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Histoire : le partage de l'Afrique par les Européens

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  • #16
    Elhour, t'es hors sujet comme a ton habitude, ça frise le trollisme tes interventions.
    Restez dans votre douar avant de parler.
    Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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    • #17
      Mais alors pourquoi, il avait fallu une guerre afin que la France dégage de l'Algérie?

      Vous confondez "le joyau français" que fut l'Algérie pour l'Hexagone avec le Maroc et la Tunisie qui effectivement étaient un fardeau économique pour la France.
      De Gaulle avait compris que l'Algérie était un fardeau et que l'indépendance était inévitable (la façon dont elle a été menée est très discutable).

      http://emigrationalgerie.**********....-pas-rentable-

      La colonie idéale ? Une terre conquise à moindre frais, qui n'aurait rien coûté au budget de l'état, qui aurait assuré à bon prix des matières premières rares ou d'importance stratégique pour la Métropole, et qui ne se serait jamais rebellée contre la puissance souveraine.

      L'Algérie est évidemment bien loin de ce cas de figure. Elle n'a jamais été "rentable" pour la France, pas plus d'ailleurs que la Corrèze, la Corse ou la Lozère...

      La conquête, en revanche, ne semble pas avoir été coûteuse, si on la limite aux dépenses de l'expédition de 1830.
      D'après l'Intendant général du corps expéditionnaire, le baron DENNIEE, les dépenses de la Marine et de la Guerre pour la prise d'Alger ont été de :48,5 millions de francs,

      (soit quand même l'équivalent des dépenses de travaux publics en 1830), mais couvertes par le trésor de la Casbah évalué méticuleusement à :48.684.527,94 francs,
      (dont 43.393.793 furent expédiés à Paris, et 5.285.729,94 restèrent à Alger pour les besoins de l'armée et les frais de l'expédition).

      Opération blanche dont !

      Mais on fut étonné, à dresser le compte des ressources d'Alger, de voir que les revenus réguliers de la Régence ne dépassaient pas 700.000 francs, alors qu'avant la conquête le maréchal de BOURMONT les avait évalué à 10 millions !

      Quant aux revenus personnels du Dey, ils s'élevaient à plus d'un million et demi par an, soit plus de deux fois les recettes de l'état.

      Si la conquête fut peu coûteuse, la colonisation risquait d'être ruineuse !

      En 1900, l'Algérie n'avait pas encore de budget particulier.
      Tout déficit peut être considéré comme un charge imposée au contribuable métropolitain. On peut la chiffres :

      - de 1831 à 1834 : 52,2 millions
      - de 1835 à 1840 : 227,4 millions
      - de 1841 à 1847 : 560,9 millions
      - de 1848 à 1871 : 1.669,1 millions
      - de 1872 à 1890 : 2.471,9 millions.

      On importait d'Algérie des vins, des alcools, des céréales (surtout du blé), des béliers, des brebis, des moutons et des laines (1% des importations totales en laines de la France). Aussi du minerai de fer. On y exportait des tissus, des vêtements et des produits de l'industrie mécanique.

      A la fin du 19ème siècle, l'Algérie est plutôt à considérer comme un débouché garanti, plutôt que comme un réservoir de matières premières stratégiques.

      De 1900 jusque vers 1950, les données se modifient quelque peu. Mais après les années 1950, les ressources du budget Algérien ne suffisent plus à couvrir les dépenses en forte progression.
      Les dépenses publiques Algériennes qui n'avaient jusque là jamais dépassé 19% de la production intérieure brute, s'élèvent, en 1955, à 40%

      De 1952 à 1962, la Métropole devra tout prendre en charge, car l'économie de l'Algérie, incapable d'absorber une croissance démographique explosive, se dégradait inexorablement.

      Les 3.350 milliards d'anciens francs qu'a représenté le débouché Algérien de 1952 à 1962, étaient inférieurs aux 3.528 milliards que le budget métropolitain a transférés en Algérie, au cours de la même période, pour assurer la solvabilité de son premier client.

      Le sénateur PELLENC, dans son rapport de 1956 disait :

      "S'il est exact de dire que l'Algérie est le "premier" client de la métropole, on ne saurait dire que c'est le "meilleur", car c'est un client très particulier : pour un tiers, il ne paie ses achats qu'avec des fonds que le vendeur lui donne !"

      En 1961, l'Algérie achetait 421 milliards à la Métropole... qui lui en versait 638, pour rétablir les déséquilibres de son budget et de sa balance des paiements.

      Quant aux exportations algériennes en France, elles étaient encore assurées pour plus de 55% par du vin qui, outre que la France n'en avait pas besoin, était payé 25% plus cher que le cours mondial.


