Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le traitement des Saharaouis par l occupant marocain

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le traitement des Saharaouis par l occupant marocain

    On sait que la torture, les liquidations sommaires, la répression sanguinaire... étaient des pratiques très répandues et voulues par hassassin 2 durant son sinistre règne, ce qui a été vrai pour les marocains qui ont osé lui faire front, l est aujourd hui pour les Saharaouis qui ne sont meme pas traités comme des citoyens ordinaires par le regime marocain, les grèves de la faim de prisonniers, la torture, les rafles, les massacres, les viols de femme, les detenus du polisario nombreux, dont on reste sans nouvelle à ce jour, et qui sont maltraités ou portés disparus... figurent hélas parmi une longue liste de crimes commis par le royaume du Maroc :

    Violente répression marocaine à El Ayoune et Smara [/URL] Sahara Occidental violente répression marocaine à El Ayoune et Smara
    [IMG]http://www.liberte-***********/apps/edition/images_editions/4574/8143.jpg[/IMG] Neuf personnes blessées dans des affrontements à la ville de Smara, entre la population sahraouie et les forces d’occupation marocaines, alors qu’une autre manifestation a été réprimée à El Ayoune, où des arrestations ont eu lieu.
    Rabat poursuit sa politique répressive dans les territoires sahraouis dans l’espoir de faire taire toutes les voix qui s’élèvent contre son occupation. Selon l’agence de presse sahraouie, SPS, au moins neuf citoyens sahraouis, en grande partie des femmes, ont été blessés au cours d’un sit-in organisé dans le quartier populaire (Essoukna), par les citoyens de la ville de Smara occupée. Les manifestants réclamaient le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, selon une source auprès du ministère sahraoui des Territoires occupés et de la Diaspora. Les forces d’occupation marocaines ont intervenu brutalement, causant plusieurs cas de blessés dans les rangs des manifestants, qui appelaient à un retrait pacifique du Maroc du Sahara occidental.
    Selon un premier bilan, les citoyennes sahraouies Soukeina Laajeil, Mariem Bahaha, Tfarah Lemsaoui, Sayhouta Bah (5 ans), Zoueina Bah, Meyen Ali Brahim et Al Izza ont été grièvement blessées, alors que Mme Zoura et sa fille Bouchra Laajeil ont été transportées dans le coma vers l’hôpital d’El Ayoune, a indiqué la même source. Celle-ci ajoute que les services de renseignement marocains ont procédé au saccage des domiciles des citoyens sahraouis et détruit les biens de ses locataires.
    Par ailleurs, les forces de répression marocaines ont procédé au verrouillage des rues menant au quartier Essoukna, qui se trouve toujours sous un état de siège, dans le but d’empêcher d’éventuelles manifestations en faveur de l’indépendance du Sahara occidental, selon la même source. À El Ayoune, les forces marocaines poursuivent leurs pratiques répressives contre les citoyens sahraouis, qui manifestent pacifiquement. Le 12 septembre dernier, l’avenue Tan Tan a été le théâtre de violents affrontements à la suite d’une manifestation pacifique organisée par les Sahraouis. Cette intervention violente s’était soldée par un grand nombre de blessés et seize arrestations. Selon l’Association sahraouie des victimes des violations graves des droits de l’homme par l’État du Maroc (ASVDH), Mohamed Berkan, Mohamed Fayçal Elaasri, Hassanna Alia, et Moulay Toubali sont toujours détenus par les forces d’occupation marocaines. Leurs familles affirment que leurs enfants ont été torturés et qu’elles demeurent toujours sans nouvelles d’eux.
    Par ailleurs, Mohamed Tahli, le représentant local de la section de l’ASVDH à Boujdour, a comparu le 12 septembre dernier devant la cour de première instance marocaine, laquelle a décidé de reporter son procès. Cette association rappelle que ses membres font régulièrement l’objet d’arrestations et de poursuite en raison de leur adhésion à l’ASVDH et de leurs activités sur le terrain.
    K. ABDELKAMEL

