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Méditerranée : le Maroc destination favorite des IDE en 2009

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  • #76
    les stocks, plutôt que les flux annuels: ils sont en effet moins sensibles aux effets de conjoncture
    Prendre une phrase la tronquer de son début, prouve tu n'as rien compris aux uns et aux autres.

    A propos de conjoncture, tu croiras peut être l'analyse de quelques uns de tes compatriotes :
    Depuis le milieu des années 90, le flux d’IDE par habitant s’est considérablement accru pour rejoindre celui de la Tunisie avant que l’écart ne se creuse à nouveau à partir de 2003. La volatilité plus importante des flux d’IDE du Maroc semble liée principalement aux opérations de privatisation. Il est frappant de remarquer que la performance du Maroc à partir de 2003 semble marquer le pas par rapport à celle de l’Egypte et de la Tunisie, à leur tour bénéficiaires d’intentions d’investissement importantes de la part d’investisseurs de pays du Golfe (la période correspond à celle de la hausse des prix du pétrole).

    S’il semble incontestable qu’un boom des IDE a eu lieu au Maroc, il est tout aussi incontestable que :
    (a) ce boom a débuté au milieu des années 90 avec les programmes de privatisation mis en oeuvre à l’époque;
    (b) la performance du Maroc, tout en étant honorable n’excède pas – loin s’en faut – celle d’autres pays de la région et enfin
    (c) la corrélation entre flux d’IDE Maroc et flux d’IDE pays émergents est très forte.

    Il semble dès lors très peu probable que l’augmentation des IDE au Maroc puisse être attribuée à une politique particulière des autorités économiques marocaines. Il semble néanmoins que ces dernières n’aient pas pris de mesures cassant cette dynamique (même si la composition du flux d’IDE est annonciatrice de problèmes futurs, en raison de l’importante composante immobilière spéculative et sa concentration dans les secteurs de biens non échangeables).
    L'article que nous discutons parle des seuls IDE de 2009...
    C'est ici :

    Dernière modification par jawzia, 27 août 2010, 18h13.

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    • #77
      Le sujet est les IDE au Maroc et ca nous pond un article sur les IDE en Algérie. Ya comme un soucis ?!!!
      Mehdoche
      .............................

      Oui le sujet c'est le Maroc mais quand certains s'oublient ( genre Bledard) , il faut remonter le topic,et ne visent par leurs critiques qu'à dénigrer le voisin et rien que le voisin, il est important de les faire redescendre de leur tour d'ivoire .
      A ce moment là et des lors que les choses sont clarifiées à savoir que ça foire de part et d'autres , un débat plus équilibré peut s'instaurer pour savoir où réside le mal dans nos deux pays.
      Ça à toujours été mon souhait mais que veux tu faire d'autres quand certains croient vivre en Suede alors qu'ils pataugent dans le tiers-mondisme socialement et intellectuellement.

      Commentaire


      • #78
        Jawzia
        même si la composition du flux d’IDE est annonciatrice de problèmes futurs, en raison de l’importante composante immobilière spéculative et sa concentration dans les secteurs de biens non échangeables).
        Acheter un riad par un étranger est-il considéré comme un iDE ?

        Commentaire


        • #79
          Acheter un riad par un étranger est-il considéré comme un iDE ?
          Bien sûr. Si la source "privatisation" est largement entamée pour ne pas dire tarie, l'immobilier (de luxe - celui qui intéresse les étrangers) parti pour une crise durable ... les auteurs ont raison de mentionner que "la composition du flux d’IDE est annonciatrice de problèmes futurs"

          Commentaire


          • #80
            Depuis le milieu des années 90, le flux d’IDE par habitant s’est considérablement accru pour rejoindre celui de la Tunisie avant que l’écart ne se creuse à nouveau à partir de 2003. La volatilité plus importante des flux d’IDE du Maroc semble liée principalement aux opérations de privatisation. Il est frappant de remarquer que la performance du Marocà partir de 2003 semble marquer le pas par rapport à celle de l’Egypte et de la Tunisie, à leur tour bénéficiaires d’intentions d’investissement importantes de la part d’investisseurs de pays du Golfe (la période correspond à celle de la hausse des prix du pétrole).

            .....................

            A partir de 2005 les choses semblent avoir évoluées et les privatisations loin d'être le principal afflux des IDEs


            ...............................

            Les flux d'investissements directs étrangers (IDE) vers le Maroc en 2005 ont atteint 2,36 milliards d'euros, en augmentation de 185% par rapport à l'année 2004 (829 millions d'euros).

            Cette excellente performance est due essentiellement à l'acquisition par le groupe Vivendi, pour 1,13 milliard d'euros, de 16 % du capital de Maroc Telecom.

            Hors cette opération, l'évolution du flux d'IDE se ramène à 1,24 milliard d'euros, soit une hausse de 49%. Ce qui illustre, tout de même, le dynamisme des IDE en 2005, selon la Mission économique de l'ambassade de France au Maroc.

