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L’Algérie peut prétendre au statut de dragon du Maghreb

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  • #31
    Franchement ayoub, on dirais que tu collectionne les articles bidons et non crédibles !

    A ma décortication de ton article voilà ce que je trouve :

    Huit milliards de dollars en 1998, 13 milliards l’année suivante, 32 milliards en 2004, près de 45 milliards l’an dernier, autant et sans doute plus cette année : l’Algérie n’en finit pas, comme ses grands partenaires de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), d’engranger des montagnes de dollars. Le quatrième choc pétrolier, survenu peu après la fin de la guerre éclair américaine en Irak, à l’été 2003, dépasse par son ampleur et sa durée les trois précédents. Et efface du même coup les difficultés financières rencontrées par M. Abdelaziz Bouteflika à son arrivée à la présidence de la République algérienne démocratique et populaire au printemps 1999. « Les caisses sont vides, l’étranger n’a pas confiance en nous, la dette extérieure nous écrase, et les entreprises publiques gaspillent nos maigres ressources », s’alarmait alors l’un de ses proches. De passage à Alger en novembre 1999, M. Kemal Dervis, alors le « M. Monde arabe » de la Banque mondiale, conseille austérité et modestie : « Réduisez les grands projets en cours de 20 à 9, privilégiez l’agriculture, l’hydraulique et le filet social... »


    Lors du premier de ceux-ci, en 1973-1974, Alger ambitionne de devenir le Japon de l’Afrique et consacre son surplus à l’achat d’usines clés en main. Ses émissaires parcourent le monde industrialisé pour acquérir ce qui se fait de mieux – et souvent de plus cher. Acier, aluminium, engrais, papier, chimie, camions ont la priorité, les unités sont souvent implantées dans des régions déshéritées aux salariés peu qualifiés, guère familiers des technologies ultramodernes. Résultat, les retards s’accumulent, et le cycle pétrolier se retourne avant que l’industrie lourde soit en état de marche. L’héritage se révèle encombrant. Des sociétés nationales qui perdent de l’argent, des usines qui tournent au ralenti, et une dette extérieure qui explose parce qu’il a bien fallu emprunter pour financer les fins du programme d’industrialisation...

    Au cours du deuxième choc, en 1979-1982, les dirigeants ont changé : le pâle Chadli Bendjedid, remplaçant du fier Houari Boumediène, court après une légitimité qui le fuit. L’argent du pétrole ira à un programme antipénuries (PAP) qui se traduit par un flot d’importations de produits de consommation. L’Algérien qui en a les moyens est à la fête : réfrigérateurs, télévisions, automobiles font leur apparition dans les vitrines des magasins d’Etat.

    Le troisième choc, en 1991-1992, passe largement inaperçu de la majorité des habitants. Les 3 à 4 milliards de dollars supplémentaires récoltés servent à régler une partie des arriérés de paiement accumulés depuis le retournement du cycle pétrolier en 1984-1985. L’obsession d’Alger, au plan financier, est d’éviter de devoir rééchelonner sa dette extérieure, ce qui placerait son économie sous la houlette du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. On préfère le « reprofilage », un arrangement discret avec le Crédit lyonnais qui implique de régler les impayés dus aux entreprises françaises. Il n’évitera rien du tout et, en avril 1994, en pleine vague terroriste, alors qu’il ne reste plus en caisse de quoi payer la cargaison de semoule d’un cargo qui tourne en rade d’Alger, un premier ministre de transition accepte le rééchelonnement de la dette extérieure et les conditions qui vont avec...

    Onze ans après, l’Algérie affiche une insolente santé financière : les réserves officielles de devises dépassent 55 milliards de dollars et représentent plus de vingt-quatre mois d’importations ; le compte courant du Trésor public à la Banque centrale accumule l’équivalent d’une année de recettes fiscales non pétrolières ; la dette extérieure (16,4 milliards de dollars à la fin 2005, contre 24 milliards en 1990) n’est plus un souci.

    Symbole de cette richesse inattendue, la compagnie nationale Sonatrach, détenue à 100 % par l’Etat, se place au douzième rang dans l’industrie pétrolière mondiale, truste les places de champion pour le gaz (second fournisseur de gaz naturel de l’Europe, derrière la Russie ; second fournisseur en gaz liquéfié GNL aux Etats-Unis...) et dispose d’une large palette de produits exportables en dehors du brut (condensat, GPL, produits raffinés, pétrochimie). Au fil des ans, elle a fait de plus en plus appel aux sociétés étrangères pour la seconder.

