focus voici l'article , du general de la gendarmerie royale
l algerie possede t elle la bombe atomique?
Le programme nucléaire algérien suscite l’inquiétude de Washington Alger prépare sa bombe atomique A Washington, on s‘intéresse aujourd’hui de très près aux conclusions d’un rapport , établi en août 1998, par les services secrets espagnols sur «le potentiel nucléaire» algérien. Des extraits de ce rapport avaient été publiés par le quotidien madrilène El Païs. Abdellatif El Aziz • La junte algérienne au pouvoir. La bombe atomique algérienne fait désormais partie des préoccupations de George Walker Bush. «Le potentiel» nucléaire algérien revient à la une des médias américains. C’est The Weekly Standard qui a ouvert le bal dans son édition datée de la dernière semaine de mars 2003. Sous le titre «Two, three, many North Koreas» (deux, trois, plusieurs Corées du Nord), l’hebdomadaire de Rupert Murdoch, le magnat de la presse australo-américaine donne la parole à Henry Sokolski, directeur de Non Proliferation Policy Education Center (NPEC). Ce dernier avance que l’Algérie a l’intention de fabriquer des armes nucléaires. Pour étayer son argumentation, Sokolski rappelle que depuis dix ans, l’Algérie a mis en marche un second réacteur nucléaire. Potentiel «Ceci suscite la crainte de certains experts à cause de la taille de ce réacteur, de la large défense aérienne dont il bénéficie et du fait qu’il soit sous des constructions couvertes», rappelle-t-il. Les articles de presse coïncident d’ailleurs avec la visite du ministre déléguée à la Recherche scientifique algérienne, le professeur Leïla Hamou Boutlelis, qui a effectué en avril 2003, une visite de travail en Argentine visant à l’élaboration des démarches permettant la mise en œuvre de l’accord-cadre de coopération dans le domaine des activités spatiales, signé avec ce pays le 13 juillet 2002 à Alger. La presse algérienne a d’ailleurs rapporté que «durant cette mission la délégation algérienne a visité plusieurs sites et installations scientifiques et technologiques argentins et eu des entretiens fructueux avec de hauts responsables spécialistes dans les domaines de la recherche scientifique, des technologies spatiales et de l’énergie atomique» . Dans une autre revue The National Review, Henry Sokolski, qui vient de publier un ouvrage intitulé America's Campaign Against Strategic Weapons Proliferation (La campagne de l’Amérique contre la prolifération des armes stratégiques), a plaidé pour «la nécessité» de stopper le programme nucléaire de la Corée du Nord de l’Iran, de la Syrie, du Pakistan, de l’Arabie Saoudite et de l’Algérie. A Washington, on s‘intéresse aujourd’hui de très près aux conclusions d’un rapport , établi en août 1998, par les services secrets espagnols sur «le potentiel nucléaire» algérien. Des extraits de ce rapport avaient été publiés par le quotidien madrilène El Païs. On y apprend qu’à partir de 2000, l’Algérie aura des installations pour produire du plutonium de type militaire, «élément clef de la bombe atomique». Les services de renseignement ibériques n’avaient d’ailleurs pas hésité à arrêter le colonel Ali Baâli le porte-parole du Mouvement algérien des officiers libres (MAOL, organisation regroupant des dissidents de l’armée algérienne) pour exiger de lui, en contrepartie d’un asile, des informations sur le potentiel nucléaire algérien. Relâché, le colonel Baâli avait indiqué à la presse que les services américains étaient déjà en contact avec lui sur cette question et que les discussions ont duré une année. Le programme nucléaire algérien et la volonté d'Alger de se doter de la bombe atomique préoccupe au plus haut point le département d’état américain. Le Washington Times dans son édition du 3 juin 2000 était allé plus loin puisque l’éditorialiste estimait que «le programme militaire algérien se trouve à un stade très avancé et cela suscite l'inquiétude dans plusieurs capitales, à commencer par les pays de l'Europe du Sud. Fabrication L’hebdomadaire qui accuse la Chine d’avoir aidé l’Algérie dans «son programme nucléaire» rappelait une enquête de la CIA avait conclu à l’éventuelle utilisation militaire du réacteur d’Aïn Oussara (160 km au sud d’Alger). Inauguré en 1993, le réacteur Es Salam (la paix) d’Aïn Oussara est d’une puissance de 15 mégawatts. L'hebdomadaire libanais Al Hawadeth du 15/5/2001 s’était quand à lui, basé sur des sources