté depuis 2 ans.
Concernant le métro d'Alger, M.Amar Tou a annoncé pour l'été prochain la réception prévisionnelle de la première ligne de métro au niveau de la capitale, dont une deuxième extension est actuellement à l'étude.
Le ministre fera état, pour ce qui concerne le Tramway, de 3 projets en cours de réalisation à Constantine, Oran et Alger, de l'achèvement des études pour ce qui concerne les projets de ceux de Annaba et Sétif, et de l'existence de 4 dossiers en cours d'étude pour ce qui concerne ceux de quatre autres villes.
Sept projets de téléphériques sont en cours de réalisation et 7 autres en cours de réhabilitation, a-t-il ajouté.
Au chapitre du transport aérien, l'Algérie compte 20 aéroports internationaux, 16 aéroport nationaux et 13 aéroports d'utilisation limitée, tous faisant l'objet d'actions de rénovation et de modernisation, poursuit le ministre.
Il a relevé, pour ce qui est de la navigation aérienne, un important programme de modernisation des équipements de contrôle par radar à partir de deux grandes installations, dont l'une est réalisée au Nord du pays, et la seconde, actuellement au stade des appels d'offres, à être installée à Tamanrasset, dans l'extrême
Sud du pays.
S'agissant, par ailleurs, des 11 ports algériens, il a été entamé une opération d'octroi en concession des terminaux à conteneurs. "Une première opération du genre a été conclue la semaine dernière avec la compagnie Dubai-Ports".
"D'autres ports feront l'objet d'opérations similaires, et de nombreux opérateurs, notamment de France, d'Espagne, de Suisse et de Hollande, ont manifesté un intérêt à ces installations", selon M.Tou.
Concernant l'autoroute Est-Ouest, "dont l'ouverture est projetée pour début 2010", les travaux sont en cours, et plusieurs tronçons ont d'ores et déjà été livrés, selon le ministre qui précise que les opérations de terrassement sont achevées sur le long du tracé du projet, soit 1.216 km allant des frontières Est aux frontières Ouest du pays.
Par ailleurs, un total de 100.000 km, entre voies express, routes nationales et routes secondaires, ont été réalisés à travers le territoire national, a-t-il dit.
Les coûts de ce programme colossal, à savoir rail, métro, tramway, a atteint dans le programme actuel 2005-2009 les 30 milliards de dollars (Usd) auxquels il y a lieu d'ajouter 15 milliards d'usd pour les réseaux routiers, dont le plus important est l'autoroute Est-Ouest, a estimé le ministre du transport.
"Le prochain plan quinquennal 2009-2013 prévoit environ 30 autres milliards d'Usd pour parachever l'ensemble des réseaux, en particulier le programme ferroviaire pré-cité et son électrification".
Selon M.Tou, les pays participant à la réalisation de ce gigantesque chantier de développement infrastructurel sont la Chine, le Japon, la Corée, la Russie, la Turquie, la Suisse, l'Italie, l'Allemagne, la France, l'Espagne, le Portugal, les USA, l'Inde et la Tunisie.
La part des pays du GTMO 5+5 dans ce programme (estimation provisoire puisque des contrats dudit programme ne sont pas encore conclus et sont au stade des appels d'offres), sont, selon une énumération du ministre, de l'ordre de 2,5 milliards d'euros pour l'Italie (8 projets), 1,8 milliards d'euros pour la France (13 projets), 970 millions d'euros pour l'Espagne (16 projets), 300 millions d'euros pour le Portugal 6 projets), et 3,5 millions d'euros pour la Tunisie (3 projets).
Néanmoins, affirme M. Tou, "il est attendu du GTMO 5+5 une plus grande implication pour la réalisation de ces programmes", car, dit-il, "beaucoup de difficultés nous attendent".
"Nous attendons du GTMO 5+5 le relais, au plan financier, alors que nous vivons actuellement une grave crise financière internationale, et que nous risquons, dans le cadre de cette crise de ne pouvoir achever tout ce programme", soutient M.Tou qui estime que "ce qui est valable pour l'Algérie l'est probablement aussi pour les autres pays de la rive maghrébine de la Méditerranée".
"Nous sommes, dit-il, des bailleurs de fonds en réalité, car l'ensemble de ces projets sont réalisés sur des fonds définitifs du budget de l'Etat".
"Sans soutien financier (allusion faite à la partie européenne), il ne sera probablement pas possible de concrétiser l'ensemble du programme souhaité dans le cadre de l'UMA et dans le cadre du 5+5, a-t-il averti".
TUNIS - Le ministre des transports, M. Amar Tou a présenté, lors de la 5e réunion du GTMO 5+5 lundi à Tunis, un exposé sur le gigantesque chantier ouvert en Algérie dans le domaine des infrastructures liées au Transport, et a appelé à plus d'implication de l'Europe dans son financement au risque de voir sa réalisation freinée par la persistance de la crise financière. Le programme ferroviaire en Algérie porte sur un linéaire global de 9000 km, dont 3000 km ciblés par la réhabilitation, 4000 km de programmes nouveaux dont une partie importante est en cours de réalisation et le reste au stade de l'élaboration des offres, et 2000 autres km en cours d'étude et devant faire l'objet ensuite d'appel d'offres, a indiqué le ministre.