            Pour l'année en cours, on doit s'attendre à un niveau satisfaisant, même supérieur à la moyenne des cinq dernières années, estiment les auteurs de cette synthèse sur les IDE au Maroc, grâce aux opérations de privatisations et au dynamisme du secteur tourisme et de l'immobilier. Il est à rappeler qu'au cours du premier trimestre 2006, les flux d'IDE se sont élevés à 310 millions d'euros.

            En plus des télécommunications qui représentent 59% de ces investissements en 2005, quatre secteurs se détachent nettement, à savoir le tourisme, l'immobilier, l'industrie et les assurances (respectivement 11,7%, 9,1%, 8,7% et 4,4% des flux). Sur les cinq dernières années, ces IDE ont concerné en priorité quatre secteurs qui en ont reçu 86,5%, à savoir les télécommunications 45%, l'industrie 27%, l'immobilier 9% et le tourisme 5,5%.

            Ainsi, les investissements dans le secteur touristique ont enregistré une hausse de 52% à 277 milliards d'euros, grâce notamment au plan Azur. Les investissements étrangers dans le secteur secondaire se sont, certes, redressés un peu (204 milliards d'euros, +15%) après une année 2004 décevante, mais leur «niveau reste toutefois insuffisant pour contribuer, de façon significative, au décollage industriel du pays».

            Ces investissements ont profité notamment à la sous-traitance aéronautique et la sous-traitance automobile. Le secteur des assurances a enregistré, quant à lui, une forte hausse, en raison de la prise participation du groupe Crédit Mutuel à hauteur de 10% dans le capital de la compagnie d'assurance marocaine RMA Watanya.

            La synthèse de la Commission économique a noté que, jusqu'à présent, ce secteur n'a que très peu drainé d'investissements étrangers en raison d'une réglementation restrictive pour les opérateurs étrangers.

            La répartition de ces flux en fonction de leur origine géographique montre que la France, qui constitue le principal pays investisseur au Maroc, consolide sa position avec 75% des flux d'IDE enregistrés en 2005. Cette tendance est appelée à se poursuivre, vu les opérations réalisées au cours des premiers mois de l'année. Ce qui laisse présager pour 2006 de bons résultats pour les IDE français, même s'ils seront moins élevés qu'en 2005.

            Ainsi, la France s'est accaparée, à elle seule, 75% des IDE réalisés au Maroc en 2005, suivie de l'Allemagne (5,5%), de l'Espagne (5,4%), de la Suisse (2,9%) et des Emirats Arabes Unis (2,7%). Les auteurs de cette synthèse relèvent qu'au cours des cinq dernières années deux pays ont réalisé 80% des flux d'IDE au Maroc, en l'occurrence la France (66%) et l'Espagne (14%) et qu'aucun autre pays n'a dépassé les 2,5% sur la même période.

            Les IDE en provenance de la France ont, en effet, atteint 1,77 milliard d'euros en 2005, en progression de 300%. Ce qui permet à l'Hexagone de consolider sa place de 1er investisseur étranger au Maroc et ce, même si l'on exclut l'opération Maroc Telecom (la part française dans les flux d'IDE 2005 passant alors de 75% à 52%).

            Sur la période 2001-2005, les flux d'IDE d'origine française représentent 72% du total des IDE reçus par le Maroc (45% si l'on exclut les opérations exceptionnelles Maroc Telecoms et Régie des Tabacs, soit une moyenne annuelle de 390 millions d'euros).

            Pour le reste des IDE, même si leur progression est significative, leurs volumes restent modestes. Il en est ainsi des investissements en provenance de l'Espagne qui ont progressé de 194% à 127 millions d'euros, grâce au dynamisme des investissements espagnols dans les secteurs industriel, touristique et immobilier.

            De même, la forte augmentation des flux d'IDE en provenance d'Allemagne (+ 67% principalement dans le tourisme) et des Emirats Arabes Unis (+115%, principalement dans l'immobilier et l'industrie, rythme qui devrait se maintenir avec des projets très ambitieux annoncés dans le secteur immobilier) a été, sur la base des volumes, médiocre.


            Lahcen Oudoud|LE MATIN

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            • #81
              Bachi
              C'est le tableau des Stocks que tu donnes là...
              Stocks dialach ? dial lkhodra ?
              Quand tu saisiras la différence entre flux et stock d'IDE, on pourra avoir une discussion sérieuse.

              Jawzia
              Prendre une phrase la tronquer de son début, prouve tu n'as rien compris aux uns et aux autres.
              héhé...on s'énerve, on s'énerve. Je te rappelle que c'est toi qui a été pris en flagrant délit de..."tronquage".
              la composition du flux d’IDE est annonciatrice de problèmes futurs
              Aweddi depuis le temps que toi et les autres n'arrêtez pas d'annoncer toutes sortes de catastrophes pour le Maroc, ce pays devrait être à feu et à sang ou rayé de la carte.

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              • #82
                Pour faire bref et court...

                Si, pour l'année 2009, le Maroc a connu une baisse en terme de flux à tel point qu'un "tocard" (notoire et confirmé, celui-là) comme l'Algérie nous a dépassé, c'est pour une raison toute simple, c'est que l'essentiel des IDE en Algérie se font dans le secteur des hydrocarbure
                As-tu changé d'avis ?
                Un oui ou un non suffit amplement

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