de renseignements espagnols, pour affirmer que l'Algérie disposera au plus tard en 2005 de la bombe atomique. La revue scientifique américaine «The bulletin of Atomic scientits» datée de mai/juin 2001 avait remarqué que l'Algérie disposait de toute la structure de base pour la fabrication de la bombe atomique. Elle rappelle que la production énergétique de la centrale électrique que l'Algérie a achetée à l’Argentine s'évalue à 15 mégawatts et serait capable de produire 3 à 5 kilos de plutonium par an, ce qu’il faut pour fabriquer une bombe nucléaire par an. On y apprend également que les inspecteurs de l'Agence de l'énergie atomique ont découvert alors que les Algériens n'ont pas informé l'ONU, plus de 3 kilos d'uranium enrichi, quelques litres d'eau lourde et une quantité d'uranium naturel que la Chine avait mis à la disposition des autorités algériennes. Collimateur Ce qui irrite au plus haut point les services occidentaux, c’est que les experts algériens et chinois travaillent sur la 2ème étape, celle des vecteurs, c'est-à-dire les modifications nécessaires sur certains missiles pour leur permettre d'être équipés d'une charge nucléaire ou chimique. L’Algérie a une place de choix dans le World Special Weapons Guide (guide mondial des armes spéciales). Dans ce guide figure la liste des pays qui sont potentiellement aptes à fabriquer les armes nucléaires. La question qui se pose aujourd’hui, c’est pourquoi les américains, s’intéressent d’aussi près à la bombe atomique algérienne. La sortie médiatique de Henry Sokolski est porteuse de sens parce que le personnage fait partie des spécialistes de la question de la non-prolifération des armes nucléaires qui sont le plus écoutés à Washington . De plus Sokolski, qui a travaillé au Pentagone et à la CIA a également été conseiller politique de l’Administration Bush père. Sans oublier que le NPEC est un organisme consultatif relevant du Conseil de la politique étrangère américain (American Foreign Policy Council) qui préside aux destinées depuis 1982 de la politique extérieure des Etats-Unis. Ce qui amène la presse algérienne à penser que «l’Algérie est désormais dans le collimateur de Washington». Retour SJUET DE FODIL
l algerie possede t elle la bombe atomique?
Le programme nucléaire algérien suscite l’inquiétude de Washington Alger prépare sa bombe atomique A Washington, on s‘intéresse aujourd’hui de très près aux conclusions d’un rapport , établi en août 1998, par les services secrets espagnols sur «le potentiel nucléaire» algérien. Des extraits de ce rapport avaient été publiés par le quotidien madrilène El Païs. Abdellatif El Aziz • La junte algérienne au pouvoir. La bombe atomique algérienne fait désormais partie des préoccupations de George Walker Bush. «Le potentiel» nucléaire algérien revient à la une des médias américains. C’est The Weekly Standard qui a ouvert le bal dans son édition datée de la dernière semaine de mars 2003. Sous le titre «Two, three, many North Koreas» (deux, trois, plusieurs Corées du Nord), l’hebdomadaire de Rupert Murdoch, le magnat de la presse australo-américaine donne la parole à Henry Sokolski, directeur de Non Proliferation Policy Education Center (NPEC). Ce dernier avance que l’Algérie a l’intention de fabriquer des armes nucléaires. Pour étayer son argumentation, Sokolski rappelle que depuis dix ans, l’Algérie a mis en marche un second réacteur nucléaire. Potentiel «Ceci suscite la crainte de certains experts à cause de la taille de ce réacteur, de la large défense aérienne dont il bénéficie et du fait qu’il soit sous des constructions couvertes», rappelle-t-il. Les articles de presse coïncident d’ailleurs avec la visite du ministre déléguée à la Recherche scientifique algérienne, le professeur Leïla Hamou Boutlelis, qui a effectué en avril 2003, une visite de travail en Argentine visant à l’élaboration des démarches permettant la mise en œuvre de l’accord-cadre de coopération dans le domaine des activités spatiales, signé avec ce pays le 13 juillet 2002 à Alger. La presse algérienne a d’ailleurs rapporté que «durant cette mission la délégation algérienne a visité plusieurs sites et installations scientifiques et technologiques argentins et eu des entretiens fructueux avec de hauts responsables spécialistes dans les domaines de la recherche scientifique, des technologies spatiales et de l’énergie atomique» . Dans une autre revue