Dans un rapport présenté dans le cadre du panel, “Témoignages sur la grave situation qui prévaut au Sahara occidental”, la fondation France Libertés, de Danielle Mitterrand, à dénoncé, lundi au Palais des Nations à Genève, “la persistance des violations massives et systématiques des droits de l’homme”, au Sahara occidental.
Au cours du débat thématique sur les situations des droits de l’homme, qui requièrent l’attention du Conseil des droits de l’homme, dont la sixième session se déroule à Genève du 10 au 28 septembre 2007, France libertés a accusé le régime marocain de violer systématiquement les droits humains au Sahara occidental.
Le rapport a été présenté dans le cadre d’un panel animé par quatre défenseurs sahraouis des droits humains, MM. Hmad Hammad, Mohamed Mayara, Daha Rahmouni et Larbi Messaoud. Daha Rahmouni soulignera, dans son rapport accablant contre le royaume de Mohammed VI, qu’au “Sahara occidental, la situation dramatique des droits humains, déjà profondément mise à mal par les dures épreuves des 32 dernières années d’occupation marocaine, s’est considérablement aggravée du fait de la persistance des violations massives et systématiques des violations des droits de l’homme qui ont affecté, au plus haut point, toutes les franges de la population sahraouie”. Le représentant de cette institution de renommée mondiale affirmera que “France libertés, fondation Danielle Mitterrand, considère que le déni massif des droits de l’homme résultant de l'agression et des conflits, aux conséquences si tragiques pour les peuples requiert l’attention et l’engagement résolu du Conseil qui a le devoir impérieux de défendre, d’encourager et de promouvoir le respect des droits humains”.
La fondation estime que “le bouclage du territoire sahraoui par le Maroc, qui a rendu son accès quasiment impossible aux médias, aux observateurs indépendants, aux délégations parlementaires et aux représentants de la société civile, notamment espagnole, est une pratique éhontée qui a abouti à des restrictions à la liberté de mouvement et à la négation des droits économiques, sociaux et culturels comme le droit au travail”. Versant dans le détail, M. Rahmouni insistera sur le fait que “les autorités marocaines ne ménagent aucun effort pour pousser les jeunes sahraouis, qui revendiquent régulièrement et pacifiquement le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, à l'immigration clandestine par le biais de filières mafieuses”.
Ainsi, il déplorera que “des centaines de personnes ont été victimes d'arrestations arbitraires. Un très grand nombre d'entre elles, dont des prisonniers d'opinion, sont détenues sans inculpation ni jugement ou condamnées à des peines d'emprisonnement à l'issue de procès iniques. La torture et les mauvais traitements de prisonniers sont encore des pratiques courantes et les centaines de disparitions forcées constituent des violations flagrantes du droit international général et des conventions internationales ratifiées par le Maroc”. L’intervenant ne manquera pas de revenir sur l’état lamentable des prisons marocaines, “souvent exigus insalubres”, où “les forces de sécurité marocaines n’hésitent pas, comme l’attestent de nombreux témoignages des organisations des droits de l’Homme, à faire un usage généralisé et systématique de la torture y compris contre des mineurs qui, comme le jeune Lembarki, y ont trouvé la mort”. Enfin, il n’a pas hésité à exiger “la fin des violations physiques, pratique exercée à grande échelle par les forces de sécurité marocaines à l’encontre des activistes des droits de l’homme sahraouis, la libération inconditionnelle et immédiate des dizaines de prisonniers politiques sahraouis qui croupissent dans des conditions inhumaines, notamment à la prison noire d’El Ayoune, l’éclaircissement du sort des centaines de disparus dont les 15 jeunes disparus depuis décembre 2005 dans des conditions plus qu’obscures, et enfin la création d’un mécanisme international de suivi sur la situation des droits de l’homme au Sahara occidental”. À noter que, outre France libertés, ce panel était également sponsorisé par le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples, Interfaith International, Ligue Internationale pour les droits et la libération des peuples, Bureau international pour le respect des droits de l’homme au Sahara occidental, l’Union internationale de la jeunesse socialiste, le Mouvement international des jeunes et des étudiants pour les Nations unies, la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique et l’International Educational Development.
source: liberté algerie
Au cours du débat thématique sur les situations des droits de l’homme, qui requièrent l’attention du Conseil des droits de l’homme, dont la sixième session se déroule à Genève du 10 au 28 septembre 2007, France libertés a accusé le régime marocain de violer systématiquement les droits humains au Sahara occidental.
