Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Ces Marocains qui ont libéré la Corse

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • #91
    Je repète CELL : lorsque le gouvernement de Charles X à décidé de l'expédition d'Alger, il n'était à aucun moment question de conquérir la Régence, et encore moins de la coloniser, ni officiellement ni officieusement. Il s'agissait juste de rabattre le caquet au dey et, tout au plus, occuper quelques places fortes pour donner prestige à la la France de la monarchie de Juillet. Les français ne soupçonnaient pas l'état de faiblesse dans lequel se trouvait la Régence et furent eux-mêmes surpris par l'éténdu de leur succès. La suite, elle se décida par improvisation, au fur et à mesure que le temps passais. Il ne s'agit pas là de suppositions ou de théories que j'aurais pondu, mais de choses avérées et documentées.
    J'aurais tant aime que ce soit une théorie que t'aurai pondu , car ce n'est certainement pas des faits avérés et documentés , a part peu être la surprise de la france de s'être retrouvée face a un adversaire aussi faible , il est insensé de parler d'improvisation pour un pays qui avait 30 ans plutôt quasi conquis toute l'Europe , et dont les finances étaient tellement mal qu'il cherchait désespérément la pépite d'or , de plus Charles X depuis son accession au 'TRÔNE' n'a jamais caché sa volonté de conquérir l'Afrique , pour renflouer les caisses de l'état .......... L'explication de la simple coïncidence ne tient vraiment pas la route , surtout lorsqu'on sait que 3 ans avant la prise d'Alger , l'empire ottoman perdait l'entièreté de sa flotte lors de la bataille de navarin .

    C'est assez pauvrement résumé, mais c'est bien le cas : l'experience algérienne fut trés précoce et elle servit de laboratoire à la future politique coloniale de la France dans le Maghreb et en terre d'Islam. Le recours au système des protectorats est la résultante de cetet expérience première, et Layautey en fut le parfait représentant, lui qui avais déja sérvi son pays en Algérie.

    Je te le répète encore une fois harrachi : les mises au pas des deux pays sont séparées de ........... 80 années , il n'y a pas d'expérience politique qui tienne dans un Laps de temps aussi long .

    Et lyautey a servit son pays en Algérie , lorsque la situation s'était complètement calmee, et même lorsqu'il fut envoyé en Algérie , il ne manquait pas de critiquer le système coloniale ..... C'est d'ailleurs en Algérie qu'il a développé sa patient pour l'orientalisme , et c'est justement en raison de ces critiques qu'il fut transfèré au Maroc , ou sa première mission fut ...... D'occuper Oujda en 1908 .

    Je lirais et commenterais la suite demain incha Allah.
    À bientôt .
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

    Commentaire


    • #92
      elysium , t'es vachement ............. Inintéressant .
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

      Commentaire


      • #93
        Pour le Maroc , voici un extrait du " Comment nous avons conquit le Maroc" Paris 1913 par E , Dupuy édit Roger

        "Pendant la première partie du XIX siècle jusqu'en 1830 , aucune puissance de l'Europe n'eut une politique bien déterminée, sauf peut -être l'ANGLETERRE , la prise d'Alger et la conquête de l'Algérie ,surtout l'occupation de la province d'Oran, qui mit en contact direct nos troupes et
        les tribus marocaines devrait être le point de départ d'une orientation nouvelle de nos relations avec le Maroc et y créer tout au moins pour la France , au début une politique véritablement marocaine "

        Donc la France visait l'occupation du Maroc lorsqu'elle a conquit l'Algérie

        Pour terminer par un extrait de Abdellah Laroui in L'histoire du Maghreb " aux édit Maspero :

        l'expédition d'Alger aurait été un autre avatar des descentes ibériques ou une réédition de la compagne d'Egypte, si des hommes n'avaient pas été disponibles dans le Midi français et si d'autres hommes n'avaient pas été prêts à spéculer sur la terre , Tant qu'on reste dans le domaine diplomatique ou militaire, on n'échappera pas au hasard et à l'imprévu, et c'est parce que ces acteurs eux mêmes n'allaient pas au delà que toute l'affaire n'a cessée dans une lumière chatoyante qui nous renvoie simultanément au monde de Charles Quint et à celui du partage de l'Afrique ,Mais, avec les années , cette originalité algérienne s'estompe et l'aspect "Ancien Régime" perd de sa valeur explicative ,Nous devons distinguer de la forme le fond qui se résume dans la destruction de l'Etat traditionnel dans tout le Maghreb, Les moyens peuvent varier , le but est le même , il est le résultat essentiel de la première phase de la pression coloniale , il est aussi la conséquence logique de l'équilibre de la décadence"
        Dernière modification par haddou, 07 octobre 2013, 19h12.

