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Evolution de la croissance des pays du maghreb de 1999 à 2005

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  • #16
    Double-

    Sur ton premier post je suis à peu près d'accord, sauf pour le secteur des telecom ou je pense qu'il n'ira pas plus loin que ce qu'il est aujourd'hui (au moins jusqu'à 2009).

    pour le 2em post : attirer les investissments ne nécessite pas forcément de faire de l'aplatventrisme mais de développer la PME en algérie.

    Je prend la cas de Nokia, un constructeur-équipmentier, qui souhaite investir en algérie (marché de quelques millions de téléphone).
    Les responsables de Nokia von regarder :
    1-La stabilité économique du pays
    2-Le droit économique du pays
    3-La bonne gouvernance
    4-Le système financier
    5-La viabilité des infrastructures
    6-la volatilité du marché du mobile et des telecoms en général
    7-Les ressources humaines et leur niveau de formation
    8-La réactivité de l'administration algérienne en général
    9-La sécurité des biens et des personnes
    10-L'intérêt global pour Nokia (Critère avec coéfficient 5)

    Sur une échelle de 0 à 10, quelle note donnes tu à ces critères de décision, qui vont permettre à Nokia de faire son choix.
    Si tu obtiens une moyenne > 5 Nokia viendra....

    Les groupes tels que Nokia ont la bourse et leur créanciers dans le dos à la moindre fausse note on ferme, ils ne prennent jamais de risques incalculés..

    Cela dit ton approche pourra faire l'objet d'un projet expérimental, il reste à trouver "le cobail".
    A l'issue de cette expérience (si les résultats ne sont pas prohbants), un parti doit de toute façon proposer une solution de repli. Que propose ton pati !

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    • #17
      @double6 : L'Algérie devrait en effet avoir une croissance d'au moins 10% depuis 2004 jusqu'à au moins 2010... mais les bonnes décisions ne sont pas prises. Ils sont conscients de ce qui doit être fait mais ils ne passent pas à l'action ! Est-ce un manque de confiance ? Est-ce dû à des blocages de la part de cercles occultes ? etc etc ?
      Les secteurs où l'Etat doit agir :

      - Le cadre juridique (et surtout son application)
      - Le secteur foncier
      - Le secteur bancaire
      - La formation
      - Les infrastructures (secteur qui se développe le plus actuellement)

      Une fois que l'Etat aura réglé les problèmes de ces différents secteurs, il pourra prendre diverses mesures pour doper la croissance. Pour moi et je te rejoins pour dire que plusieurs possibilités s'offrent à l'Algérie.

      Tout d'abord, l'Algérie a un cruel besoin en PME-PMI, en sous-traitants ! Il faut arrêter d'engraisser les pays étrangers (France en tête) pour des produits nécessitant pas de prouesses technologiques ! L'Etat doit, en collaboration avec les banques (qui ont un rôle énorme à jouer), les organisations patronales et diverses assoaciations développer des programmes de création d'entreprises et de prêts aux entreprises ! Il faut bien sûr un suivi rigoureux !

      Il faut privatiser les entreprises étatiques à des groupes algériens. Il faut aussi subventionner celles-ci en échange de création d'emplois. En retour, celles-ci paieront des impôts... à l'Etat.

      Aussi pour attirer les IDE, il faut de bonnes conditions ! Il faut pouvoir être compétitif vis-à-vis de des concurrents... qui sont nombreux et bien armés ! Il faut bien sûr avoir une fiscalité attrayante, des facilités d'implantation, une main d'oeuvre qualifiée. Ceci se fait habituellement par la création de zones franches mais il faut aussi voir ailleurs ce qui se fait. Un des meilleurs exemples en ce qui a trait aux IDE est l'Irlande qui a su de manière remarquable attirer tant de multinationales et est devenu un véritable dragon européen où le niveau de vie a fait un bond spectaculaire !

      Ainsi, en favorisant la création d''emploi, (maintenant que les chiffres macroéconomiques sont bons), la consommation va elle aussi augmenter ce qui va permettre à l'économie de tourner rond...

      Je pense qu'il faut faut faire sauter les stupides divergences droite-gauche (pas de système à la français qui bloque tellement d'initiatives). Il faut être pragmatique. L'intérêt des algériens avant tout doit être de mise !
      La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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      • #18


        Que du chemin parcouru par l'Algérie depuis 1970.....

        Doule 6.... j'y réponderais à ta proposition la prochaine fois inchallah...

        Stan
        Dernière modification par Stanislas, 19 avril 2006, 22h15.
        “If you think education is expensive, try ignorance”
        Derek Bok

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        • #19
          Double6,

          Il est indégnable que l'idée est AMBITIEUSE et surtout courageuse. Il est clair que:
          La libéralisation de l'économie algérienne entreprise depuis 1994 et la réforme de la réglementation relative à l'investissement a permis au pays de bénéficier d'un flux croissant d'IED.
          Ainsi, en 2002, malgré la chute généralisée qui a caractérisé l'investissement étranger en Afrique, l'Algérie a bénéficié d'un flux constant d'investissements. Elle s'est classée premier pays hôte d'IED du Maghreb et troisième d'Afrique. Néanmoins, les flux d'investissements se sont concentrés dans un nombre limité de secteurs, notamment les hydrocarbures, la sidérurgie, la chimie et les nouvelles technologies de l'information et de la communication. Le défi que doit relever l'Algérie est d'augmenter les flux d'IED et de diversifier leur impact dans les secteurs où elle détient des avantages comparatifs.

