j'avoue être intrigué par ton age...
Agé d une journée plus que toi !
**En bref , une grande connerie de la part de la diplomatie marocaine d avoir pris le peuple algérien pour cible … (..accusation gratuite , avait laissé des traces indélébiles .. )
Ceux qui ont profité de cette connerie marocaine pendant cette période 99 /2005 , les algériens résident au Maroc pouvait se rendre en Algerie sans visa , ainsi les marocains résident en Algérie , idem pour se rendre au Maroc ..
Ares
au tant pour moi ! sur la question visa/ réciprocité . j ai tenu tête pour rien !
Principe de la réciprocité
Un lourd contentieux est né de cet épisode des relations tumultueuses algéro-marocaines. Pour Alger, il faudrait d’abord que le Maroc répare son injustice envers notamment les nombreux Algériens qui ont été expropriés de leurs terres. Il faudrait qu’il présente des excuses aux Algériens qui ont été humiliés et touchés dans leur dignité. Il s’agit d’une sorte de préalable à la levée des barrières ouest avec le pays voisin. M. Zerhouni avait également lié l’ouverture des frontières à l’implication effective du Maroc dans la lutte contre le terrorisme et contre le trafic de drogue. Depuis son accession au trône, après le décès de son père, le regretté Hassan II, en juillet 1999, le roi Mohammed VI a appelé dans ses nombreux messages et ses rares tête-à-tête avec le président Bouteflika à « une normalisation des relations entre les deux pays ». De son côté, le président a exprimé à maintes reprises sa volonté de consolider les relations bilatérales avec le Maroc en rappelant les liens historiques, culturels et traditionnels existant entre les deux peuples. Après un premier tête-à-tête avec le président Bouteflika à New York en octobre 2003, le roi Mohammed VI a fait le premier geste en décidant le 30 juillet 2004 de la suppression du visa pour les Algériens. L’Algérie, par la suite, a appliqué le principe de la réciprocité en usage dans la diplomatie en prenant une mesure similaire en faveur des Marocains, neuf mois plus tard. Précisément le 2 avril 2005. Sans pour autant répondre aux espérances marocaines de voir les frontières rouvertes. « La question des frontières sera abordée après le règlement des contentieux en suspens actuellement objets de discussions », précisait le communiqué de la présidence de la République. Si le palais royal s’est « vivement félicité » de la décision d’Alger, les relations entre les deux pays n’ont pas tardé à tourner mal. La principale raison, c’est le soutien de l’Algérie au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Le nouvel appel du royaume chérifien à « une normalisation » des relations avec l’Algérie intervient, faut-il le souligner, deux jours après l’échec du 4e round des négociations entre le Maroc et le Front Polisario, qui se sont déroulées à New York sous l’égide des Nations unies. Le Maroc a demandé à ce que l’Algérie soit partie prenante de ces négociations. Cela alors que le gouvernement algérien a toujours refusé d’être impliqué directement dans ce conflit. Selon de nombreux observateurs, l’appel du Maroc obéit à des besoins pressants de son économie asphyxiée, notamment par la hausse des prix du pétrole. Actuellement, le pouvoir d’achat des Marocains est sérieusement affecté par la hausse continue des prix des produits de consommation courante. D’ailleurs, deux organisations syndicales ont appelé à des manifestations de protestation contre la hausse des prix demain à Rabat et à Casablanca. Ainsi, le Maroc espère, affirme-t-on, que l’ouverture des frontières terrestres sera bénéfique pour son économie. Cela pourrait améliorer ses recettes touristiques et lui permettre de mieux placer ses produits manufacturés et agricoles sur le marché algérien, qui demeure largement alimenté par les importations. M. Zerhouni avait précisé, dans une déclaration à la presse en 2004, qu’avant la fermeture des frontières, « deux millions d’Algériens avaient visité le Maroc et déboursé officiellement quatre milliards de dollars, en revanche, un nombre insignifiant de Marocains avaient foulé le sol algérien ». Selon certains experts, la fermeture des frontières pénalise plus le Maroc que l’Algérie et représente un manque à gagner annuel qui se chiffre en milliards de dollars pour l’économie marocaine.
Des relations tourmentées
- Le 15 octobre 1963 éclate entre les deux pays voisins ce que les historiens désignent de « guerre des sables » et qui avait failli embraser toute la région du Maghreb. Le conflit fut réglé grâce à la médiation de l’empereur éthiopien Hailé Sélassié 1er, alors président de l’OUA, à Bamako le 2 novembre 1963.
- En 1973, un accord a été conclu entre le Maroc et l’Algérie sur le tracé des frontières.
