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Sahara Occidental/Marocain: Un entêtement éternelle entre le Maroc et l´Algerie?

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  • #31
    @noubat,

    1- le sahara est inscrit a l'ONU. Bien. C'est un probleme qui releve donc de l'ONU. Alger dit qu'il y a 2 beligerants, excellent, qu'est ce que l'algerie a a faire la dedans en se declarant pour ou contre une question relevant de l'ONU alors qu'elle identifie elle meme 2 belligerants et non 3? S'il ya un special mandat secret que l'ONU a octroye a ssi Bedjaoui en lui donnant titre onusien special, qu'il nous mette au parfum.. Pour le moment c'est de la pure infgerence dans les affaires d'un pays voisin. T'as deja entendu la diplomatie marocaine se prononcer d'un quelconque sujet concernant l'algerie? jamais. ca s'appelle le respect du bon voisinage selon les us et coutumes diplomatiques internationales... Alors quand l'algerie seul pays arabe, musulman et africain va avec l'espagne contre le Maroc dans l'affaire du rocher leila, la c'etait le top de l'hypocrisie mise a nue, aux yeux du monde et en direct... defenseur des pays contre les colonisations qu'ils disent au palais al mouradia, un rocher a 20 metres des cotes marocaines, c'etait risible au debut, on a cru a une blague, malheureusement, ca ne l'etait pas..

    2- compliquer la situation? c'est a dire? laisses moi deviner, tu veux dire fermer les frontieres communes et activer le 1er diplomate en chef algerien afin d'envenimer les choses? La situation est au summum de la provocation et tu me dis "les choses risquent de se compliquer:.

    3- Bien sur je parle du peuple sahraoui, jamais le Maroc n'a essaye d'effacer les specifites regionales d'aucune region du pays. Bien au contrair... Pourquoi penses tu qu'on se dirige vers un systeme a regions autonomes? c'est parce qu'on est conscient que les marocains sont differents et constituent plusieurs ethnies et plusieurs races. Si tu penses vraiment ce que tu penses a propos de la difference, que penses tu du "peuple kabyle" qui parle, ecrit, chante, s'habille, vit d'une maniere categoriquement differente des chaouis ou des touaregs? ca justifie une independance donc?

    4- De quel peuple du sahara tu parles? jene sais pas si tu es au courant des news des derniers mois? mais la question sahraoui a ete livree au Corcas compose purement de notable sahraouis qui ont sillone le globe pour defendre la souverainete nationale. Attends toi a des surprises de ce cote la une fois l'autonomie instauree.

    5- la lutte armee, marhaba, lachez les polz, ils sont 6000 gurilleros, nous sommes 200.000 avec une zone tampon ou intervenir et une aviation, ils n'ont pas gagne au plushaut de leur forme, ce n'est pas aujourd'hui qu'ils le feront.. Envoyez la patate et qu'on en finisse une bonne fois pour toutes, apparement Alger n'a pas compris la demarche marocaine et veut coute que coute qu'il y ait un gagnant et un perdant, finalement pourquoi pas..

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    • #32
      @mehdoche,

      la guerre de 63 a vu triomphe le Maroc a 2 reprises, a Amgalla I et Amgalla II, le declenchement des hostilites est documente dans cette vidoe, pour qu'on ne polemique pas trop sur ce sujet ou qui a agresse qui..

      http://www.dailymotion.com/visited/s...rre-des-sables

      Maintenant, oui le Maroc n'a rien gagne, parce que ssi Hassan 2, contre l'avis de ces generaux a decide ne pas rentrer dans le territoire algerien profond, un ex de ses generaux a temoigne d'une anecdote ou il avait appele du front H2 et lui a dit que les FAR pourraient etre a Alger en 12 heures. H2 lui a immediatement demande a rebrousser chemin et rentrer. Le Maroc a toujours ete epris et obsede par ne pas creer des blessures profondes qui nuiront a des generations apres nous. Cet exemple en etait l'illustration parfaite. Ce que vous avez du mal a comprendre c'est que H2 ou M6 sont des elements moderateurs dans la question du sahara, la plupat du temps contre l'avis du peuple et des partis...

      tu vois le probleme des frontieres est tres simple, le Maroc a eu la garantie totale du FLN que les frontieres seront discutees en "freres" maghrebins juste apres l'independance, M5 avait lui meme refuse l'offre de la france qui lui a propose ces territoires sur un plat, et ou il a declare la celbre phrase que tu connais surement... Fort de cette cohesion avec les algeriens, les marocains n'ont jamais pense subir un revirement des que Boumedienne et Ben bella sont montes. La guerre de 63 a donc ete declenche. Suite aux accords et interventions de nos amis africains, les 2 pays ont decide de cesser les hostilites et revenir en arriere. Mais juridiquement et du point de vue internationale, cette question peut etre ouverte a tout moment...
      Dernière modification par ayoub7, 27 mars 2007, 10h50.

