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Pourquoi le Chiisme fait peur ?

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  • #16
    archi faux,faites des recherches sur les membres qui constituent elmajless choura du fis...



    Pas la peine que je fasse des rechérches, on a vu l'impacte de ce fameux elmajless sur la rue, et ça pendant toute une décénie.

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    • #17
      Pourquoi le Chiisme fait peur ?
      Les Chiites, mode de prière...





      Sur cette vidéo on voit que les Chiites ne sont pas si differents de nos autres Sunites.
      visiblement tu n'a pas grande connaissance du shiisme et de leur déviance et surtout de leur haine envers les sunnite.

      balade toi su r ce site et tu comprendra ce qu'est le chiisme et pourquoi c'est un danger pour le sunnisme.
      tape: chiite over blog sur google et tu verra ce dont il s'agit
      bonne lecture!

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      • #18
        avant d'envoyer ses vidéo , vau mieu faire une une petite recherche sur le chiisme ...

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        • #19
          Pourquoi le Chiisme fait peur ?
          Voilà une question qui me donne à réfléchir et à me poser plusieurs question!

          Je me demande par exemple s'il y a peu de choses qui font peur à certains musulmans ... au point de considérer comme suspect tout ce qui ne sont pas conforme à leur pensée.

          On craint? Non, j'ai l'impression qu'on accuse les chiites de je ne sais quoi, puique ce n'est pas dit....
          Avant on accusait les évangélistes,
          Ensuite on parle du danger de certaines sectes(sic) musulmanes
          ....
          Qu'est-ce qu'il faut attendre par la suite ?

          La vie est si courte... pourquoi ne pas en profiter tant qu'on est en vie et arrêter de voir du danger partout...

          Attention, à la tolérance qu'on a souvent avancée... c'est la haine qui risque de s'installer contre toute religion qu'on n'approuve pas.... et ce n'est guère à l'honneur de l'Humanité.
          L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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          • #20
            Pourquoi le Chiisme fait peur ?
            une question à poser au chah d'Iran, les rois et présidents éternels

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            • #21
              prennez la question comme je l'ai posé, mettez là sur google, vous allez voir pleins de pages qui évoquent le sujet, ça va de Benchicou et le Matin jusqu'à des sites "islamiques", il y avait tant de haine dans certaines "etudes" (sunites) que je n'ai osé mettre aucun lien !!!

              j'ai au final mis deux videos, l'une qui montre que le shiisme est pareil que le sunisme en ce qui concerne la priere (remarquez tout de même une sorte de petite pierre que les chiites mettent la tête dessus quand ils font la rek3aa), l'autre video montre la masse, cette masse qui fait si peur aux arabes du golfe, qui se sentent submergés par le shiisme...

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              • #22
                Les Chiites IRANIENS detestent les Arabes en general.
                Les chiites Libanais sont comme une secte renfermée sûr elle même. C'est la garde révolutionnaire Iranienne qui leur a montré comment faire la guerre.
                va dire bonjour à un clan de chiites libanais tu trouverais un mur de beton armé. Ils sont toujours et uniquement ensemble comme lihoude.

                Si je rencontre un musulman soudanais ou egyptien est mille fois mieux qu'un chiite qui ne cesse d'insulter les Sahabas et te parle de Hussein comme un dieu.
                La haine aveugle

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                • #23
                  Envoyé par mahjoub
                  Les Chiites IRANIENS detestent les Arabes en general.
                  Ma question est simple:
                  Est-ce que les iraniens détestent les arabes tout court, ou bien est-ce que les iraniens détestent les arabes parce qu'ils sont chiites?

                  Je pense que l'antagonisme perse - arabe ... existait avant même l'arrivée de l'Islam!
                  L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

                  Commentaire


                  • #24
                    Parcequ'il y a les Chiites arabes aussi qui n'ont pas la même mentalité que les Iraniens.
                    A3rafti un perse et en plus chiite warah bazzaf. Demande à Alexandre le grand
                    La haine aveugle

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                    • #25
                      Avucic
                      Ma question est simple:
                      Est-ce que les iraniens détestent les arabes tout court, ou bien est-ce que les iraniens détestent les arabes parce qu'ils sont chiites?


                      les deux.
                      Mais il faut avouer que pour les iraniens, arabe c'est généralement le moyen orient, ils ne connaissent pas les maghrébins, parceque historiquement et géographiquement on était toujours loin. Et il ne faut pas se chacher et admettant que nous aussi on n'est pas trop impréssioné par les arabes de moyen orient, alors j'imagine si marocains, algériens et tunisiens n'étaient pas arabe et en plus pas sunites, on l'aurai fait la guerre et depuis longtemps.

