Les potes de Basri sont derriere les barreaux ! apres Slimani c'est le tour de Laâfoura
Ses démêlés avec la justice ont commencé en 2003
Abdelaziz Laâfoura, ancien gouverneur de la préfecture de Aïn Sbaâ-Hay Mohammadi, a été condamné, lundi 22 janvier, à 10 ans de prison ferme par la 1re Chambre criminelle de la Cour suprême de Rabat.
Principal accusé dans l'affaire de gestion communale à Casablanca pendant les années 90, Laâfoura avait bénéficié, au cours du procès devant la Cour d'appel de Casablanca, du privilège d'être jugé par la Cour suprême, en vertu de son statut d'ex-gouverneur, conformément à l'article 265 du code de procédure pénale.
Laâfoura a été poursuivi pour «abus de pouvoir et participation à la dilapidation de fonds publics, à la falsification et à l'usage de documents officiels, de titres commerciaux et bancaires et corruption». Il a comparu seul devant la chambre criminelle, dont les audiences se sont déroulées à huis-clos. Né en 1952 à Kelâat Sraghna, Abdelaziz Laâfoura a rejoint, après la faculté de droit de Casablanca, le ministère de l'Intérieur en 1976.
Après avoir occupé le poste de gouverneur à Benslimane en 1984 et à Mohammédia jusqu'en 1987, il devient directeur de l'Urbanisme et de l'Aménagement du territoire. En 1991, il est nommé gouverneur d'Aïn Chock-Hay Hassani qu'il quitte en 1994 pour une autre préfecture, celle de Aïn Sebaâ-Hay Mohammadi. Son mandat sur ces deux postes a été très controversé.
Ses démêlés avec la Justice commencent suite à une plainte déposée auprès du tribunal de première instance de Casablanca par l'entrepreneur suisse Jean-Victor Lovat. L'enquête, menée depuis septembre 2003 par la police judiciaire, a conclu à l'implication de l'ex-gouverneur, ainsi que d'autres personnes, telles qu'Abdelmoughit Slimani ou encore l'entrepreneur Boujemaâ El Youssoufi.
En avril 2006, la cour d'appel de Casablanca avait prononcé une sentence allant de l'acquittement à des peines de dix ans de prison ferme, assorties d'amendes et de confiscation des biens de plusieurs accusés dans la même affaire. Ainsi, Abdelmoughit Slimani, ex-président de la communauté urbaine de Casablanca, a été condamné à dix ans de prison ferme, assortis d'une amende de 50.000 DH, à la confiscation de ses biens et à la restitution des fonds tirés du projet de construction de logements Ouled Ziane et Fouarat.
Les autres peines infligées s'échelonnent de deux à sept ans fermes. Seuls deux accusés (Noureddine Dilli et Bouâza Mouhachim) ont été acquittés. Au moment de la déposition de la plainte par l'entrepreneur suisse Lovat, personne n'imaginait une seconde que l'empire bâti par Slimani et Laâfourâ allait s'écrouler d'un coup.
Mais voilà que cette plainte des plus ordinaires allait devenir un feuilleton judiciaire, vu l'importance et la gravité des faits délictueux imputés aux deux ex-hommes forts de la métropole, à savoir : détournement des deniers publics, malversations financières, falsification de documents et abus de pouvoir.
Lovat devient accusé
La plainte déposée par l'entrepreneur suisse Jean-Victor Lovat a déclenché ce feuilleton judiciaire. L'ironie du sort a voulu que le plaignant devient accusé. Après qu'il eût été cité comme simple témoin et partie civile dans cette affaire, le procureur général contre-attaque et ouvre une information judiciaire contre cet entrepreneur suisse pour escroquerie et abus de confiance. Le Suisse a, depuis, mis les voiles. Tantôt, on le disait en Suisse, tantôt au Brésil.
De toute façon, la justice marocaine n'est pas arrivée à lui mettre la main dessus afin de le juger pour son éventuelle implication dans ce dossier aux multiples ramifications.