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      • #33
        En tous les cas, j'espere que le documentaire t'aidera a comprendre les circonstances et l'environnement ideologique regnant qui a vu la creation du polisario. On comprend tout de suite le pourquoi du comment de la naissance de ce mouvement...

        Et quand je vois la propagande digne de Cuba qui etait de mise en ces temps la a Alger, j'en arrive malheureusement a comprendre pourquoi j'entends ce que j'entends a propos du sahara...
        Dernière modification par ayoub7, 27 mars 2007, 11h00.

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        • #34
          la guerre de 63 a vu triomphe le Maroc a 2 reprises, a Amgalla I et Amgalla II, le declenchement des hostilites est documente dans cette vidoe, pour qu'on ne polemique pas sur qui a agresse qui..

          http://www.dailymotion.com/visited/s...rre-des-sables

          Maintenant, oui le Maroc n'a rien gagne, parce que ssi Hassan 2, contre l'avis de ces generaux a decide ne pas vouloir rentrer dans le territoire algerien profond, un ex de ses generaux a temoigne d'une anecdote ou il avait appele du front H2 et lui a dit que les FAR pourraient etre a Alger en 12 heures. H2 lui a immediatement demande a rebrousser chemin et rentrer. Le Maroc a toujours ete epris et obsede par ne pas creer des blessures profondes qui nuiront a des generations apres nous. Cet exemple en etait l'exemple parfait.

          tu vois le probleme des frontieres est tres simple, le Maroc a eu la garantie totale du FLN que les frontieres seront discutees en "freres" maghrebins juste apres l'independance, M5 avait lui meme refuse l'offre de la france qui lui a propose ces territoires sur un plat, et ou il a declare la celbre phrase que tu connais surement... Fort de cette cohesion avec les algeriens, les marocains n'ont jamais pense subir un revirement des que Boumedienne et Ben bella sont montes. La guerre de 63 a donc ete declenche. Suite aux accords et interventions de nos amis africains, les 2 pays ont decide de cesser les hostilites et revenir en arriere. Mais juridiquement et du point de vue internationale, cette question peut etre ouverte a tout moment...
          je crois que je vais me faire pipi dessus.... lol
          Tu es en train de me dire que le maroc a gagné et dans un extreme elan de generosité H2 a decidé de faire machine arrière... je sais plus quoi dire devant... devant.... je sais plus quoi dire. Mais en tout cas je suis mort de rire. A mon avis il s'est passé 2 choses :
          1- ni le maroc ni l'algerie n'a gagné : ils se sont un peu fritté mais sans plus du coup le maroc n'a pu recupere les terres pour lesquelles ils étaient venu (en meme temps attaquer un pays qui vient de souffrir... moyen tout de meme de la part du maroc, j'espere que tu en est conscient)
          2- le maroc comme tu dis a peut etre gagné ces 2 batailles (et encore), mais les generaux ont vite compris que s'ils s'aventuraient en algerie... le maroc serait surement aujourd'hui une wilaya de l'Algerie aujourd'hui, donc ils ont été sage et ont battu en retraite face à des hommes (et non une armée) qui sortaient d'une guerre de liberation et que rien n'aurait arreté (je peux te sortir des documents officiels algeriens qui prouvent qu'un certain jeune chef militaire algerien nommé boumedienne voulait lancer une attaque au maroc pour l'envahir en 6 heures ).

          Au final chacun est resté sur ses positions et c'était mieux comme ça.