          Il faut savoir aussi, qu'en Afrique du Nord, sur la période 1995-2002, c'est le Maroc qui demeure le pays le plus performant en terme d’accueil des IED, suivi de l'Egypte, Algérie et de la Tunisie. Cependant ces dernières années l'Algérie a enregistré des flux d'IED importants lui permettant de se classer premier pays hôte du Maghreb et troisième d'Afrique en 2002. Ainsi, l'Algérie a rejoint depuis 1999 les pays d'Afrique du Nord en terme de performance d'attractivité des IED.
          Selon le Rapport 2003 sur la compétitivité des systèmes économiques nationaux du "World Economique Forum", l'Algérie s'est classée 74ème au niveau mondial, derrière la Tunisie (38ème) l'Egypte (58ème) et le Maroc (61ème).
          Personne ne peut nier que l'Agérie est un pays qui a des potentialités (tu as bien sité terre peu couteuse, prix de l'energie...). Si vous visez des FMN faut avoir une idée sur les diffrénts partenaires et interressés...
          Les Etats-Unis sont les principaux investisseurs étrangers en Algérie, avec environ 908 millions de dollars investis ces dernières années. Investisseurs de longue date, les opérateurs privés américains demeurent intéressés essentiellement au secteur des hydrocarbures ("Petrofac Resources
          International Inc."). Une diversification commence à s’opérer vers les secteurs de la chimie et de la pharmacie ("Pfizer"), mais elle demeure mineure par rapport au potentiel des Etats-Unis en matière d'investissement.
          L'Algérie a signé des accords de coopération au niveau politique et économique avec les trois principaux pays du sud de l'UE (Espagne, Italie et France). Ces pays se situent d'ailleurs juste
          derrière l'Egypte en matière d'IED et sont essentiellement investisseurs dans les hydrocarbures ("Cepsa", "Agip", "Elf/TotalFina"), l’agroalimentaire ("Danone"), la céramique, la chimie-pharmacie (pharmacie, cosmétique, chimie et hygiène sanitaire), les industries manufacturières ("Michelin") et
          la sidérurgie.
          A la faveur de ces relations économiques traditionnelles entre l'Algérie et l'Allemagne, deux importantes co-entreprises furent crées en 2002 : "Henkel", le manufacturier allemand de produits de consommation, est rentré majoritairement dans le capital de deux usines, anciennes filiales à 100%
          de l’ENAD (entreprise nationale des détergents et produits d’entretien). "Messer", un autre groupe allemand dans les gaz industriels manifeste également un intérêt pour investir en Algérie.
          Par ailleurs, la mise en place de l'Accord d'association avec l'EU ouvre des perspectives positives pour l'IED en Algérie. Voilà donc une petite idée sur les principaux partenaires.

          En conclusion: L'idée est PEUT ETRE trop ambitieuse, mais tout a fait faisable et réalisable. Toutefois, il faut bien être conscient des difficultés que vous allez rencontrer sur divers plans. Je vous donnerai les points essentielles sur les avantages et inconvénients de cette idée, prochainement.
          Dernière modification par FrozenRose, 19 avril 2006, 23h40.
          Passi passi werrana dipassi!

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          • #20
            Salut kuchiki,

            Si tu me permets je ferais un question-reponse pour repondre:
            Question
            Reponse



            Pas mal l'idée mais sa ne serait pas contraire aux éxigences de l'omc??

            Non pas du tout. Des subventions ca serait un probleme, mais pas un pret bancaire. D'autres part nous ne sommes toujours pas membres de l'OMC, et au RND on est nullement presse d'ailleurs.


            l'Etat devra investir une masse considérable d'argent dans le secteur des ntic et de l'aéronautique.

            Je suis entierement d'accord. Des operations comme ousratic et d'autres genres d'operations seront les bienvenues. Pour les augmentations de salaires ca doit se faire en fonction de la productivite et de l'inflation. Si il y aura 4% d'augmentation de la productivite annuellement et 1% d'inflation, le RND soutiendra 5% d'augmentation de salaires chaque annee. C'est la ligne du parti sur ce sujet.

            A+


            Salut citoyen,

            attirer les investissments ne nécessite pas forcément de faire de l'aplatventrisme mais de développer la PME en algérie.

            Nokia Algerie, une entreprise de droit publique Algerien ouvre ses portes. Elle emprunte chez le CPA 7 milliards de dinars a 3%. Cette entreprise remboursee 7 milliards de dinars sur le long terme et plus de 100 millions de dinars d'interets chaque annee ensuite. De plus elle augmente la productivite, les exportations hors hydrocarbures et cela permet d'augmenter par consequent les salaires de la fonction publique. Elle emploie aussi des gens, et paie des dizaines de millions de dinars d'impots par an.

