La taxe de sortie du territoire tunisien pour les touristes étrangers ne relève pas d'une "mesure discriminatoire"
Déclaration du ministre des AE, Ramtane Lamamra, lors d’une conférence de presse animée avec le ministre d'Etat, ministre portugais des AE, Rui Chancerelle de Machete Photo-APS
ALGER - Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a affirmé, lundi à Alger, que la taxe de sortie du territoire tunisien pour les touristes étrangers, décidée par le gouvernement tunisien "ne relève pas de mesures discriminatoires ou arbitraires" et qu'il ne fallait pas "appréhender cette mesure sous l'angle de la réciprocité".
A une question sur la position de l'Algérie vis-à-vis de cette nouvelle mesure prise par la Tunisie, lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères portugais, Rui Chancerelle de Machete, M. Lamamra a souligné que le gouvernement algérien a reçu "toutes les garanties de la partie tunisienne pour le report de l'application de cette mesure qui concernera pas les citoyens algériens qui visiteront la Tunisie en cette période".
En août dernier, les autorités tunisiennes ont annoncé le début de l'application d'une taxe de sortie d'un montant de 30 dinars tunisiens, applicable à tous les étrangers non résidant en Tunisie. L'application de cette taxe a été reportée au mois d'octobre prochain.
"Ces mesures seront appliquées à tous dans les délais arrêtés par le gouvernement tunisien et ce conformément à la loi en vigueur en Tunisie. Elles ne sont ni discriminatoires ni arbitraires", a insisté M. Lamamra.
"Il ne faut pas appréhender cette mesure sous l'angle de la réciprocité ni y percevoir une volonté d'imposer des mesures arbitraires aux citoyens algériens par les voisins tunisiens", l'Algérie étant connue pour son attachement à la préservation de la dignité de ses citoyens à l'étranger, à sa souveraineté nationale et au principe de réciprocité".
A cet effet, il a souligné que "l'Algérie et la Tunisie sont liées par une relation très privilégiée" qui "se développe pour devenir une relation exemplaire dans la région du Maghreb", rappelant l'importance de l'appui de l'Algérie à la Tunisie dans les domaines, économique, financier et sécuritaire notamment en cette période de transition démocratique.
Il a ajouté que la Tunisie a toujours réservé un bon accueil aux citoyens algériens, sans visa même lors des années du terrorisme "où l'Algérie luttait seule contre ce fléau dans un contexte où certains ne le lui reconnaissaient pas alors que d'autres parlaient d'une guerre civile ou de violence politique".
- lundi, 15 septembre 2014 16:50
Déclaration du ministre des AE, Ramtane Lamamra, lors d’une conférence de presse animée avec le ministre d'Etat, ministre portugais des AE, Rui Chancerelle de Machete Photo-APS
ALGER - Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a affirmé, lundi à Alger, que la taxe de sortie du territoire tunisien pour les touristes étrangers, décidée par le gouvernement tunisien "ne relève pas de mesures discriminatoires ou arbitraires" et qu'il ne fallait pas "appréhender cette mesure sous l'angle de la réciprocité".
A une question sur la position de l'Algérie vis-à-vis de cette nouvelle mesure prise par la Tunisie, lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères portugais, Rui Chancerelle de Machete, M. Lamamra a souligné que le gouvernement algérien a reçu "toutes les garanties de la partie tunisienne pour le report de l'application de cette mesure qui concernera pas les citoyens algériens qui visiteront la Tunisie en cette période".
En août dernier, les autorités tunisiennes ont annoncé le début de l'application d'une taxe de sortie d'un montant de 30 dinars tunisiens, applicable à tous les étrangers non résidant en Tunisie. L'application de cette taxe a été reportée au mois d'octobre prochain.
"Ces mesures seront appliquées à tous dans les délais arrêtés par le gouvernement tunisien et ce conformément à la loi en vigueur en Tunisie. Elles ne sont ni discriminatoires ni arbitraires", a insisté M. Lamamra.
"Il ne faut pas appréhender cette mesure sous l'angle de la réciprocité ni y percevoir une volonté d'imposer des mesures arbitraires aux citoyens algériens par les voisins tunisiens", l'Algérie étant connue pour son attachement à la préservation de la dignité de ses citoyens à l'étranger, à sa souveraineté nationale et au principe de réciprocité".
A cet effet, il a souligné que "l'Algérie et la Tunisie sont liées par une relation très privilégiée" qui "se développe pour devenir une relation exemplaire dans la région du Maghreb", rappelant l'importance de l'appui de l'Algérie à la Tunisie dans les domaines, économique, financier et sécuritaire notamment en cette période de transition démocratique.
Il a ajouté que la Tunisie a toujours réservé un bon accueil aux citoyens algériens, sans visa même lors des années du terrorisme "où l'Algérie luttait seule contre ce fléau dans un contexte où certains ne le lui reconnaissaient pas alors que d'autres parlaient d'une guerre civile ou de violence politique".
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