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Le gaz naturel pourrait alimenter la croissance au Maroc

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  • #46
    Amina Benkhadra : 33 sociétés pétrolières opèrent au Maroc, l'exploration est très complexe
    09.06.2011
    Pour Amina Benkhadra, ministre marocaine de l'Energie des mines, de l'eau et de l'environnement, le secteur du gaz naturel au Maroc connaît un « engouement » depuis l'adoption du nouveau code des hydrocarbures en 2000. L'exploitation reste cependant limitée, et la ministre reconnaît que l'exploration est un processus cher et à risques. Elle espère tout de même que d'importantes réserves soient découvertes. Interview.



    Quelles sont les quantités de réserves de gaz prouvées et de réserves possibles?
    Les réserves prouvées de gaz naturel restantes à ce jour au Maroc sont estimées à 1,3 milliards de m3. Ces réserves se trouvent surtout dans les champs de Meskala et Toukimt dans le bassin d’Essaouira et dans les champs du bassin du Gharb. En ce qui concerne les réserves potentielles, elles pourraient être importantes mais elles restent à confirmer par des opérations de forage.
    A qui est destinée, aujourd'hui, cette production ?
    Pour les gisements en production dans la région du Gharb, le gaz naturel produit est livré à la Compagnie Marocaine des Cartons et des Papiers conformément aux dispositions du Contrat de vente de gaz la liant à l’ONHYM et ses partenaires. Le gaz naturel sera éventuellement livré à d’autres industriels dans la région.
    Pour la région d’Essaouira, le gaz naturel produit est livré à l’OCP pour alimenter les usines de séchage et de calcination du centre minier de Youssoufia. Le condensat, produit associé au gaz, est livré à la raffinerie de la SAMIR à Mohammedia.
    Quelle part l'’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) détient-elle de la production marocaine de gaz naturel ?
    En 2010, la part de l’ONHYM dans la production nationale de gaz naturel est d’environ 76%. Elle provient des gisements en production dans la région d’Essaouira détenus à 100% par l’ONHYM et de sa part de 25% dans les gisements de gaz de la région du Gharb.
    Le discours de Sa Majesté Mohamed VI, en 2000, était très ambitieux et le nouveau code des hydrocarbures devait venir inciter les entreprises étrangères à prospecter au Maroc. Pourtant, aujourd'hui l'exploration et la production sont relativement faibles. Comment expliquez-vous cette situation?
    Dans le cadre de sa stratégie de promotion du potentiel en hydrocarbures de son sous-sol et afin d’offrir un cadre légal compétitif sur le plan international, le Maroc a amendé son code des hydrocarbures en 2000. Ce nouveau code se veut plus incitatif pour la prospection et l’exploration des hydrocarbures dans les bassins marocains. Ces amendements dont l’objectif est de rendre le Maroc plus compétitif par rapport aux pays peu ou pas producteurs d’hydrocarbures ont permis d’accroitre l’intérêt des sociétés pétrolières internationales dans l’exploration pétrolière au Maroc.
    En effet, en 2000 on comptait 11 sociétés pétrolières opérant au Maroc alors qu’actuellement une trentaine de sociétés pétrolières opère dans différentes régions du Maroc aussi bien en offshore qu’en onshore. Cet engouement est le fruit, à la fois, des termes favorables du nouveau code, de la prospectivité de nos bassins sédimentaires et de la stratégie de partenariat et de promotion engagée par l’Office National des Hydrocarbures et des Mines.
    Néanmoins, il faut préciser que l’exploration pétrolière est un processus complexe, très coûteux, à risques et de longue haleine. Elle comprend plusieurs étapes avec, en premier lieu, les travaux de reconnaissance géologique, gravimétrique et magnétique, puis les campagnes de reconnaissance sismique 2D et les premières évaluations du potentiel pétrolier. Après quoi, interviennent les acquisitions sismiques 3D et les études spécifiques et de détail pour aboutir aux forages d’exploration. Ces derniers apportent des informations et des données complémentaires qui permettent de réduire les risques géologiques des zones considérées. Ces différentes opérations, selon la nature et la complexité géologique des bassins sédimentaires, peuvent prendre un temps assez long pour aboutir finalement à asseoir le véritable potentiel pétrolier d’un bassin ou d’une partie de bassin donné et à réaliser des découvertes commerciales d’hydrocarbures.
    Quelles sont les perspectives d'avenir du secteur? Pensez mettre de nouvelles mesures en place pour attirer les entreprises étrangères ?