            Si c'est cela l'a plat ventrisme, alors vive l'a plat ventrisme. Si l'argent etait prete pour un projet Nokia au Honduras, alors oui ce serait de l'a plat ventrisme. Mais pour un projet en Algerie, avec un pret en dinar, je suis desole mais ca ne m'apparait pas comme etant de l'a plat ventrisme. Si tu trouves que ca en est, stp justifies moi cela par des explications economiques. Pour rappel, Djezzy a paye 737 millions de $ pour sa licence a l'epoque. Il s'est retrouve en manque de cash apres cela et avait demande des prets bancaires Algeriens, et il les a obtenus et quasiment tous rembourses. En somme, les banques Algeriens ont pretees a Djezzy les 737 millions de $ que l'etat avait depose en leur sein apres les avoir recu de Djezzy. Cela lui avait permis d'acheter le materiel pour construire son reseau (les switchs, etc.) Regarde le resultat aujourd'hui. Aujourd'hui on a nos propres 737 millions de $ (je schematise car ce sera bien plus que cela en realite en 2009, environ 150 fois plus pour tout te dire). Pourquoi ne pas re-editer le coup? Serait ce de l'a plat ventrisme que cela?


            Les responsables de Nokia von regarder : ... Sur une échelle de 0 à 10, quelle note donnes tu à ces critères de décision, qui vont permettre à Nokia de faire son choix. Si tu obtiens une moyenne > 5 Nokia viendra....

            Si aujourd'hui 5 entreprises sont venues au pays, demain avec une intiative pareille le chiffre augmentera tres certainement. Les entreprises delocalisent pour pouvoir reduire leur cout et engager les economies qui en resultent dans la recherche et le developement ce qui leur permet de conserver ou accroitre leur part de marche avec des produits nouveaux et meilleurs. Je t'assure que un pret pour une delocalisation a un taux d'interets inferieurs au niveau de la place internationale est un critere a prendre serieusement en consideration pour des gens qui font de la Recherche et du Developement une priorite. Cela etant dit, les reformes continueront avec ou sans cette idee. L'idee proposee ne demande pas un raletissement des reformes bancaires, juridiques ou autres. C'est juste un plus.

            Cela dit ton approche pourra faire l'objet d'un projet expérimental, il reste à trouver "le cobail".

            Il faudra d'abord convaincre les differents acteurs politiques pour que l'etat bouge ensuite. C'est loin d'etre gagne mais on y arrivera j'en susi certain. Perso, je suis convaincu qu'il suffit de mettre en place ce systeme pour que des entreprises se bousculent pour obtenir un gros pret avec un taux d'interet tres interessant. Quand aux solutions de repli, il n'y en a aucune pour l'instant. C'est juste une idee, et de plus le pays ne risque rien. Si l'argent est debloque c'est que l'on a acquis une nouvelle entreprise, et si il ne l'est pas il sera dirige vers d'autres idees.

            Au plaisir.
            Dernière modification par double6, 21 avril 2006, 03h15.

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            • #21
              Salut DZmesBond,

              Est-ce un manque de confiance ? Est-ce dû à des blocages de la part de cercles occultes ? etc etc ?

              C'est du a des blocages de cercles socialistes. Beaucoup de gens veulent que les salaires soient augmentes independament du niveau de la productivite et de l'inflation, ces memes gens refusent les nouveaux textes de lois sur la lutte anti-corruption, la reforme du foncier, la vente de terres agricoles qui permettra de constituer des grandes exploitations de plusieurs hectares ce qui augmentera la production, reduira les importations, augmentera l'independance alimentaire, ameliorera la balance commerciale, permettra l'utilisation de l'aviation pour desinsectiser et donc l'emergence de l'aeronautique, etc... Mais va leur dire. Certains et certaines pensent que la paix sociale se perserve sur le court terme, et oublient que le peuple finira par perdre espoir, confiance et prosperite sur le long terme avec une telle approche. Les differences entre la droite et la guache economique ne disparaitront pas de sitot malheureusement. La droite economique vient tout juste d'apparaitre (depuis 1989-1997). L'Algerie ete carrement officiellement socialiste avant cela.


              Il faut privatiser les entreprises étatiques à des groupes algériens.

              Tout a fait d'accord avec toi. Depuis 2004, soit en moins de 2 ans et demi ce gouvernement a privatise plus de 300 entreprises publiques sur une liste de 1400. Plus de 90% l'ont ete a des Algeriens, comme les hotels, les entreprises d'eau minerale, les briquetteries, et ainsi de suite. Le chiffre de 750 sera certainement atteint d'ici 2009. Si aux elections de 2007 l'influence des partis a tendance socialiste est diminuee le rythme s'accelerera, et peut etre que le cap des 1000 entreprises privatisees en 2009 sera atteint. Toutefois pour les grosses entreprises etatiques comme les cimenteries et les banques publiques, l'affaire est plus complexe car il existe tres peu d'Algeriens qui sont capables de les racheter. L'Algerie a donc optee pour une privatisation partielle ce qui permettra de ceder la gestion aux etrangers en attendant que les capitaines d'industries Algeriens emergent en nombre et se fassent des muscles financiers pour pouvoir reprendre la main. Le CPA est ainsi en cours de privatisation partielle tout comme Algerie Telecom. Certaines cimenteries ont deja ete privatisees ainsi. En tout les cas il faut garder en tete que l'Algerie ne privatise pas pour boucler ses budgets et renflouer les caisses de l'etat comme dans d'autres pays, et que donc notre approche sera souveraine.

              Au plaisir.



              Salut Leco,

              Je te remercie tout d'abord de ta reponse que je trouve encourageante.