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                      • #26
                        La vraie question c'est pourquoi le Chiisme fait peur maintenant et pas il y a cinquante ans, quatre-vingt ans ?

                        C'est qu'on prépare les opinions publiques à une guerre contre l'Iran.
                        Comme la campagne d'Irak a été un échec en matière de communication (les spots sur les chaînes arabes ont fait un flop), on préfère s'appuyer sur le système propagandiste de misérables théocraties, de narco-trafiquants pour déguiser une dépeçage impérialiste en guerre confessionnelle (après les "croisades" voilà donc: le sunnisme vs chiisme).
                        Mais c'est cause perdu, la plupart des sunnites sont insensibles à ces tentatives de déstabilisations.

                        Est-ce que les iraniens détestent les arabes tout court
                        Les iraniens ne détestent nullement les "arabes". J'ai beaucoup d'ami(e)s iranien(ne)s, toutes tendances politiques confondues (des nostalgiques du Shah aux anciens libertaires) et je t'assure qu'ils n'ont aucun mais alors grief contre les algériens: bien au contraire.
                        C'est de la mauvaise propagande: via l'intercession des larbins habituelles (AS; Maroc, Egypte) on essaie de déguiser une guerre "Israélo-Américaine en conflit Perse / arabe (ça a un petit parfum 80's tout ça)...
                        Dernière modification par absent, 10 mars 2009, 21h03.

                        Commentaire


                        • #27
                          La vie est si courte... pourquoi ne pas en profiter tant qu'on est en vie et arrêter de voir du danger partout...
                          Se faire arrêter à tout moment par des femmes représentant une certaine autorité et qui demande aux passantes, vêtues de façon non conforme, de monter dans un bus pour discuter de certaines choses... OUI ça fait peur !
                          Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
                          Hemingway

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                          • #28
                            la croisade commence !

                            moi je dois dire que je suis inquiet. Je suis tout à fait d'accord et en phase avec ce qu'a écrit Ulysse213. Je suis inquiet car en algerie, en passant dans un simple village, en prenant un café, j'ai entendu deux personnes, qui avaient un discours "religieux" essayer de convaincre des jeunes que le shiisme est la nouvelle menace contre l'islam ! j'ai écouté attentivement, le discours est religieux, mais le fondement est politique. pour quelqu'un qui a le cerveau qui fonctionne, l'ennemi c'est la misere, l'inflation, le chômage, l'avancée du désert, les OGM... pour le simple citoyen landa, les mosquées ont commencés à préparer l'opinion à la lutte et la guerre contre les shiites. on voit bien le truc arriver : après désengagement des americains en irak, les mosquées [ aux ordres pour la plupart d'entre elles aux consignes edictés en egypte et en arabie (wahabisme et freres-musulmans)] lanceront une "guerre sainte" sur la mesopotamie et l'irak, ils veulent faire une politique d'endiguement de l'iran et du shiisme, le front de contact se fera en irak donc, mais aussi a liban, en syrie, par l'attaque de l'iran lui-même, vu comme la base princiale du shiisme - ce qui est en partie vrai - et dans ce blizzard nouveau et terrible qui s'annonce (les heurts seront violents, militaires, guerres civiles), les sunites comptent sur israel pour metttre à terre le regime iranien (frappes aériennes), son endiguement par l'amerique (qui a de nombreux reseaux au sein des pays arabes, au sein des mouvements religieux sunites, qui peut agir sur le wahabisme par la cour saoudienne, qui peut agir sur les freres musulmans par Le caire et Al Azhar) ! je vous jure que la guerre a déjà commencée sa preparation dans nos villages, cette rupture des relations entre maroc et iran ne fait que jetter de l'huile sur le feu et donne un nouveau pretexte à cette croisade ! les mosquées ont besoin d'un ennemi (interne ou externe), ce sont elles qui font de la politique en sous-main, ce sont les imams qui essaient de controler la societe civile, c'est la religion qui mene les guerres dans nos pays !