          P.S : peux tu me dire qui a promis au maroc de restituer quoi que ce soit durant la guerre ? quels documents ?
          Moi aussi je peux declarer aujourdhui que tu me dois 1000 euros... mais j'ai rien pour le prouver alors tu ne me dois rien.
          Dernière modification par mehdoche, 27 mars 2007, 11h02.
          Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
          "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
          Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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          • #35
            Et enfin si ca te dit de poser un recours à l'ONU pour recuperer des terres algerienne.... pk pas ? Ce combat vous le connaissez depuis 30 maintenant
            Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
            "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
            Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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            • #36
              Le processus qui a amené Hassan II à abandonner une part du Sahara oriental nous aide à mieux comprendre les relations entre le Maroc et l’Algérie, aujourd’hui sur le point de renégocier pour le sort de l’autre Sahara, occidental celui là. Analyse, par Driss Ksikes


              Quand ce politicien, méconnu, du nom de Mohamed Alouah est sorti de l’ombre le 3 novembre dernier pour revendiquer 38% du territoire algérien, il a carrément créé un incident diplomatique. Normal, le sujet est officiellement clos et le tracé des frontières
              définitif est publié au Bulletin officiel depuis 1992. S’il a dérangé, c’est parce que les deux pays s’apprêtent, sous pression internationale, à reprendre le chemin des négociations. Autrement dit, "le timing est mal choisi pour retourner le couteau dans les plaies", commente un connaisseur des relations tendues entre les deux pays limitrophes. Incidemment, cela nous apprend qu’il y a une part de vérité dans les propos "désinvoltes" d’Alouah. La leçon de l’histoire vaut, donc, le détour. D’autant que rien dans les manuels d’histoire au Maroc n’explique aux jeunes comment Tindouf, Béchar, Ich, Kenadsa, Beni Ounnif, Hassi Baïda, Tinjoub et autres localités, introuvables sur notre carte, hier encore sous l’autorité du Makhzen, sont passés du côté algérien. Or, l’histoire des négociations secrètes, des fausses promesses du premier président de l’Algérie indépendante, Ahmed Ben Bella, de la flexibilité excessive de Hassan II sur cette question des frontières communes, est lourde d’enseignements.