        Commentaire


        • #94
          Envoyé par Cell
          elysium , t'es vachement ............. Inintéressant .


          Pas plus que l'histoire de ton petit bled de zoudj doro.
          Vive le Polisario ! ....... Haba man haba, wa kariha man kariha

          Commentaire


          • #95
            ferais-tu partie de ces intolérants fanatiques et complexés qui haïssent les leurs tout en étant stokholmisés ? Nous avons vu BOUTEFLIKA dénoncer les harkis et les vouer aux gémonies, comme toi, alors qu'il était prêt à recevoir AUSSARES en Algérie
            Ciel !! Serais-tu un (descendant de) "harki" pour me valoir tant d'amabilités ?

            Boutef fera ce qu'il voudra mais à mes yeux un harki ou un goumier (engagé auprès des français pour mater du Chaoui) restera une vermine de la pire espèce. N'en déplaise au descendant envers lequel je n'éprouve ... que compassion.

            Commentaire


            • #96
              Fort bien ...... Ajoute juste , Calife de l'époque qui régnait a partir de COnstontinople ...... Istanbul .
              Quand je disais que les Marocains sont de vrais rigolos

              Ils se vantent de l'age d'or de l'Islam et d'une dynastie sous tutelle en déniant et reprochant même cette tutelle aux autres !

              Comment peuvent-ils, en effet désigner la tutelle Ottomane alors que celle-ci a repris le flambeau de la khilafa islamiya ? Les Marocains disent quoi en fait des tutelles omeyade, abbasside...

              Considèrent-ils cette époque comme une colonisation ?

              Ah, ces faussaires.....

              Commentaire


              • #97
                Jawzia

                Citation:
                ferais-tu partie de ces intolérants fanatiques et complexés qui haïssent les leurs tout en étant stokholmisés ? Nous avons vu BOUTEFLIKA dénoncer les harkis et les vouer aux gémonies, comme toi, alors qu'il était prêt à recevoir AUSSARES en Algérie

                Ciel !! Serais-tu un (descendant de) "harki" pour me valoir tant d'amabilités ?

                Boutef fera ce qu'il voudra mais à mes yeux un harki ou un goumier (engagé auprès des français pour mater du Chaoui) restera une vermine de la pire espèce. N'en déplaise au descendant envers lequel je n'éprouve ... que compassion.



                Premier point, je ne suis ni Harkis ni descendant de Harkis.

                En 1940, 89% des Français étaient favorable au maréchal Pétain et beaucoup d'entre eux collaboraient ave les Allemands, à la libération plus un seul n'admirait Pétain et tous disaient de lui "c'est un traite". Il a été condamné à mort et jamais exécuté. Ceux qui avaient collaboré avec les Allemands roulaient dans des Citroën sur lesquelles était écrit FFI et prétendaient avoir fait de la résistance.
                Depuis, seulement quelques années après la fin de la guerre, Allemands et Français ont eu l'intelligence de se réconcilier et 30 ans après la guerre qui a fait tant de morts plus personne n'en parlait.
                Les Harkis ont été trompés, souvent c'était des illettrés, ils ont été enrôlé dans ce conflit sans comprendre ce qu'ils faisaient. Ils ont été doublement trahis, par les Français qui ne les ont pas protégés et par les Algériens qui n'ont pas respectés les accords.
                L'Algérie est indépendante depuis cinquante ans, ne pensez-vous pas qu'il serait bon d'arrêter d'en parler, d'entretenir une haine inutile.
                Les harkis et leurs familles ont souffert, honte aux dirigeants Français qui les ont oublié, ils ont fait des erreurs, nous devons leur pardonner.
                Vous n'allez tout de même pas faire comme les Juifs qui nous parleront encore de la Shoah dans 1.000 ans.
                Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

                Commentaire


                • #98
                  Premier point, je ne suis ni Harkis ni descendant de Harkis.
                  Me suis je adressé à vous ?

                  Pourquoi veux-tu qu'on arrête de parler de tel ou tel pan de notre histoire ? Qu'est ce qui dérange ?

                  Pour ce qui est du "nous devons leur pardonner", je tiens à préciser qu'il existe un "droit de pardonner" et non pas un devoir. Et en tant que droit, je le leur refuse (pour ma part).
                  Dernière modification par jawzia, 08 octobre 2013, 15h38.

                  Commentaire


                  • #99
                    C'est un forum, j'espère que tu en connais la définition.
                    Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

                    Commentaire


                    • Me suis je adressé à vous .... pour vous sentir obligé de préciser votre "statut" ?

