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Les Far durant la guerre de kippour -video-

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  • #61
    entre autres, le fait que hassan 2 a privé l'armée marocaine d'une victoire totale en 63 alors qu'ils avaient le dessus, le roi a ordonné de cesser les combats malgré l'avis contraire des généraux, préférant privilégier un accord politique (belle erreur...)
    hassan2 était un lâche, il avait envoyé son armée faire la guerre ,est occuper un terrain,comment après avoir fait tout ce chemin, et ce travail décide du jour au lendemain d'opter pour une solution politique? en plus de quelle solution voulait il?
    eh ben petit dans toute l'histoire de l'humanité la solution politique a toujours été dictée par le gagnant,hassa2 n'avait pas d'autres choix , car du coté Algérien, il n’y avait qu'une seul option, donner un coup de pied au marokis, et occuper le terrain,
    le reste n'est que blablabla sur blabla, une guerre ça se gagne a la fin, une bataille n'est qu'une partie de la guerre.

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    • #62
      Galek trihat !!, voilà la vraie triha, la bataille de Guelta Zemmour:


      http://www.youtube.com/watch?v=cmevwzJhBaw


      Et les pilotes de mirages qui ont bombardé les sahraouis au napalm:

      http://www.youtube.com/watch?v=zwY1-0XGjUQ


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      • #63
        Prisonniers de guerre marocains et cynisme du makhzen
        Carlos Ruiz Miguel
        Traduction en français de Martine de Froberville