              Comment Alger a hérité du flou colonial
              "Le Maroc n’est pas une simple continuation de l’Algérie mais il serait absurde d’établir entre notre colonie et les régions qui l’avoisinent une cloison étanche", écrivait André Bernard en 1901 pour justifier la politique de la France envers "les confins algéro-marocains". Le flou créé sous le protectorat a eu comme effet d’amputer le Maroc de Tindouf et Jehifat, pour des raisons minières, de Béchar pour faciliter la construction d’une ligne ferroviaire, et une fois la guerre d’Algérie déclenchée, de Beïda, Tinjoub et Zegdou pour "éviter l’infiltration du FLN par le Sahara marocain", rapporte Mohamed Maazouzi, conseiller de Hassan II en matières frontalières. Au lendemain de l’indépendance, chaque pays avait une position à défendre. Dans un premier temps, solidarité maghrébine et nationale obligent, "Mohamed V et plus tard Hassan II avaient refusé de négocier la question des frontières avec Paris tant que l’Algérie n’avait pas recouvert son indépendance", raconte Maazouzi. Une fois les deux pays sur le même pied d’égalité, chacun affûtait ses arguments. Rabat maintenait que les limites administratives posées par Varnier en 1912 et Trinquet en 1938 étaient en faveur des départements français d’Algérie et au détriment de la souveraineté du Maroc, vaguement représentée alors par des mokhaznis en poste et confirmée par les accords antérieurs de Lalla Maghnia. Mieux, dans un élan confraternel, le 6 juillet 1961, Hassan II a réussi à signer à Rabat un protocole d’accord avec le président du gouvernement provisoire de la république d’Algérie, Ferhat Abbas, lequel "reconnaît que le problème territorial posé par la délimitation imposée arbitrairement par la France entre les deux pays trouvera sa résolution dans les négociations entre le gouvernement du royaume du Maroc et celui de l’Algérie indépendante". Entre temps, depuis le milieu des années 50, la France qui avait des visées sur la région et ne comptait pas la rétrocéder, a créé un ministère du Sahara et une organisation commune des régions sahariennes OCRS, qui établissait Bechar et Tindouf, par exemple, en départements dépendant de la métropole. Depuis le 16 mars 1962, une convention paritaire franco-algérienne a hérité du dossier et s’est considérée comme "un prolongement naturel de la tutelle française sur ces localités". Rien n’y a fait. Les tentatives de récupérer les territoires menées par l’armée de libération nationale ont été "contrecarrées aussi bien par nos homologues algériens que par les FAR", raconte Bensaïd Aït Idder. Et les manifestations spontanées des Tindoufis en faveur de la marocanité de leur ville ont été matées. "Lorsque feu Hassan II s’est rendu à Alger le 13 mars 1963, pour rencontrer le président Ben Bella, il a rapporté des preuves historiques, des cartes, pour régler le différend frontalier. C’est comme s’il tenait une clef pour ouvrir une serrure rouillée", raconte Adbdelhadi Boutaleb, qui l’accompagnait. "Je lui ai dit, il y a quand même Tindouf, vous ne pouvez vraiment pas méconnaître que Tindouf est certainement, parmi toutes les injustices, la plus flagrante et la plus patente", rapportait le roi défunt, prêt alors à toutes les concessions sauf celle-ci. Sur un ton rassurant, mais trompeur, Ben Bella lui a répliqué :"Il ne saurait être question pour les Algériens d’être purement et simplement les héritiers de la France en ce qui concerne les frontières de l’Algérie". Le roi a pris cela pour une promesse, mais comme le dit Ben Bella dans une interview accordée à Al Jazeera, "il n’y a jamais eu un engagement écrit ". Il fallait donc s’attendre à un volte-face. La preuve, à peine Ahmed Réda Guedira, directeur du cabinet royal, et Abdelaziz Bouteflika, ministre des Affaires étrangères alors, s’étaient réunis le 5 octobre 1963 à Oujda pour "réaffirmer le principe de non-ingérence" entre les deux pays, que l’armée algérienne s’est empressé de le violer. Ses incursions enregistrées à Hassi Baïda et Tinjoub, mais aussi les attaques violentes contre les postes d’Ich, à 50 km de Figuig, et un viol de l'espace aérien de la région de Tindrara (près d’Oujda) ont été le prélude à la fameuse guerre des sables. Derrière cette volonté hégémonique, il y avait une Algérie sortie héroïque de sa guerre d’indépendance, portant des projets d’industrialisation par lesquels elle justifiait sa mainmise sur des régions riches sur le plan minier et énergétique. Contre les revendications marocaines, elle se référait aux textes concoctés à l’OCRS et se prévalait d’une couverture française. Valéry Giscard d’Estaing n’avait-il pas déclaré au Nouvel Observateur : "Le Maroc ne pourra plus jamais récupérer Tindouf".
              Comment Hassan II a cédé
              Le roi défunt a eu plusieurs occasions pour récupérer son dû. Surtout que Ben Bella lui a envoyé un message sans équivoque, par la voie de Boutaleb et Medbouh, alors conseiller militaire du roi, l’informant que "la question des frontières est un problème imaginaire. Il faudrait cesser d’en parler aujourd’hui pour le dépasser plus tard, ajoutant que le système monarchique se doit d’affronter ses problèmes internes et savoir que le système algérien est blindé". Cela a été l’élément déclencheur entre les deux pays, mais lorsque les FAR étaient à 20 km de Tindouf, l’ordre leur a été intimé par le roi de rebrousser chemin. Le colonel Driss Benomar est alors rentré voir le roi dans tous ses états, remettant son trier comme signe de démission. Il lui a dit, en présence de Guédira, Balafrej et Boutaleb, "il est inacceptable dans la logique de guerre et de par les traditions militaires, qu’une armée victorieuse revienne sur ses pas, comme si elle avait perdu".
              "Le roi devait alors gérer des données plus complexes. L’Algérie était plus forte idéologiquement, avait le soutien de Nasser, et la sympathie d’une partie de la rue marocaine, emmenée par une gauche impressionnée par le modèle algérien", explique Larbi Messari. C’est d’ailleurs dans cet élan de sympathie pro-algérien, dans des temps difficiles, que Mehdi Ben Barka s’est rendu à Hassi Baïda affirmer son soutien au projet révolutionnaire algérien. Ce qui lui a valu sa condamnation à la peine de mort. C’est donc face à un Maroc divisé et devant une Algérie prestigieuse que le Maroc s’est retrouvé à Bamako dans une commission instaurée par l’OUA pour régler le litige frontalier. Mais suite à l’assasinat de Ben Barka, et la révolte du 23 Mars 1965, et face à l’entêtement d’une Algérie alimentant le sentiment antimonarchique, le roi a décidé de se retirer de cette commission et d'abandonner l’affaire. Dans la foulée, l’ambition algérienne s’est confirmée par la nationalisation de la mine de fer la plus importante et la plus controversée entre les deux pays, Garat Jbilat.
              Quatre ans plus tard, et suite à des contacts téléphoniques au sommet avec le nouveau président Houari Boumedienne, une rencontre à Ifrane puis une seconde à Tlemcen allaient entériner le vœu longtemps caressé par les Algériens, à savoir garder toutes les localités spoliées et ensuite avoir un accès par une ligne ferroviaire à l’Atlantique pour acheminer leurs minerais et productions industrielles. Ils allaient de la sorte réaliser le vieux rêve français de créer une ligne ferroviaire transsaharienne qui affrêterait à partir d’Agadir. L’accord n’a pas abouti. Boutaleb, alors ministre des Affaires étrangères, ne disposait d’aucun dossier sur l’affaire. "Tout se gérait au téléphone entre les deux chefs d’État". Lorsqu’il devait conclure avec Bouteflika les modalités à Lusaka, il s’est rendu compte que l’Algérie voulait le beurre et l’argent du beurre. Le projet, tel que prévu par le roi et le président, prévoyaient une co-exploitation équitable de la mine, mais le ministre algérien, parlant au nom de l’État à son homologue, lui a fait savoir que "seul l’usufruit pouvait être partagé".
              Lorsque le 15 juin 1972, les deux pays finissent par signer la convention qui fixe définitivement le tracé des frontières (elle n’a été publiée au Bulletin officiel qu’en 1992), Hassan II est affaibli par les coups d’État et commence déjà à songer à une solution plus pérenne pour le Sahara occidental. Il en a fait part dans une réunion à huis clos des chefs d’Etat islamiques en 1970. "Il voulait réfléchir longuement pour arriver à une solution qu’il négocierait avec l’Algérie", rapporte Boutaleb