              En conclusion: L'idée est PEUT ETRE trop ambitieuse, mais tout a fait faisable et réalisable. Toutefois, il faut bien être conscient des difficultés que vous allez rencontrer sur divers plans. Je vous donnerai les points essentielles sur les avantages et inconvénients de cette idée, prochainement.

              J'attends avec impatience vos reflexions plus approfondies, ainsi que celle de Stan.

              A+
              Dernière modification par double6, 21 avril 2006, 03h07.

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              • #22
                En gros la question posee est comment attirer les societes etrangeres a implanter des usines enAlgerie et le plus de la solution miracle c'est de les financer totalement avec taux preferentiel!
                Je dirai que l'on ne peut pas envisager un capitalisme exterieur sans un capitalisme interne. En d'autres termes c'est le niveau et la qualite d'une economie je dirai meme de l'ensemble du pays, qui est a meme d'interesser ces entreprises etrangeres.
                Si l'on prend une echelle de 0-100 pour simplifier l'Algerie est a la marque 0 (disons 5 par fierte) et il faut se hisser a la marque 50 pour etre retenu eligible. Et tant que cette marque n'est pas atteinte ce ne sera pas le capital a bas prix qui changera quoi que soit. La veritable question c'est comment se hisser a ce niveau minimum. La reponse par soi-meme comme beaucoup de pays ont fait. Cela veut dire qu'il faut developper un capitalisme Algerien d'abord et il faut faire vite. Les talents Algeriens ne manquent pas sauf que un grand nombre d'entre eux sont deja partis. Voila qui nous ramene a notre sujet favori, le retour des cerveaux.
                Maintenant il y a autre chose qui m'echappe, si les caisses sont pleines et le seront demain pourquoi ne pas supprimer caremment les impots et taxes et meme les taxes douanieres dans une certaine mesure et creer un formidable environnement de business et delester les charges de l'etat de tous ces fonctionnaires dont le seul soucis est d'enrayer la machine. Ils reapprendront justement a travailler a travers des patrons prives Algeriens.
                La suite un peu plus tard mister Double 6, need to get some work done.

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                • #23
                  Saha Double

                  >>>En somme, les banques Algeriens ont pretees a Djezzy les 737 millions de $ que l'etat avait depose en leur sein apres les avoir recu de Djezzy. Cela lui avait permis d'acheter le materiel pour construire son reseau (les switchs, etc.) Regarde le resultat aujourd'hui. Aujourd'hui on a nos propres 737 millions de $ (je schematise car ce sera bien plus que cela en realite en 2009, environ 150 fois plus pour tout te dire). Pourquoi ne pas re-editer le coup? Serait ce de l'a plat ventrisme que cela?

                  Le secteur des telecoms comme je l'ai dis est un mauvais exemple, prenons l'exemple que tu viens de citer.
                  1-Djezzy a lancé son activité avec des capitaux algériens (selon tes explications)
                  2-Une telle opération aurait pu être accompli à l'aide de capitaux algériens
                  3-Le savoir faire d'OTA est disponible localement, quand on sait que la téléphonie mobile s'articule autour de la couverture des BTS, les répartiteurs et enfin l'interconnexion sur le réseau national.
                  4-Au moment ou OTA lancait ses services, les puces d'AT se vendaient au marché noir selon des critères de camaraderie que tout le monde reconnait. Par conséquent le marché de la téléphonie était garanti, et je me souviens de la qualité de couverture et de l'interconnexion presque inéxitante, cela n'a pas empêché des milliers d'algériens d'acheter une puce et se pavoiner avec des téléphones portables collés à l'oreil, en répétant tout les 2 minutes "je te rappelle, je n'ai plus de champs". Plus tard, les algériens ont découvert la qualité de service et sont devenus plus exigeants. Pendant ce temps, OTA a empoché quelques centaines de millions de Dinars convertibles en dollar.
                  5-L'industrie de la téléphonie fait partie des services de consommation, l'opération de OTA, vue d'un point de vue économique, est un centre de coût non un centre de profit. OTA a donné plus de confort aux algériens c'est vrai mais en gagnant de l'argent avec 0 invesstissement de sa poche.
                  Dernière modification par citoyen, 21 avril 2006, 09h06.

                  Commentaire


                  • #24
                    Merci Stan pour l'interssant article !!

                    Merci Leco pour tes contributions précieuses et très informatives ! Un vrai Bonheur de te lire ici !!

                    Maintenant, pour que l'analyse soit beaucoup plus pertinenente: il faut préciser les taux de croissance par les différents secteurs.

                    Justement c’est le plus intéressant !! car c’est seulement ainsi qu’on peut évaluer la créativité des responsables et la présence de projet et de stratégie de développement !!

                    A mon avis j’attribue la croissance de 5% en Algérie uniquement a la montée des prix des pétroles et à la fin de la guerre civile !! dire que ca vient d’une autre performance est très osé et n’a aucun sens vu que même les projets de lois qui devaient gérer un marché ouvert sont ou bien pas encore validés ou bien, et c’est le cas de la majorité, même pas conçus !!

                    Il est certe à retenir que dans cette période la Tunisie a fait un excellent travail. Et leur exploit est dû par contre aux différents projets et à une stratégie très bien pensée et appliquée.