    La répression marocaine contre les enfants mineurs sahraouis est systématique et a des connotations stratégiques »
    Depuis le mois de mai 2005, dans les prisons marocaines, les prisonniers politiques sahraouis font des grèves de la faim très dures pour réclamer des conditions d’incarcération plus acceptables. Actuellement où en est la situation ?
    « Ils sont toujours torturés, enfermés dans des cachots réduits et isolés comme les trois étudiants qui ont fait récemment une grève de la faim pendant 56 jours, à la limite du péril de leur vie, dans une prison de Marrakech. Leur délit est d’avoir participé à une manifestation pacifique. Tandis que, le conducteur d'autobus qui a tué deux étudiants sahraouis à Agadir en décembre a été condamné seulement à 4 mois de prison et maintenant il est sorti. Bien que les organismes internationaux qui ont pour tâche de surveiller le respect des droits fondamentaux soient au courant de la réalité, nous ne voyons toujours pas d'améliorations et, le plus dangereux, c’est que les puissances qui pourraient avoir une influence dans le concert international traitent la question des droits de l’homme dans le sens de leurs intérêts politiques, et non comme un principe universel dont nous tous devrions jouir. Je profite de cette occasion pour demander à la communauté internationale qu’elle fasse pression sur le Maroc et sauve ainsi la vie du prisonnier sahraoui Yahya Mohamed El Hafed (1), qui se trouve dans un état de santé critique, il a été transféré dans un cachot d’isolement de la prison d'Ait Melloul à Agadir ».
    Mais face au blocus habituel de l’information, le témoignage des violations permanentes des droits humains par le Maroc au Sahara est déjà connu…
    « Oui, mais, par exemple, depuis deux ans, même le rapport sur le Sahara du Haut commissaire aux droits de l’homme de l'ONU n’est toujours pas publié. Amnesty International, Human Rights Watch, la délégation ad hoc du Parlement Européen et les organisations comme Frontline ont visité les territoires occupés par le Maroc et ils ont vu, de leurs propres yeux, la répression sur notre peuple. Y compris l'Association marocaine de défense des droits humains (AMDH) a mis en évidence la situation et, malgré tout, il semble qu’il n’y ait pas d’écho à l'ONU ni dans les principaux pays, puisque l’ordre de protéger la population n’a pas encore été donné aux casques bleus de la MINURSO. Tout ceci engendre frustration et tristesse pour les milliers de Sahraouis et les amis du Sahara ».
    Toutefois, le rapport préliminaire du Parlement Européen est censé avoir porté un coup dur à l'administration marocaine…
    « Même le rapport du Parlement Européen, qui confirme les violations des droits humains, oublie des circonstances telles que les viols des femmes et des prisonniers ou la spoliation des ressources naturelles. Ils ont été les témoins du blocage marocain autour de leur hôtel, des arrestations et de la répression généralisée des forces de sécurité. N'oublions pas que le Maroc a tardé deux ans pour autoriser cette visite et il a eu le temps de préparer le scénario idéal, il a organisé un contrôle de fer du groupe des eurodéputés et c’est lui qui a déterminé le temps de son séjour afin d’éviter qu'ils puissent voir les constantes manifestations contre l'occupation ».
    Cette frustration faute d'avancée pourrait-elle amener un retour à la guerre ? Et, dans ce cas-là, la guerre pourrait-elle s’étendre cette fois-ci aux villes sahraouies occupées par le Maroc ?
    « Les lois internationales garantissent le droit de se défendre et de résister pour la défense des droits légitimes des peuples. Notre cause est une cause juste, claire et transparente. Depuis la signature du cessez-le-feu en 1991, cela fait 18 ans que nous sommes dans une impasse qui n'est ni la guerre ni la paix. Divisés par un mur miné, un des plus dangereux du monde, soumis à la répression brutale et supportant la spoliation de nos richesses, le Maroc continue à ignorer la légalité et les résolutions de l'ONU. Cette situation impose à tous les Sahraouis de penser la même chose : chercher chaque jour une nouvelle forme de lutte. Ce n'est pas une question émotionnelle, mais stratégique, qui marquera le destin de notre peuple, une option imposée et non choisie. Mais c’est notre représentant, le Front Polisario, qui prendra la décision ».
    Les enfants et adolescents mineurs sahraouis sont une cible particulièrement touchée par la répression marocaine au Sahara, Quel est le but de cette nouvelle stratégie du Maroc ?
    « Il s'agit d'une question de grande importance qui n'a rien de fortuit. Le régime marocain ne fait rien de façon spontanée. La répression contre les enfants mineurs sahraouis est systématique et a des connotations stratégiques. Ces enfants, ces jeunes qui sont aujourd’hui emprisonnés, torturés et violés sont nés dans un environnement d’occupation et de soulèvement permanent et se sont eux qui adaptent et actualisent cette culture de la résistance. Le Maroc essaye d'annihiler leurs actions parce qu'il connaît leur importance pour le peuple sahraoui. C'est pourquoi nous avons constitué récemment le Forum pour la Protection de l'Enfance en tant qu’outil pour faire connaître cette campagne d'extermination de nos enfants mineurs. Des enfants de 5 ans ont été torturés pour avoir brandi le drapeau sahraoui ».