              source: tel quel

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              • #37
                Ne pas oublier l'approbation du tracé des frontières algéro-marocaines

                Nonobstant le fait qu'à l'origine du problème algéro-marocain c'est la non approbation par le parlement marocain du tracé des frontières comme prévu par les accords d'Ifrane, le jour où l'Occident acceptera l'idée d'un Maghreb économique uni et puissant ce conflit trouvera certainement une solution.

                Je reste, toutefois, convaincu que si Hassane II avait soumis à l'approbation de son parlement le tracé des frontières (Algéro-marocaine) tel que prévu par les accords ou le traité d'Ifrane les chose auraient pris une autre tournure.

                Dans tous les cas, il faut croire au Maghreb des peuples et non celui des dirigeants!
                Le Sage

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                • #38
                  etc...etc... Tu me dis si tu en veux plus... j'ai un peu peut que tu n'arretes pas de faire pipi... Ce n'est pas en travestissant l'histoire et en ne reconnaissant pas les erreurs du passe qu'on va avancer...



                  En juillet 1962, au lendemain de la signature des accords d'Évian qui faisaient de l'Algérie un État indépendant, Ferhat Abbas avait été évincé du pouvoir et tous les engagements pris antérieurement par lui considérés comme nuls et non avenus. Lorsque le gouvernement marocain s'était tourné vers Alger pour demander la constitution de la commission chargée de régler le problème des frontières, il s'était vu opposer une fin de non-recevoir catégorique. Ben Bella, qui avait succédé à Ferhat Abbas, et les chefs du nouveau gouvernement algérien affirmaient:
                  1) Qu'au vu des traités internationaux conclus avant l'instauration du protectorat et dont le plus ancien remontait à 1767, jamais aucun souverain chérifien n'avait prétendu exercer sa souveraineté au-delà de ;"!'Oued Noun, situé bien au nord de la ligne frontalière «actuelle».
                  2) Que l'Algérie aurait pu mettre fin beaucoup plus tôt aux combats qui l'avaient ensanglantée pendant six ans si elle s'était contentée de la partie septentrionale du territoire et avait renoncé au Sahara.
                  3) Que c'était seulement lorsque la France avait consenti à inclure le Sahara dans son territoire national que l'Algérie avait déposé les armes et qu'en conséquence de nombreux Algériens étaient morts pour atteindre cet objectif.
                  4) Que la République algérienne étant « une et indivisible » il n'était pas question de céder un seul pouce de son territoire et que, au surplus, le chef de l'État algérien ayant juré sur le Coran - c'est-à-dire sur ce que les Arabes avaient de plus sacré - de maintenir envers et contre tout l'intégrité du patrimoine national, il était impossible de violer cet engagement sans commettre un parjure.