    En 1986, quinze ans après les nationalisations et le départ des techniciens français, Alger entrouvre pour la première fois les portes du Sahara aux prospecteurs étrangers. Les premiers, et les plus nombreux, à se présenter sont de petites compagnies américaines dont la plus chanceuse, Anadarko, fait plusieurs découvertes majeures dans l’est du pays. Un nouveau pas est franchi en 1991, malgré de fortes oppositions. En 2000, quand le nouveau ministre de l’énergie propose une loi pétrolière qui « normalise » la Sonatrach et lui enlève ses pouvoirs quasi régaliens (la société percevait les impôts payés par les compagnies étrangères et délivrait à son gré les permis de recherche), l’exposant ainsi à la concurrence, c’est la bronca ! Son PDG démissionne, le syndicat manifeste, et le pouvoir recule. Ce n’est qu’en 2005 que la loi est adoptée.
    Tout ça c'est du bla bla historique, on parle du présent maintenant.

    Le grand écart entre la pluie de pétrodollars et un quotidien plus que difficile fait enrager une partie de la population : barrages routiers, occupations ou incendies d’édifices publics, séquestrations d’élus et de fonctionnaires, manifestations violentes tournant souvent à l’émeute se sont banalisés. Pas d’eau, pas de courant, pas de logement, pas de travail, pas d’égouts, pas de routes, les griefs sont les mêmes d’un bout à l’autre du pays. Les millions de ruraux chassés de chez eux par l’insécurité dans les années 1990 et qui s’entassent dans les bidonvilles ne comprennent pas. Pourquoi l’Algérie est-elle riche et les Algériens pauvres ? Pourquoi, alors que le revenu par tête aurait augmenté de 31,3 % en deux ans, selon l’Office national des statistiques, le pouvoir ne fait-il rien d’efficace pour ces millions de jeunes en quête d’un toit et d’un emploi, sinon leur envoyer la police,
    Ok c'est des questions légitimes à poser.

    dont les effectifs connaissent, eux, une spectaculaire progression (au moins 120 000 aujourd’hui, et 45 000 à recruter d’ici à 2009, contre une trentaine de milliers dans les année 1980).
    La c'est de l'ignorance totale ou c'est de la mauvaise foi par rapport à la réalité actuelle de l'Algérie.

    Actuellement l'Algérie est en période post-terrorisme et la criminalité explose partout en Algérie et les éffectifs policiers ne suffisent plus, biensur que l'etat doit augumenter ces éffectifs, et c'est vraiment pas pour faire un état policier à la ben ali.

    Pourquoi le pouvoir en est-il réduit à répondre par la répression à des besoins qu’il a, par ailleurs, les moyens de satisfaire ? Jusqu’ici, l’expansion budgétaire a été outrageusement privilégiée. Au printemps 2005, le gouvernement lance un programme complémentaire de soutien à la croissance économique (2005-2009) de 55 milliards de dollars, censé compléter un précédent plan de soutien à la relance économique adopté en 2001. La loi de finances 2006, votée en décembre 2005, témoigne de l’ampleur des moyens ; le budget d’équipement de l’Etat augmente de 28 % par rapport à celui de 2005 et fait plus que doubler par rapport à ce qui a été fait en 2004. Pour la première fois dans l’histoire financière de l’Algérie, il dépasse le budget de fonctionnement...

    Et ce n’est pas fini. Le premier conseil des ministres tenu en janvier 2006 par le président Bouteflika, à peine rentré de convalescence à Paris, arrête un programme spécial de 5 milliards de dollars en faveur du Sud, qui sera suivi par d’autres en faveur des hauts plateaux, une zone traditionnellement déshéritée, et de la Kabylie, ruinée par plusieurs années de troubles.
    Voilà le clou de l'article, au moins il a le mérite de reconnaitre que le gouvernement programme des budjets conséquents pour le développement social, et que la volonté du gouvernement actuel c'est pas de se remplir les poches et laisser le peuple dans sa misère.

    Mais il y a loin des décisions budgétaires au démarrage des travaux, et plus encore à leur achèvement. Partout, le manque d’expertise ralentit l’investissement ; la difficulté n’est plus l’argent, mais la capacité à le dépenser. De nombreuses wilayas (départements) et d’encore plus nombreuses assemblées populaires communales (communes) ne consomment pas leurs crédits d’équipements, faute de cadres qualifiés et compétents. C’est pis dans certains ministères techniques (transport, équipement, hydraulique...), désorganisés par l’instabilité ministérielle et encombrés d’anciens programmes inachevés parfois plus de dix ans après leur lancement – voire vingt ans, comme le métro d’Alger ou la nouvelle aérogare de Dar-el-Beida. Trop souvent incapables de se hisser au niveau requis par des projets d’envergure, les entreprises du BTP incriminent la bureaucratie, les délais de paiement, la mauvaise volonté des fonctionnaires...
    Ce constat est en partie juste, mais que voulez vous que l'etat fasse contre ça ??

