La question du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui revient sur la scène internationale comme une urgence en cette fin d'année 2008.
Après l'Onu et les USA, le président de la République arabe sahraouie démocratique sera demain à Bruxelles pour plaider la juste cause de son peuple. Le président de la République arabe sahraouie démocratique, M. Mohamed Abdelaziz, est attendu demain 11 décembre à Bruxelles, pour une visite diplomatique d'information auprès des plus hauts responsables politiques de l'Union européenne (UE). Ainsi, côté exécutif de l'Union, il aura des entretiens avec la Commissaire européenne chargée des relations extérieures, Mme Benita Ferrero Waldner, avec laquelle il évoquera les conditions politiques et diplomatiques dans lesquelles s'inscrivent les pourparlers avec le Maroc pour l'application des résolutions internationales de l'Onu qui appellent, rappelons-le, à l'application du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. Par ailleurs, le président sahraoui recevra les représentants des principaux groupes politiques du Parlement européen (PE) avec lesquels il fera l'état des lieux des relations politiques UE - Sahara Occidental et des blocages par la diplomatie marocaine des missions parlementaires européennes dans les territoires libérés autant que ceux sous occupation marocaine. A l'heure où nous mettons sous presse, il restait à confirmer un rendez-vous avec le président du PE, M. Hans-Gert Pöttering, en fonction de son agenda chargé en cette fin d'année. Faut-il rappeler que si les opinions publiques européennes sont acquises dans leur très grande majorité au droit à la liberté des Sahraouis et le manifestent régulièrement, il en est autrement chez leurs dirigeants politiques. D'un côté les parlementaires nationaux et européens dénoncent la non application des résolutions internationales conférant le droit à l'autodétermination aux Sahraouis, et de l'autre des exécutifs européens qui sacrifient souvent la légalité internationale et les principes élémentaires des droits de l'homme sur l'autel d'intérêts commerciaux, voire personnels. Sinon comment expliquer l'accord Europe-Maroc sur la pêche par exemple, qui inclut les eaux territoriales sahraouies dans l'escarcelle marocaine ? Et c'est pareil pour le secteur minier et... touristique.
Le président Mohamed Abdelaziz édifiera les responsables européens sur le contenu des derniers entretiens qu'il a eus à New York avec le SG de l'Onu M. Ban Ki-moon. Il mettra en avant surtout la situation dramatique que vivent les réfugiés civils sahraouis pris en otage par la politique marocaine de la terre brûlée. Plus graves sont les pourparlers de l'UE portant sur l'attribution d'un « statut avancé » au Maroc dans le cadre d'un partenariat privilégié dans lequel est inclus le Sahara Occidental. Une levée de boucliers de la société civile et des ONG a suivi avec l'ouverture d'une pétition le 1er novembre dernier et qui a récolté à ce jour le soutien de plus de 426 organisations, pétition qui appelle l'UE non pas à geler « le privilège » qui sera accordé au Maroc, mais à exclure le Sahara Occidental de cet éventuel accord.
Les signataires rappellent l'exemple des USA qui ont exclu le Sahara de leur accord de coopération avec le Maroc. Ou encore celui de l'UE avec Israël qui a fait de même avec les territoires palestiniens occupés. Y aura-t-il une exception marocaine ? Pourquoi ? Le Maroc qui a violé près d'une centaine de résolutions internationales dont celles de l'Onu et de la Cour internationale de justice qui consacre le droit du peuple sahraoui à se prononcer sur son avenir, continue de bénéficier de la complaisance, voire de la complicité de certains Etats européens.
Voilà 17 ans que le Conseil de sécurité de l'Onu a voté une énième résolution, la 890, qui obligeait le Maroc à l'organisation d'un référendum pour l'autodétermination des Sahraouis. Cette année même la résolution 1754 du Conseil de sécurité datée du 30 avril a abondé dans le même sens. Et les résolutions de la 4ème Session de l'AG de l'Onu qui est constante dans ses appels au respect de la légalité internationale et l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara Occidental. A chaque rencontre Maroc-Polisario, notamment celles de « Manhasset » aux USA, c'est l'entêtement du Maroc à vouloir imposer des conditions (l'autonomie) qui s'inscrivent en porte à faux des résolutions pertinentes de l'Onu et des principes du droit international. Signalons que le président sahraoui sera accompagné tout au long de son séjour à Bruxelles par le représentant du Polisario auprès de l'UE, M. Mohamed Sidati.