                      Commentaire


                      • @Cell

                        HARRACHI dit : Je repète CELL : lorsque le gouvernement de Charles X à décidé de l'expédition d'Alger, il n'était à aucun moment question de conquérir la Régence, et encore moins de la coloniser, ni officiellement ni officieusement. Il s'agissait juste de rabattre le caquet au dey et, tout au plus, occuper quelques places fortes pour donner prestige à la la France de sa monarchie. Les français ne soupçonnaient pas l'état de faiblesse dans lequel se trouvait la Régence et furent eux-mêmes surpris par l'éténdu de leur succès. La suite, elle se décida par improvisation, au fur et à mesure que le temps passais. Il ne s'agit pas là de suppositions ou de théories que j'aurais pondu, mais de choses avérées et documentées.

                        CELL répond : J'aurais tant aime que ce soit une théorie que t'aurai pondu , car ce n'est certainement pas des faits avérés et documentés
                        Ma foi, si ce que je dis n'émane pas de constrcutions que mon esprit aurait pondu, ni de faits et de documents avérés alors ca ne peut relever que de l'hallucination. Ca fait un peu trop tout de même ! Je laisses donc parler les historiens eux-même, c'est mieux pour tout le monde :

                        L'Expédition d'Alger

                        Cette expédition ne se rattache pas à la politique coloniale de Restauration : elle fut à la fois un expedient improvisé et un geste de politique intérieure, accomplis par un gouvernement en difficultés qui recherchait une opération de prestige.

                        Une histoire embrouillée de créances [...] avait abouti en avril 1827 à une rpture diplomatique [...]. La France réagit en soumettant Alger à un blocus maritime qui fut maintenu pendant trois ans [...]. Après la cannonade d'un vaisseau parlementaire français en Août 1829, le gouvernement de Polignac fut tenté par un projet de conquête du Maghreb qu'aurait mené le Pacha d'Egypte Mohamed-Ali. Mais l'affaire ayant échoué du fait du Sultan et de l'Angleterre; le gouvernement français se résolut sans enthousiasme à "changer de plan" : fin Janvier 1830 fut décidée une intervention militaire.

                        [...]

                        Avant comme après le succès de l'expédition, le gouvernement Polignac ne songeait guère à conserver Alger. Parmi d'autres hypothèses, il envisageait d'installer "à la place du dey un prince maure ou arabe avec un gouvernement national". Puis, [...] Polignac se décida le 26 Juin 1830 à traiter avec le gouvernement ottoman : Alger et son térritoire seraient remis au Sultan qui céderait à la France une portion du térritoire algérien depuis le Cap Bougaroun jusqu'à la frontière de la Régence de Tunis. [...] la prise d'Alger ne changeras rien à ces plan: Les 17 et 19 Juillet 1830, Polignac transmettait à notre ambassadeur à Constantinople des instructions nuancées pour entaler des négociations sur la base de la remise d'Alger contre un "leger accroissement du térritoire dont la France était souveraine depuis plusieurs siècles" [...].

                        La Conquête : Les incertitudes françaises (1830-1834)

                        La Monarchue de juillet ne sut que faire à ses débuts d'Alger et de ce "legs onéreux de la la Restauration". En Juin 1831, le ministre Casimir Périer annonçait bien sa volonté d'étendre l'occupation française sur toute la régence, mais les hésitations reprirent après lui jusqu'au 22 Juillet 1834, date à laquelle fut institué un gouvernement général des possession françaises dans le N. de l'Afrique. Ces possessions se bornaient alors aux environs immédiats des villes d'Alger, Oran, Bougie et Bône.

                        Pendant cette période d'incertitude qui suivit la disparition du régime de la Regence, le désordre fut général en Algérie. [...] Face à cette situation favorable dont ils ne surent pas tirer parti, nos généraux gouverneurs improvisèrent leur politique au gré de leur tempéraments. le sucesseur de de Bourmont, le général clauzel, impérieux et retors, crut facile d'établir la domination française en utilisant des chefs musulmans. Suivant un projet dû à Lesseps, il aurait voulu placer des beys tunisiens à Oran et Constantine, et pour cela il signa de sa propre autorité deux traités avec la maison régnante de Tunis [...]. Prévenu par de Lesseps, le gouvernement français rappela Clauzel, qui menaçait de déclencher une guerre contre le Maroc.