    Qu'il remet à plat toute l'admisitration algérienne et qu'il importe des martiens compétants pour gérer les affaires des citoyens et mieux dépenser le budjet qu'il alloue ?

    Mais ce qu'il oublie ce journaliste de mauvaise foi c'est que l'etat actuellement éssaie de contourner ce manque de compétance en fesant appel à l'expértise étrangère dans les mégas chantiers stratégiques comme celui de l'autoroute est-ouest (pour ne citer que celui ci) qui va etre construite avec une qualité irréprochable et sera achevée d'ici 2009.

    Une info capitale paraille ce journaliste prends bien soin de l'occulter et met en avant la lenteur des réalisations alors que ce constat c'était avant, mais maintenant les durés de réalisations sont respectés par les étrangers qui sont chargés de réaliser ces chantiers, et ce qui fait que grace à cette excellente décision prise par l'etat que les choses avancent bien en Algérie.

    Donc voilà ayoub la réalité, et franchement je comprends maintenant pourquoi ta vision de l'Algérie est complètement fausse.

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    • #32
      mendz, l'article est d'avril 2006. La source est le Monde diplomatique. Et ma vision de l'algerie n'est pas totalement noire. C'est juste qu'elle n'est pas totalement blanche. comme celle du maroc d'ailleurs.

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      • #33
        Expliques moi ce qui arriverait demain si le mot hydrocarbures etait enlevee de l'equation economique algerienne??
        Bien sur qu'on le sais que actuellement toutes nos entrés en devise sont grace aux hydrocarbures, parce que mon cher ayoub, on a fait la bétise de batir une économie socialiste et pas capitaliste ce qui fait qu'on se fouttais de la concurrence et on a surprotégé notre marché ce qui fait que nos produits n'étaient pas compétetifs par rapport à ce qui se fait dans le monde.

        Le seule produit de qualité que l'Algérie exporte actuellement c'est le pétrole et le gaz et c'est surtout le gaz car l'Algérie est un pays gazier avant tout.

        Mais on a appris de nos érreurs et on a fait un virage à 180° pour aller vers l'économie de marché et faire jouer la concurrence, et attirer les investisseurs, ce qui fait que d'ici 5 ou 10 ans l'Algérie aura significativement renforcé ses capacités et ses revenus tirés de l'exportation hors hydrocarbures.

        Rien que dans ce forum tu es au courant des méga projets de construction d'usines faites par des étrangers et que leur produit sera en grande partie exporté.

        Tout ce que tu trouve de tars à l'Algérie n'est pas spécifique à elle.

        Va voir la grande Russie et la débacle de son économie socialiste.

        Y a pas un pays qui a pratiqué le socialisme soviétique et s'en est sorti indemne, regarde juste la différence entre la RFA et la RDA .

        C'est ça la malédiction du socialisme, vous au Maroc vous n'avez pas gouté à ça, vous n'avez même pas gouté à 10% de ce qu'a subi l'Algérie comme déstabilisations et troubles et vous etes encore un pays tiers-mondiste.

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        • #34
          l'article est d'avril 2006. La source est le Monde diplomatique
          Justement c'est encore plus grave, si l'article est aussi récent et ne reflète pas fidèlement la réalité.

          C'est de la pure mauvaise foi !

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          • #35
            @jawzia
            j'ai suivi ta conversation avec ayoub et je la trouve tres interessante.
            tu dis que les hydrocarbures representent 35% du PIB,c'est vrai.mais pour que le tableau soit complet il faut ajouter qu'ils representent aussi 98% des exportations.qu'est ce que ceci veut dire? eh bien si tu retranche les 35% que represente les hydrocarbures,il ne restera pas 65% intacte et tu le sais tres bien car tout les secteurs de l'economie dependent des revenuus du petrole et du gaz.je te donne un exemple:dans le secteur des transports avec quoi l'algerie achete ses voiture,ses trains,avec quel argent entretien-elle les routes???? dans le secteur agricole,avec quoi l'algerie achete les angrais, les tracteurs etc...? donc l'argent du petrole,c'est ce qu'il permet de payer les fonctionnaires et importer tout ce qui est necessaire au fonctionnement de toute l'economie.
            mon cher ami imaginons un scenario catastrophe,dans un an hassi massoud et hassi rmel et tout les puit sont a sec.question:avec quoi l'algerie va nourrir ces enfants??

