On sait que la torture, les liquidations sommaires, la répression sanguinaire... étaient des pratiques très répandues et voulues par hassassin 2 durant son sinistre règne, ce qui a été vrai pour les marocains qui ont osé lui faire front, l est aujourd hui pour les Saharaouis qui ne sont meme pas traités comme des citoyens ordinaires par le regime marocain, les grèves de la faim de prisonniers, la torture, les rafles, les massacres, les viols de femme, les detenus du polisario nombreux, dont on reste sans nouvelle à ce jour, et qui sont maltraités ou portés disparus... figurent hélas parmi une longue liste de crimes commis par le royaume du Maroc :
Violente répression marocaine à El Ayoune et Smara [/URL] Sahara Occidental violente répression marocaine à El Ayoune et Smara
« Ils sont toujours torturés, enfermés dans des cachots réduits et isolés comme les trois étudiants qui ont fait récemment une grève de la faim pendant 56 jours, à la limite du péril de leur vie, dans une prison de Marrakech. Leur délit est d’avoir participé à une manifestation pacifique. Tandis que, le conducteur d'autobus qui a tué deux étudiants sahraouis à Agadir en décembre a été condamné seulement à 4 mois de prison et maintenant il est sorti. Bien que les organismes internationaux qui ont pour tâche de surveiller le respect des droits fondamentaux soient au courant de la réalité, nous ne voyons toujours pas d'améliorations et, le plus dangereux, c’est que les puissances qui pourraient avoir une influence dans le concert international traitent la question des droits de l’homme dans le sens de leurs intérêts politiques, et non comme un principe universel dont nous tous devrions jouir. Je profite de cette occasion pour demander à la communauté internationale qu’elle fasse pression sur le Maroc et sauve ainsi la vie du prisonnier sahraoui Yahya Mohamed El Hafed (1), qui se trouve dans un état de santé critique, il a été transféré dans un cachot d’isolement de la prison d'Ait Melloul à Agadir ».
Mais face au blocus habituel de l’information, le témoignage des violations permanentes des droits humains par le Maroc au Sahara est déjà connu…
« Oui, mais, par exemple, depuis deux ans, même le rapport sur le Sahara du Haut commissaire aux droits de l’homme de l'ONU n’est toujours pas publié. Amnesty International, Human Rights Watch, la délégation ad hoc du Parlement Européen et les organisations comme Frontline ont visité les territoires occupés par le Maroc et ils ont vu, de leurs propres yeux, la répression sur notre peuple. Y compris l'Association marocaine de défense des droits humains (AMDH) a mis en évidence la situation et, malgré tout, il semble qu’il n’y ait pas d’écho à l'ONU ni dans les principaux pays, puisque l’ordre de protéger la population n’a pas encore été donné aux casques bleus de la MINURSO. Tout ceci engendre frustration et tristesse pour les milliers de Sahraouis et les amis du Sahara ».
Toutefois, le rapport préliminaire du Parlement Européen est censé avoir porté un coup dur à l'administration marocaine…
« Même le rapport du Parlement Européen, qui confirme les violations des droits humains, oublie des circonstances telles que les viols des femmes et des prisonniers ou la spoliation des ressources naturelles. Ils ont été les témoins du blocage marocain autour de leur hôtel, des arrestations et de la répression généralisée des forces de sécurité. N'oublions pas que le Maroc a tardé deux ans pour autoriser cette visite et il a eu le temps de préparer le scénario idéal, il a organisé un contrôle de fer du groupe des eurodéputés et c’est lui qui a déterminé le temps de son séjour afin d’éviter qu'ils puissent voir les constantes manifestations contre l'occupation ».
Cette frustration faute d'avancée pourrait-elle amener un retour à la guerre ? Et, dans ce cas-là, la guerre pourrait-elle s’étendre cette fois-ci aux villes sahraouies occupées par le Maroc ?