    source : tlaxcala.es

  • #2
    oui pol pot il a qu'a aller se rhabiller !
    "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

    Commentaire


    • #3
      Moi j'aurais préféré des sources valides au lieu de blogs.
      N'importe qui peut écrire n'importe quoi dans son blog.
      Mais pourquoi Amnesty par ex. n'a rien dit de toutça dans son rapport 2010 ?
      C'est là la question.

      D'autre part il me semble qu'il y a une confusion des dates.

      Commentaire


      • #4
        kakikarim ne soucie guere de sources il a meme raconté que le maroc a bombardé un village algerien en 1970 tuant des civils et que sa source etait un ami a lui
        "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

        Commentaire


        • #5
          Je t invite à taper sur google, amnesty international + sahara occidental, tu verras toi meme qu il y a plusieurs rapports les années précédentes et meme en 2010 pour dénoncer des crimes, des dépassements, des atteintes aux libertés, des intimidations etc...

          D une manière général, sans meme me ressourcer, il est evident que les populations occupées ne sont pas bien traitées, cela a été vrai pour les francais sous l occupation allemande, les algériens sous l occupation francaise, les palestiniens sous l occupation israélienne...

          Commentaire


          • #6
            T'es venu en retard, nous sommes en 2010 l'ere de M6 qui parle plus economie que politique.
            H2 est une autre manche dans l'histoire avec Boukharrouba.

            Ghir barrad 3la rassak
            La haine aveugle

            Commentaire


            • #7
              M6 n est que le fils d Hassassin 2 et rien n a changé pour les saharaouis bien au contraire.

              Si pour les marocains, le baise main n est plus obligatoire ou presque

              Commentaire


              • #8
                En dilemme d'usure, on peut être certain que le Maroc, de guerre lasse, affranchira le peuple sahraoui comme on peut espérer que l'Espagne rétrocédera aussi au royaume Ceuta et Mellila.

                Une solution idoine de ces deux cas ne serait que justice et grandirait la vertu de deux monarchies infames et qui n'ont plus de raison d'exister au 21eme siècle.

                Commentaire


                • #9
                  Envoyé par omar
                  En dilemme d'usure, on peut être certain que le Maroc, de guerre lasse, affranchira le peuple sahraoui comme on peut espérer que l'Espagne rétrocédera aussi au royaume Ceuta et Mellila.
                  Une solution idoine de ces deux cas ne serait que justice et grandirait la vertu de deux monarchies infames et qui n'ont plus de raison d'exister au 21eme siècle.
                  Tu ressasses tu ressasses... Mon pauvre Omar !

                  Commentaire


                  • #10
                    Il est vrai qu il est plus facile pour le Maroc de s attaquer aux saharaouis, qu aux espagnols, j ai encore en mémoire, l humiliation du rocher situé à 200 mètres de cotes marocaines, meme pas un mile, subi par M6

                    Commentaire


                    • #11
                      "Tu ressasses tu ressasses... Mon pauvre Omar !" (Arazigh)

                      Faut-il alors se convaincre que Ceuta et Mellila continueront d'êtres espagnoles comme telles reconnues internationalement?

                      Commentaire


                      • #12
                        Il serait pourtant logique et naturel que l espagne retrocede ces deux villes, elle revendique elle meme gibraltar occupé par les anglais.

