C’est une sortie pour le moins étonnante qu’Ahmed Raissouni vient de faire. Lors d’une conférence récemment organisée par le Centre de recherche sur la législation islamique et éthique du Qatar, l’ancien chef du Mouvement de l'unicité et de la réforme (MUR) s’est dit favorable à la dépénalisation de la rupture du jeûne pendant le ramadan.
Lors de son intervention, Ahmed Raïssouni, a fait référence à l'article 222 du Code pénal qui punit les "dé-jeûneurs" pendant le ramadan. Le texte prévoit que "celui qui, notoirement connu pour son appartenance à la religion musulmane, rompt ostensiblement le jeûne dans un lieu public pendant le temps du ramadan, sans motif admis par cette religion, est puni de l'emprisonnement d'un à six mois" ainsi que d'une amende.
Sur ce sujet, Ahmed Raissouni, également théologien et auteur de plusieurs ouvrages sur la religion, ne partage pas tout à fait la même position que les militants qui défendent le droit de ne pas jeûner. Pour lui, la question relève davantage de la liberté de conscience de chaque individu et ne doit en aucun cas faire l’objet d’une enquête policière ou d’une condamnation en justice.
Ces déclarations interviennent quelques jours après l’arrestation à Rabat d’un homme qui fumait une cigarette sur la terrasse de son lieu de travail. Avant lui, deux autres ont été poursuivis en justice pour avoir bu de l'eau à Zagora à cause de la chaleur. Deux hommes ont été arrêtés à Essaouira le 18 juin alors qu'ils "consommaient des petits pains et des cigarettes" sur la plage. L'année dernière, toujours pendant le mois sacré, quatre "déjeûneurs" avaient été condamnés à deux mois de prison avec sursis pour avoir bu un jus d'orange à Marrakech
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Lors de son intervention, Ahmed Raïssouni, a fait référence à l'article 222 du Code pénal qui punit les "dé-jeûneurs" pendant le ramadan. Le texte prévoit que "celui qui, notoirement connu pour son appartenance à la religion musulmane, rompt ostensiblement le jeûne dans un lieu public pendant le temps du ramadan, sans motif admis par cette religion, est puni de l'emprisonnement d'un à six mois" ainsi que d'une amende.
Sur ce sujet, Ahmed Raissouni, également théologien et auteur de plusieurs ouvrages sur la religion, ne partage pas tout à fait la même position que les militants qui défendent le droit de ne pas jeûner. Pour lui, la question relève davantage de la liberté de conscience de chaque individu et ne doit en aucun cas faire l’objet d’une enquête policière ou d’une condamnation en justice.
Ces déclarations interviennent quelques jours après l’arrestation à Rabat d’un homme qui fumait une cigarette sur la terrasse de son lieu de travail. Avant lui, deux autres ont été poursuivis en justice pour avoir bu de l'eau à Zagora à cause de la chaleur. Deux hommes ont été arrêtés à Essaouira le 18 juin alors qu'ils "consommaient des petits pains et des cigarettes" sur la plage. L'année dernière, toujours pendant le mois sacré, quatre "déjeûneurs" avaient été condamnés à deux mois de prison avec sursis pour avoir bu un jus d'orange à Marrakech
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