                    Le Maroc aurait dû réussir le même exploit que la Tunisie, mais contrairement a celle ci nous on importe la quasi-totalité des carburant dont le prix a battu tous les records en cette période, et la sécheresse a largement endommagé le rendement a son tour !!

                    Cependant au Maroc on a eu une vrai transition pendant cette période dans tous les secteurs !et une grande partie de la stratégie de croissance économique et surtout de développement humaines ainsi que plusieurs réformes ont été amorcés en cette période !

                    Un aperçu la dessus

                    En plus de la nouvelle stratégie industrielle

                    C’est ca aussi qui explique le recule, même encore insuffisant, du chômage et la croissance du pouvoir d’achat, du Smig et des salaires en général !!

                    Pour cette année 2006 la croissance sera d’après les prévisions de la FMI de plus de 5% (aussi pour la Tunisie) ce qui est conforme avec les prévisions du Haut commissariat au plan et du ministère des finances. Article la dessus

                    Pour les solutions dans le domaine énergétiques : En plus de l’encouragement des énergies renouvelables le Maroc a mit sur pied un plan pour transformer la source d’énergie principale du pays du pétrole au gaz naturelle !! Le plan de la répartition des réseaux de distribution du gaz dans le pays et l’infrastructure nécessaire ainsi que du budget du projet ont été ratifiés par le parlement.

                    Le budget de l’état se fait actuellement sur un prix de pétrole de plus de 60 $ à court terme et de ~40 $ à long terme (après la crise actuelle)
                    Dernière modification par Tizinissa, 21 avril 2006, 10h18.

                    Commentaire


                    • #25
                      Pour la question de l'OMC:

                      L’adhésion de l’Algérie à l'OMC représente un objectif de première importance pour le pays. En effet, la participation à cette Organisation comportera la signature du GATT 1994, de l'Accord pour la libéralisation du commerce des marchandises, du GATS (l'Accord général sur le commerce de services), de l'Accord ADPIC (l'Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle relatifs au commerce) et de l'Accord sur les investissements liés au commerce.
                      L’adhésion de l’Algérie à l'OMC permettra donc la création d'un environnement plus favorable aux IED et créera de nouvelles opportunités d'investissements. En particulier, le niveau de protection des droits de propriété intellectuelle garanti par un pays joue en rôle important dans le processus d’attraction de ces investissements. En effet, un système inefficace de propriété
                      intellectuelle augmente les coûts des investisseurs internationaux liés à la protection des brevets, des marques de fabrique et, plus en général, du patrimoine intellectuel de l'entreprise.
                      Le respect des standards internationaux en matière de propriété intellectuelle adaptés à la spécificité du pays favorisera le processus de transfert de technologies, qui représente une excellente opportunité de développement économique pour l'Algérie. (Je ne dis pas qu'il n'y pas des inconvénient: ça fera l'objet d'un autre topic)

                      Voici quelques problèmes que vous pouvez confronter:

                      L’infrastructure logistique de l'arrivée de l’investisseur à la création de son projet, est d’une importance capitale. Des efforts particuliers doivent être faits à cet égard car l’image que reflètent bon nombre de ces institutions est loin d’être accueillante.
                      Des procédures plus souples ont été adoptées en juillet 2003 en matière d'entrée, de séjour, d'emploi et d'établissement des opérateurs étrangers. L’innovation de ce texte consiste dans l’octroi de conditions plus favorable au profit notamment des investisseurs étrangers, désireux de créer des
                      activités de développement et de production (délivrance de visas avec multiples entrées valables plusde trois mois). Ces décisions constituent un signal positif en vue de l’amélioration des conditions d’accueil. Elles peuvent être renforcées par la suppression pure et simple de l’obligation du visa pour les investisseurs et leurs familles. Si elle est étendue, cette mesure pourrait même constituer un facteur clé pour le développement d’un secteur touristique performant et contribuer donc à l’amélioration de l’image de l’Algérie à l’étranger.

                      Les procédures sont encore largement dissuasives. De manière générale, la bureaucratie est généralisée. Dans son parcours, l’investisseur étranger est confronté à de nombreux obstacles, en particulier, des retards excessifs dans les étapes de création de son projet : immatriculation de
                      sociétés, obtention des différents permis, dédouanement, accès aux services publics et aux avantages fiscaux, procédures d’approbation des investissements.
                      Il est nécessaire de simplifier au maximum les procédures: réduire le nombre de pièces exigées, supprimer les contrôles a priori, limiter au maximum l’intervention de l’administration, introduire un système de supervision et d’incitation des administrations clés (douanes, impôts, foncier, etc.).

                      Des efforts restent à faire en matière de prévisibilité et de transparence de la législation afin que l’investisseur étranger sache à l’avance où se situe exactement les frontières de la liberté d’investir et en vue de limiter au maximum les divergences d’interprétation de la législation.

                      Et on revient au problème cruccial:
                      L’information

                      La création d'une banque de données et l'utilisation des moyens de communications les plus modernes (site Web, documentation spécialisée en différentes langues etc.) permettront de fournir une information fiable et actualisée aux investisseurs potentiels.

                      Vous devez également avoir une mission importante en vue d’identifier les créneaux compétitifs. Cette mission exige l’élaboration d’études prospectives élaborées par des bureaux d’études de renommée nationale et mondiale.
                      De même il est important de s’ouvrir aux médias étrangers en vue de faire connaître les nombreuses potentialités dont bénéficie le pays et surtout pour faire face au déficit d'image qui caractérise l’Algérie à l’étranger.