      On comprend mieux que, pour les comptables de l'époque, le pétrole n'ait pas été considéré comme la chance immense suceptible de faire de l'Algérie un nouvel Eldorado.

      A la question de savoir si, sur la longue durée, l'Algérie française a été rentable, il faut donc répondre non.

      A celle de savoir si elle a été rentable pour certains français, la réponse est évidemment oui.
      au n°16 de la rue Grande-Pohulanka, à Wilno, habitait M. Piekielny

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      • #18
        Personnellement, je préfère cette carte


        ICI

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        • #19
          Restez dans votre douar avant de parler.
          __________________
          Je préfère jouer avec ma poupée et devant un''sot''de préférence.

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          • #20
            Cavalo,on parle du partage de l'Afrique a partir de 1884,pas de 1818 la date de ta carte coloriage.

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            • #21
              De Gaulle avait compris que l'Algérie était un fardeau et que l'indépendance était inévitable
              La France cède le Québec aux Anglais à la fin de la guerre de Sept Ans
              Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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              • #22
                Cavalo,on parle du partage de l'Afrique a partir de 1884,pas de 1818 la date de ta carte coloriage.
                Cette fascinante colorié à la main 1818 site par Édimbourg cartographe John Pinkerton représente l'Afrique du Nord. Couvre du Maroc à Siwa (Siwah) Oasis dans le désert de Libye. Accent Maroc et les régions méditerranéennes de Fès, l'Algérie, Tunisie et Libye. Affiche également le Royaume de Fezzan. Bien que principalement désert Fezzan a de nombreuses oaises et appuyé une population relativement importante. Ce royaume du désert est un point d'arrêt pour les caravanes traversant le Sahara depuis l'antiquité. Dessiné par L. Herbert et gravé par Samuel Neele sous la direction de John Pinkerton.

                Dommage que 1818 précède 1884,

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                • #23
                  " Dommage que 1818 précède 1884, "

                  Fiez-vous à la seule vérité apodictique:

                  El Ouardi: «48,9% des Marocains souffrent de troubles psychiques».

                  Tel quel.ma

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                  • #24
                    Dommage que 1818 précède 1884, "
                    Et 1830.

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                    • #25
                      @ Nassim,

                      sujet à déplacer vers "bouillon de culture"?
                      J'aime surfer sur la vague du chaos.

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                      • #26
                        Encore cette histoire des frontières ?

                        Le sujet déjà discuté,

                        36000 fois.

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                        • #27
                          Des pays comme la Suède ou la Suisse n'ont colonisé personne et sont plus riches que les pays qui ont eu des colonies.
                          Swissinfo.Ch

                          Quand des Suisses créaient une colonie privée en Algérie


                          L'Algérie est l'hôte d'honneur du Comptoir suisse à Lausanne qui ouvre ses portes vendredi. L'occasion d'évoquer l'époque où plus de cent familles vaudoises parmi les plus pauvres ont émigré à Sétif.
                          «L'air est pur ici, quoi qu'assez frais; à peu de chose près, il ressemble à celui de la Suisse en hiver», écrivent Charles Vulliamy et François Burnens à leurs proches restés dans le canton de Vaud. On est en 1855. Ces agriculteurs qui vivaient en Suisse «dans une position très gênée et très pénible», selon le livre de commune, ont émigré quelques années auparavant à Sétif, au cœur de l'Algérie.

                          Les autorités leur ont versé un subside communal de 1875 francs par famille pour emmener leurs nombreuses bouches à nourrir: sept enfants pour François Burnens, six pour Charles Vulliamy, cinq pour Georges Vulliamy. Ils ont pris souche dans le village d'Ain-Arnat dans la banlieue proche de Sétif.
                          Sétif, une exception suisse
                          Près de 150 ans plus tard, on peut repérer encore quelques maisons datant de l'époque des colons suisses. Construit par le Génie français, un temple protestant désaffecté subsiste en terres musulmanes. Sur son clocher trônent deux beaux nids de cigognes. Heureux présage?

                          La Suisse n'a que rarement été associée au fait colonial. Sétif est une exception notoire. A l'origine, huit personnalités suisses, dont le comte Sautter de Beauregard de la banque Lullin & Sautter, Paul-Elisée Lullin, Jacques-Marie Mirabaud, le Baron de Gingins-La Sarraz et l'ancien conseiller d'Etat genevois Jean-Antoine Fazy, créent une compagnie coloniale en Algérie avec la bénédiction de l'empereur Napoléon III.