« Les lois internationales garantissent le droit de se défendre et de résister pour la défense des droits légitimes des peuples. Notre cause est une cause juste, claire et transparente. Depuis la signature du cessez-le-feu en 1991, cela fait 18 ans que nous sommes dans une impasse qui n'est ni la guerre ni la paix. Divisés par un mur miné, un des plus dangereux du monde, soumis à la répression brutale et supportant la spoliation de nos richesses, le Maroc continue à ignorer la légalité et les résolutions de l'ONU. Cette situation impose à tous les Sahraouis de penser la même chose : chercher chaque jour une nouvelle forme de lutte. Ce n'est pas une question émotionnelle, mais stratégique, qui marquera le destin de notre peuple, une option imposée et non choisie. Mais c’est notre représentant, le Front Polisario, qui prendra la décision ».
Les enfants et adolescents mineurs sahraouis sont une cible particulièrement touchée par la répression marocaine au Sahara, Quel est le but de cette nouvelle stratégie du Maroc ?
« Il s'agit d'une question de grande importance qui n'a rien de fortuit. Le régime marocain ne fait rien de façon spontanée. La répression contre les enfants mineurs sahraouis est systématique et a des connotations stratégiques. Ces enfants, ces jeunes qui sont aujourd’hui emprisonnés, torturés et violés sont nés dans un environnement d’occupation et de soulèvement permanent et se sont eux qui adaptent et actualisent cette culture de la résistance. Le Maroc essaye d'annihiler leurs actions parce qu'il connaît leur importance pour le peuple sahraoui. C'est pourquoi nous avons constitué récemment le Forum pour la Protection de l'Enfance en tant qu’outil pour faire connaître cette campagne d'extermination de nos enfants mineurs. Des enfants de 5 ans ont été torturés pour avoir brandi le drapeau sahraoui ».
source : tlaxcala.es
Violente répression marocaine à El Ayoune et Smara [/URL] Sahara Occidental violente répression marocaine à El Ayoune et Smara
[IMG]http://www.liberte-***********/apps/edition/images_editions/4574/8143.jpg[/IMG] Neuf personnes blessées dans des affrontements à la ville de Smara, entre la population sahraouie et les forces d’occupation marocaines, alors qu’une autre manifestation a été réprimée à El Ayoune, où des arrestations ont eu lieu.
Rabat poursuit sa politique répressive dans les territoires sahraouis dans l’espoir de faire taire toutes les voix qui s’élèvent contre son occupation. Selon l’agence de presse sahraouie, SPS, au moins neuf citoyens sahraouis, en grande partie des femmes, ont été blessés au cours d’un sit-in organisé dans le quartier populaire (Essoukna), par les citoyens de la ville de Smara occupée. Les manifestants réclamaient le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, selon une source auprès du ministère sahraoui des Territoires occupés et de la Diaspora. Les forces d’occupation marocaines ont intervenu brutalement, causant plusieurs cas de blessés dans les rangs des manifestants, qui appelaient à un retrait pacifique du Maroc du Sahara occidental.
Selon un premier bilan, les citoyennes sahraouies Soukeina Laajeil, Mariem Bahaha, Tfarah Lemsaoui, Sayhouta Bah (5 ans), Zoueina Bah, Meyen Ali Brahim et Al Izza ont été grièvement blessées, alors que Mme Zoura et sa fille Bouchra Laajeil ont été transportées dans le coma vers l’hôpital d’El Ayoune, a indiqué la même source. Celle-ci ajoute que les services de renseignement marocains ont procédé au saccage des domiciles des citoyens sahraouis et détruit les biens de ses locataires.
Par ailleurs, les forces de répression marocaines ont procédé au verrouillage des rues menant au quartier Essoukna, qui se trouve toujours sous un état de siège, dans le but d’empêcher d’éventuelles manifestations en faveur de l’indépendance du Sahara occidental, selon la même source. À El Ayoune, les forces marocaines poursuivent leurs pratiques répressives contre les citoyens sahraouis, qui manifestent pacifiquement. Le 12 septembre dernier, l’avenue Tan Tan a été le théâtre de violents affrontements à la suite d’une manifestation pacifique organisée par les Sahraouis. Cette intervention violente s’était soldée par un grand nombre de blessés et seize arrestations. Selon l’Association sahraouie des victimes des violations graves des droits de l’homme par l’État du Maroc (ASVDH), Mohamed Berkan, Mohamed Fayçal Elaasri, Hassanna Alia, et Moulay Toubali sont toujours détenus par les forces d’occupation marocaines. Leurs familles affirment que leurs enfants ont été torturés et qu’elles demeurent toujours sans nouvelles d’eux.
