Ce n'est pas seulement une avancée, mais une confirmation et un réconfort pour le Maroc. A coup sûr, il s'agit aussi d'un irréversible succès pour la diplomatie du Maroc. La résolution que les Nations unies viennent d'adopter au sujet du Sahara constitue à vrai dire une continuité et un suivi qui confortent la thèse du Maroc. Après avoir été adoptée par la 4ème Commission à la quasi- unanimité, elle vient d'être adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies et traduit, comme l'on dit, le consensus sur la nécessité de poursuivre le processus des négociations sur le Sahara. Inutile de rappeler que, désormais, la communauté internationale est fixée sur les modalités du règlement de la question du Sahara. Ce qui veut dire, d'autre part, que les parties concernées, le Maroc, le polisario et accessoirement l'Algérie qui soutient ce dernier, doivent s'inscrire dans la démarche scrupuleuse qui leur est tracée par l'instance onusienne.
Le plus significatif, en effet, dans cette affaire est d'abord la volonté des Nations unies d'accélérer le processus de règlement du problème. Ensuite de le doter des modalités nécessaires, à savoir la négociation politique. Nous sommes loin, aussi, des temps jadis où des tergiversations en manœuvres dilatoires, le champ du débat était fourvoyé par la volonté d'un gouvernement algérien hostile à toute approche. L'ONU veut en finir avec ce lancinant problème du Sahara, ce n'est plus un vœu pieux, mais désormais une volonté affichée, exprimée par l'adoption entre avril 2007 et octobre 2008 –soit en dix-huit mois– de trois résolutions décisives qui ont changé le cours des choses. Et, surtout, qui expriment l'étape à laquelle la communauté mondiale est arrivée pour débloquer une situation figée il y a quatre ans et donner aussi le ton.
Si l'évolution du dossier du Sahara en est arrivée à cette étape ultime, on le doit, en effet, beaucoup à la perspicacité de S.M. le Roi Mohammed VI qui a mis en œuvre la solution idoine, à savoir l'Initiative d'autonomie pour le Sahara. On le doit au dynamisme et à l'activisme de notre diplomatie qui, inscrite dans la démarche royale, a défendu pas à pas notre dossier et réussi non seulement à renverser la vapeur, mais à imposer la solution légale, la règle de droit. Il faut, en effet, prendre l'adoption de la dernière résolution par l'Assemblée générale comme la confirmation de la volonté internationale de renforcer le processus des négociations. C'est une nouvelle et importante étape, elle donne la mesure des pas franchis, elle démontre à quel point l'ONU reste attachée à la légalité et, surtout, comment le Maroc est demeuré fidèle à ses engagements, respectueux des recommandations du Conseil de sécurité et conforté dans sa bonne foi et sa sincérité.
De 2005 à nos jours, faut-il le rappeler, le Maroc s'est d'emblée inscrit dans l'esprit des décisions de l'ONU qui prescrivait aux parties de faire preuve de «bonne foi» et de s'engager dans des «négociations substantielles» dans un esprit de compromis. Le Maroc en fait d'autant plus preuve qu'il a pris l'initiative de devancer les événements. Le monde entier prend désormais acte de l'évolution du dossier du Sahara. Et l'adoption par l'Assemblée générale des Nations unies de la dernière résolution en témoigne si besoin. La solution passe par un consensus et une négociation politique où l'autonomie constitue l'unique et le seul recours. Et la seule chance aussi d'en finir et de reconstruire le Maghreb sinistré. Par LE MATIN
Le plus significatif, en effet, dans cette affaire est d'abord la volonté des Nations unies d'accélérer le processus de règlement du problème. Ensuite de le doter des modalités nécessaires, à savoir la négociation politique. Nous sommes loin, aussi, des temps jadis où des tergiversations en manœuvres dilatoires, le champ du débat était fourvoyé par la volonté d'un gouvernement algérien hostile à toute approche. L'ONU veut en finir avec ce lancinant problème du Sahara, ce n'est plus un vœu pieux, mais désormais une volonté affichée, exprimée par l'adoption entre avril 2007 et octobre 2008 –soit en dix-huit mois– de trois résolutions décisives qui ont changé le cours des choses. Et, surtout, qui expriment l'étape à laquelle la communauté mondiale est arrivée pour débloquer une situation figée il y a quatre ans et donner aussi le ton.
Si l'évolution du dossier du Sahara en est arrivée à cette étape ultime, on le doit, en effet, beaucoup à la perspicacité de S.M. le Roi Mohammed VI qui a mis en œuvre la solution idoine, à savoir l'Initiative d'autonomie pour le Sahara. On le doit au dynamisme et à l'activisme de notre diplomatie qui, inscrite dans la démarche royale, a défendu pas à pas notre dossier et réussi non seulement à renverser la vapeur, mais à imposer la solution légale, la règle de droit. Il faut, en effet, prendre l'adoption de la dernière résolution par l'Assemblée générale comme la confirmation de la volonté internationale de renforcer le processus des négociations. C'est une nouvelle et importante étape, elle donne la mesure des pas franchis, elle démontre à quel point l'ONU reste attachée à la légalité et, surtout, comment le Maroc est demeuré fidèle à ses engagements, respectueux des recommandations du Conseil de sécurité et conforté dans sa bonne foi et sa sincérité.
De 2005 à nos jours, faut-il le rappeler, le Maroc s'est d'emblée inscrit dans l'esprit des décisions de l'ONU qui prescrivait aux parties de faire preuve de «bonne foi» et de s'engager dans des «négociations substantielles» dans un esprit de compromis. Le Maroc en fait d'autant plus preuve qu'il a pris l'initiative de devancer les événements. Le monde entier prend désormais acte de l'évolution du dossier du Sahara. Et l'adoption par l'Assemblée générale des Nations unies de la dernière résolution en témoigne si besoin. La solution passe par un consensus et une négociation politique où l'autonomie constitue l'unique et le seul recours. Et la seule chance aussi d'en finir et de reconstruire le Maghreb sinistré. Par LE MATIN
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