                  Auteur : BENOIT-Méchin

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                  • #39
                    LES FRONTIÈRES ALGÉRO-MAROCAINES
                    Bien que nous nous soyons efforcés dans ces pages de nous placer avant tout d'un point de vue psychologique et moral, dépeindre l'action de Hassan II sans parler de sa politique étrangère serait l'amputer de ce qu'elle offre de plus intéressant.

                    Décidé à pratiquer une politique de « non-engagement », Hassan II a effectué de nombreux voyages à l'étranger, soit pour y régler des contentieux consécutifs à la décolonisation, soit pour y obtenir une aide économique susceptible d'accélérer le développement du pays, soit encore pour expliquer aux gouvernements étrangers les raisons pour lesquelles le Maroc ne tenait pas à s'associer à une « politique de blocs » : voyage à Washington, voyage à Bruxelles où il a été l'hôte du roi Baudouin et de la reine Fabiola; voyage à Moscou où il a établi des contacts fructueux avec MM. Podgorny, Brejnev et Kossyguine ; voyage à Madrid; enfin voyage à Paris.

                    Mais c'est surtout dans le domaine de la politique africaine que son action s'est manifestée avec le plus de bonheur.
                    Mohammed V, comme nous l'avons vu, était mort sans avoir pu régler le problème des frontières méridionales du royaume. Il avait refusé, à plusieurs reprises l, de discuter cette question avec les autorités françaises (Pour plus de détail voir l’annexe à la fin de cet article) en déclarant qu'à ses yeux elle relevait exclusivement de l'Algérie et qu'il attendrait que celle-ci ait accédé à l'indépendance pour fixer par des conversations directes les limites définitives entre les deux pays. La mort prématurée de Mohamed V et le prolongement de la guerre d'Algérie n'avaient pas permis de pousser les choses plus loin. Le 6 juillet 1961, c'est-à-dire quatre mois après son accession au trône, Hassan II avait conclu un accord avec Ferhat Abbas, alors président du gouvernement provisoire de la République algérienne. Par une lettre ; adressée au roi du Maroc, le représentant de l'Algérie reconnaissait « le caractère arbitraire de la délimitation imposée par la France aux deux pays » et spécifiait que « les accords qui pourraient intervenir à la suite de négociations franco-algériennes ne sauraient être opposables au Maroc, quant aux délimitations territoriales algéro-marocaines ». L'accord stipulait en outre que la question serait résolue par voie de négociations et qu'une commission paritaire serait constituée à cet effet, dès que l'Algérie aurait accédé à l'indépendance.

                    Annexe:
                    Durant les négociations de Paris, les autorités françaises ont proposé au roi Mohamed V de fixer le tracé des frontières dans les confins sahariens, afin d’éviter toute contestation ultérieur. Elles se sont même déclarées prêtes à inclure la région de Tindouf et la Hamada du Draa dans le territoire marocain. Mais Mohamed V leur a opposé un refus catégorique. A ses yeux, la question des frontières méridionales du royaume relève exclusivement du Maroc et de l’Algérie : elle doit être réglée d’un commun accord entre les deux pays. Or l’Algérie, dans l’état actuel, n’a pas voix au chapitre. Elle est engagée dans des combats dont dépend son avenir. Le roi répugne à profiter de cette situation pour lui porter un coup bas.« Aucun avantage moral ou matériel, déclare-t-il, ne saurait justifier un acte de félonie. Nous réglerons cette affaire plus tard, entre voisins. Je n’ai pas voulu accabler la France lorsqu’elle était à terre ce n’est pas pour frapper un pays frère lorsqu’il se trouve en difficulté.»
                    Chacun rend hommage à son élévation morale. Mais comme ses interlocuteurs français lui font observer que la France n’a nullement l’intention de quitter l’Algérie et que cette situation risque de se prolonger longtemps, il répond, imperturbable :« Eh bien!nous attendrons!»

                    Auteur : BENOIT-Méchin

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                    • #40
                      Tu comprends apres cette lecture la base de la politique de bon voisinnage que le Maroc a toujours eu envers l'algerie. La frustration accumulee qui se rajoute depuis l'independance vis a vis des dirigeants algeriens de la part du gouvernement et du peuple marocain vient de tous ces elements. On attend que le regime algerien grandisse et murisse mais c'est l'adolescence en permanentce malheureusement.