- Après le départ des Espagnols en 1975 du Sahara occidental, le Maroc l’occupe et l’Algérie soutient le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
- Prenant la position algérienne pour une attaque contre le Maroc, Hassan II rompt les relations diplomatiques avec Alger, le 7 mars 1976.
- Le 26 février 1983, le président Chadli Bendjedid rencontre en tête à tête le roi Hassan II. La rencontre a eu lieu sur la frontière algéro-marocaine, face au refus de l’un et de l’autre d’aller chez le voisin.
- Le 28 mai 1983, les deux pays signent un accord sur la libre circulation des personnes et des biens et l’ouverture des lignes aériennes et ferroviaires.
- Le traité d’union maroco-libyen, conclu le 13 août 1984, jette, à nouveau, le froid entre les deux pays. Grâce à la médiation de l’Arabie Saoudite, les relations diplomatiques reprennent le 16 mai 1988. Et les frontières ont été rouvertes le 5 juin de la même année.
- Le 7 juin 1988, le souverain marocain vient en visite officielle en Algérie et participe à l’occasion au sommet de la Ligue arabe.
- Les deux pays se réconcilient définitivement à l’occasion de la visite officielle de Chadli Bendjedid à Ifrane, du 6 au 8 février 1989. Les deux chefs d’Etat signent un accord sur un projet de gazoduc devant relier l’Algérie à l’Espagne via le Maroc.
- Le 16 août 1994, les déclarations de Liamine Zeroual, alors président du Conseil d’Etat, soutenant la cause sahraouie, ont été mal perçues par le palais royal.
- Quelques jours plus tard, Rabat accuse l’Algérie d’être derrière un attentat terroriste ayant ciblé un hôtel à Marrakech. Un incident qui servira de prétexte pour expluser touristes et résidents algériens du Maroc et instaurer un visa d’entrée. Les autorités algériennes réagissent par la décision de fermer les frontières terrestres.
- Le décès de Hassan II en juillet 1999 ouvre une autre page entre les deux pays. En avril 2001, Ahmed Midouni, ministre marocain de l’Intérieur, est reçu à Alger.
- Une année plus tard, Yazid Zerhouni, ministre de l’Intérieur, se rend à Rabat, suivi en février 2003 par Abdelaziz Belkhadem, alors ministre des Affaires étrangères.
- Le chef de la diplomatie marocaine, Mohamed Benaïssa, se rendra à deux reprises en Algérie, en juin 2003 et mai 2004.
- Le 30 juillet 2004, le Maroc supprime le visa d’entrée pour les Algériens. En mars 2005, Mohammed VI se rend à Alger et participe au 17e sommet arabe. Il rencontre en tête à tête le président Bouteflika.
- En avril 2005, l’Algérie applique la réciprocité et supprime, de son côté, le visa pour les Marocains.
Un lourd contentieux est né de cet épisode des relations tumultueuses algéro-marocaines. Pour Alger, il faudrait d’abord que le Maroc répare son injustice envers notamment les nombreux Algériens qui ont été expropriés de leurs terres. Il faudrait qu’il présente des excuses aux Algériens qui ont été humiliés et touchés dans leur dignité. Il s’agit d’une sorte de préalable à la levée des barrières ouest avec le pays voisin. M. Zerhouni avait également lié l’ouverture des frontières à l’implication effective du Maroc dans la lutte contre le terrorisme et contre le trafic de drogue. Depuis son accession au trône, après le décès de son père, le regretté Hassan II, en juillet 1999, le roi Mohammed VI a appelé dans ses nombreux messages et ses rares tête-à-tête avec le président Bouteflika à « une normalisation des relations entre les deux pays ». De son côté, le président a exprimé à maintes reprises sa volonté de consolider les relations bilatérales avec le Maroc en rappelant les liens historiques, culturels et traditionnels existant entre les deux peuples. Après un premier tête-à-tête avec le président Bouteflika à New York en octobre 2003, le roi Mohammed VI a fait le premier geste en décidant le 30 juillet 2004 de la suppression du visa pour les Algériens. L’Algérie, par la suite, a appliqué le principe de la réciprocité en usage dans la diplomatie en prenant une mesure similaire en faveur des Marocains, neuf mois plus tard. Précisément le 2 avril 2005. Sans pour autant répondre aux espérances marocaines de voir les frontières rouvertes. « La question des frontières sera abordée après le règlement des contentieux en suspens actuellement objets de discussions », précisait le communiqué de la présidence de la République. Si le palais royal s’est « vivement félicité » de la décision d’Alger, les relations entre les deux pays n’ont pas tardé à tourner mal. La principale raison, c’est le soutien de l’Algérie au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Le nouvel appel du royaume chérifien à « une normalisation » des relations avec l’Algérie intervient, faut-il