                      Il ya aussi la question du foncier économique:
                      Une stratégie claire et définitive devrait être mise en place pour viser l’instauration d’un prix d’équilibre susceptible d’assurer une offre optimale de terrains, et créer les conditions d’un marché assaini, où les automatismes de régulation pourront jouer pleinement. Cela permettra de libérer un
                      plus grand nombre de terrains dans les zones les plus sollicitées, de les communiquer au public de façon transparente et d’orienter efficacement les promoteurs.
                      Rendre les prix les plus attractifs possible tout en respectant le rôle régulateur d'un marché assaini du foncier économique. La lutte contre la spéculation foncière devrait être une préoccupation majeure.
                      En l’état actuel des choses, les conditions sont encore très peu propices à favoriser les investissements.

                      Il est souhaitable aussi d’alléger les charges sociales de l’entreprise, d'assouplir les conditions de recrutement et de licenciement, de mener une politique de formation professionnelle adaptée aux besoins de qualification des IED et développer plus généralement les ressources humaines.

                      Le code du travail devrait assouplir les conditions d’octroi des permis de travail pour le personnel étranger y compris celui dont l’Etat national n’a pas conclu de convention bilatérale avec
                      l’Algérie. réforme a produit un rapport d’une grande qualité. Il semble évident que cette réforme de la justice ne peut s’inscrire que dans la durée.
                      En ce qui concerne les IED, plusieurs mesures peuvent être prises :
                      - Une formation adéquate des magistrats doit être assurée par le renforcement de leur formation de base et une plus grande spécialisation ;
                      - La création de tribunaux spécialisés en matière de commerce et de Chambres de juridiction chargées du règlement accéléré des litiges commerciaux mineurs - Une publication organisée et systématique de la jurisprudence garantirait une totale transparence et une plus large diffusion publique ;
                      - L'exécution des décisions de justice devrait constituer une des composantes essentielles de la reforme ;
                      - L'introduction des technologies de l’information avec une formation adéquate permettrait la constitution de données fiables et actualisées en permanence. L'allégement des délais dans le prononcé des jugements et la création d’un centre national sur l’arbitrage et la conciliation afin d’inciter le secteur privé à utiliser l'arbitrage; contribueraient à propager la culture arbitrale et à résoudre le problème récurrent de l’encombrement des tribunaux.
                      - ou mazal...(absence de zone franche, l'autonomie de votre agence?!, l'omniprésence de l'Etat fhad lizafiratte, L'bsorbtion du marché intérieur, coexistance d'un marché informel, rapatriment des bénéfices ....etc)

                      La principale remarque qu'on peut faire que la majorités des points ne relèvent de vos compétences et peuvent heurter significativement ce projet...C'est pour cela que je dis que c'est Trop ambitieux et qu'il peut être réalisable à très long terme.
                      Passi passi werrana dipassi!

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                      • #26
                        Salut Asia,

                        Merci pour ta reponse tres enrichissante. Tu as raison sur le but de l'operation: c'est d'attirer les societes etrangeres et le plus ce serait de leur offrir du financement. Toutefois je tiens a preciser 3 choses parce que je crois que je ne me suis pas tres bien explique:

                        1) L'operation de financement, ajoute aux avantages fiscaux et autres n'est pas la pour remplacer et encore moins bloquer les reformes en cours. Cette operation qui consistera en la creation d'une agence de soutien a l'investissement est un plus. Les reformes jurudiques, fiscales, bancaires etc continueront bien evidemment.

                        2) Les operateurs Algeriens ne sont nullement exclus du circuit de distribution du capital par cette operation. L'agence a laquelle on pense agirait comme un guichet de garanties bancaires et de soutien a l'investissement en general pour les entreprises etrangeres, mais sa creation n'implique pas que les etrangers recevront des prets avec des taux d'interets inferieurs a ceux que recevront les Algeriens, ou que l'argent ne sera plus pretes aux operateurs Algeriens.

                        3) Finalement, il faut savoir que l'argent dont je parle, les futurs 60 milliards de $ n'appartienent pas au gouvernement Algerien et que membre du gouvernement ou president de la republique ne peut et ne pourra acceder a ces fonds directement. Cet argent appartient a la banque d'Algerie. Les 100 ou 150 milliards de $ seront le resultat de plusieurs balances commerciales positives. L'etat sera riche en dinars, les entreprises y compris bien sur la Sonatrach sera riche en dinars, et cela signifie que beaucoup d'argent sera depose dans les banques. Mais la contrepartie en devises appartient a la banque d'Algerie. D'ou le probleme qui se pose. Avec tant d'argent en dinars depose dans les banques Algeriennes, ainsi que une somme aussi enorme en devise dans les coffres de la banque d'Algerie, les entreprises Algeriennes ne pourront pas consommer tout cela. Il sera tres dur pour les entreprises Algeriennes de consommer l'equivalent de 12,000 milliards de dinars et leur contrepartie en devises soit plus de 100 milliards de $ meme si les banques fonctionnaient tres correctement et rapidement. C'est tout simplement une trop grosse somme representant plus que la production annuelle du pays entier, secteur des hydrocabures inclus. D'ou l'idee de financer les projets de multinationales en Algerie pour permettre a cet argent de contribuer a la croissance economique du pays. Autrement on risque de rester a regarder nos reserves enfler d'annees en annees sans pour autant en faire quoique ce soit.