        Ce n'est pas un secret que le cynisme, tout comme la corruption, est la grande spécialité du makhzen. Le cynisme du makhzen constitue l'élément le plus flagrant des manipulations et des mensonges que le noyau dirigeant marocain utilise constamment envers ses sujets à l'intérieur, et envers d'autres Etats à l'extérieur. Le dernier produit fabriqué dans les usines du cynisme makhzénien est le « drame des prisonniers de guerre marocains dans les prisons du Polisario ».
        Pendant de nombreuses années, le makhzen a nié l'existence des prisonniers de guerre (l'un des mensonges habituels du sultan et de sa cour). Il était difficile de nier l'existence de ces prisonniers alors que n'importe quel visiteur dans la région de Tindouf pouvait les rencontrer. De plus, beaucoup d'entre eux, comme l'auteur de ce texte, ont ramassé d'innombrables lettres de prisonniers marocains qu'ils ont affranchies en Espagne à destination de leurs familles résidant au Maroc. Oui, il était difficile de nier que les prisonniers de guerre existaient, pourtant Hassan II le niait. Le mensonge devint encore plus évident, si l'on peut dire, lors de la signature du plan de paix en 1990, car le plan de paix admettait l'existence de ces prisonniers et prévoyait le moment de leur libération, immédiatement avant le referendum d'autodétermination prévu. Les raisons pour lesquelles Hassan niait l'existence de ces prisonniers étaient au nombre de deux. En premier lieu, cela supposait d'admettre qu'il y eut des défaites militaires marocaines face à l'armée sahraouie. Mais de plus, en second lieu, Hassan craignait que la reconnaissance de l'existence de prisonniers de guerre n'induise une reconnaissance implicite du Front Polisario et de la RASD. Ce dernier point était particulièrement important dans la mesure où Hassan niait que le Front Polisario eût une existence propre (selon la terminologie officielle, c'étaient des mercenaires, aucun d'entre eux n'étant sahraoui, mais, évidemment à la solde de l'Algérie) et avait comme objectif d'en finir à tout prix avec la RASD. La reconnaissance de prisonniers de guerre pouvait aboutir à la reconnaissance de celle-ci.
        Dans les dernières années de sa vie, Hassan II changea d'opinion et Mohamed VI a poursuivi la politique de son père (sur ce dossier comme sur presque tous les autres). Ce changement d'avis a été provoqué par une initiative, à mon sens, imprudente et erronée de la RASD et du Front Polisario. Cette erreur a consisté dans l'autorisation donnée par la RASD et le Front Polisario au CICR (Comité international de la croix-rouge) de rendre visite aux prisonniers. En voyant que le Polisario acceptait quelques unes des prérogatives accordées au CICR par les conventions de Genève, sans que la RASD n'eût ratifié celles-ci, le Maroc eut en sa possession une arme qu'il n'imaginait même pas, tant fut grande l'ingénuité sahraouie. En effet, la décision du Polisario de laisser le CICR rendre visite aux prisonniers de guerre sans que la RASD n'eût ratifié les conventions de Genève supposait un changement à 180 ° du problème. En effet, la situation préalable faisait que les prisonniers de guerre ne jouissaient pas des droits inscrits dans les conventions de Genève tant que la RASD n'avait pas été reconnue comme Etat adhérent de celles-ci. Le prix à payer pour le Maroc était le désespoir des prisonniers de guerre et de leurs familles, un faible prix dans une tyrannie comme le régime marocain. Cependant dès le moment où le Front Polisario a accepté les inspections du CICR, les circonstances ont changé du tout au tout en faveur du Maroc. Les prisonniers de guerre en vinrent à jouir des droits reconnus dans les conventions de Genève puisque unilatéralement le Polisario les leur accordait, sans que la RASD ne fût reconnue comme Etat adhérent de ces conventions ! Pour le Maroc, c'était une aubaine.
        Les récents événements trouvent leur raison d'être dans cette logique. Le lobby pro-marocain du parlement européen a obtenu que l'on remette un « passeport pour la liberté » au capitaine de l'armée marocaine, Mimouni Zeggai, prisonnier de guerre du Front Polisario depuis 27 ans. L'argument principal est que ces prisonniers de guerre se trouvent en captivité « en violation flagrante » de l'article 118 de la 3ème convention de Genève du 12 août 1949, relative au traitement dû aux prisonniers de guerre. En effet, cet article prescrit que « les prisonniers de guerre soient libérés et rapatriés, sans retard, dès la fin des hostilités actives ». Les hostilités actives, mais non pas la guerre, ont cessé en septembre 1991. Alors, apparemment, le Maroc aurait raison … si ce n'est, à ce petit détail près, que le Maroc veut appliquer la convention de Genève à un Etat, la RASD, qui n'en est pas partie prenante puisqu'elle ne l'a pas ratifiée. Il ne conviendrait pas d'arguer que l'Algérie, elle, l'a ratifiée, car la guerre n'a pas eu lieu avec l'Algérie, et les prisonniers ne sont pas aux mains d'Alger (même s'ils sont sur territoire algérien, concédé provisoirement à la RASD).
        Quel devrait être le dénouement de cette histoire ? À l'heure actuelle, les uniques obligations contractées internationalement par le Front Polisario s'agissant des prisonniers de guerre sont celles contenues dans le plan de paix. Si le Maroc ne veut pas qu'ait lieu le référendum d'autodétermination prévu par le plan de paix, c'est qu'il demeure partisan que les prisonniers de guerre restent en captivité. Tel était le pacte. Et si le Maroc ne respecte pas sa part, le Front Polisario n'a pas à respecter la sienne. Que le Front Polisario ou la RASD doivent libérer les prisonniers de guerre en vertu d'une autre obligation internationale est une autre question. Si la RASD ratifiait les conventions de Genève, le Maroc pourrait exiger automatiquement leur rapatriement. Le fait qu'il ait assumé unilatéralement quelques-unes des obligations dérivées de ces conventions ne l'oblige pas à toutes les assumer, tant qu'il n'aura pas ratifié ces traités.D'ici là, demander à la RASD qu'elle respecte une convention qu'elle n'a pas signée est pur cynisme.

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        • #64
          ce n'est pas avec ces mensonges que vous allez remonter le moral de vos soldats.
          ça me rappelle le vieux soldat qui a participé à la guerre d’indou-chine, et qui raconte comment il a pu, tout seul, décimer tout un bataillon ennemi.
          après les ""trihates"" de 1963, 1975 et 1979, nos armées ont complexé les votres pour la vie.


          des trihates comme ça on en veut à chaque fois,pour nous les terres et pour vous les victoires factices,c'est marocains plus con qu'eux tu meurts

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          • #65
            des trihates comme ça on en veut à chaque fois,pour nous les terres et pour vous les victoires factices,c'est marocains plus con qu'eux tu meurts
            justement , je demande moi aussi une nouvelle triha du genre 63, 75, mais cette fois un peu plus vers le nord allant de saidia a oujda, ils nous donne une treha et on récupères c'est deux villes,

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            • #66
              Une triha.

