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Ces chantiers aspirateurs de financements géants

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  • #31
    Le journaliste parle de surcoûts de 130 milliards...
    Mais personne d'autre n'en parle. Belkhadem parle de surcoûts mais il ne les chiffre pas...
    Bonjour Bachi,

    Tout a fait exact.

    Il y a des surcouts, dont le ministre parle, mais rien a voir avec les 130 milliards.

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    • #32
      Il ne faut pas oublié les travaux supplémentaire comme exemple les terrassement de la route est ouest --- plus les choses qui n'ont pas était mentionné sur les études etc

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      • #33
        Un colossal pari

        Dans son intervention après l'adoption, lundi dernier, par le conseil des ministres du programme d'investissements publics pour la période 2010-2014, le président Bouteflika a affirmé «que nulle période de renaissance économique ne serait irréversible si elle ne produisait les capacités de sa propre continuité et il nous suffit d'observer les effets de la crise économique dans de nombreuses régions du monde pour nous rappeler cette leçon que nous avons eu déjà à vivre douloureusement il y a moins de vingt ans».

        C'est en ayant probablement à l'esprit ce constat et cette observation que Bouteflika a veillé à l'élaboration du programme que le conseil des ministres vient d'adopter et fait les arbitrages qui ont permis sa finalisation. Avec ce programme 2010-2014, auquel sera consacrée la faramineuse enveloppe financière de 286 milliards de dollars, soit l'équivalent de 21.214 milliards de dinars, l'ambition est donc de maintenir la dynamique de reconstruction nationale entamée depuis dix années, d'abord avec le programme de soutien à la relance économique, puis avec le programme quinquennal 2004-2009, lui-même conforté par les programmes spéciaux au profit des wilayas du Sud.

        L'objectif suprême de cette continuité dans le recours aux investissements publics, dont la mobilisation est montée d'une façon extraordinaire d'une étape à l'autre, est, selon le chef de l'Etat, «de renforcer les capacités du développement national et de libérer ce dernier de la dépendance des hydrocarbures qui sont éphémères, car c'est à ce prix seulement que nous sécuriserons l'avenir et la pérennité de notre modèle de justice sociale et de solidarité nationale».

        Tous les secteurs sont concernés par la mise en œuvre de ce programme 2010-2014. Il leur faut en même temps parachever les grands projets dont ils ont bénéficié grâce aux programmes précédents. Opérations pour lesquelles sera consacrée une enveloppe équivalente à 130 milliards de dollars, soit un montant de 9.700 milliards de dinars, et engagé de nouveaux qui viendront consolider l'expansion et la durabilité de leur développement respectif.

        Mais bien qu'accordant à tous ces secteurs des moyens conséquents, le programme 2010-2014 est destiné à permettre à deux d'entre eux, celui du développement humain et celui des infrastructures de base, de poursuivre sur la lancée rénovatrice et modernisante dans laquelle ils ont été engagés avec les programmes précédents.

        Ce sont là les secteurs dont la modernisation et le saut qualitatif qui résulteront de leur développement font escompter au président de la République qu'ils auront des impacts valorisants et entraînants sur les capacités productives nationales et notre potentiel économique.

        Le programme 2010-2014 n'en réserve pas moins des ressources substantielles à ce potentiel économique sous la forme d'importantes contributions financières à la modernisation des entreprises publiques et privées dans tous les secteurs, ainsi qu'un appui aussi financier sera apporté à la mise à niveau des petites et moyennes entreprises.

        A l'heure où les pays européens et même d'autres continents croulent sous les surendettements qui les contraignent à de drastiques politiques d'austérité budgétaire, faites de renoncement à de cruciaux investissements publics, l'Algérie a cette chance d'être en situation financière de relever le défi de son développement. Ce à quoi est consacré le programme 2010-14.