The National Review, Henry Sokolski, qui vient de publier un ouvrage intitulé America's Campaign Against Strategic Weapons Proliferation (La campagne de l’Amérique contre la prolifération des armes stratégiques), a plaidé pour «la nécessité» de stopper le programme nucléaire de la Corée du Nord de l’Iran, de la Syrie, du Pakistan, de l’Arabie Saoudite et de l’Algérie. A Washington, on s‘intéresse aujourd’hui de très près aux conclusions d’un rapport , établi en août 1998, par les services secrets espagnols sur «le potentiel nucléaire» algérien. Des extraits de ce rapport avaient été publiés par le quotidien madrilène El Païs. On y apprend qu’à partir de 2000, l’Algérie aura des installations pour produire du plutonium de type militaire, «élément clef de la bombe atomique». Les services de renseignement ibériques n’avaient d’ailleurs pas hésité à arrêter le colonel Ali Baâli le porte-parole du Mouvement algérien des officiers libres (MAOL, organisation regroupant des dissidents de l’armée algérienne) pour exiger de lui, en contrepartie d’un asile, des informations sur le potentiel nucléaire algérien. Relâché, le colonel Baâli avait indiqué à la presse que les services américains étaient déjà en contact avec lui sur cette question et que les discussions ont duré une année. Le programme nucléaire algérien et la volonté d'Alger de se doter de la bombe atomique préoccupe au plus haut point le département d’état américain. Le Washington Times dans son édition du 3 juin 2000 était allé plus loin puisque l’éditorialiste estimait que «le programme militaire algérien se trouve à un stade très avancé et cela suscite l'inquiétude dans plusieurs capitales, à commencer par les pays de l'Europe du Sud. Fabrication L’hebdomadaire qui accuse la Chine d’avoir aidé l’Algérie dans «son programme nucléaire» rappelait une enquête de la CIA avait conclu à l’éventuelle utilisation militaire du réacteur d’Aïn Oussara (160 km au sud d’Alger). Inauguré en 1993, le réacteur Es Salam (la paix) d’Aïn Oussara est d’une puissance de 15 mégawatts. L'hebdomadaire libanais Al Hawadeth du 15/5/2001 s’était quand à lui, basé sur des sources de renseignements espagnols, pour affirmer que l'Algérie disposera au plus tard en 2005 de la bombe atomique. La revue scientifique américaine «The bulletin of Atomic scientits» datée de mai/juin 2001 avait remarqué que l'Algérie disposait de toute la structure de base pour la fabrication de la bombe atomique. Elle rappelle que la production énergétique de la centrale électrique que l'Algérie a achetée à l’Argentine s'évalue à 15 mégawatts et serait capable de produire 3 à 5 kilos de plutonium par an, ce qu’il faut pour fabriquer une bombe nucléaire par an. On y apprend également que les inspecteurs de l'Agence de l'énergie atomique ont découvert alors que les Algériens n'ont pas informé l'ONU, plus de 3 kilos d'uranium enrichi, quelques litres d'eau lourde et une quantité d'uranium naturel que la Chine avait mis à la disposition des autorités algériennes. Collimateur Ce qui irrite au plus haut point les services occidentaux, c’est que les experts algériens et chinois travaillent sur la 2ème étape, celle des vecteurs, c'est-à-dire les modifications nécessaires sur certains missiles pour leur permettre d'être équipés d'une charge nucléaire ou chimique. L’Algérie a une place de choix dans le World Special Weapons Guide (guide mondial des armes spéciales). Dans ce guide figure la liste des pays qui sont potentiellement aptes à fabriquer les armes nucléaires. La question qui se pose aujourd’hui, c’est pourquoi les américains, s’intéressent d’aussi près à la bombe atomique algérienne. La sortie médiatique de Henry Sokolski est porteuse de sens parce que le personnage fait partie des spécialistes de la question de la non-prolifération des armes nucléaires qui sont le plus écoutés à Washington . De plus Sokolski, qui a travaillé au Pentagone et à la CIA a également été conseiller politique de l’Administration Bush père. Sans oublier que le NPEC est un organisme consultatif relevant du Conseil de la politique étrangère américain (American Foreign Policy Council) qui préside aux destinées depuis 1982 de la politique extérieure des Etats-Unis. Ce qui amène la presse algérienne à penser que «l’Algérie est désormais dans le collimateur de Washington». Retour SJUET DE FODIL
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