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Ses démêlés avec la justice ont commencé en 2003
Abdelaziz Laâfoura, ancien gouverneur de la préfecture de Aïn Sbaâ-Hay Mohammadi, a été condamné, lundi 22 janvier, à 10 ans de prison ferme par la 1re Chambre criminelle de la Cour suprême de Rabat.
Principal accusé dans l'affaire de gestion communale à Casablanca pendant les années 90, Laâfoura avait bénéficié, au cours du procès devant la Cour d'appel de Casablanca, du privilège d'être jugé par la Cour suprême, en vertu de son statut d'ex-gouverneur, conformément à l'article 265 du code de procédure pénale.
Laâfoura a été poursuivi pour «abus de pouvoir et participation à la dilapidation de fonds publics, à la falsification et à l'usage de documents officiels, de titres commerciaux et bancaires et corruption». Il a comparu seul devant la chambre criminelle, dont les audiences se sont déroulées à huis-clos. Né en 1952 à Kelâat Sraghna, Abdelaziz Laâfoura a rejoint, après la faculté de droit de Casablanca, le ministère de l'Intérieur en 1976.
Après avoir occupé le poste de gouverneur à Benslimane en 1984 et à Mohammédia jusqu'en 1987, il devient directeur de l'Urbanisme et de l'Aménagement du territoire. En 1991, il est nommé gouverneur d'Aïn Chock-Hay Hassani qu'il quitte en 1994 pour une autre préfecture, celle de Aïn Sebaâ-Hay Mohammadi. Son mandat sur ces deux postes a été très controversé.
Ses démêlés avec la Justice commencent suite à une plainte déposée auprès du tribunal de première instance de Casablanca par l'entrepreneur suisse Jean-Victor Lovat. L'enquête, menée depuis septembre 2003 par la police judiciaire, a conclu à l'implication de l'ex-gouverneur, ainsi que d'autres personnes, telles qu'Abdelmoughit Slimani ou encore l'entrepreneur Boujemaâ El Youssoufi.
En avril 2006, la cour d'appel de Casablanca avait prononcé une sentence allant de l'acquittement à des peines de dix ans de prison ferme, assorties d'amendes et de confiscation des biens de plusieurs accusés dans la même affaire. Ainsi, Abdelmoughit Slimani, ex-président de la communauté urbaine de Casablanca, a été condamné à dix ans de prison ferme, assortis d'une amende de 50.000 DH, à la confiscation de ses biens et à la restitution des fonds tirés du projet de construction de logements Ouled Ziane et Fouarat.
Les autres peines infligées s'échelonnent de deux à sept ans fermes. Seuls deux accusés (Noureddine Dilli et Bouâza Mouhachim) ont été acquittés. Au moment de la déposition de la plainte par l'entrepreneur suisse Lovat, personne n'imaginait une seconde que l'empire bâti par Slimani et Laâfourâ allait s'écrouler d'un coup.
Mais voilà que cette plainte des plus ordinaires allait devenir un feuilleton judiciaire, vu l'importance et la gravité des faits délictueux imputés aux deux ex-hommes forts de la métropole, à savoir : détournement des deniers publics, malversations financières, falsification de documents et abus de pouvoir.
Lovat devient accusé
La plainte déposée par l'entrepreneur suisse Jean-Victor Lovat a déclenché ce feuilleton judiciaire. L'ironie du sort a voulu que le plaignant devient accusé. Après qu'il eût été cité comme simple témoin et partie civile dans cette affaire, le procureur général contre-attaque et ouvre une information judiciaire contre cet entrepreneur suisse pour escroquerie et abus de confiance. Le Suisse a, depuis, mis les voiles. Tantôt, on le disait en Suisse, tantôt au Brésil.
De toute façon, la justice marocaine n'est pas arrivée à lui mettre la main dessus afin de le juger pour son éventuelle implication dans ce dossier aux multiples ramifications.
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