              Le Général Ahmed DLIMI Renard du Desert et héros du Sahara

              "Le style...... c'est l'homme": King Hassan II

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              • #67
                Et çà c'est quoi ??

                http://www.youtube.com/watch?v=eYu5L6NuEOQ


                http://www.youtube.com/watch?v=Md5EwOPnu2g


                http://www.youtube.com/watch?v=zwY1-0XGjUQ


                l'était où le renard du désert, le Rommel makhnézien ??

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                • #68
                  Le Général Ahmed DLIMI Renard du Desert et héros du Sahara
                  un général, qui dit avoir délogé ,mais il se trouve a plusieurs kilomètres, du lieu en question, il montre des armes, mais aucun soldats capturé,il dit avoir libéré Amgala, elle se trouve où Amgala aujourd’hui?
                  c'est exactement la même triha de 1963, ils écrasent tout sur leurs passages, mais ils finissent par perdre tout le territoires , c'est TYPIQUEMENT marocain, et les pauvres marocains croient toujours en ces bouffonneries.
                  voici un échantillon de ce que cachait le makhzane et ce général au peuple marocain

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                  • #69
                    Hassan II traitant les Marocains de tous les noms

                    Rabat.- Souvenirs… Un chef d’Etat qui insulte « son » peuple, le traite de « apache » et de « contrebandier », c’est d’un niveau digne du grand tyran qu’était Hassan II. Et dire que les portraits de ce Serial Killer alaouite sont toujours visibles dans les administrations marocaines. A quand le nettoyage comme en Espagne avec Franco ?

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                    • #70
                      sep le fou

                      j'ai jamais dit que l'anp n'avait fait rien fait, j'ai dit que 3000 soldats algériens sont arrivés aprés le cessez le feu et qu'ils avaient tenu la route allant au Caire pour la protéger contre l'avancée israelienne, relis mes messages, l'algérie a participé activement à cette guerre surtout en moyens aériens et financiers c une réalité historique et ya rien à redire à ça. voilà un autre article que j'ai trouvé sur un site qui parle de cette guerre (le premier vient du journal le Temps)

                      Deux T-55A/T-55A modèle 1970 syriens détruits dans le Golan ; la brigade d'infanterie motorisée marocaine déployée aux côtés de la 7ème Division d'Infanterie syrienne, au nord du dispositif d'attaque, engerbe un bataillon de ces chars fournis par Damas. Ils seront parmi les premiers engagés lors du déclenchement de l'offensive, le 06 octobre 1973 à 14 heures 00. En face, bien qu'écrasés par la supériorité numérique des forces arabes, les Israéliens s'accrochent. Les Marocains subissent des pertes tout en en infligeant également. Un des premiers chars israéliens détruit au cours de ce conflit (un Sho't Kal du 74ème Bataillon attaché à la 7ème Brigade Blindée) l'est ainsi par un des T-55 de la brigade marocaine. (Photo via IDF Armor http://idf-armor.********.fr/)

                      La brigade motorisée du Golan est attachée à la 7ème Division d'Infanterie syrienne. Elle livre de durs combats face aux Israéliens du 74ème Bataillon de Chars Saar (attaché à la célèbre 7ème Brigade Blindée). Ses chars Sho't Kal (des Centurion modifiés par les Israéliens) sont supérieurs aux T-55, aussi bien en terme de blindage que d'efficacité des tirs (meilleure optique) mais aussi quant à l'ergonomie des engins. Ce qui n'empêche pas le T-55 d'Ahmed Ashan de détruire un Sho't Kal alors que les Marocains sont les premiers arabes à engager directement les forces israéliennes sur le plateau du Golan, dans les environs de Tel Shaeta. Des deux côtés, les actes de bravoure se multiplient. Pourtant la brigade marocaine n'avance pas : ne lui ont été assignés que des objectifs limités. En outre, elle a reçu la consigne de ne pas progresser sans en en référer à Damas...