Par ailleurs, Mohamed Tahli, le représentant local de la section de l’ASVDH à Boujdour, a comparu le 12 septembre dernier devant la cour de première instance marocaine, laquelle a décidé de reporter son procès. Cette association rappelle que ses membres font régulièrement l’objet d’arrestations et de poursuite en raison de leur adhésion à l’ASVDH et de leurs activités sur le terrain. K. ABDELKAMEL
Rabat poursuit sa politique répressive dans les territoires sahraouis dans l’espoir de faire taire toutes les voix qui s’élèvent contre son occupation. Selon l’agence de presse sahraouie, SPS, au moins neuf citoyens sahraouis, en grande partie des femmes, ont été blessés au cours d’un sit-in organisé dans le quartier populaire (Essoukna), par les citoyens de la ville de Smara occupée. Les manifestants réclamaient le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, selon une source auprès du ministère sahraoui des Territoires occupés et de la Diaspora. Les forces d’occupation marocaines ont intervenu brutalement, causant plusieurs cas de blessés dans les rangs des manifestants, qui appelaient à un retrait pacifique du Maroc du Sahara occidental.
Selon un premier bilan, les citoyennes sahraouies Soukeina Laajeil, Mariem Bahaha, Tfarah Lemsaoui, Sayhouta Bah (5 ans), Zoueina Bah, Meyen Ali Brahim et Al Izza ont été grièvement blessées, alors que Mme Zoura et sa fille Bouchra Laajeil ont été transportées dans le coma vers l’hôpital d’El Ayoune, a indiqué la même source. Celle-ci ajoute que les services de renseignement marocains ont procédé au saccage des domiciles des citoyens sahraouis et détruit les biens de ses locataires.
Par ailleurs, les forces de répression marocaines ont procédé au verrouillage des rues menant au quartier Essoukna, qui se trouve toujours sous un état de siège, dans le but d’empêcher d’éventuelles manifestations en faveur de l’indépendance du Sahara occidental, selon la même source. À El Ayoune, les forces marocaines poursuivent leurs pratiques répressives contre les citoyens sahraouis, qui manifestent pacifiquement. Le 12 septembre dernier, l’avenue Tan Tan a été le théâtre de violents affrontements à la suite d’une manifestation pacifique organisée par les Sahraouis. Cette intervention violente s’était soldée par un grand nombre de blessés et seize arrestations. Selon l’Association sahraouie des victimes des violations graves des droits de l’homme par l’État du Maroc (ASVDH), Mohamed Berkan, Mohamed Fayçal Elaasri, Hassanna Alia, et Moulay Toubali sont toujours détenus par les forces d’occupation marocaines. Leurs familles affirment que leurs enfants ont été torturés et qu’elles demeurent toujours sans nouvelles d’eux.
Par ailleurs, Mohamed Tahli, le représentant local de la section de l’ASVDH à Boujdour, a comparu le 12 septembre dernier devant la cour de première instance marocaine, laquelle a décidé de reporter son procès. Cette association rappelle que ses membres font régulièrement l’objet d’arrestations et de poursuite en raison de leur adhésion à l’ASVDH et de leurs activités sur le terrain. K. ABDELKAMEL
La répression marocaine contre les enfants mineurs sahraouis est systématique et a des connotations stratégiques »
Depuis le mois de mai 2005, dans les prisons marocaines, les prisonniers politiques sahraouis font des grèves de la faim très dures pour réclamer des conditions d’incarcération plus acceptables. Actuellement où en est la situation ?« Ils sont toujours torturés, enfermés dans des cachots réduits et isolés comme les trois étudiants qui ont fait récemment une grève de la faim pendant 56 jours, à la limite du péril de leur vie, dans une prison de Marrakech. Leur délit est d’avoir participé à une manifestation pacifique. Tandis que, le conducteur d'autobus qui a tué deux étudiants sahraouis à Agadir en décembre a été condamné seulement à 4 mois de prison et maintenant il est sorti. Bien que les organismes internationaux qui ont pour tâche de surveiller le respect des droits fondamentaux soient au courant de la réalité, nous ne voyons toujours pas d'améliorations et, le plus dangereux, c’est que les puissances qui pourraient avoir une influence dans le concert international traitent la question des droits de l’homme dans le sens de leurs intérêts politiques, et non comme un principe universel dont nous tous devrions jouir. Je profite de cette occasion pour demander à la communauté internationale qu’elle fasse pression sur le Maroc et sauve ainsi la vie du prisonnier sahraoui Yahya Mohamed El Hafed (1), qui se trouve dans un état de santé critique, il a été transféré dans un cachot d’isolement de la prison d'Ait Melloul à Agadir ».
