N'DJAMENA (Reuters): Les rebelles tchadiens, à bord de pick-up 4x4 équipés de mitrailleuses, ont combattu samedi l'armée gouvernementale pour le contrôle de N'Djamena, à l'occasion de leur offensive la plus audacieuse en deux ans.
Des tirs de mitraillettes et d'armes lourdes pouvaient être entendus dans toute la ville le long de la rivière Chari. Habitants et diplomates signalent des accrochages dans les rues entre insurgés et militaires, alors que la France s'apprête à évacuer ses ressortissants et ceux d'autres pays étrangers.
"Les tirs d'artillerie sont très nourris actuellement et nous ressentons les contre-coups ici dans notre hôtel", a raconté sur son blog internet Gabriel Stauring, un employé humanitaire en poste à N'Djamena.
On ne dispose pour le moment d'aucune information sur le bilan des combats mais la chaîne de télévision arabophone Al Arabiya a fait état de la mort de l'épouse et de la fille d'un employé, tuées par une bombe lancée contre la résidence de l'ambassadeur d'Arabie saoudite au Tchad.
Les insurgés n'ont apparemment rencontré qu'une faible résistance lors de leur marche-éclair sur la capitale à partir du Soudan.
Un porte-parole de l'alliance de groupes rebelles tchadiens, qui se battent depuis des années pour renverser le président Idriss Déby, a affirmé que les insurgés avaient pris N'Djamena. "Nous sommes en train de sécuriser la ville", a déclaré sur RFI Abderamane Koullamalah, en affirmant se trouver à N'Djamena.
Un site internet de l'opposition tchadienne, Alwihda, a également annoncé la chute de la capitale.
Pour sa part, Mahamat Ali Abdallah Nassour, ministre d'Etat, a opposé un démenti. "Les forces de défense et de sécurité tchadiennes contrôlent la capitale", a-t-il dit, également sur RFI.
Suite http://fr.reuters.com/article/topNew...BrandChannel=0
Des tirs de mitraillettes et d'armes lourdes pouvaient être entendus dans toute la ville le long de la rivière Chari. Habitants et diplomates signalent des accrochages dans les rues entre insurgés et militaires, alors que la France s'apprête à évacuer ses ressortissants et ceux d'autres pays étrangers.
"Les tirs d'artillerie sont très nourris actuellement et nous ressentons les contre-coups ici dans notre hôtel", a raconté sur son blog internet Gabriel Stauring, un employé humanitaire en poste à N'Djamena.
On ne dispose pour le moment d'aucune information sur le bilan des combats mais la chaîne de télévision arabophone Al Arabiya a fait état de la mort de l'épouse et de la fille d'un employé, tuées par une bombe lancée contre la résidence de l'ambassadeur d'Arabie saoudite au Tchad.
Les insurgés n'ont apparemment rencontré qu'une faible résistance lors de leur marche-éclair sur la capitale à partir du Soudan.
Un porte-parole de l'alliance de groupes rebelles tchadiens, qui se battent depuis des années pour renverser le président Idriss Déby, a affirmé que les insurgés avaient pris N'Djamena. "Nous sommes en train de sécuriser la ville", a déclaré sur RFI Abderamane Koullamalah, en affirmant se trouver à N'Djamena.
Un site internet de l'opposition tchadienne, Alwihda, a également annoncé la chute de la capitale.
Pour sa part, Mahamat Ali Abdallah Nassour, ministre d'Etat, a opposé un démenti. "Les forces de défense et de sécurité tchadiennes contrôlent la capitale", a-t-il dit, également sur RFI.
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