Selon les projections établies, il s'agira de passer à des trains de 220 km/heure sur l'ensemble du réseau ferroviaire, ce qui nécessitera l'électrification de l'ensemble du réseau, soit les 9000 km, à horizon, 2013, poursuit le ministre en signalant que les travaux ont débuté depuis 2 ans.
Concernant le métro d'Alger, M.Amar Tou a annoncé pour l'été prochain la réception prévisionnelle de la première ligne de métro au niveau de la capitale, dont une deuxième extension est actuellement à l'étude.
Le ministre fera état, pour ce qui concerne le Tramway, de 3 projets en cours de réalisation à Constantine, Oran et Alger, de l'achèvement des études pour ce qui concerne les projets de ceux de Annaba et Sétif, et de l'existence de 4 dossiers en cours d'étude pour ce qui concerne ceux de quatre autres villes.
Sept projets de téléphériques sont en cours de réalisation et 7 autres en cours de réhabilitation, a-t-il ajouté.
Au chapitre du transport aérien, l'Algérie compte 20 aéroports internationaux, 16 aéroport nationaux et 13 aéroports d'utilisation limitée, tous faisant l'objet d'actions de rénovation et de modernisation, poursuit le ministre.
Il a relevé, pour ce qui est de la navigation aérienne, un important programme de modernisation des équipements de contrôle par radar à partir de deux grandes installations, dont l'une est réalisée au Nord du pays, et la seconde, actuellement au stade des appels d'offres, à être installée à Tamanrasset, dans l'extrême
Sud du pays.
S'agissant, par ailleurs, des 11 ports algériens, il a été entamé une opération d'octroi en concession des terminaux à conteneurs. "Une première opération du genre a été conclue la semaine dernière avec la compagnie Dubai-Ports".
"D'autres ports feront l'objet d'opérations similaires, et de nombreux opérateurs, notamment de France, d'Espagne, de Suisse et de Hollande, ont manifesté un intérêt à ces installations", selon M.Tou.
Concernant l'autoroute Est-Ouest, "dont l'ouverture est projetée pour début 2010", les travaux sont en cours, et plusieurs tronçons ont d'ores et déjà été livrés, selon le ministre qui précise que les opérations de terrassement sont achevées sur le long du tracé du projet, soit 1.216 km allant des frontières Est aux frontières Ouest du pays.
Par ailleurs, un total de 100.000 km, entre voies express, routes nationales et routes secondaires, ont été réalisés à travers le territoire national, a-t-il dit.
Les coûts de ce programme colossal, à savoir rail, métro, tramway, a atteint dans le programme actuel 2005-2009 les 30 milliards de dollars (Usd) auxquels il y a lieu d'ajouter 15 milliards d'usd pour les réseaux routiers, dont le plus important est l'autoroute Est-Ouest, a estimé le ministre du transport.
"Le prochain plan quinquennal 2009-2013 prévoit environ 30 autres milliards d'Usd pour parachever l'ensemble des réseaux, en particulier le programme ferroviaire pré-cité et son électrification".
Selon M.Tou, les pays participant à la réalisation de ce gigantesque chantier de développement infrastructurel sont la Chine, le Japon, la Corée, la Russie, la Turquie, la Suisse, l'Italie, l'Allemagne, la France, l'Espagne, le Portugal, les USA, l'Inde et la Tunisie.
La part des pays du GTMO 5+5 dans ce programme (estimation provisoire puisque des contrats dudit programme ne sont pas encore conclus et sont au stade des appels d'offres), sont, selon une énumération du ministre, de l'ordre de 2,5 milliards d'euros pour l'Italie (8 projets), 1,8 milliards d'euros pour la France (13 projets), 970 millions d'euros pour l'Espagne (16 projets), 300 millions d'euros pour le Portugal 6 projets), et 3,5 millions d'euros pour la Tunisie (3 projets).
Néanmoins, affirme M. Tou, "il est attendu du GTMO 5+5 une plus grande implication pour la réalisation de ces programmes", car, dit-il, "beaucoup de difficultés nous attendent".
"Nous attendons du GTMO 5+5 le relais, au plan financier, alors que nous vivons actuellement une grave crise financière internationale, et que nous risquons, dans le cadre de cette crise de ne pouvoir achever tout ce programme", soutient M.Tou qui estime que "ce qui est valable pour l'Algérie l'est probablement aussi pour les autres pays de la rive maghrébine de la Méditerranée".
"Nous sommes, dit-il, des bailleurs de fonds en réalité, car l'ensemble de ces projets sont réalisés sur des fonds définitifs du budget de l'Etat".
"Sans soutien financier (allusion faite à la partie européenne), il ne sera probablement pas possible de concrétiser l'ensemble du programme souhaité dans le cadre de l'UMA et dans le cadre du 5+5, a-t-il averti".
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