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Tunisie : un deuxième homme s'immole par le feu à Sidi Bouzid
@Temsamani
tu as pris l'exemple de l'irak
Mais a ce que je sache l'irak n'a eu son premier vote il y a tout juste 5 ans et l'afghanistan meme pas 6 ans;
Avant c'était putch dictature guerre communisme guerre...
Donc tes deux exemples sont comment dire...Bidons
La démocratie marche tres bien en amérique latine, dans bcp de pays asiatique, commence à porter ses fruits dans certains pays d'afrique. Il reste que les pays arabes
l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte
Ben Ali, les Trabelsi dans leurs grandes oeuvres :
La régente de Carthage, main basse sur la Tunisie / vendredi 2 octobre 2009
Voilà un livre qui ne manquera pas de faire couiner le régime du président tunisien Ben Ali et son épouse, Leila Trabelsi : « La régente de Carthage, main basse sur la Tunisie ». Bonnes feuilles en exclu. Deux vibrionnants journalistes de Bakchich, en l’occurrence Nicolas Beau, directeur de la rédaction, et Catherine Graciet, journaliste, publient le 1er octobre aux éditions La Découverte un livre-enquête sur le régime tunisien qui n’en finit pas de traîner la patte à l’instar de son leader, le général-président Ben Ali. Titre de l’ouvrage : « La régente de Carthage. Main basse sur la Tunisie ». Sa parution énerve au plus haut point le régime de Ben Ali. La première dame, Leila Trabelsi, a en personne introduit un référé devant la 17è chambre correctionnelle du Tribunal de Paris pour tenter de faire interdire le livre. Elle a été déboutée. Les sbires de Ben Ali organisent également le 1er octobre une manifestation de Tunisiens en colère devant les locaux parisiens de La Découverte. Nicolas Beau et Catherine Graciet se sont notamment penchés sur l’itinéraire et le rôle de la première dame tunisienne, Leila Trabelsi. Honnie du bon peuple mais plus proche d’une Catherine de Médicis que d’une courtisane de boudoir, elle n’a eu de cesse, depuis qu’elle a épousé son amant en 1992, d’enrichir et de favoriser les siens. Son appât du gain et son habileté à les placer en font la digne héritière de Wassila Bourguiba qui gouverna la Tunisie dans l’ombre d’un président vieillissant et malade. Alors que se prépare en coulisses une nouvelle élection présidentielle truquée et programmée pour le 25 octobre, Leila Trabelsi tente de se poser en régente avec l’aide des siens et le silence complice de la France. Vols de yachts de luxe Dernier exemple en date, la justice française s’est arrangée pour que soient jugés en Tunisie les deux commanditaires présumés de vols de yachts de luxe en France, dont celui de Bruno Roger, le patron de la banque Lazard frères. Imed et Moez Trabelsi ont la particularité d’être les neveux du président Ben Ali et les deux grands absents du procès qui s’est ouvert le 30 septembre à Ajaccio, en Corse. Bien à l’abri en Tunisie où la justice est aux ordres, Imed, qui jouit d’une réputation de voyou patenté, s’est même offert le luxe de clamer son innocence dans une déclaration diffusée le 27 septembre dernier dans l’émission « Sept à huit » de TF1. Pourtant, l’enquête effectuée par la gendarmerie française montre qu’il a été "balancé" par la majorité de ses complices présumés. Imed Trabelsi, le matelot « J’en ai des Ferrari, des limousines, mais même ma femme ne me fait pas bander comme le bateau. C’est un diamant brut. » En cette matinée du 9 mai 2006, Imed Trabelsi est heureux. Alors âgé de trente-deux ans, la bouille rondouillarde et le verbe peu distingué, cela fait maintenant une heure qu’il s’amuse comme un enfant aux commandes d’un yacht de luxe dans le petit port pittoresque de Sidi Bou Saïd, à vingt kilomètres au nord-est de Tunis. Le navire en question est un magnifique V58 blanc à la coque bleue de la marque Princess. Sa valeur ? Un million et demi d’euros. Le Beru Ma – c’est le nom de ce bijou – a été volé quatre jours plus tôt, à l’aube du 5 mai, dans le port de Bonifacio, en Corse. Il appartient à Bruno Roger, le patron de la prestigieuse banque d’affaires Lazard frères – lequel réussit l’exploit d’être à la fois un intime de Jacques Chirac, président de la République au moment des faits, et un proche du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, qui convoite l’Élysée. Inutile de préciser que Bruno Roger entend récupérer son yacht. Et vite. Les forces de l’ordre, tout comme la justice, se mettent d’ailleurs au travail sans tarder. Le mot est passé : « Il s’agit du bateau du banquier de Chirac ! »
Un certain Jean-Baptiste Andréani se met également en chasse. Ancien fonctionnaire de police, cet homme officie comme enquêteur privé pour la société Generali, l’assureur du Beru Ma. Disposant de bons contacts en Tunisie, notamment dans les services secrets, c’est lui qui retrouvera le premier la trace du yacht à Sidi Bou Saïd où il mouillait paisiblement, entre deux bateaux de la Garde nationale. Signe que l’affaire est prise au sérieux en haut lieu à Paris, Jean-Baptiste Andréani mentionnera, lors de son audition comme témoin par les gendarmes, avoir « été contacté directement à deux ou trois reprises par M. Guéant, directeur de cabinet de M. Sarkozy ». Le Beru Ma a été convoyé vers la Tunisie par deux Français – Cédric Sermand et Olivier Buffe – associés dans une société, Nautis Mer. Spécialisée dans les réparations et les ventes de bateaux, elle est en liquidation judiciaire en ce mois de mai 2006.
Dernière modification par chapichapo, 09 janvier 2011, 03h07.
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