                      Quand je te dis que je ne fais pas de tracas pour le sahara marocain, je le pense vraiment, le sahara est et restera marocain, meme si 10% du PIB doit y aller chaque annee et que la croissance du pays s'en trouve touchee. Ce qui m'inquiete c'est ou les dirigeants algeiriens veulent mener les peuples de la region. Leur ideologie n'a pas change d'un iota.

                      bref, llah yahdi ma khle9...

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                      • #41
                        ca fait 30 ans qu'on a une politique de sagesse qui malheureusement est prise pour une politique de faiblesse.
                        C'est ça une politique de sagesse !spolier un peuple de son indépendance juste au départ de ses occupants, lancer une "marche verte" de 350 000 personne contre une population de 100 000 habitants, opprimer ce peuple et le priver de s'exprimer à travers un référendum vous appelez cela de la sagesse!

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                        • #42
                          Mieux, dans un élan confraternel, le 6 juillet 1961, Hassan II a réussi à signer à Rabat un protocole d’accord avec le président du gouvernement provisoire de la république d’Algérie, Ferhat Abbas, lequel "reconnaît que le problème territorial posé par la délimitation imposée arbitrairement par la France entre les deux pays trouvera sa résolution dans les négociations entre le gouvernement du royaume du Maroc et celui de l’Algérie indépendante".
                          Ben tu vois le problème il est là... ferhat Abbas a peut etre signé quelque chose mais au nom de qui ? a-t-il eu l'accord du FLN ? Au nom de quoi il avait le droit de marchander quoi que ce soit avec le maroc... A l'epoque il y avait un gouvernement, et pour signer quoi que ce soit il aurait fallu l'accord de tout le monde. Or dés le depart Ben Bella, Boumedienne & co n'ont pas reconnu ce papier. Et on connait tous le parcours de Abbas en algerie ensuite. Si moi demain je signe un acte de vente de la maison qui appartient à mon pere sans passer chez le notaire... est ce que notre transaction a une valeur ? la réponse est NON... Le Maroc a abandonné une partie de ses territoires pour sortir de son protectorat et acceder à l'independance... c'etait son prix à payer. L'Algerie a eu moins de chance et a payé 1.5 millions de martyrs. C'est le prix qu'a payé ce pays pour avoir les frontieres de 1962.
                          Tu sais je retrouve des similitudes dans le raisonnement marocain avec le raisonement sioniste. Un peuple vit sur une terre et est occupé par un mouvement sioniste (au maroc ca a été la marche verte) et ces sionistes légitime leur acte par des faits historiques parce qu'il y 1000 ans c'était la terre sacré de leur peuple. J'avoue que j'ai du mal à comprendre cette demarche d'Israel et du Maroc... savez tu que ces 2 pays étaient les 2 derniers pays du monde à avoir des pb à l'ONU de décolonisation...
                          Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                          "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
                          Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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                          • #43
                            mehdoche, ce dont tu parles ce sont des questions internes a l'algerie, un traite signe au nom de l'algerie n'est rien d'autre que cela, un traite signe au nom de l'algerie... LEs voltes faces des chefs algeriens, les marocains connaissent, pas seulement les marocains d'ailleurs, mais les autres pays aussi, je te dis c'est l'adolescence prolongee d'u regime qui ne veut pas grandir, personne ne peut les prendre au serieux...

                            C'est aussi pour cela que le pays ne decolle pas, il n'y a pas de stabilite politique. Comment veux tu que les etrangers viennent investir avec une visibilite qui se renouvelle chaque 4 ans ou le prochain president va annuler tout ce que l'ancien a fait?? Est-ce que c'est un etat dont on parle ou d'un cirque mafieux politico-ideologique? Allons allons, un peu de serieux...

                            Peut etre que le Maroc aussi considere un traite comme emanant d'une nation valable et validable, parce qu'il en a signe des traites pendant des siecles. Je ne sais pas, mais en tous les cas, tu m'as demande de te sortir les details de cete histoire, tu les as devant toi, tu peux les ignorer mais ca n'arrangera rien, l'histoire a une facheuse tendance a se repeter si on l'ignore.