Mais face au blocus habituel de l’information, le témoignage des violations permanentes des droits humains par le Maroc au Sahara est déjà connu…
« Oui, mais, par exemple, depuis deux ans, même le rapport sur le Sahara du Haut commissaire aux droits de l’homme de l'ONU n’est toujours pas publié. Amnesty International, Human Rights Watch, la délégation ad hoc du Parlement Européen et les organisations comme Frontline ont visité les territoires occupés par le Maroc et ils ont vu, de leurs propres yeux, la répression sur notre peuple. Y compris l'Association marocaine de défense des droits humains (AMDH) a mis en évidence la situation et, malgré tout, il semble qu’il n’y ait pas d’écho à l'ONU ni dans les principaux pays, puisque l’ordre de protéger la population n’a pas encore été donné aux casques bleus de la MINURSO. Tout ceci engendre frustration et tristesse pour les milliers de Sahraouis et les amis du Sahara ».
Toutefois, le rapport préliminaire du Parlement Européen est censé avoir porté un coup dur à l'administration marocaine…
« Même le rapport du Parlement Européen, qui confirme les violations des droits humains, oublie des circonstances telles que les viols des femmes et des prisonniers ou la spoliation des ressources naturelles. Ils ont été les témoins du blocage marocain autour de leur hôtel, des arrestations et de la répression généralisée des forces de sécurité. N'oublions pas que le Maroc a tardé deux ans pour autoriser cette visite et il a eu le temps de préparer le scénario idéal, il a organisé un contrôle de fer du groupe des eurodéputés et c’est lui qui a déterminé le temps de son séjour afin d’éviter qu'ils puissent voir les constantes manifestations contre l'occupation ».
Cette frustration faute d'avancée pourrait-elle amener un retour à la guerre ? Et, dans ce cas-là, la guerre pourrait-elle s’étendre cette fois-ci aux villes sahraouies occupées par le Maroc ?
« Les lois internationales garantissent le droit de se défendre et de résister pour la défense des droits légitimes des peuples. Notre cause est une cause juste, claire et transparente. Depuis la signature du cessez-le-feu en 1991, cela fait 18 ans que nous sommes dans une impasse qui n'est ni la guerre ni la paix. Divisés par un mur miné, un des plus dangereux du monde, soumis à la répression brutale et supportant la spoliation de nos richesses, le Maroc continue à ignorer la légalité et les résolutions de l'ONU. Cette situation impose à tous les Sahraouis de penser la même chose : chercher chaque jour une nouvelle forme de lutte. Ce n'est pas une question émotionnelle, mais stratégique, qui marquera le destin de notre peuple, une option imposée et non choisie. Mais c’est notre représentant, le Front Polisario, qui prendra la décision ».
Les enfants et adolescents mineurs sahraouis sont une cible particulièrement touchée par la répression marocaine au Sahara, Quel est le but de cette nouvelle stratégie du Maroc ?
« Il s'agit d'une question de grande importance qui n'a rien de fortuit. Le régime marocain ne fait rien de façon spontanée. La répression contre les enfants mineurs sahraouis est systématique et a des connotations stratégiques. Ces enfants, ces jeunes qui sont aujourd’hui emprisonnés, torturés et violés sont nés dans un environnement d’occupation et de soulèvement permanent et se sont eux qui adaptent et actualisent cette culture de la résistance. Le Maroc essaye d'annihiler leurs actions parce qu'il connaît leur importance pour le peuple sahraoui. C'est pourquoi nous avons constitué récemment le Forum pour la Protection de l'Enfance en tant qu’outil pour faire connaître cette campagne d'extermination de nos enfants mineurs. Des enfants de 5 ans ont été torturés pour avoir brandi le drapeau sahraoui ».
source : tlaxcala.es
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