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                            • #29
                              La propagande.

                              Les iraniens ne détestent nullement les "arabes". J'ai beaucoup d'ami(e)s iranien(ne)s, toutes tendances politiques confondues (des nostalgiques du Shah aux anciens libertaires) et je t'assure qu'ils n'ont aucun mais alors grief contre les algériens: bien au contraire. Ulysse.
                              En effet, cher ami, je confirme ce que tu dis et j’aime les iraniens autant qu’ils nous aiment. Ils ne détestent pas les arabes mais ne leur font pas confiance et ils ont cent fois raison : guerre Iran-Iraq, Gaza, bases américaines, coalition fasciste, etc…
                              Ils se solidarisent avec le diable contre leur bienfaiteur comme s’ils se battaient pour leur survie. Hier c’était le voisin, aujourd’hui un parent et demain.. que Dieu nous préserve !
                              Ils nous préparent avec leurs cerbères et leurs échansons, Lalla Sainte Bent Barthélémy et où les siècles se confondent et se chevauchent comme au temps des trois Henry. Ne point s’étonner à voir sur le bucher quelques mécréants ou mécréantes pour assouvir la populace de certaines contrées médiévales.
                              Dire que j’ignorai ces clivages, que certains se font un plaisir de nous donner cours, alors même, mes rencontres, mes amitiés, n’en souffraient d’aucun préjudice. Malgré mon peu de pratique religieuse, valeurs occidentales et musulman de naissance, je n’ai rencontré aucune animosité, ni suspicion auprès des iraniens, au contraire!
                              Chaque pays a ses propres outils à gérer et organiser comme bon lui semble sa population; et quoi de plus noble de ne pas se soumettre et rejeter les injonctions des uns et des autres aussi puissants soient-ils !

                              « Un système basé sur la propagande des masses est à détruire sinon c’est lui qui va vous détruire. »

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                              • #30
                                Analyse : Pourquoi l’Iran fait peur aux monarchies Arabes
                                Enregistré dans : Non classé — benchicou @ 11:25
                                Si la presse internationale laisse penser que la crise diplomatique, qui oppose une grande partie de la communauté internationale à l’Iran, est uniquement liée au programme nucléaire iranien, le vrai problème avec Téhéran concerne surtout sa détermination à remodeler le Moyen-Orient selon sa propre image (1)