                        Ce qui est bien pour les espagnols, ne le serait il pas aussi pour les marocains ?

                        Commentaire


                        • #13
                          Abass el fassi le PM du maroc te répond


                          Faut-il alors se convaincre que Ceuta et Mellila continueront d'êtres espagnoles comme telles reconnues internationalement?

                          Le Premier ministre marocain, Abbas El Fassi, avait appelé lundi l’Espagne à « engager un dialogue » pour « mettre fin à l’occupation » de Ceuta et Melilla. « La souveraineté et le caractère espagnol de Ceuta et Melilla ne sont d’aucune manière remis en question » et le Maroc, avec qui il existe une « très bonne » relation, « connaît cette position », a affirmé la vice-présidente du gouvernement espagnol Maria Teresa Fernandez de la Vega à la Radio nationale (RNE).
                          « La position du Maroc n’est pas nouvelle » et « nous ne changeons pas non plus notre position », a par ailleurs déclaré une source diplomatique espagnole à l’AFP. L’Espagne, « pays ami, est appelé à engager un dialogue avec le Maroc pour mettre fin à l’occupation de Sebta (Ceuta en arabe) et Melilla », avait affirmé le Premier ministre marocain devant la Chambre des représentants (Chambre basse). L’Espagne exerce sa souveraineté sur Melilla depuis 1496 et sur Ceuta depuis 1580. Elles étaient conçues à l’origine comme des postes avancés après la « reconquête » de l’Andalousie par les rois catholiques contre la présence arabe. Ces deux enclaves sont revendiquées par le Maroc depuis son indépendance en 1956.

                          El Watan 19/05/10

                          Commentaire


                          • #14
                            Pourquoi M6 n organise t il pas une marche verte sur ce deux villes, à moins que c était plus facile lorsqu'il s agissait du sahara occidental...

                            Commentaire


                            • #15
                              Yahia Yahia : “Je crains une action séparatiste à Sebta et Mélilia”
                              DÉCOLONISATION. Pour Yahia Yahia, président de la commune de Bni Nsar, non loin de Mélilia, et membre de la Chambre des Conseillers, l’Espagne doit quitter les deux présides occupés. Les réactions espagnoles au discours de Abass El Fassi au sujet des deux villes étaient attendues.


                              Maroc Hebdo International: Comment jugez-vous les réactions des Espagnols à la déclaration du Premier ministre, Abbas El Fassi, au sujet de Sebta et Mélilia?
                              Yahia Yahia: En tenant de tels propos, monsieur Abbas El Fassi ne pouvait s’attendre à autre chose de la part des Espagnols qu’à une série de déclarations de guerre. Normal de la part d’un pays colonialiste qui rejette la moindre idée qui remettrait en cause sa présence sur les deux enclaves et les îles avoisinantes. Or, historiquement et géographiquement, Sebta, Mélilia, le Rocher Badiss, près de Al Hoceïma, et les îles avoisinantes sont marocaines.

                              Mais l’Espagne n’a pas donné de suite favorable aux propositions marocaines depuis la cellule de réflexion annoncée par SM Hassan II dans les années 80...
                              Yahia Yahia: Vous savez les choses évoluent et le contexte international aussi. L’Espagne ne peut éternellement faire la sourde oreille aux appels à la raison lancés par le Maroc. Et même si elle n’a pas répondu favorablement à la cellule de réflexion proposée par feu S.M Hassan II, il n’en demeure pas moins intéressant de constater que l’idée a fait des émules et a été surtout prise au sérieux par des partis politiques et des ONG, voire des intellectuels qui se penchent sérieusement sur le dossier.

                              Pensez-vous que l’Espagne puisse résister si le Maroc se mobilise réellement pour récupérer les deux villes occupées?
                              Yahia Yahia: Vous savez, l’Espagne est un pays colonialiste et il fera tout pour pérenniser sa présence dans le nord du Maroc. Mais sa résistance n’aura aucune valeur face à la mobilisation marocaine qui se met en place, doucement mais sûrement, au Maroc afin de récupérer les enclaves occupées.