                        ----------

                        Donc je penses qu'avec un pari pareil, des entreprises etrangeres s'installeront en Algerie et que cela contribuera grandement au retour d'une partie de nos cerveaux expatries qui pourront trouver des emplois interessants. Ca ne fera pas retourner tout le monde c'est sur, ni meme la majorite je crois, mais ce sera tout de meme une activite qui contribuera positiviement a ce retour.

                        En ce qui concerne ton idee d'annuler les taxes et les impots, ces derniers seront diminue c'est sur, et d'ailleurs j'ai parle de cela dans cette idee. Mais l'etat ne peut pas annuler les impots carrement. D'une part car l'argent des reserves appartient a la Banque d'Algerie et n'a rien a voir avec l'argent du gouvernement. La Banque d'Algerie est une institution independante du gouvernement. De plus il faut que les Algeriens apprennent a payer leur impots correctement. Donc oui pour une diminution de la fiscalite pour les y encourager, mais non a une annulation pur et simple de l'imposition. Bonne chance avec ton travail.

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                        • #27
                          Saha citoyen,

                          Le secteur des telecoms n'est pas un mauvais exemple, c'est tout simplement le seul exemple ou des banques Algeriennes ont financees un investisseur etranger. Et comme cela a tres bien marche, on nous sort que le secteur des telecoms est un mauvais exemple, tout en sachant tres bien qu'il n'y a pas d'autres exemples ou des banques Algeriennes ont finance une entreprise etrangere pour ses activites en Algerie pour l'instant.

                          Concernant tes points, voici mes reponses:

                          1-Djezzy a lancé son activité avec des capitaux algériens (selon tes explications)
                          2-Une telle opération aurait pu être accompli à l'aide de capitaux algériens
                          Je ne comprends tes points 1 et 2 lorsque reunis ainsi. D'un cote tu reprends ce que j'ai dit sur Djezzy, a savoir qu'il a lance ses activites avec des capitaux en large partie Algeriens, et d'un autre cote tu me dis que cela aurait pu se faire avec l'aide de capitaux Algeriens. Mais c'est exactement cela qui s'est passe. Tu l'as ecris toi meme dans le point 1. Djezzy a emprunte des capitaux Algeriens de chez des banques Algeriennes pour lancer son activite. N'est ce pas la une satisfaction du point 2?

                          3-Le savoir faire d'OTA est disponible localement, quand on sait que la téléphonie mobile s'articule autour de la couverture des BTS, les répartiteurs et enfin l'interconnexion sur le réseau national.
                          4-Au moment ou OTA lancait ses services, les puces d'AT se vendaient au marché noir selon des critères de camaraderie que tout le monde reconnait.
                          Encore une fois je ne comprends tes points 3 et 4 lorsque reunis ensemble. Tu me dit que le savoir faire existe en Algerie. Le savoir faire technique c'est certain qu'il existe. Mais le savoir faire managerial qu'en fait tu? Il a fallu que Djezzy releve le niveau pour Algerie Telecom suit la danse au bout de quelques annees. Le savoir faire managerial dans le secteur des telecoms n'existait pas. C'est la concurence et le niveau eleve des managers de Djezzy qui a fait que l'Algerie a developpe un savoir faire managerial dans ce domaine. Et je ne parle pas de theorie de commerce apprise a l'universite par des centaines de cadres Algeriens, mais bel et bien d'un savoir faire pratique, commercial, du terrain et surtout collectif, et non pas celui qui compte sur un seul homme, dans la plus pure tradition du zaimisme.

                          Par conséquent le marché de la téléphonie était garanti
                          Certes. Je n'en doutait pas deja a l'epoque. Je savais que l'Algerie avait de fortes potentialites dans ce domaine. Djezzy et bien d'autres aussi. Mais malheureusement ce n'etait pas avec le monopole d'une entreprise nationale et publique que ce potentiel allait etre atteint. Il fallait un travail collaboratif avec des societes etrangeres experimentees sur d'autres marches, quitte a financer ces entreprises etrangeres comme ce fut le cas pour Djezzy, pour pouvoir atteindre ce potentiel. Maintenant je dis que ce soit le secteur du ciment, du logement, de l'agriculture, de la distribution commerciale, etc. c'est la meme chose. Ni une, ni dix entreprises nationales seules, qu'elles soient publiques ou privees n'arriveront a faire l'Algerie atteindre son potentiel entier dans ce domaine. Il faut un travail collaboratif avec des societes etrangeres ayant de l'experience sur d'autres marches quitte a les financer. L'Algerie a la chance de pouvoir se permettre le luxe de les financer pour en attirer plus.

                          5-L'industrie de la téléphonie fait partie des services de consommation, l'opération de OTA, vue d'un point de vue économique, est un centre de coût non un centre de profit. OTA a donné plus de confort aux algériens c'est vrai mais en gagnant de l'argent avec 0 invesstissement de sa poche.
                          Comment cela 0 investissements de sa poche? Et le savoir faire tu en fais quoi? Et le travail fournit par cette entreprise tu en fait quoi? Et surtout, que fait tu de l'argent que Djezzy a investit.