le souligner, deux jours après l’échec du 4e round des négociations entre le Maroc et le Front Polisario, qui se sont déroulées à New York sous l’égide des Nations unies. Le Maroc a demandé à ce que l’Algérie soit partie prenante de ces négociations. Cela alors que le gouvernement algérien a toujours refusé d’être impliqué directement dans ce conflit. Selon de nombreux observateurs, l’appel du Maroc obéit à des besoins pressants de son économie asphyxiée, notamment par la hausse des prix du pétrole. Actuellement, le pouvoir d’achat des Marocains est sérieusement affecté par la hausse continue des prix des produits de consommation courante. D’ailleurs, deux organisations syndicales ont appelé à des manifestations de protestation contre la hausse des prix demain à Rabat et à Casablanca. Ainsi, le Maroc espère, affirme-t-on, que l’ouverture des frontières terrestres sera bénéfique pour son économie. Cela pourrait améliorer ses recettes touristiques et lui permettre de mieux placer ses produits manufacturés et agricoles sur le marché algérien, qui demeure largement alimenté par les importations. M. Zerhouni avait précisé, dans une déclaration à la presse en 2004, qu’avant la fermeture des frontières, « deux millions d’Algériens avaient visité le Maroc et déboursé officiellement quatre milliards de dollars, en revanche, un nombre insignifiant de Marocains avaient foulé le sol algérien ». Selon certains experts, la fermeture des frontières pénalise plus le Maroc que l’Algérie et représente un manque à gagner annuel qui se chiffre en milliards de dollars pour l’économie marocaine.
Des relations tourmentées
- Le 15 octobre 1963 éclate entre les deux pays voisins ce que les historiens désignent de « guerre des sables » et qui avait failli embraser toute la région du Maghreb. Le conflit fut réglé grâce à la médiation de l’empereur éthiopien Hailé Sélassié 1er, alors président de l’OUA, à Bamako le 2 novembre 1963.
- En 1973, un accord a été conclu entre le Maroc et l’Algérie sur le tracé des frontières.
- Après le départ des Espagnols en 1975 du Sahara occidental, le Maroc l’occupe et l’Algérie soutient le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
- Prenant la position algérienne pour une attaque contre le Maroc, Hassan II rompt les relations diplomatiques avec Alger, le 7 mars 1976.
- Le 26 février 1983, le président Chadli Bendjedid rencontre en tête à tête le roi Hassan II. La rencontre a eu lieu sur la frontière algéro-marocaine, face au refus de l’un et de l’autre d’aller chez le voisin.
- Le 28 mai 1983, les deux pays signent un accord sur la libre circulation des personnes et des biens et l’ouverture des lignes aériennes et ferroviaires.
- Le traité d’union maroco-libyen, conclu le 13 août 1984, jette, à nouveau, le froid entre les deux pays. Grâce à la médiation de l’Arabie Saoudite, les relations diplomatiques reprennent le 16 mai 1988. Et les frontières ont été rouvertes le 5 juin de la même année.
- Le 7 juin 1988, le souverain marocain vient en visite officielle en Algérie et participe à l’occasion au sommet de la Ligue arabe.
- Les deux pays se réconcilient définitivement à l’occasion de la visite officielle de Chadli Bendjedid à Ifrane, du 6 au 8 février 1989. Les deux chefs d’Etat signent un accord sur un projet de gazoduc devant relier l’Algérie à l’Espagne via le Maroc.
- Le 16 août 1994, les déclarations de Liamine Zeroual, alors président du Conseil d’Etat, soutenant la cause sahraouie, ont été mal perçues par le palais royal.
- Quelques jours plus tard, Rabat accuse l’Algérie d’être derrière un attentat terroriste ayant ciblé un hôtel à Marrakech. Un incident qui servira de prétexte pour expluser touristes et résidents algériens du Maroc et instaurer un visa d’entrée. Les autorités algériennes réagissent par la décision de fermer les frontières terrestres.
- Le décès de Hassan II en juillet 1999 ouvre une autre page entre les deux pays. En avril 2001, Ahmed Midouni, ministre marocain de l’Intérieur, est reçu à Alger.
- Une année plus tard, Yazid Zerhouni, ministre de l’Intérieur, se rend à Rabat, suivi en février 2003 par Abdelaziz Belkhadem, alors ministre des Affaires étrangères.
- Le chef de la diplomatie marocaine, Mohamed Benaïssa, se rendra à deux reprises en Algérie, en juin 2003 et mai 2004.
- Le 30 juillet 2004, le Maroc supprime le visa d’entrée pour les Algériens. En mars 2005, Mohammed VI se rend à Alger et participe au 17e sommet arabe. Il rencontre en tête à tête le président Bouteflika.
- En avril 2005, l’Algérie applique la réciprocité et supprime, de son côté, le visa pour les Marocains.
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