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            • #36
              Ayoub,
              Franchement,ca devient fatiguant de te suivre, avec tous ces articles parachutes a tout va.
              On prefererait, a la limite du possible, engranger une discussion saine avec des echanges d'opinions personnels, etayes si le besoin se presente, par des articles concis et courts,d'institutions reconnues,a dire vrai,j'en ai encore le tournis, avec ce barrage d'articles qui n'engagent que la petite personne de l'auteur,de toutes facons,les papiers-colles,c'est une operation on ne peut plus simple et je suis tout a fait conscient, que tu es capable d'analyses personnelles, qui peuvent etre tres percutantes,alors monsieur un peut d'effort,stp.
              Dernière modification par dundalk, 06 avril 2007, 23h47.

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              • #37
                Ben oui steiner, je confirme,

                Actuellement toute l'Algérie vit au rythme des revenus des hydrocarbures c'est la réalité donc il faut pas l'occulter.

                Si les prix des hydrocarbures baisseront extremement comme en 1985 ça sera la catastrophe.

                C'est ça la principale faiblesse de l'Algérie actuelle, mais l'etat a la ferme volenté de remédier à ça, et ça sera possible dans l'avenir grace à la poussée économique qui se fait actuellement.

                Et aussi l'Etat actuellement a appris les leçons de la crise de 1985, et il y a un fond de régulation des recettes et même le bujdet annuel est calculé sur un prix de baril à 19$ seulement alors qu'on vois les écarts avec les prix actuels qui sont au dessus de 50$.

                L'Etat est vraiment prudent et prévois d'amortir l'impacte d'un crach pétrolier, mais consacre de grands éfforts pour développer une économie parallèle qui se sebstitue aux revenus tirés des hydrocarbures.

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                • #38
                  Mais mon cher STEINER,l'economie Algerienne est basee sur les hydrocarbures,parceque les hydrocarbures sont la,vrai et palpable,ce n'est pas une chimere de conte de fee.
                  Croit moi,si les hydrocarbures n'existait pas on aurait eu recours a d'autres moyens de remplacement.
                  Si j'ai bien comprit,tu nous demande d'ignorer des ressources vitales qui engrangent une plus value chiffree a des milliards de dollars/an et construire notre economie sur du vent, ou peut etre, autour de la tomate en conserve.

                  Commentaire


                  • #39
                    Depuis des lustres, l'Algerie a consentit des efforts clossaux dans le domaine des hydrocarbures,des investissement enormes,ont vu le jour,soit dans le domaine de la ressource humaine ou dans le hardware qui va avec(raffineries tankers,les plateformes de forages....).Admettons,pour un instant, que les hydrocarbures n'existaient pas,eh bien,tout ces efforts tant financiers qu'humains auraient ete canalises sur d'autres domaines, qui auraient tout autant, rapporter gros pour notre economie.

                    Commentaire


                    • #40
                      toujours cette histoire d'hydrocarbures qui leur reste en travers de la gorge... n'ayez rien a craindre on achete que des armes avec qui rouilleront dans une quinzaine d'année...
                      sur et certain c'est qu'au classement des NTIC, le maroc nous devance de 4 places, on le depassera jamais.
                      le maroc a depends du tourisme et de l'algriculture... est-ce une économie plus stable que les hydrocarbures ?
                      Rabhine n'katlokoum, wo Rhassrine n'katlokoum... Tahia JSD !!! même si souvent, elle deconne vraiment!!! enfin tout le temps même...

                      Commentaire


                      • #41
                        C'est tres simple, l'algerie a 2 choix a suivre, le choix saoudien ou le choix emirati. C'est a dire se baser sur une economie rentiere et ne developper aucun secteur a part l'armee et les monuments ou bien prendre tout le pactocle et investir dans le peuple. A ce que je lis, c'est loin d'etre le cas, peut etre que je me trompe bien evidement, l'avenir nous dira je crois.

                        Ce que je n'arrive pas a comprendre par contre, c'est que l'algerie a deja ete la, la politique d'indusrialisation a outrance a deja donne des resultats... catstrophiques... Pourquoi refaire la meme erreur du passe?

                        Pour les commentaires sur le Maroc, on revient au meme probleme, je peux vous repondre et je l'ai deja fait, vous allez avoir un pic de fierte alors que je n'a pas initie la comparaison et vous allez me demander de revenir au sujet, a quoi bon?