                      Le 11 octobre, l'unité est face au 77ème Bataillon de Chars. Là encore, les combats sont acharnés. Le 20 octobre, elle est intégrée au dispositif de la 9ème Division d'Infanterie syrienne. Dispositif qui s'organise pour lancer une contre attaque dans le saillant de Saassaa. Prévue pour le 25 octobre, l'opération doit permettre de reprendre l'initiative face à des Israéliens qui menacent désormais Damas, après avoir rétabli une situation pourtant désespérée le 06 octobre. Cependant, Hafez el-Assad réalise parfaitement que la conjoncture militaire est devenue catastrophique. En conséquence de quoi il accepte un cessez-le-feu qui prend effet le 23 octobre 1973, à minuit... La contre offensive n'a donc pas lieu et là s'arrêtent les combats de la brigade d'infanterie motorisée marocaine. Malgré de très durs affrontement, elle a conservé sa cohésion tout au long de la guerre. En tout, 5 500 hommes sont expédiés dans le Golan et en Egypte.

                      article signé Laurent Touchard publié sur le site CONOPS

                      si après ça tu es tjrs pas convaincu c'est que t'es franchement de mauvaise foi

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                      • #71
                        63 encore et toujours

                        sep, le gagnant a imposé son choix, et c'était celui de la négociation politique par hassan 2 qui cessé les combats. ya une diférence entre ce que tu gagnes par la force et ce que tu gagnes par ce que ton adversaire a bien voulu te laisser, ce qui est votre cas. Moi je trouve bizarre vos réactions, une fois vous avez gagné et vous etes les meilleurs, et une autre fois c un ensemble d'excuses pathétiques (armée trop jeune et inexpérimentée, guerre contre la france, attaque surprise marocaine et jen passe...) ya pas un livre d'histoire qui vous attribue la victoire,feu ben bella a été renversé en partie aussi à cause de cette défaite de 63. Mais je remarque encore une fois que personne d'entre vous n'a répondu à ma question alors que je l'ai posée 2 fois déjà, donc je recommence : où était l'armée lors des attaques contre les civils?

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                        • #72
                          maroki59 elkeddab

                          sep, le gagnant a imposé son choix, et c'était celui de la négociation politique par hassan 2 qui cessé les combats. ya une diférence entre ce que tu gagnes par la force et ce que tu gagnes par ce que ton adversaire a bien voulu te laisser, ce qui est votre cas. Moi je trouve bizarre vos réactions, une fois vous avez gagné et vous etes les meilleurs, et une autre fois c un ensemble d'excuses pathétiques (armée trop jeune et inexpérimentée, guerre contre la france, attaque surprise marocaine et jen passe...) ya pas un livre d'histoire qui vous attribue la victoire,feu ben bella a été renversé en partie aussi à cause de cette défaite de 63. Mais je remarque encore une fois que personne d'entre vous n'a répondu à ma question alors que je l'ai posée 2 fois déjà, donc je recommence :
                          tu dis le gagnant, avait imposé son choix,c'est le choix de rentrer bredouille, et de perdre encore 50 km de figug ,pourquoi n'a il pas imposé sa vrai volonté pour la quelle il avait envoyé ses soldats, a savoir occuper et rattacher Tindouf et Béchar au maroc?
                          il n'y a eu ni négociation politique ni sidi zekri ni encore le moindre compromis de la part de l’Algérie.
                          Quant a la réaction elle est claire comme la lumière du jour, on parle d'une Algérie, ensanglantée , ruinée,,meurtrit par plusieurs années de guerre, attaquée par une armée voisine, plus régulière ,
                          si l’armée marocain était a ce moment régulière et plus organisée ,cela ne voudra pas dire que cette armée aller gagner systématiquement la guerre

                          enfin une chose que toi tu veux jamais comprendre et admettre, "alkhbar yjibouh twala", et une guerre ça se gagna a la fin.