                              Asphyxier économiquement les deux villes, serait-il une bonne chose?
                              Yahia Yahia: Incontestablement, le port de Nador-Bni Nsar va tuer économiquement Mélilia. Et les Espagnols en sont conscients. D’ailleurs, des débats sont organisés au parlement espagnol pour trouver des solutions à cette nouvelle situation. `
                              Ils savent qu’avec le port de Nador, ou celui Tanger Med, et les projets de développement lancés par le Souverain dans la région du Nord, l’importance économique de Sebta et Mélilia sera pratiquement anéantie.

                              Votre initiative d’inscrire sur les documents de la commune de Bni Nsar l’expression “Mélilia occupée” n’a pas été suivie. Croyez-vous que, maintenant, il va y avoir une évolution positive au niveau des départements ministériels concernés?
                              Yahia Yahia: Certes, je n’ai pas été suivi dans mon initiative d’inscrire le mot “occupée” pour désigner la ville de Mélilia et j’ai déposé en guise de protestation ma démission de la présidence du Groupe d’amitié entre le Sénat espagnol et la Chambre des Conseillers marocaine. Je considère que toute initiative pour défendre l’intégrité territoriale du Maroc émanant de partis politiques, d’ONG ou autres doit être soutenue officiellement.

                              Lors de la visite du Roi Juan Carlos à Sebta, les 5 et 6 novembre 2007, on a vu qu’il a été bien accueilli par les Marocains de la ville. Comment expliquez-vous cela?
                              Yahia Yahia: Les Espagnols avaient tout préparé. Les images relayées par les agences de presse sur les pseudo-scènes de liesse de Marocains accueillant le Roi Juan Carlos ont été triées pour faire le tour du monde. Tout est calculé au “pixel près”, si j’ose dire. C’est plus un travail de communication de haute voltige pour montrer l’accueil de la famille royale par les autochtones de Sebta et Mélilia.
                              Je vous invite en premier à comparer le nombre des personnes mises au premier plan de ce “bon accueil” avec les dizaines de milliers de Marocains qui vivent dans les deux villes occupées. Autre détail et non des moindres, et qui contredit ce que vous dites, pourquoi la famille royale espagnole n’a pas été autorisée à passer la nuit dans l’une des deux villes pendant cette visite des 5 et 6 novembre 2007? Elle savait qu’elle n’était pas la bienvenue aux yeux de la population…
                              Je peux vous dire que le véritable accueil et les véritables scènes de liesse populaire sont réservées à la famille royale marocaine.

                              Pensez-vous mener d’autres actions pour alerter l’opinion publique nationale et internationale sur la question?
                              Yahia Yahia: Certes, des actions, il en faut bien, mais, moi, je ne peux prendre des initiatives qui pourraient mettre en danger les relations entre le Maroc et l’Espagne. Ceci étant, je pense qu’on peut commencer par des actions symboliques, style une marche de volontaires marocains sur le Rocher de Badiss. Une marche que je devais organiser il y a un an, mais à laquelle j’ai dû surseoir pour éviter des complications sérieuses des relations entre les deux gouvernements. Maintenant, avec la déclaration du Premier ministre, je ne vois pas pourquoi les partis politiques et les ONG n’organiseraient pas une telle marche. Sachant que l’accès au rocher est facile.
                              Ceci dit, je tiens à souligner qu’il faut pousser l’Espagne à ouvrir le dialogue pour éviter de reproduire, à Sebta et Mélilia, une situation similaire à ce qui se passe au Sahara. L’Espagne s’est retirée des provinces du Sud après avoir mis en place le Polisario, dont le financier est l’Algérie.

                              Que voulez-vous dire?
                              Yahia Yahia: Madrid peut aller jusqu’à créer un mouvement de libération fantoche dans les deux villes, si elle se sent acculée à les quitter, sous la pression de la population. Elle trouvera un soutien tout acquis dans l’Algérie, un pays qui ne manquerait aucune occasion pour porter atteinte à la stabilité et à l’intégrité territoriale du Maroc. Comme ce fut le cas au Sahara.
                              Donc, je le dis et je le répète, je crains qu’un mouvement séparatiste voie le jour dans cette région. C’est pourquoi j’estime que des négociations entre Rabat et Madrid sur le devenir de Sebta et Mélilia et les îles avoisinantes s’imposent plus que jamais. Avant qu’il ne soit trop tard.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X