                        Commentaire


                        • #42
                          il n'ya qu'une seule façon de se developper
                          c d'investir ou d'appeler à investir
                          j'ai été entousiasmé par u reportage sur la perception des "dubayens"
                          de voir l'avenir de leur petit pays
                          ils profitent à outrance de la manne petroliere pour faire autre chose qui va durer dans le temps et qui prendra la place des ressources epuisables
                          le cliché de l'arabe depenseur et egoiste s'effrite

                          l'Algerien se cherche encore s'il est berbere, vandale, romain ,arabe ou je ne sais quoi
                          Gone with the Wind.........

                          Commentaire


                          • #43
                            Jijelinho

                            le maroc nous devance de 4 places, on le depassera jamais.
                            le maroc a depends du tourisme et de l'algriculture... est-ce une économie plus stable que les hydrocarbures ?
                            Nous malgrés la Decenie noire, nos installations ont continuées de tourner, le Gaz a continué d'être exporté en cas de balkanisation du maroc (ce que je ne souhaite pas) croyez vous que les touristes continuerons a venir depenser leur euros et Leur dollards chez vous ? on assisterais a la même vague de départ des etrangers que celle qui a prévalu chez nous dans les années 90 et alors la je ne donne pas chère de votre peau.

                            Notre economie est certe basée sur le Petrole, mais le petrole est un produit incontournable et il y aura toujours des companies pour venir l'extraire kel que soit la situation intérieure

                            Commentaire


                            • #44
                              tu dis que les hydrocarbures representent 35% du PIB,c'est vrai.mais pour que le tableau soit complet il faut ajouter qu'ils representent aussi 98% des exportations
                              C’est déjà fait et dans le même message.
                              je te donne un exemple:dans le secteur des transports avec quoi l'algerie achete ses voiture
                              L’algerien les achète en dinars. Les concessionnaires (représentant des grandes marques) en tant qu’opérateurs privés les importe.
                              ses trains
                              En devises sonnantes et trébuchantes
                              avec quel argent entretien-elle les routes????
                              L’argent du trésor – du dinar donc.
                              dans le secteur agricole,avec quoi l'algerie achete les angrais,
                              Elle ne les achète pas, elle les produit
                              les tracteurs etc...?
                              Elle les produit aussi. Etc….
                              mon cher ami imaginons un scenario catastrophe,dans un an hassi massoud et hassi rmel et tout les puit sont a sec.question:avec quoi l'algerie va nourrir ces enfants??
                              Ce qui nourrit l’algerien c’est la richesse produite et les hydrocarbures en sont une composante principale. Pour le scénario envisagé (tarissement subit des reserves), il serait catastrophique parce qu’on est pas encore prêt à cela (on y travaille) seulement je te rassure il est de la même grandeur probabilistique qu’un météor puisse demain raser la moitié du Maroc.
                              Par contre, une économie basée sur l’agriculture (bien qu’elle importe pour deux milliards d’agro-alimentaire…) et le tourisme est elle par contre trop fragile. Elle dépend des aléas climatiques (de plus en plus capricieux) et de la première petite pétarade dans un complexe touristique.

                              Revenons à la répartition des richesse. Elle est donnée par le tableau ci-dessous. C’est certes du brut mais c’est significatif. Sur le même site on peut comparer avec d’autres pays.
                              http://perspective.usherbrooke.ca/bi...ys/DZA/fr.html

                              Répartition des revenus :
                              Les 10% les plus riches detiennent 26.8% des revenus
                              Les 80% intermédiares detiennent 70.4% des revenus
                              les 10% les plus pauvres detiennent 2.8% des revenus
                              Ce que je n'arrive pas a comprendre par contre, c'est que l'algerie a deja ete la, la politique d'indusrialisation a outrance a deja donne des resultats... catstrophiques... Pourquoi refaire la meme erreur du passe?
                              L’explication est simple, c’est pas la politique d’industrialisation qui est à incriminer mais la gestion qui en a découlé (gestion centralisé, dirigée et socialiste). Il faut donc, pour ne pas refaire les mêmes erreurs, adopter une stratégie d’industrialisation et adapter les mécanismes de gestion aux données actuelles. On y travaille et sérieusement.

                              Commentaire


                              • #45
                                Nous sommes dans une bonne conjoncture grace au prix du baril élevé et donc la majorité des indicateurs sont au verts, mais cela reste fragile tant que d'autres secteurs de l'économie ne prennent pas le relais.
                                Pendant que les caisses sont pleines, l'état doit accélérer les réformes necessaires pour rendre le pays plus attractif pour les investissements étrangers.
                                Mr NOUBAT

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