                          où était l'armée lors des attaques contre les civils?
                          je t'ai deja expliqué la signification du mot "guerre civile" apparemment tu es long a comprendre le sens de ce mot.

                          dis moi pourquoi le makhzen niait l’existence de + 4000 prisonniers?
                          pourquoi Amagala, n'est pas sous souveraineté marocaine?
                          pourquoi les victoires marocaines sont toujours et uniquement sur le papier et jamais sur le terrain?

                          Commentaire


                          • #73
                            jeudi 8 décembre 2011

                            Top Secret! Amgala mon amour!
                            S'il y a une bataille ancrée dans l'imaginaire collectif en Algérie, c'est bien celle d'Amgala. Tout le monde, ou presque, en a entendu parler. Certains la décrivent vaguement comme étant une écrasante victoire sur l'armée Marocaine par delà nos frontières et d'autres insistent sur le caractère "spécial" des forces Algériennes qui y ont participé. Aucune source officielle n'a jamais donné de détails en Algérie, aucun journal ni livre n'en parle exhaustivement. Beaucoup des acteurs de cette (ces) bataille(s) ont disparu ou s'en tiennent au minimum d'informations.
                            Au Maroc, contrairement à l'Algérie, beaucoup de choses ont été dites, les acteurs de l'époque se sont évertués, trente années durant, à redorer le blason terni de l'armée du roi Hassan II en racontant un "certaine" version, en niant une des batailles et en affirmant qu'il s'agissait-là d'une agression Algérienne.
                            Soucieux de rétablir la vérité, nous vous proposons à travers cet article une tentative de description des deux batailles d'Amgala.

                            Le Lieu


                            Le Contexte
                            Nous sommes en janvier 1976, à peine trois mois après la marche verte qui a vu déferler les "volontaires" civils Marocains et les forces du roi Hassan II. Cette poussée soudaine vers le Sud a fait céder les Espagnols qui ont vite fait de quitter le territoire Sahraoui, elle aura aussi pour conséquences de véritables massacres commis sur les populations autochtones qui se sont vite retrouvées chassées de leurs terres et sujettes à une disette forcée dans l'environnement désertique du Sahara Occidental.
                            Dans ce contexte précis, le Président Houari Boumediène ordonne dès novembre 1975 à l'ANP de venir en aide aux réfugiés et déplacés Sahraoui, y compris sur leurs terres, en leur apportant nourriture et logistique. A cette époque, bien que le Front Polisario existes, la guerre contre le colonisateur Marocain n'est pas encore lancée et l'annonce de création la République Arabe Sahraoui n'est même faite.


                            [IMG]http://3.bp.********.com/-Zf3jG8Dm7CM/TuALihpLSeI/AAAAAAAAANQ/3idPG4Ai4Eg/s320/polisario.jpg[/IMG]

                            Début janvier 1976, le 41 bataillon d’infanterie des forces terrestres de l'ANP, commandé par le capitaine Lounes Arib, composé en majorité d'appelés mais encadré par d'anciens maquisards de l'ALN, apporte des moyens de subsistance à plus de deux mille de Sahraouis. Ces derniers qui avaient trouvé refuge dans le village d'Amgala, seul point d'eau sur des dizaines de kilomètres à la ronde, avaient fui des bombardements Marocains dans les régions de Hawza et de Smara. Parmi les fuyards il y avait un grand nombre d'enfants en bas-age dont plus d'une centaine sont morts par manque d'eau, de nourriture ou de soins.





