L'Iran appelle à la destruction d'Israël

[lin_amine]

je ne suis pas en guerre avec Israël

Tu en as tout à fait le droit, mais si on fait un vote, je crois que la majorité des algériens ne te suivra pas.
Sur ce point chacun a ces idées et je crois que sur ce point aucun de nous n'arrivera à convaincre l'autre
En ce qui concerne la palestine, je ne me sens pas plus palestinien que les palestiniens, mais rappelle-toi ce que les européens ont dit après le 11 septembre "nous sommes tous américains". Tous les musulmans sont concernés je crois.
Mais encore une fois chacun son point de vue sur la question "à qui appartient de jerusalem ?"

ça devrait être le sujet d'un thread , tiens

[nassim]

La formule "Je ne vais pas être plus palestinien que les palestiniens" est à comprendre dans le sens que je préfère respecter l'avis de la majorité de la population palestinienne qui a élu Mahmoud Abbas comme président. Abbas, pragmatique, ne remet pas en cause l'existence d'Israël et travaille pour la création d'un état palestinien indépendant.

Je soutiens les palestiniens et je préfère écouter ce qu'ils ont à dire que d'user de phrases chocs bassement politiciennes comme l'a fait Ahmadinejad.

- Lecture conseillée : http://www.lemonde.fr/web/article/0,...-675874,0.html

[lin_amine]

ne remet pas en cause l'existence d'Israël

D'accord je remet en cause l'existence d'israel, c'est mon choix et j'ai mes raisons.

Toi tu ne remet pas en cause l'existence de cet état, c'est ton choix et je le respecte tout à fait, mais juste une petite question :
Nous sommes en 1961 en Algérie, les français disent aux algériens "ah non nous avons conquis cette terre depuis fort longtemps et nous aimerions bien y rester, et si on faisait fifty fifty ?"
Tu aurais répondu quoi ?

A noter que les ancètres des israéliens avaient des pays eux.

Par contre, je suis d'accord avec toi sur un point, il faut d'abord travailler à la création d'un état palestinien, après on verra ...

Bon, je crois qu'on s'est un peu (beaucoup) écarté du sujet principal, et si on revenait à nos moutons ?

[ernestito]

TEHERAN (Reuters) - Appel à rayer Israël de la carte, renouvellement de la moitié du corps diplomatique, bras de fer engagé avec les Etats-Unis et l'Europe sur le dossier nucléaire: Mahmoud Ahmadinejad semble décidé à mettre en oeuvre un programme radical mais des analystes se demandent si le nouveau président iranien pourra conserver longtemps les coudées franches.

"À l'intérieur du système, la pression va croissant pour le contenir et faire en sorte que ses quatre années de mandat se passent le plus vite possible, sans trop de dégâts", estime le politologue iranien Mahmoud Alinejad.

Les décisions prises depuis trois mois par le président iranien, ses déclarations, ne sont rien d'autres que l'application des promesses électorales qui ont porté au pouvoir l'ancien maire de Téhéran, que personne n'avait vu venir.

"La rapidité est surprenante, mais pas la politique en elle-même", souligne Anoush Ehteshami, directeur du Centre d'études sur le Moyen-Orient et l'islam à la Durham University. "Il a promis des changements de grande envergure et il les met en oeuvre."

Relevant l'une des caractéristiques d'Ahmadinejad, Mahmoud Alinejad souligne que "son arrivée au pouvoir s'est faite indépendamment des centres traditionnels du pouvoir en Iran". "Par conséquent, poursuit-il, il a le sentiment d'être indépendant, il ne se préoccupe pas de la réaction internationale, du protocole, etc."

1979, LA RÉVOLUTION TRAHIE ?

Tout au long de la campagne, Ahmadinejad a prôné une rupture radicale avec la relative modération de ses prédécesseurs Ali Hashemi Rafsandjani et Mohammad Khatami tant sur le plan intérieur que diplomatique.

"Il a le sentiment que l'idéologie de la révolution de 1979 a été perdue et trahie et souhaite en finir avec la tendance à la modération à l'oeuvre depuis 16 ans", analyse encore Alinejad.

D'où sa détermination à purger le corps diplomatique, d'où sa volonté de placer un homme de confiance à la tête du stratégique ministère du Pétrole.

De la mairie de Téhéran, Ahmadinejad est venu avec une partie de ses conseillers. D'anciens collègues des Gardiens de la révolution ont également été appelés au gouvernement. Les rumeurs vont bon train sur l'influence occulte qu'exercerait sur lui son mentor religieux, l'ayatollah Mohammad Taghi Mesbah-Yazdi, un radical qui prône l'isolement par rapport à l'Occident.

Mais la rapidité avec laquelle il s'efforce de refermer le chapitre Rafsandjani/Khatami comporte un risque, que pointe sous le sceau de l'anonymat un influent analyste politique à Téhéran: "Comment va-t-il remplacer en si peu de temps les années d'expérience accumulées par ces responsables ?"