        Le pari n'est pas impossible, à condition qu'il soit fait bon usage de la colossale ressource financière mobilisée pour ce programme, qu'il ne faut pas dilapider en réévaluations des coûts par mauvaise maturation des projets, en détournements et gaspillages. Ce dont, hélas, les précédents programmes n'ont pas été exempts.

        Le Quotidien d Oran
        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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        • #34
          Mais je comprends qu'Ayoub se perd, Alger est tres médiocre en communication.
          Tout a fait.
          Parcequ'on a pas un systeme democratique ou pas la tradition.

          Si un gouvernement sait qu'il risque sa peau a la prochaine election, il s'assurera de bien communiquer.

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          • #35
            Ok je "re-cite" le ministre :


            « Il y a d’abord les projets qui doivent être achevés et pour lesquels un montant de 9 600 milliards de dinars est alloué et il y a ensuite un nouveau programme d’équipement », a-t-il dit, précisant que « le tout fait près de 21 200 milliards dinars (286 milliards de dollars) ».

            9600 milliards de dinars est l'equivalent de 130 milliards de dollars. 9600 + 21200 (le NOUVEAU programme d'equipements) = 286 milliards de dollars. Encore une fois, tout est parole du ministre. Il y a un surcout de 130 milliards de dollars. Pour "eviter" que ce surcout ne se repete, Monsieur le ministre explique dans l'article en ters bon francais tres facilement comprehensible:

            Les surcoûts des grands projets en Algérie explosent. Le ministre des Finances Karim Djoudi a indiqué hier à Alger que le décret de 1998 relatif aux dépenses publiques d’équipement a été modifié en introduisant de « nouvelles contraintes » afin d’éviter les surcoûts des projets lancés en Algérie, soulignant qu’un montant de 9 600 milliards de dinars (plus de 129 milliards de dollars, ndlr) a été mobilisé dans le cadre du nouveau plan 2010-2014 pour l’achèvement des projets inscrits en Algérie dans le cadre du plan quinquennal précédent.

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            • #36
              Mais c'est pas grave, on va dire que l'article ne'st pas assez clair


              Grands projets publics : le gouvernement tente de limiter les réévaluations et les surcoûts
              Riyad Hamadi

              Le Conseil des ministres a adopté, lundi 25 mai, un plan d'investissements publics d'un montant de 286 milliards de dollars. Le nouveau programme risque toutefois de coûter plus cher à l'Etat si le gouvernement ne prend pas les mesures nécessaires pour limiter les surcoûts des projets qui seront lancés dans le cadre de ce programme.

              Anticipant ces inquiétudes, le ministre des Finances Karim Djoudi a assuré mardi que son ministère veillera notamment à l'amélioration « de la maturation des études de projets » pour éviter les surcoûts. M. Djoudi s'exprimait en marge d'une séance de travail au Conseil de la nation.

              Le gouvernement cherche à éviter les erreurs commises durant les deux premiers plans d'investissements publics lancés en 2001 et 2004. Les projets financés dans le cadre de ces deux plans ont été lancés alors que les études n'étaient pas prêtes. Exemple : l’autoroute est-ouest et les projets de chemins de fer, actuellement en souffrances, ont été lancés alors que toutes les études n’étaient pas finalisées. Résultat: les coûts de ces projets ont été revus à la hausse.

              Pour mettre fin aux réévaluations systématiques des projets, le gouvernement a décidé de confier à la Caisse nationale d'équipement pour le développement (CNED) la mission de contrôler les études des projets. La CNED doit désormais valider toutes les études de maturation des grands projets financés par l'Etat.

              Le président Abdelaziz Bouteflika a demandé lundi que chaque secteur veille à une bonne maturation des projets afin d'écarter les réévaluations de coûts. « Chaque secteur rendra compte annuellement de l'exécution diligente de son propre programme et nous procéderons annuellement à l'appréciation de la situation financière du pays pour, le cas échéant, tenir compte de nos moyens financiers, car nous excluons par avance tout recours à l'endettement extérieur », a déclaré le chef de l'Etat lors du conseil des ministres, selon le communiqué officiel.

