LE SECTEUR REPRÉSENTE 15% DES PARTS DU MARCHÉ PRIVÉ
La finance islamique se répand en Algérie
Il existe actuellement trois entités appliquant la finance islamique en Algérie. Il s'agit d’El Baraka Bank, de Salem Banque et Salama Assurance. «Mais il y a aussi des banques publiques et même étrangères qui ont introduit dans leur système financier les pratiques et des produits répondant aux principes de la finance islamique»
a expliqué Hideur Nacer, secrétaire général de la banque El Baraka, en marge d'une conférence organisée hier au forum d'El Moudjahid. Notre interlocuteur a affirmé que le chiffre d'affaires de ces trois entités financières est de l'ordre de 100 milliards de dinars annuellement, ce qui représente 15% du marché privé de la finance et 1,5% du marché public.
«Ce n'est peut-être pas suffisant pour le marché algérien, dont l'expérience est relativement jeune en la matière, mais je suis rassuré car ce type de banque a une capacité de développement et de croissance très importante, ce qui va permettre à ce secteur de réaliser de bons résultats», a-t-il encore ajouté.
Le représentant de la banque El Baraka est revenu sur le nouveau cadre juridique régissant le marché financier algérien et les nouvelles règles de partenariat imposées depuis quelques années. «Oui, certes, ce n'est pas facile d'avoir un capital de 100 millions d'euros pour créer une banque et 35 millions d'euros pour une entreprise financière.
Il en est de même pour les règles de partenariat (49-51%) qui sont dissuasives pour certains. Cela n'empêche pas qu'il existe encore des opérateurs qui souhaitent investir dans ce créneau en Algérie par connaissance de ces capacités et ses rendements», a-t-il précisé.
Il a cité notamment la banque Abou Dhabi Islam ou encore Haider Islam, deux grandes banques du Proche-Orient qui prospectent pour une éventuelle entrée dans le marché algérien. Hideur Nacer, qui était accompagné de Zoubeir Ben Terdeyet, directeur Isla Invest, a annoncé la tenue à partir de lundi de la troisième édition du colloque de la finance islamique.
«C'est un colloque qui vise à faire connaître le mode opérationnel de ces banques, répandues aujourd'hui dans 75 pays du monde et générant quelque 1000 milliards de dollars annuellement.
Il est question d'en parler et d'évoquer la réussite de cette expérience», a-t-il expliqué lors de cette conférence. Le forum sera précédé par une journée d'étude, lundi, qui regroupera les banquiers avant d'entamer les travaux avec les autres consultants, experts et universitaires, mardi, à l'hôtel Sheraton. Trois principaux thèmes seront abordés dans ce colloque qui traitera de l'expérience de la finance islamique en Algérie, la «Charia Bord» et les conditions pour développer ce créneau.
Le Temps d'Algérie
La finance islamique se répand en Algérie
Il existe actuellement trois entités appliquant la finance islamique en Algérie. Il s'agit d’El Baraka Bank, de Salem Banque et Salama Assurance. «Mais il y a aussi des banques publiques et même étrangères qui ont introduit dans leur système financier les pratiques et des produits répondant aux principes de la finance islamique»
a expliqué Hideur Nacer, secrétaire général de la banque El Baraka, en marge d'une conférence organisée hier au forum d'El Moudjahid. Notre interlocuteur a affirmé que le chiffre d'affaires de ces trois entités financières est de l'ordre de 100 milliards de dinars annuellement, ce qui représente 15% du marché privé de la finance et 1,5% du marché public.
«Ce n'est peut-être pas suffisant pour le marché algérien, dont l'expérience est relativement jeune en la matière, mais je suis rassuré car ce type de banque a une capacité de développement et de croissance très importante, ce qui va permettre à ce secteur de réaliser de bons résultats», a-t-il encore ajouté.
Le représentant de la banque El Baraka est revenu sur le nouveau cadre juridique régissant le marché financier algérien et les nouvelles règles de partenariat imposées depuis quelques années. «Oui, certes, ce n'est pas facile d'avoir un capital de 100 millions d'euros pour créer une banque et 35 millions d'euros pour une entreprise financière.
Il en est de même pour les règles de partenariat (49-51%) qui sont dissuasives pour certains. Cela n'empêche pas qu'il existe encore des opérateurs qui souhaitent investir dans ce créneau en Algérie par connaissance de ces capacités et ses rendements», a-t-il précisé.
Il a cité notamment la banque Abou Dhabi Islam ou encore Haider Islam, deux grandes banques du Proche-Orient qui prospectent pour une éventuelle entrée dans le marché algérien. Hideur Nacer, qui était accompagné de Zoubeir Ben Terdeyet, directeur Isla Invest, a annoncé la tenue à partir de lundi de la troisième édition du colloque de la finance islamique.
«C'est un colloque qui vise à faire connaître le mode opérationnel de ces banques, répandues aujourd'hui dans 75 pays du monde et générant quelque 1000 milliards de dollars annuellement.
Il est question d'en parler et d'évoquer la réussite de cette expérience», a-t-il expliqué lors de cette conférence. Le forum sera précédé par une journée d'étude, lundi, qui regroupera les banquiers avant d'entamer les travaux avec les autres consultants, experts et universitaires, mardi, à l'hôtel Sheraton. Trois principaux thèmes seront abordés dans ce colloque qui traitera de l'expérience de la finance islamique en Algérie, la «Charia Bord» et les conditions pour développer ce créneau.
Le Temps d'Algérie
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