Au parlement, ajoute-t-il, "ce ne sont pas seulement les réformateurs qui le critiquent, mais il perd aussi rapidement ses amis". Sadeq Mahsouli, qu'il a nommé à la tête du ministère du Pétrole, devrait très vraisemblablement se heurter au veto du parlement, qui doit confirmer sa nomination.

L'AYATOLLAH KHAMENEI EN RECOURS ?

Sur le plan économique, la nomination de personnalités expérimentées a dans un premier temps rassuré les investisseurs. Mais les discours économiques d'Ahmadinejad, qui a notamment suggéré que les taux d'intérêt soient fixés par décret présidentiel sans prise en compte de l'inflation, ont provoqué la consternation.

Depuis juin, la Bourse de Téhéran a perdu 25% et les fuites de capitaux se sont multipliées. Les accrochages diplomatiques ont conduit à des embargos officieux sur les importations de produits britanniques et sud-coréens. Les relations avec l'Italie, solide partenaire de Téhéran, se sont dégradées.

"Tout cela est chaotique. La Bourse s'est effondrée, le déficit budgétaire a enflé et la pression internationale monte", note l'analyste politique.

Pour l'heure, l'ayatollah Ali Khameni, Guide suprême de la révolution islamique et pouvoir ultime sur la scène iranienne, a enjoint aux critiques d'Ahmadinejad de laisser davantage de temps au gouvernement.

Mais sa décision d'attribuer des pouvoirs de contrôle élargis au Conseil de discernement des intérêts supérieurs du régime, organe non élu dirigé par Rafsandjani, a été largement interprétée comme la volonté d'encadrer étroitement Ahmadinejad.

"A mon sens, il finira sur le sable, il devra faire des compromis", avance Anoush Ehteshami, de la Durham University, sans exclure toutefois une autre possibilité: qu'Ahmadinejad rallie des soutiens en déclenchant une crise avec le monde extérieur.


je pense qu'il finira mal ce président et par l'interieur et par l'extérieur

[armathan]

Lorsqu'un président fait un discours c'est pour faire passer un message à la population ou à ses détracteurs.Dans ce cas il y a deux possibilités:soit il répond à des menaces américano-israeliennes ou pour des raisons de politique intérieur.L'article de REUTERS cité par Ernestito est significatif d'une lutte pour le controle des leviers de commande en Iran et ses représentations diplomatiques : <<Tout au long de la campagne, Ahmadinejad a prôné une rupture radicale avec la relative modération de ses prédécesseurs Ali Hashemi Rafsandjani et Mohammad Khatami tant sur le plan intérieur que diplomatique.>>. Les partisans de la ligne dure veulent s'emparer du pouvoir à leur bénéfice pour cela ils accusent les << modérés>> d'etre presque pro-israelien. En fait, il s'agit d'une affaire irano-iranienne, la destruction d'Israel n'est qu'un pretexte pour se positionner sur la scène politique iranienne. Quant au nucléaire, tous les spécialistes compétants reconnaissent que l'Iran n'a pas la possibilité d'assembler une bombe atomique (manque de matériaux fissiles nécéssaires à la sa fabrication).Cependant, ils reconnaissent tous les éfforts de l'Iran pour se doter de missiles balistiques.

[soussi]

Le représentant des juifs orthodoxes en Grande Bretagne a exprimé son grand regret face à ce tollé des pays occidentaux en réaction aux propos d'Ahmadinejad sur "rayer le sionisme de la carte"

Le rabbin Aharon Cohen a ajouté qu'Ahmadinejad a parlé de rayer le sionisme de l'existance et non le judaïsme, que le président iranien a souligné clairement son attachement au respect des juifs et du judaïsme tel que ce grand homme qui était "Khomeyni" le préconisait.

Le rabbin a précisé qu'il croit que le monde restera en grand danger tant que le sionisme existe.

[adnocturne]

Je pense que la majorité des peuples aspirent à la Paix. Mais on leur demande jamais leur avis.
Ou alors on construit des peurs pour que le peuple se focalise sur un ennemie.
C'est beaucoup plus facile de rester au pouvoir et de manipuler une nation quand elle ne voit qu'une chose.
Regardez en cote-d'ivoire. La présidence a reussir à faire croire à la nation que tous les maux viennent de la France. Résultat : derriere le pouvoir fait ce qu'il veut.
Et quand ca va pas : C'est la France.
C'est vrai pour Israel, l'Iran, mais également les Etats-Unis etc...

[lol078]

Au lieu de precher la haine, il ferait mieux de s'occuper des graves problèmes que rencontre son pays (pauvreté, chomage, etc....). Je pense que les iraniens aspirent plus à la paix qu'à la guerre. L'Iran est trop instable pour détenir l'arme nucléaire.

[soussi]

tous les gens libres de ce monde ont de la haine envers les sionistes.

[adnocturne]

Je suis libre et encore dans ce monde... et pourrant je ne pense pas avoire de haine pour les sionistes.
Je ne suis pas pour ou contre. Je ne pense pas que ce genre de situation puisse souffrir d'une analyse basic et ridicule, à dire : Eux méchants, Eux bons.
Ca doit être legerement plus nuancé comme approche.