                            Amgala I
                            Le 21 janvier 1976, des hommes armés du Polisario attaquent un regroupement militaire Mauritanien dans la région de Dakhla, ils parviennent à tuer une soixantaine de militaires et se replient vers le Nord de la Mauritanie. Ould Dadda réclame l'aide urgente de la France et du Maroc, seul ce dernier répond en envoyant deux avions F5 ratisser la zone. Immédiatement un des deux appareils est abattu par une batterie anti-aérienne Polisarienne (en Mauritanie) et son pilote capturé. Les soupçons de Hassan II et du général Dlimi (commandant des forces armées royales FAR), se tournent alors vers l'Algérie.
                            Pensant que Boumediène avait envahi le Sahara occidental et le Nord Mauritanien, ils décidèrent de couper une prétendue ligne d'approvisionnement de l'ANP vers ses troupes en envoyant massivement des troupes.
                            C'est là que fut découvert le petit cantonnement d'Amgala qui fut vécu comme une menace.
                            Le 22 janvier en fin de journée des échanges de tirs se font entendre entre des militaires Marocains et Algériens, le lendemain six bataillons des FARs encerclent Amgala, ils coupent routes et accès aux puits. Le capitaine Arib ordonne à ses hommes de tenir leurs positions jusqu'à l'arrivée des renforts. Le bataillon Algérien est spécialisé dans la logistique et l'intendance, ses éléments sont dotés d'armes légères et moyennes, mais rien pour tenir un siège. Et pourtant il aura fallu cinq jours aux marocains, supérieurs en nombre et en équipement pour venir à bout du cantonnement Algérien. Le capitaine Arib est parmi les premier à tomber au champs d'honneur, il ne survivra pas aux blessures d'un tir de mortier marocain, avec lui deux cent autres Algériens sont tués. 102 sont fait prisonniers, d'ailleurs les FARs avaient reçu l'ordre de capturer le maximum d'Algériens afin de les monnayer mais aussi de renforcer l'idée à l'intérieur du Maroc que l'Algérie voulait envahir le Sahara Occidental tout en poussant le voisin de l'Est à intervenir militairement.


                            Lourdes décisions
                            Boumediène est devant un dilemme, comment intervenir pour essayer de sauver le 41 eme bataillon qui se trouvait très loin des centres névralgiques de l'ANP mais aussi très loin au delà des frontières. Sachant que la mission était humanitaire, aucun déploiement massif de troupes n'était prévu ou planifié à proximité de la frontière Sahraoui, contrairement aux marocains qui étaient dans une logique de guerre longuement préparée.
                            Organiser une mission de bombardement aérien était très compliqué du fait du déploiement d'une grande partie de nos bombardier en Egypte et la mobilisations de ceux restants dans les bases de l'Est Algérien en vue d'un probable conflit avec Israel. En fin tacticien, Boumediène, ne voulais pas répondre aux provocations marocaines a préféré préparer digérer l'attaque et préparer la riposte sereinement tout en négociant la récupération des prisonniers de guerre Algériens.


                            Agitation politique à Alger
                            Trois tendances s'affrontaient à Alger au sein du gouvernement et de l'appareil politico-militaire Algérien.
                            Chadli Bendjedid et bon nombres d'officiers étaient partisans d'une guerre froide et d'une mise sous pression des marocains en massant des troupes tout le long de leur frontière.
                            Abdelaziz Bouteflika qui avait la hantise d'une mise à l'écart de l'Algérie sur le plan international, privilégiait une action diplomatique et l'ouverture de discussions avec Rabat. Il a été résolument contre la manière forte et croyait fermement aux bons efforts de Hassan II.
                            Quand à Mohamed Salah Yahiaoui, qui collectait le ressentiment d'une large proportion de l'appareil politique et de l'Armée, a littéralement assiégé, en compagnie de Zerguini, le bureau de Boumediène, afin de le convaincre d'agir militairement et venger les morts Algériens.
                            Le Président Boumediène pris l'avis de ces trois tendances, en agissant diplomatiquement en s'adjugeant le soutien de quelques pays arabes (Libye, Syrie,Yemen). Il déploiera des troupes à Bechar et Tindouf et ordonnera une action de "récupération" symbolique d'Amgala. Un signal fort à destination de Hassan II