                        L'intérim fut assuré par un soldat dissipliné et circonspect, le général Berthezène, à qui l'on ordonna une position d'attente. Il tenta de donner vie au système du protectorat à Oran et s'appuya dans la Mitidja sur un célebre marabout fait agha des Arabes. Il fut de ce fait outrageusement calomnié par les colonistes [...]. Il fut remplacé par le général Savary jusqu'en Avril 1833, un ancien ministre de la Police qui persécuta les citadins d'Alger, fit exterminer une tribu et executer des chefs arabes attirés à Alger avec des saufs-conduits.

                        [...]

                        Politique de "l'occupation restreinte" (1837-1840)

                        [...] Définie dès 1835 par le gouvernement, cette politique fut imposée à Damérmont qui s'en déclara partisan : la France entendait s'en tenir à l'occupation d'établissements maritimes, "Alger, Oran, Bône avec leurs térritoires" ; le reste devaot être abandonné à cinq chefs indigènes vassaux de la France qu'on opposerait entre eux.

                        Pour appliquer cette politique, le ministre envoya Bugeaud négocier avec Abdelkader. Bugeaud était alors hostile à l'Algérie "entreprise des Bourbons", "possession onéreuse dont la nation serait bien aise d'être débarassée si on avait assez de franchise et de fermeté pour résister à la petite coterie de quelques criards de la presse". "Il faudra bon gré, mal gré la quitter tôt oou tard", confiait-il à Thiers, le 31 Décembre 1836 [...].

                        Le général damérmon avait, lui aussi, entamé des négociations avec le bey Ahmed : il ne demandait pour la France que la banlieue de Bône et de La Calle, mais exigeait le paiement d'un tribut annuel de 100.000 FF. [...] La prise de Constantine ne résolvait pas l'avenir du beylik et, sur suggestion de Molé, les négociations reprirent avec le bey pendant toute l'année 1838. Ahmed Bey refusa les conditions aggravées qu'on voulait lui imposer et continua la lutte. Valée se décida alors en investissant quelques grands féodeaux du Constantinois [...].

                        [...] En 1839 la guerre reprend contre l'Emir Abdelkader. [...] Thiers redevenu président du Conseil ne douta plus de l'incapacité de Vallée et de l'absurdité de la politique d'occupation restreinte. Il prévit le remplacement de Valée par Bugeaud, "le seul homme qui avait battu Abdelkader".

                        Politique de Conquête totale (1841-1847)

                        reniant ses opinions antérieures, Bugeaud s'était prononcé pour la conquête "absolue", une "guerre acharnée faite avec de grandes forces, une grande invasion en Afrique". [...] Bugeaud demeura sept ans gouverneur général, obtint tous les moyens qu'il demanda et maintint en Afrique des effctifs toujours supétrieurs à ceux inscrits au budget (108.000 hommes en 1846) [...]. selon le mot de Pitois, il mena une "guerre de ravageur". Il revint en effet au système, condamné par ses prédécésseurs, des "colonnes expéditionnaires", fondé sur la razzia et la devastation systématique des régions isnoumises.

                        [...]

                        La guerre ("une chouanerie, une chasse aux hommes", avait dit Bugeaud) avait été longue, souvent atroce, démoralisante pour les soldats et les officiers. [...] Du fait de la carence d'intendance et du service médical, elle se révéla plus coûteuse en vies humaines que toute autre conquête coloniale. Du point de vue des Musulmans vaincus, le bilan était plus lourd encore : leur pays était ravagé, sa situation économique devint for critique par suite de razzias à la fois systématiques, imprivisées et continuelles [...]
                        Extrait de :

                        Charles-Robert Ageron
                        Histoire de l'Algérie Contemporaine
                        Dernière modification par Harrachi78, 08 octobre 2013, 16h04.
                        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                        Commentaire


                        • @harr...

                          Ce qui vous tetille,toi,zam,sahira et compagnie,c'est que cette histoire est veridique,temoignage d'historiens,sans le contournement de la montagne pour faire taire les mitrailleuses allemandes par les durs. Montagnards marocains,la liberation de la Corse en ce jour n'aurait lieu...,
                          Dernière modification par darelbeida, 08 octobre 2013, 16h57.

                          Commentaire


                          • Ceuta et Melilla son toujours espagnoles à ce que je sache.
                            Vive le Polisario ! ....... Haba man haba, wa kariha man kariha

                            Commentaire


                            • A chaque evocation de ces 2 villes,on se rappelle également le coup de couteau dans le dos des algeriens durant la dispute de l'ilot laila,alors ne la ramener pas sur ce terrain,ca ne vous fait point honneur,loin de la...

                              Commentaire


                              • J'ai oublié la tbahdila de l’îlot Persil...... même pas un semblant de résistance, walou.
                                Vive le Polisario ! ....... Haba man haba, wa kariha man kariha

                                Commentaire

                                Chargement...
                                X