                                Par Masri Feki

                                Journaliste et écrivain égyptien


                                La République islamique d’Iran estime être seule en mesure d’assurer la stabilité du Moyen-Orient : l’Irak post-baâthiste est désormais hors-jeu et l’Arabie Saoudite, ses milliards mis à part, n’est pas suffisamment puissante pour exercer un leadership réel sur les autres pays arabes. C’est dans cette optique que Téhéran tente de renforcer ses liens avec Riyad et les autres capitales arabes (2). Comme l’Arabie Saoudite, la Turquie est un rival, voire un ennemi traditionnel de l’Iran. Leurs ambitions et leurs intérêts se chevauchent souvent dans le Caucase ou dans les pays de la Caspienne, pour le pétrole (3). En outre, la Turquie est à la fois l’allié des États-Unis et d’Israël (4). L’accord commercial intervenu, en août 1996, entre Téhéran et Ankara ne doit pas cacher les profondes divergences idéologiques des deux Etats et leur rivalité géopolitique. L’isolement diplomatique de l’Iran sur la scène internationale est, donc, accompagné d’un isolement régional. En effet, la spécificité de ce pays rend difficile son intégration dans l’environnement qui est le sien à tel point que le pays ne compte aucun allié parmi ses quinze voisins. Les clivages nationaux et religieux du Moyen-Orient constituent un obstacle majeur à la solidarité musulmane dont le système iranien se sert de fond de commerce depuis la Révolution islamique en 1979. Cela sans compter les nombreuses divergences d’intérêts qui opposent l’Iran à son voisinage. En effet, le pays est encerclé par trois puissances sunnites hégémoniques : l’Arabie Saoudite, la Turquie et le Pakistan. L’Iran est, en premier lieu, confronté à l’Arabie Saoudite dont la rivalité dans le golfe Persique est accrue par l’opposition entre le sunnisme orthodoxe des wahhabites et le chiisme duodécimain dans sa version persane (5). Après l’Irak de Saddam Hussein, aujourd’hui défunt, l’Arabie sunnite est sur la deuxième ligne dans le conflit millénaire qui oppose les deux familles de l’Islam. A cette opposition idéologique s’ajoute un conflit territorial entre l’Iran et la Ligue arabe (6) au sujet des îlots iraniens d’Abou-Moussa et des Petite et Grande Tomb, revendiqués par les Emirats arabes unis (EAU). Ce contentieux avec les EAU a pour conséquence d’entretenir méfiance et inquiétude chez les membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) (7), qui ne comprennent pas pourquoi l’Iran campe sur ses positions inflexibles et refuse de soumettre ce litige à une juridiction internationale. L’Iran est aussi confronté à l’influence de la Turquie kémaliste pro-européenne et de son vassal azéri, avec lesquels il se trouve en position de rivalité en Asie centrale où l’effondrement du bloc soviétique a contrarié sa politique étrangère : l’Iran n’y a pas vu l’occasion d’étendre sa politique mais la perte d’un contrepoids contre l’influence des Etats-Unis et de leur allié turc, d’autant plus que l’Iran n’a que des atouts assez faibles pour s’imposer seul dans la région. Il n’existe pas, là, d’importantes communautés chiites (à l’exception des Azéris qui n’entretiennent plus de relations avec le clergé international chiite) et le seul mouvement islamiste qui a émergé — en Afghanistan — s’est développé autour du radicalisme sunnite. La connexion ethnique et linguistique n’est pas non plus favorable à l’Iran : les persanophones sont, d’une part, majoritairement sunnites, et, d’autre part, minoritaires par rapport aux turcophones. Pour satisfaire ses ambitions, l’Iran est donc obligé de jouer sur les deux tableaux, au détriment de son idéal révolutionnaire panchiite. Par ailleurs, il doit conserver de bons rapports avec la Russie, relation bilatérale d’autant plus nécessaire que la vision stratégique des deux pays est la même pour la région : il s’agit d’isoler l’Azerbaïdjan et l’Ouzbékistan, perçus comme les têtes de pont potentielles de l’influence américaine et turque. Un autre dossier a eu d’importantes répercussions sur les relations de l’Iran avec ses voisins du nord. Il s’agit, notamment, du déroulement des négociations des chefs d’États des cinq pays côtiers de la mer Caspienne concernant le partage de la mer et de ses réserves naturelles, pétrolières et gazières. L’Iran qui partageait autrefois la mer Caspienne avec l’ex-Union soviétique, a demandé que la mer soit divisée en cinq. Mais, forts du soutien des Etats-Unis, l’Azerbaïdjan et le Kazakhstan ont revendiqué, au détriment de Téhéran, une division proportionnelle au littoral de chaque pays. L’approbation par la Russie de cette proposition fragilise davantage l’Iran qui risque d’obtenir un maximum de 13% au lieu des 20% revendiqués (8). Sur le front Est, s’ajoutent pour Téhéran d’autres menaces, comme celle du Pakistan, sunnite et proaméricain, avec lequel l’Iran se trouve en concurrence en Afghanistan post-taliban et en Asie centrale postcommuniste. La détérioration des relations avec Islamabad est, depuis dix ans, un facteur majeur de réaménagement des relations régionales (9). De ce point de vue, le rapprochement irano-indien est un indice majeur de la politique de contre-encerclement de Téhéran (10). Les dernières évolutions politiques au Proche-Orient ont renforcé l’isolement régional de la République islamique. Sur le plan syro-libanais, le retrait syrien du Liban, en mai 2005, a été un autre facteur de déstabilisation potentielle pour Téhéran, compte tenu des liens entre l’Iran et la Syrie, et de la façon dont ce retrait pouvait transformer le rôle du Hezbollah, qui a toujours bénéficié du soutien financier et politique de Téhéran. Les élections libanaises de juin ont confirmé la victoire de l’opposition à l’axe irano-syrien que représente le Hezbollah. Sur le plan israélo-palestinien, la détermination de l’ancien Premier ministre israélien, Ariel Sharon, à mettre en œuvre son plan de désengagement unilatéral de la bande de Ghaza, et le soutien international qu’il a obtenu sur ce sujet n’ont pas non plus constitué un facteur positif pour la politique iranienne dans la mesure où il a amélioré l’image d’Israël dans le monde tout en décrédibilisant la rhétorique usée de la « résistance palestinienne » parrainée par Téhéran. Enfin, l’enjeu le plus crucial est irakien. Alors que la menace sunnite sur la majorité qui gouverne, aujourd’hui, la Mésopotamie voisine oblige le Conseil suprême de la Révolution islamique en Irak (CSRII) et son leader emblématique, Abdelaziz Al Hakim, à coopérer avec les Etats-Unis, la perspective d’un Irak dominé par les chiites oblige, par ailleurs, les Etats arabes sunnites, notamment l’Arabie Saoudite, l’Egypte, la Jordanie et les principautés du golfe Persique, à s’appuyer sur les Américains face au pouvoir chiite naissant. De nombreux sunnites perçoivent l’Iran avec suspicion du fait que c’est le seul Etat chiite dans le monde et qu’il peut, donc, être à l’origine de troubles dans les zones chiites minoritaires de la péninsule Arabique. Un Irak gouverné par des chiites peut créer une continuité territoriale pour un arc chiite allant du Pakistan occidental à la Méditerranée, en passant par le régime alaouite pro-iranien de Syrie et le Hezbollah au Liban. Ce ne sont pas seulement les wahhabites d’Arabie qui se sentent menacés par cette alliance potentielle, mais toute l’orthodoxie sunnite qui est défiée par l’expansion du pouvoir hétérodoxe chiite (11). Bien que Washington ait été responsable de la fin de la domination sunnite en Irak, elle n’en demeure pas moins le seul appui pour les régimes sunnites qui résistent au « croissant chiite » qui s’avère de plus en plus menaçant. Et ce rapprochement américano-sunnite au sujet de l’Iran accentue considérablement l’isolement de la République islamique (12).