                            Amgala II
                            Quelques semaines sont passées, un convoi de Land Rover, avec à son bord un commando de paras de l'ANP, quitte en fin d'après midi Béchar, direction le Nord de la Mauritanie. Sa mission contourner par le Sud, Tifariti, Bir Lahlou et Mahbes, avec pour seul point d'horizon Amgala. Arrivés sur place, les paras se griment en guerriers Sahraouis, d'ailleurs des éléments du Polisario sont là pour prêter main forte et guider les Algériens.
                            Sur place, les marocains s'attendant à une invasion classique, fortifient la zone et déploient des pièces d'artillerie et des mitrailleuses lourdes. C'est au couteau que le commando Algérien se fraye un chemin au coeur du dispositif. La section marocaine est décimée très rapidement et les forces du Polisario viennent le lendemain occuper le terrain. A ce jour, Amgala est une ville libérée de toute présence marocaine.


                            Conclusions
                            La récupération d'Amgala fut un tournant pour les ambitions expansionnistes marocaines. Depuis, les FARs ont appris à ne plus croiser le fer avec l'ANP. Le déploiement de troupes entre Béchar et Tindouf a finalement duré presque trente ans et il est toujours effectif. Ces deux actions ont été perçu par Hassan II comme un signal fort d'un ennemi qui n'est pas tombé dans son piège. Quelques jours après Amgala II, le souverain écrivit ces mots au Président Boumediène : "Je vous adjure d'éviter au Maroc et à l'Algérie un autre drame. Je vous demande aussi de faire en sorte, soit par une guerre loyalement et ouvertement déclarée soit par une paix internationale garantie, que dorénavant on ne dise plus chez moi, dans mon pays, parmi mon peuple, Algérie = Inconstance."Hassan II Février 1976


                            Remerciements à Bousfer qui se reconnaitra

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                            • #74
                              A ce jour, Amgala est une ville libérée de toute présence marocaine.

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                              • #75
                                cours d'histoire

                                La bataille la plus importante se déroule le 25 octobre, environ 200 Algériens sont capturés près de Hassi Beïda[30]. Les Marocains parviennent jusqu'à 12 kilomètres de Tindouf, le 28[31]. Ils sont peut-être dissuadés d'investir la ville par une intervention de Charles de Gaulle[32].
                                Il était prévu qu'un contingent cubain, comportant 22 blindés T-34, s'empare de Berguent au Maroc, mais l'attaque est suspendue au dernier moment par Ben Bella, en raison de la perspective de négociations lors de la conférence de l'Organisation de l'unité africaine devant se tenir à Bamako à partir du 29 octobre[33].
                                À la fin du mois, le Maroc bénéficie d'une situation militaire favorable, en tenant Hassi-Beïda et Tinjoub, et en approchant de Tindouf, tandis que l'Algérie bénéficie d'une situation diplomatique en sa faveur : elle possède un large capital de sympathie après la guerre d'indépendance, elle est soutenue à des degrés divers par toutes les organisations africaines, et elle peut mettre en avant le principe de uti possidetis pour soutenir sa revendication[34].
                                Négociations pour un cessez-le-feu