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              • #37
                Achèvement de projets et surcôuts de projets, sont deux choses différentes...

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                • #38
                  Ou encore mieux, en meilleur francais:

                  Quel plan a été réévalué, 2005-2009 ou 2010-2014 ?
                  Par : Mustapha Hammouche

                  http://www.liberte-***********/edit.php?id=136453

                  Le plan de développement, qui devait débuter avec l’année 2010, a été comme suspendu. Puis un semestre après son démarrage officiel, le montant de l’enveloppe a doublé. Un peu comme dans une surenchère : ce n’est plus 150 milliards de dollars, mais 286 !

                  On aurait pu ajouter : qui dit mieux ? Car l’inflation budgétaire semble, par elle-même, tenir lieu de programme. Le gouvernement fonde-t-il sa légitimité sur le fait de dépenser toujours plus ? Ou bien faute de légitimité, suggère-t-il qu’avec lui la rente coulera toujours plus abondante ? Ou bien compte-t-il sur les appétences que suscitera une telle prodigalité pour lui procurer le soutien dont sa politique le prive.

                  Au fond, c’est la dépense qui a changé, pas le plan. Puisque 130 milliards iront compenser les retards et les réévaluations des projets inscrits dans les programmes 2004-2009 et précédents. Mais 130 milliards, ce n’est plus un simple “parachèvement de grands projets déjà entamés”, c’est un second financement de ces projets.

                  Après quoi, il ne restera que 156 milliards à investir, presque l’exact montant initialement prévu pour 2010-2014. Ainsi, ce qui est présenté comme une revalorisation du plan 2010-2014 n’est qu’une réévaluation des programmes antérieurs. Sauf que cela représente le doublement du montant “du programme de soutien à la relance de la croissance” qui ne nous coûte plus 150 milliards, mais 280 milliards de dollars. En fait, on nous présente le montant du programme qui vient de s’achever comme étant celui du programme qui débute !

                  Pour atteindre un tel niveau de “restes à réaliser”, avec de tels surcoûts, il fallait certainement une absence totale de maîtrise de la planification, de l’évaluation et de la gestion des projets et des budgets. Ce qui implique la question suivante : comment fera-t-on pour passer d’une telle impuissance à maîtriser la gestion des investissements dans un premier programme à une soudaine rigueur dans la conduite du suivant, sans changer de gestionnaires ? Ou bien faudra-t-il engager des dépenses de compensation des surcoûts du plan 2010-2014 dans un plan 2015-2019 ? Ce qui reviendrait, pratique inédite dans la planification d’État, à envisager les retards et surcoûts comme éléments volontairement tolérables à rapporter indéfiniment au plan suivant. La démarche à l’avantage de rendre inutile toute évaluation de la politique d’investissement de l’État. Mais, parce qu’elle s’affranchit de toute exigence de développement et de croissance économique productive hors hydrocarbures, elle a surtout l’inquiétant inconvénient de reposer sur le postulat d’une croissance continuelle des recettes pétrolières.

                  Ainsi, le raisonnement est peut-être court et naïf, mais le pays est probablement condamné à entrer en crise financière le jour même où se produirait une éventuelle dévaluation du baril. On comprend pourquoi le ministre de l’Industrie pense à tort à rapatrier les réserves de changes et le ministre de l’Énergie passe son temps à scruter l’horizon boursier.

                  M. H.
                  [email protected]
                  Dernière modification par ayoub7, 26 mai 2010, 23h16.

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                  • #39
                    Puisque 130 milliards iront compenser les retards et les réévaluations des projets inscrits dans les programmes 2004-2009 et précédents. Mais 130 milliards, ce n’est plus un simple “parachèvement de grands projets déjà entamés”, c’est un second financement de ces projets.
                    Ici, c'est le journaliste qui conteste la qualification de ces budgets.
                    Mais il ne prouve rien...