                          Que Djezzy emprunte aupres de la BDL a Alger ou de Exim Bank a New York, on s'en fout completement, l'essentiel c'est qu'il a investit de l'argent. En fait ca nous arrange beaucoup plus qu'il est emprunte aupres d'une banque Algerienne puisque en cela il nous a evite une hausse du stock de la dette exterieure, et a fait travailler le capital national. Alors ou est le probleme dans tout cela? Je n'en vois aucun et des millions d'Algeriens considerent comme un success commercial pour le pays.


                          Au plaisir.

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                          • #28
                            Salut Leco,

                            Je suis d'accord avec toi que l'adhesion de l'OMC est importante, mais il faut y aller molo et ne pas se presser pour rien. Quand j'ai dit que le RND n'etait pas presse de voir l'Algerie rejoindre l'OMC ca ne veut pas dire que le RND ne veut pas voir l'Algerie rejoindre l'OMC. Seulement on veut que ca se fasse dans des conditions optimales pour notre pays. Si nous avions attendu encore quelques annees avant de signer l'accord d'association avec l'Union Europeene on aurait obtenu un meilleur accord. Effectivement avec un baril a 73$, et plus de 60 milliards de $ de contrat a prendre les Europeens aurait ete plus tolerant sur l'entree de 3kg et 500gr de pommes de terre sur leur marche. Immitons les Chinois au moins sur ce plan. Pour l'accord d'association avec l'UE c'est demi mal, puisque on peut le renegocier au bout de 5 ans, donc on les attend au tournant, et entre temps si Vinci et ses collegues voient le contrat de 12 milliards de $ de l'autoroute leur passer sous le nez ca ne leur fera pas de mal. Leurs responsables politiques seront peut etre plus comprehensif ainsi sur nos 500 millions de $ d'exportations de fruits et de legumes que nous esperons atteindre sur leur marche a eux. Par contre avec l'OMC c'est une autre histoire, question renegociations, donc allons y molo. Deja que Boukrouh a signe n'importe quoi a l'epoque avec l'UE. Pourquoi se presser pour rejoindre l'OMC et signer n'importe quoi aujourd'hui alors que l'on exporte pour 800 millions de $? Sommes nous devenus fous? Le petrole se vendra quelque soit X, a un prix fixe par le marche international, et cela avec ou sans OMC. Pour le reste de nos exportations sur les marches des membres de l'OMC ca represente 3% de toutes notre exportations pour l'instant. Donc je penses que l'Algerie devrais prendre son temps sur ce dossier et obtenir une adhesion qui l'arrange elle aussi.

                            ------------

                            Pour le reste je suis entierement d'accord avec toi. L'infrastructure logistique, et le soutien et la facilitation pour l'investisseur est importante. Des efforts sont consentis je penses, et plus se fera encore a l'avenir j'espere. Pour ce qui est du foncier economique notre idee sur cette nouvelle agence prevoit entre autres facilitations et informations de securiser du foncier pour les investissements, de l'amenager et de la vendre a un prix interessant au metre carre. Comme tu l'as dit la majorite des points ne relevent pas de nos competences en tant que parti toutefois, mais nous avons nos idees et nous essayons d'influer et de les faire passer. Merci beaucoup pour ta contribution. C'est franchement appreciee.

                            Au plaisir.

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                            • #29
                              C'est un enorme chantier

                              A ciel ouvert et pendant aux moins quinze ans .

                              Ont ne sait même plus par quoi commencer .

                              Structure de communication fluide , Droit commercial efficace , Révolution bancaire en voie d'achèvement .

                              Le citoyen aura besoin surtout d'information clair et constante l'accompagnant dans ses démarches de marché .
                              Ils faut que l'Algérien soit informer des grandes potentialités qui lui sont proposés .
                              Il faut dès maintenant préparer des campagnes .
                              Il faut que le canal médiatique du marché s'etoffe .
                              Que la presse se préparent aussi car le lecteur cherchera de plus en plus a être informé .
                              Que les maisons d'édition y voient un nouveau besoin .
                              De cette facon des déclics naitront .

                              En fait il faut surtout une certaine cohérence et rigueur .

                              L'Etat devra beaucoup communiquer .

                              Commentaire


                              • #30
                                Bonsoir tout le monde.

                                Saha double 6....

                                Désolé d'avoir tardé à me joindre au débat...un peu fatigué cette semaine....


                                Ce matin en arrivant au boulot, J'apprecois chez nos commerciaux la cartes des pays à risques dans le monde.

                                En effet, les campagnies consultent ce genres de boites pour voir ou investir le plus surement son argent....

                                J'ai scanné (désolé pour la qualité) la cartographie du riques des pays du maghreb et ceux qui l'entourent.




                                Voila donc Le cabinet Hermes classe la Tunisie en BB, leMaroc en B et l'Algérie en C. Donc pour un investisseur. Mieux vaut ne pas investir en Algérie.





                                Comparaison avec d'autres pays de la région....




                                Ca m'a un peu dégouté de voir le l'Algérie soit si mal notée....


                                Merci pour toutes vos contributions léco, asia, double6, tizi, dzbond,.....et les autres

                                Stan
                                “If you think education is expensive, try ignorance”
                                Derek Bok

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