                            Je vois aussi que ca t'a perturbe, quand je lis le Maroc sioniste, je sais tout de suite que j'ai touche un nerf sensible

                            Ouvrons ce dossier a l'ONU, tu ne me parles plus de droit international et de validite de l'ONU, qu'est ce qui se passe? Ou est passe la legalite internationale? je m'inquiete pour toi

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                            • #44
                              Le Maroc a abandonné une partie de ses territoires pour sortir de son protectorat et acceder à l'independance
                              non pas exactement... le roi a abandonné ces territoires pour sortir du protectorat et garder sa royauté intact!!! aucune goute de sang ne sera versée, mais le roi est toujours en place...

                              le peuple marocain aurait certain fait autrement!
                              Rabhine n'katlokoum, wo Rhassrine n'katlokoum... Tahia JSD !!! même si souvent, elle deconne vraiment!!! enfin tout le temps même...

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                              • #45
                                mehdoche, ce dont tu parles ce sont des questions internes a l'algerie, un traite signe au nom de l'algerie n'est rien d'autre que cela, un traite signe au nom de l'algerie... LEs voltes faces des chefs algeriens, les marocains connaissent, pas seulement les marocains d'ailleurs, mais les autres pays aussi, je te dis c'est l'adolescence prolongee d'u regime qui ne veut pas grandir, personne ne peut les prendre au serieux...
                                je comprend plus rien, un coup je lis que le pouvoir fait volte face, un coup je lis qu'il n'a pas bougé sa position d'un iota dans ce conflit depuis 30 ans...
                                Bref, je crois que l'Algerie elle même est en mesure de dire qui est en droit de signer quoi que ce soit en son nom. Et l'Algerie a dit à H2 que Abbas n'en avait pas le pouvoir. Ce n'est pas au maroc de decider qui en algerie est en droit de signer des traites avec lui. Si tu ne peux pas vivre avec ça... je compatis.

                                C'est aussi pour cela que le pays ne decolle pas, il n'y a pas de stabilite politique. Comment veux tu que les etrangers viennent investir avec une visibilite qui se renouvelle chaque 4 ans ou le prochain president va annuler tout ce que l'ancien a fait?? Est-ce que c'est un etat dont on parle ou d'un cirque mafieux politico-ideologique? Allons allons, un peu de serieux...
                                L'Algerie est actuellement avec l'Afrique du Sud et l'egypte le pays le plus attractif d'Afrique. On chiffre pour le premier trimestre 2006 autant d'IDE que pour toute l'année au maroc. L'algerie est le 2eme PIB d'afrique. Elle est surement aussi l'une des premieres armées africaines. Et tout ça seulement 4 ans apres la decennie noire... je te laisse imaginer dans 5 ou 10 ans. Tout n'est pas encore parfait mais je peux te dire que ca se bouscule à la mouroudia. tu es le bienvenue. Dans quelques année le poids geopolitique de l'algerie ne sera pas le meme qu'aujourd'hui. Mais merci de t'en inquieter


                                Peut etre que le Maroc aussi considere un traite comme emanant d'une nation valable et validable, parce qu'il en a signe des traites pendant des siecles. Je ne sais pas, mais en tous les cas, tu m'as demande de te sortir les details de cete histoire, tu les as devant toi, tu peux les ignorer mais ca n'arrangera rien, l'histoire a une facheuse tendance a se repeter si on l'ignore.
                                Je ne les ignore pas... je les refute. C'est pas pareil

                                Je vois aussi que ca t'a perturbe, quand je lis le Maroc sioniste, je sais tout de suite que j'ai touche un nerf sensible
                                Tres honnetement oui ca me perturbe qu'il y ait autant de point commun et d'affinité entre le royaume cherifien (pas le peuple, je parle du pouvoir) avec la politique d'Israel. Encore recemment Marrakech a été jumelé avec Haifa... desesperant !


                                Ouvrons ce dossier a l'ONU, tu ne me parles plus de droit international et de validite de l'ONU, qu'est ce qui se passe? Ou est passe la legalite internationale? je m'inquiete pour toi
                                Oh c'est mimi de t'inquieter pour moi... ne t'en fais j'y vois encore clair. Parcontre toi... tu veux que je t'offre un thé à la menthe pour te detendre ?
                                Dernière modification par mehdoche, 27 mars 2007, 13h32.
                                Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                                "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
                                Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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