                    Commentaire


                    • #40
                      Ici, c'est le journaliste qui conteste la qualification de ces budgets.
                      Mais il ne prouve rien.
                      La je pense que l'on rentre dans le cadre pur et simple du déni Le probleme n'est pas le journaliste, le probleme c'est le fait et les news: http://algerie-dz.com/forums/showthr...05#post2789005

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                      • #41
                        y a aucun déni..A plus forte raison, que je pense comme le journaliste. Je me méfie des chiffres de l'état...
                        Il n'empêche que le journaliste ne prouve rien. Il conteste les postes budgétaires sans apporter la moindre preuve

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                        • #42
                          Bon courage Bachi. !!

                          Commentaire


                          • #43
                            y a aucun déni..A plus forte raison, que je pense comme le journaliste. Je me méfie des chiffres de l'état...
                            Il n'empêche que le journaliste ne prouve rien. Il conteste les postes budgétaires sans apporter la moindre preuve
                            La preuve de quoi? Le budget allait etre de 156 mill de dollars pour 2010-2015. L'annonce a ete suspendue, le temps que le gouvernement fasse une sortie pour y rajouter 130 mill de dollars pour couvrir les projets de 2004-2009 pour faire un total de 286 mill. C'est "mathematique" comme l'explique tres clairement l'article...

                            130 milliards a ete rajoutee et ira aux anciens projets qui auraient du etre deja livrés au moment ou on parle. Non seulement ils n'ont pas ete livre, mais il leur fait 130 mill de plus pour etre livré,... un jour...

                            La petite astuce que le gouvernement a trouve, c'est d'expliquer aux algeriens que les 130 milliards font partie du budget 2010-2015... afin de finir les projets... d'avant 2010.... C'est ce que veut "expliquer" jawzia... Trop rigolo wallah...

                            Les surcoûts des grands projets en Algérie explosent. Le ministre des Finances Karim Djoudi a indiqué hier à Alger que le décret de 1998 relatif aux dépenses publiques d’équipement a été modifié en introduisant de « nouvelles contraintes » afin d’éviter les surcoûts des projets lancés en Algérie, soulignant qu’un montant de 9 600 milliards de dinars (plus de 129 milliards de dollars, ndlr) a été mobilisé dans le cadre du nouveau plan 2010-2014 pour l’achèvement des projets inscrits en Algérie dans le cadre du plan quinquennal précédent.
                            Dernière modification par ayoub7, 26 mai 2010, 23h50.

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                            • #44
                              Est ce que tu penses que les 150 milliards du plan precedent ont ete depense?

                              Est ce que tu penses que lorsque l'autoroute est-ouest a etait estimee a 11 milliards, ont a prit en compte les dizaines de penetrantes?
                              Pourtant il faut bien terminer le projet, il s'appel toujours autoroute est-ouest mais a une toute autre dimension.

                              Bref 130 milliards c'est: l'argent non depense (qui explique le cumul de 286, puisque l'algerie n'a tout simplement pas cette somme).

                              La dimension des projets (l'exemple de l'autoroute, le passage de 3 tramways dans 3 villes a 14...)

                              et....les surcouts, entre autre.


                              Juste une question si tu peux repondre:

                              On va trouver ou les 286 milliards? (si une partie ne provient pas d'une periode precedente)

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                              • #45
                                130 milliards a ete rajoutee et ira aux anciens projets qui auraient du etre deja livrés au moment ou on parle.
                                Là tu divague ? Alors donne des preuves au lieu que tu baignes dans l extrapolation sans preuve .. .

                                Dans tous les cas , les grands projets ont été réalisé , et d autres se réaliseront , c est ça qui dérange les envieux .

                                *130 milliards , n est pas à la portée de tout le monde
                                A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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