les stocks, plutôt que les flux annuels: ils sont en effet moins sensibles aux effets de conjoncture
A propos de conjoncture, tu croiras peut être l'analyse de quelques uns de tes compatriotes :
Depuis le milieu des années 90, le flux d’IDE par habitant s’est considérablement accru pour rejoindre celui de la Tunisie avant que l’écart ne se creuse à nouveau à partir de 2003. La volatilité plus importante des flux d’IDE du Maroc semble liée principalement aux opérations de privatisation. Il est frappant de remarquer que la performance du Maroc à partir de 2003 semble marquer le pas par rapport à celle de l’Egypte et de la Tunisie, à leur tour bénéficiaires d’intentions d’investissement importantes de la part d’investisseurs de pays du Golfe (la période correspond à celle de la hausse des prix du pétrole).
S’il semble incontestable qu’un boom des IDE a eu lieu au Maroc, il est tout aussi incontestable que :
(a) ce boom a débuté au milieu des années 90 avec les programmes de privatisation mis en oeuvre à l’époque;
(b) la performance du Maroc, tout en étant honorable n’excède pas – loin s’en faut – celle d’autres pays de la région et enfin
(c) la corrélation entre flux d’IDE Maroc et flux d’IDE pays émergents est très forte.
Il semble dès lors très peu probable que l’augmentation des IDE au Maroc puisse être attribuée à une politique particulière des autorités économiques marocaines. Il semble néanmoins que ces dernières n’aient pas pris de mesures cassant cette dynamique (même si la composition du flux d’IDE est annonciatrice de problèmes futurs, en raison de l’importante composante immobilière spéculative et sa concentration dans les secteurs de biens non échangeables).
S’il semble incontestable qu’un boom des IDE a eu lieu au Maroc, il est tout aussi incontestable que :
(a) ce boom a débuté au milieu des années 90 avec les programmes de privatisation mis en oeuvre à l’époque;
(b) la performance du Maroc, tout en étant honorable n’excède pas – loin s’en faut – celle d’autres pays de la région et enfin
(c) la corrélation entre flux d’IDE Maroc et flux d’IDE pays émergents est très forte.
Il semble dès lors très peu probable que l’augmentation des IDE au Maroc puisse être attribuée à une politique particulière des autorités économiques marocaines. Il semble néanmoins que ces dernières n’aient pas pris de mesures cassant cette dynamique (même si la composition du flux d’IDE est annonciatrice de problèmes futurs, en raison de l’importante composante immobilière spéculative et sa concentration dans les secteurs de biens non échangeables).
L'article que nous discutons parle des seuls IDE de 2009...
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