                          Le décret impérial leur concède 20'000 hectares avec la possibilité d'implanter dix villages aux portes de la Kabylie. Le recrutement des colons s'effectue par un battage efficace dans le canton de Vaud. Paris leur accorde le passage maritime gratuit pendant 10 ans. Le coût maximum de chaque maison est fixé à 2'500 francs. Les colons sont tenus de déposer 2000 francs pour l'achat des bestiaux et instruments nécessaires à la mise en culture de 20 hectares remis à chaque famille.
                          Les appels d'Henry Dunant
                          Tout près de là se dressent les ruines romaines de Djemila, classées au patrimoine mondial de l'UNESCO. Un nom qui sera repris pour sa société par le Genevois Henry Dunant, arrivé à Sétif, à l'âge de 25 ans, comme employé de la colonie suisse.

                          Le père de la Croix-Rouge est l'auteur d'annonces parues dans le Journal de Genève pour recruter des colons, promettant une main d'œuvre arabe bon marché. Quelques années plus tard, il va construire des moulins à blé et créer la S.A. des Moulins de Mons-Djemila, près de la cité romaine.

                          Aujourd'hui, ses moulins sont encore opérationnels et l'on retrouve, entassées dans un coin, les meules d'époque fabriquées à Corbeil (France). Une pierre avec la date de 1859 prouve l'authenticité de ces moulins qui vont conduire «Dunant l'Africain» à la faillite.

                          La même année, il prendra son bâton de pèlerin pour contacter l'empereur Napoléon à Solferino, en Italie. La vision du champ de bataille donnera au futur Prix Nobel de la Paix l'idée de fonder la Croix-Rouge en 1862.
                          Fièvres, typhus et choléra
                          A cette date, les colons suisses de Sétif se comptent par centaines. Mais la désillusion guette. Dix colons rédigent une lettre collective à Monsieur le Baron de Gingins: «Il nous est absolument impossible de payer le prix des fermes. Vous nous avez promis de belles prairies et que nous trouverions du blé semé en quantité. Nous demandons d'être logés comme des Suisses non comme des Arabes. Nous ne pouvons pas tenir les bêtes dans nos logements comme eux. Nous demandons le remboursement de notre argent dans les plus brefs délais».

                          Les malheurs vont s'abattre sur la colonie. Les orages dévastent maisons et cultures. Une épidémie de choléra frappe en juillet 1854. A fin 1854, on déplore 100 morts sur 388 habitants.

                          Le général commandant la subdivision de Sétif n'est pas tendre avec les colons: «C'est une race de mœurs douces sinon d'une innocence patriarcale, mais peu énergiques, routiniers, entêtés de sa mauvaise hygiène, sans beaucoup d'ordre ni de propreté, et d'une sobriété qui laisse à désirer. Certaines maisons ont renfermé jusqu'à trois familles. C'est à cet entassement qu'on attribue une grande partie des maladies».
                          Les raisons d'un échec
                          L'historien Claude Lützelschwab trouve une autre explication. Dans sa thèse parue en 2007, ce professeur d'histoire économique et sociale de l'Université de Neuchâtel invoque «la coexistence forcée des colons et de la population indigène dans l'agriculture (...). La seule issue possible pour les Européens, dans ces régions de hautes plaines, fut l'évolution vers l'agriculture capitaliste qui s'opéra dans les décennies 1890-1900».

                          En 1958, avant l'indépendance de l'Algérie, la Compagnie genevoise des colonies suisses de Sétif fit l'objet d'une expropriation du gouvernement français. Rachetées aux derniers colons, les terres furent redistribuées aux indigènes, tirant le voile sur un épisode rarissime de colonisation suisse

                          swissinfo, Olivier Grivat

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                          • #28
                            Envoyé par alibigoud
                            Et puis le vilain colonialiste a oublié de donner à ce pays immense une façade maritime sur l'Atlantique.
                            C'est vrai ,il aurait pu continuer son oeuvre et ça aurait été parfait ,je me demande pourquoi il ne l'a pas fait ? C'est pas gentil !
                            L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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                            • #29
                              Molker,
                              Parceque la France en a déjà une.

                              C'était le prolongement sur le Sud pour les essais nucléaires qui l'intéressait le DeGaulle,il a toujours cherché son indépendance de l'OTAN,et pour ça il lui fallait avoir sa propre force de frappe nucléaire.

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                              • #30
                                @mohoo.

                                Effectivement et merci à vous.

                                Il en est ainsi de David Pury ou de d'Agazis qui ne doivent leur célébrité qu'en raison d'être d'infames colonisateurs.

                                Ma femme (de nationalité marocaine) milite afin que ces rues baptisés à ces deux ingrats soient "débaptisées " de leurs noms.
                                Dernière modification par rago, 30 mai 2020, 11h22.

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