                                Plusieurs tentatives de négociations, infructueuses et non coordonnées, ont lieu avant que l'OUA ne parvienne à un accord à la fin d'octobre.
                                Le président tunisien, Habib Bourguiba tente le premier d'établir un dialogue entre les belligérants, mais ne parvient pas à un accord. Du 15 au 17 octobre, les pays tentent de négocier directement un cessez-le-feu à Marrakech, avec l'assistance de l'empereur éthiopien Hailé Sélassié[35] (également premier dirigeant de l'OUA, et alors en visite en Afrique du Nord), sans aucun succès[31]. Gamal Abdel Nasser, président de la République arabe unie (qui ne contient plus que l'Égypte), appelle à un sommet nord-africain, mais l'implication directe de son armée en faveur de l'Algérie ne laisse aucune chance à son invitation[36]. Une offre de médiation, lancée par la Ligue arabe, est également rejetée par le Maroc, qui considère que celle-ci est trop favorable à l'Algérie, notamment en raison du rôle dominant de l'Égypte dans la ligue[36].
                                Hailé Sélassié et le président du Mali, Modibo Keita, convainquent les belligérants de se rencontrer lors d'une conférence à Bamako les 29 et 30 octobre[37] ; ils obtiennent un cessez-le-feu négocié lors de la conférence[38].
                                Les conditions du cessez-le-feu sont[39] :
                                1. L'arrêt effectif des hostilités et l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu, à compter du 2 novembre, à zéro heure.
                                2. La constitution d'une commission composée d'officiers marocains, algériens, éthiopiens et maliens, qui déterminerait une zone au-delà de laquelle les troupes engagées seraient retirées.
                                3. La constitution d'un corps d'observateurs maliens et éthiopiens chargés de veiller à la sécurité et à la neutralité de la zone démilitarisée.
                                4. La réunion, dans les plus brefs délais, des ministres des Affaires étrangères des États-membres de l'Organisation de l'unité africaine, afin de constituer une commission spéciale qui aurait pour mission :
                                a) de situer les responsabilités dans le déclenchement des hostilités;b) d'étudier le problème des frontières et de soumettre aux deux parties des propositions concrètes pour le règlement définitif de cette affaire.Les quatre chefs d'État décident en outre :
                                1. La cessation par l'Algérie et par le Maroc de toute attaque publique, par voie de presse ou de radio, à compter du 1er novembre 1963, à zéro heure.
                                2. L'observation stricte du principe de non-ingérence dans les affaires des autres États;
                                3. Le règlement par voie de négociation de tout différend susceptible de survenir entre États africains.

                                Il doit prendre effet le 2 novembre, mais le Maroc n'entend pas abandonner Hassi Beïda et Tinjoub qu'il considère comme faisant partie de son territoire[40]. Le 1er novembre, le président algérien Ben Bella exige l'évacuation de ces villages par les troupes marocaines. Devant leur refus, il ordonne des bombardements d'artillerie sur Figuig, et des combats sporadiques se poursuivent jusqu'au cessez-le-feu effectif du 5 novembre, qui laisse les positions d'origine inchangées[38]. Le Maroc, qui tentait depuis la mi-octobre d'amener le conflit devant l'ONU afin de contrecarrer les efforts algériens à l'OUA, n'est pas soutenu par les États-Unis ou la France, qui lui indiquent de respecter les accords de Bamako[41].
                                L'OUA forme une commission de médiation, avec des représentants de l'Éthiopie et du Mali. Celle-ci met en place une zone démilitarisée sur toute la frontière entre Figuig et Tindouf, soit environ 1000 kilomètres, surveillée par des observateurs éthiopiens et maliens. Lors d'une session extraordinaire du 15 au 18 novembre à Addis-Abeba, le conseil des ministres de l'OUA adopte le principe d'une primauté de l'OUA sur l'ONU dans la résolution de conflits purement africains, et approuve la déclaration commune de Bamako. Le Maroc, qui craignait une solution inéquitable de la part d'une organisation favorable à la cause algérienne, est rassuré par ces conclusions[42]. Un cessez-le-feu définitif est signé le 20 février 1964, il définit les contours de la zone démilitarisée et marque la reprise officielle des relations diplomatiques entre le Maroc et l'Algérie. Les troupes marocaines qui occupent toujours Hassi Beïda et Tinjoub, et les troupes algériennes qui entourent Figuig, peuvent enfin se replier[43].
                                Bilan et conséquences

                                En avril 1964, 379 prisonniers algériens sont échangés contre 57 marocains, ce qui conforte la thèse d'une supériorité générale des forces marocaines lors du conflit. Le Maroc annonce un bilan officiel de 39 morts, tandis que les pertes algériennes, jamais publiées, s'élèvent vraisemblablement à 300 morts[1]. Le piètre bilan de l'armée algérienne est un des facteurs qui contribuent à la chute de Ben Bella en 1965[44].

                                synthèse de wikipédia je précise, donc pas un site marocain , alors sep ya pas eu de négociation politique de l'algérie? les accords de bamako et de l'oua c'était quoi? relève le nez de ton livre d'histoire écrit par tes imposteurs de dirigeants avant de dire aneries
                                Dernière modification par maroko59, 25 avril 2014, 21h18.

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