Le rapport a été présenté dans le cadre d’un panel animé par quatre défenseurs sahraouis des droits humains, MM. Hmad Hammad, Mohamed Mayara, Daha Rahmouni et Larbi Messaoud. Daha Rahmouni soulignera, dans son rapport accablant contre le royaume de Mohammed VI, qu’au “Sahara occidental, la situation dramatique des droits humains, déjà profondément mise à mal par les dures épreuves des 32 dernières années d’occupation marocaine, s’est considérablement aggravée du fait de la persistance des violations massives et systématiques des violations des droits de l’homme qui ont affecté, au plus haut point, toutes les franges de la population sahraouie”. Le représentant de cette institution de renommée mondiale affirmera que “France libertés, fondation Danielle Mitterrand, considère que le déni massif des droits de l’homme résultant de l'agression et des conflits, aux conséquences si tragiques pour les peuples requiert l’attention et l’engagement résolu du Conseil qui a le devoir impérieux de défendre, d’encourager et de promouvoir le respect des droits humains”.
La fondation estime que “le bouclage du territoire sahraoui par le Maroc, qui a rendu son accès quasiment impossible aux médias, aux observateurs indépendants, aux délégations parlementaires et aux représentants de la société civile, notamment espagnole, est une pratique éhontée qui a abouti à des restrictions à la liberté de mouvement et à la négation des droits économiques, sociaux et culturels comme le droit au travail”. Versant dans le détail, M. Rahmouni insistera sur le fait que “les autorités marocaines ne ménagent aucun effort pour pousser les jeunes sahraouis, qui revendiquent régulièrement et pacifiquement le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, à l'immigration clandestine par le biais de filières mafieuses”.
Ainsi, il déplorera que “des centaines de personnes ont été victimes d'arrestations arbitraires. Un très grand nombre d'entre elles, dont des prisonniers d'opinion, sont détenues sans inculpation ni jugement ou condamnées à des peines d'emprisonnement à l'issue de procès iniques. La torture et les mauvais traitements de prisonniers sont encore des pratiques courantes et les centaines de disparitions forcées constituent des violations flagrantes du droit international général et des conventions internationales ratifiées par le Maroc”. L’intervenant ne manquera pas de revenir sur l’état lamentable des prisons marocaines, “souvent exigus insalubres”, où “les forces de sécurité marocaines n’hésitent pas, comme l’attestent de nombreux témoignages des organisations des droits de l’Homme, à faire un usage généralisé et systématique de la torture y compris contre des mineurs qui, comme le jeune Lembarki, y ont trouvé la mort”. Enfin, il n’a pas hésité à exiger “la fin des violations physiques, pratique exercée à grande échelle par les forces de sécurité marocaines à l’encontre des activistes des droits de l’homme sahraouis, la libération inconditionnelle et immédiate des dizaines de prisonniers politiques sahraouis qui croupissent dans des conditions inhumaines, notamment à la prison noire d’El Ayoune, l’éclaircissement du sort des centaines de disparus dont les 15 jeunes disparus depuis décembre 2005 dans des conditions plus qu’obscures, et enfin la création d’un mécanisme international de suivi sur la situation des droits de l’homme au Sahara occidental”. À noter que, outre France libertés, ce panel était également sponsorisé par le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples, Interfaith International, Ligue Internationale pour les droits et la libération des peuples, Bureau international pour le respect des droits de l’homme au Sahara occidental, l’Union internationale de la jeunesse socialiste, le Mouvement international des jeunes et des étudiants pour les Nations unies, la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique et l’International Educational Development.
source: liberté algerie
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