    Depuis l’année 2000, l’ONHYM, a établi et déployé une nouvelle stratégie visant à dynamiser et intensifier les travaux de recherches pétrolières sur l’ensemble des bassins sédimentaires marocains et ce conformément aux Hautes Orientations de Sa Majesté Le Roi Mohamed VI que Dieu l’assiste.
    Actuellement, le domaine minier couvre 133 permis, 4 autorisations de reconnaissance et 10 concessions. Trente trois (33) sociétés internationales effectuent des travaux d’exploration à travers les différents bassins marocains onshore et offshore.
    L’ONHYM, convaincu du potentiel pétrolier de ces bassins, encore sous explorés, a défini un plan d’action ambitieux pour 2010–2012 afin d’assurer la continuité et l’intensification de l’exploration de nos bassins sédimentaires. Cette stratégie est déclinée suivant les axes principaux :
    - Poursuite des actions de recherches entreprises par l’Office, particulièrement au niveau des acquisitions sismiques et ce pour une meilleure connaissance de nos structures onshore et offshore, condition sine qua none à une évaluation de leur potentiel pétrolier et partant, à leur développement futur.
    - Renforcement de la dynamique d’ouverture sur le marché mondial et le développement des partenariats avec les investisseurs étrangers afin de stimuler la promotion des richesses pétrolières du pays, avec pour objectif final, d’aboutir dans un délai raisonnable à une découverte commerciale importante assurant le succès de l’ONHYM et de ses partenaires.
    Maghreb Petroleum Exploration est l'un de vos partenaires, pourtant à la vue de leur site internet, pour le moins rudimentaire, et après les avoir contacté, on m'informe que « presque tout le monde est en vacances ». Comment ONHYM s'assure-t-elle du sérieux de ses partenaires?

    Dans le but de tirer le maximum de profit de ses accords et contrats avec ses partenaires l’ONHYM veille de manière permanente à ce que les engagements de ses derniers soient respectés. Pour ce faire les équipes ONHYM assistent de manière continue les partenaires dans la réalisation de leurs engagements et veillent, dans le cadre de work shop, de comités techniques et de management au suivi et à l’orientation permanente et rigoureuse de ces derniers pour que les travaux objet de leurs engagements soient réalisés dans les meilleures conditions et ce en vu d’une meilleure connaissance de nos structures onshore et offshore.
    S’agissant de MPE, partenaire de l’ONHYM dans le cadre d’accords pétroliers et de contrats de reconnaissance onshore et offshore, il est à préciser que MPE honore ses engagements contractuels et l’ensemble des études, travaux géologiques, géophysiques et forages menés par ce dernier ont contribué à une meilleure connaissance des potentialités des zones objet des partenariats en question.

    Propos recueillis par Julie Chaudier

    Commentaire


    • #47
      Serpico:
      car toutes ces prévisions de mauvaise augure (qui dénote une jalousie enfantine) font généralement pshitt !!!
      Prévisions ? tu voulais dire désillusion peut être ?

      C'est ta façon de prendre des recadrages pour des "prévisions de mauvaise augure" que je trouve enfantine. m'enfin, c'est des gouts et des... complexes!

      mais les enfantillages suivant sont avérés :
      Les ports de Tanger - Med et Nador - Med , Saidia ,cap des 10 millions de touristes etc ...qui ont abouti au grand dam de certains
      ça parle de batata .........euh...de Gaz ! sinon c'est tellement enfantin que pour pouvoir y répondre réspéctueusement avec un minimum de sérieux, je devrai:
      1- me limiter au sujet du poste "GAZ"
      2- remonter à des chiffres des début 2000 pour respecter la "petitesse" de la grandeur de ton chiffre
      et je m’amuserai à te rappeler que celui de Skikda, avec 18 millions de tonnes/an (2001) représente plus de 80% d'exportations GPL du ....maghreb ...... hachak. et te laisser faire ton tableau de multiplication de ce que rapporte chaque unité (million de touriste/million tonne) en numéraire, $ trébuchant. si tu oses bien sûr t'entêter dans ton enfantillage.

      Veux tu bien élever le niveau de l'échange, de grâce !

      C'est d'ailleurs ce genre de comportement puéril qui nous maintient toujours dans le sous développement quant les autres pays mobilisent leur force pour se développer.

      Si seulement le Maroc et l’Algérie étaient des référence pour se la péter .
      ça parle de Maroc uniquement, ça parle de batata et non de référence en quoique ce soit !

      ----FIN exemples ----
      Allah ya3fou 3la ljami3 ..
      Aaaamine ajma3ine.

      Accepterais tu un conseil de voisin si je te dis que je te taquine ? prie qu'on ignore ton dernier "interview" croustillant ! personnellement je vien de faire un effort surhumain fi khater un de tes compatriotes, très sympa, à qui j'ai promis de ne pas trop creuser, pour les autres ma nadmench fihoum.
      Dernière modification par GLP, 15 avril 2012, 05h19.
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