                                Notes de renvoi :

                                1) Amir Taheri : Conflit de civilisations, Newsweek International, 5 septembre 2005.
                                2) Cette politique s’est affirmée, surtout, pendant les deux mandats de Mohamed Khatami. L’Iran a accueilli le 8e sommet des 55 pays membres de l’Organisation de la conférence islamique, en décembre 1997.
                                3) Questions de l’exploitation des gisements et du tracé des oléoducs.
                                4) En 1996, lors de la visite de Necmettin Erbakan, à Téhéran, l’ayatollah Khameneï lui a demandé de rompre ses liens récents avec Israël.
                                5) Y. Carmon, Y. Mansharof, H. Varulkar et Y. Yehoshua : Le Moyen-Orient en voie de collision : la position saoudienne, Middle East Media Research Institute (MEMRI), Enquêtes et analyses, no. 319, 31 janvier 2007.
                                6) Créée en mars 1945 à Alexandrie (Egypte), la Ligue des Etats arabes est une organisation régionale regroupant, aujourd’hui, 22 Etats arabophones.
                                7) Les Etats du Golfe membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) sont l’Arabie Saoudite, le Koweït, les Emirats arabes unis, Qatar, Bahreïn et Oman.
                                8) Azadeh Kian-Thiebaut : La République islamique d’Iran. De la maison du Guide à la raison d’Etat, Michalon, Paris, 2005, p. 85.
                                9) Olivier Roy, Sous le turban, la couronne, in Fariba Abdelhak, Thermidor en Iran, Complexe, Paris, 1993. 10 François Thual : Géopolitique du chiisme, Seuil, Paris, 2002, p. 46.
                                11) Edward Luttwak : Sans le vouloir, Bush a réussi à diviser et à conquérir le Moyen-Orient, Wall Street Journal, 14 janvier 2007.
                                12) Ibid.

                                L’auteur est Journaliste et écrivain égyptien

                                Masri Feki

                                7 août 2007 (El-Watan)

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