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... ils ont fait la même chose quand ils ont tracé vers le maghreb centrale ? ...
Absolument, oui. C'était le fonctionnement ordinaire des pouvoirs politiques au Maghreb en ce temps : le pouvoir d'un État (dawla) s'arrêtait là où il ne pouvait plus imposer sa volonté, pas à une quelconque "frontière" naturelle ou de droit, géographique ou ethnique.
... est ce que c'était la même armée venu selon vous de Mauritanie qui a tout fait ? ...
L'armée almoravide était recrutée exclusivement parmi les Sanhādja sahariens, et plus particulièrement parmi leur groupe direct, les Lamtūna. C'était leur "makhzen" si tu veux, familles et clans solidaires et membres du "pouvoir" et ils ont toujours gardé leur spécificités sociales comme le matriarchat et se sont toujours distingués de leurs sujets (tant au Maghreb qu'en Andalus) par leur vêtement "national" qu'était le lithām pour les hommes. Le personnel de la haute administration civile était lui plus cosmopolite, mais largement dominé par les andalusiens bien plus que par les Maghrébins dans l'ensemble, et pour les échelon locaux chaque tribu se gérait par ses propres chefs, devant juste allégeance et impôts au régime.
... ils ont fait la même chose quand ils ont tracé vers le maghreb centrale ? ...
Absolument, oui. C'était le fonctionnement ordinaire des pouvoirs politiques au Maghreb en ce temps : le pouvoir d'un État (dawla) s'arrêtait là où il ne pouvait plus imposer sa volonté, pas à une quelconque "frontière" naturelle ou de droit, géographique ou ethnique.
... est ce que c'était la même armée venu selon vous de Mauritanie qui a tout fait ? ...
L'armée almoravide était recrutée exclusivement parmi les Sanhādja sahariens, et plus particulièrement parmi leur groupe direct, les Lamtūna. C'était leur "makhzen" si tu veux, familles et clans solidaires et membres du "pouvoir" et ils ont toujours gardé leur spécificités sociales comme le matriarchat et se sont toujours distingués de leurs sujets (tant au Maghreb qu'en Andalus) par leur vêtement "national" qu'était le lithām pour les hommes. Le personnel de la haute administration civile était lui plus cosmopolite, mais largement dominé par les andalusiens bien plus que par les Maghrébins dans l'ensemble, et pour les échelon locaux chaque tribu se gérait par ses propres chefs, devant juste allégeance et impôts au régime.
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