Sahara Occidental - Union européenne: Le président sahraoui à Bruxelles
Par Notre Bureau De Bruxelles: M'hammedi Bouzina Med
Le Quotidien d'Oran
Après l'Onu et les USA, le président de la République arabe sahraouie démocratique sera demain à Bruxelles pour plaider la juste cause de son peuple. Le président de la République arabe sahraouie démocratique, M. Mohamed Abdelaziz, est attendu demain 11 décembre à Bruxelles, pour une visite diplomatique d'information auprès des plus hauts responsables politiques de l'Union européenne (UE). Ainsi, côté exécutif de l'Union, il aura des entretiens avec la Commissaire européenne chargée des relations extérieures, Mme Benita Ferrero Waldner, avec laquelle il évoquera les conditions politiques et diplomatiques dans lesquelles s'inscrivent les pourparlers avec le Maroc pour l'application des résolutions internationales de l'Onu qui appellent, rappelons-le, à l'application du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. Par ailleurs, le président sahraoui recevra les représentants des principaux groupes politiques du Parlement européen (PE) avec lesquels il fera l'état des lieux des relations politiques UE - Sahara Occidental et des blocages par la diplomatie marocaine des missions parlementaires européennes dans les territoires libérés autant que ceux sous occupation marocaine. A l'heure où nous mettons sous presse, il restait à confirmer un rendez-vous avec le président du PE, M. Hans-Gert Pöttering, en fonction de son agenda chargé en cette fin d'année. Faut-il rappeler que si les opinions publiques européennes sont acquises dans leur très grande majorité au droit à la liberté des Sahraouis et le manifestent régulièrement, il en est autrement chez leurs dirigeants politiques. D'un côté les parlementaires nationaux et européens dénoncent la non application des résolutions internationales conférant le droit à l'autodétermination aux Sahraouis, et de l'autre des exécutifs européens qui sacrifient souvent la légalité internationale et les principes élémentaires des droits de l'homme sur l'autel d'intérêts commerciaux, voire personnels. Sinon comment expliquer l'accord Europe-Maroc sur la pêche par exemple, qui inclut les eaux territoriales sahraouies dans l'escarcelle marocaine ? Et c'est pareil pour le secteur minier et... touristique.
Le président Mohamed Abdelaziz édifiera les responsables européens sur le contenu des derniers entretiens qu'il a eus à New York avec le SG de l'Onu M. Ban Ki-moon. Il mettra en avant surtout la situation dramatique que vivent les réfugiés civils sahraouis pris en otage par la politique marocaine de la terre brûlée. Plus graves sont les pourparlers de l'UE portant sur l'attribution d'un « statut avancé » au Maroc dans le cadre d'un partenariat privilégié dans lequel est inclus le Sahara Occidental. Une levée de boucliers de la société civile et des ONG a suivi avec l'ouverture d'une pétition le 1er novembre dernier et qui a récolté à ce jour le soutien de plus de 426 organisations, pétition qui appelle l'UE non pas à geler « le privilège » qui sera accordé au Maroc, mais à exclure le Sahara Occidental de cet éventuel accord.
Les signataires rappellent l'exemple des USA qui ont exclu le Sahara de leur accord de coopération avec le Maroc. Ou encore celui de l'UE avec Israël qui a fait de même avec les territoires palestiniens occupés. Y aura-t-il une exception marocaine ? Pourquoi ? Le Maroc qui a violé près d'une centaine de résolutions internationales dont celles de l'Onu et de la Cour internationale de justice qui consacre le droit du peuple sahraoui à se prononcer sur son avenir, continue de bénéficier de la complaisance, voire de la complicité de certains Etats européens.
Voilà 17 ans que le Conseil de sécurité de l'Onu a voté une énième résolution, la 890, qui obligeait le Maroc à l'organisation d'un référendum pour l'autodétermination des Sahraouis. Cette année même la résolution 1754 du Conseil de sécurité datée du 30 avril a abondé dans le même sens. Et les résolutions de la 4ème Session de l'AG de l'Onu qui est constante dans ses appels au respect de la légalité internationale et l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara Occidental. A chaque rencontre Maroc-Polisario, notamment celles de « Manhasset » aux USA, c'est l'entêtement du Maroc à vouloir imposer des conditions (l'autonomie) qui s'inscrivent en porte à faux des résolutions pertinentes de l'Onu et des principes du droit international. Signalons que le président sahraoui sera accompagné tout au long de son séjour à Bruxelles par le représentant du Polisario auprès de l'UE, M. Mohamed Sidati.
Sahara Occidental - Union européenne: Le président sahraoui à Bruxelles
Par Notre Bureau De Bruxelles: M'hammedi Bouzina Med
Le Quotidien d'Oran
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