... Hihihi, pourtant c'est ce que tu me fais, toi et Dandy, depuis le début : me mettre face à de faux choix ! ...
Le choix dont tu parles s'impose à toi par lui-même, dès le moment où tu légitime sans nuance le principe dynastique et que tu le mette sur un pied d'égalité avec les quatre ou cinq choix islamiques qui ont précédé son avènement.
Moi, je me contente d'observer que le Prophète n'a rien prévu et rien imposé à la nation en la matière, et qu'à partir de là tous les choix sont ouverts à la nation ... et toutes les critiques aussi. Ce n'est donc pas moi, ni même DANDY selon ce que j'ai pu lire, qui bloquons le débat dans une binomie quasi manichéenne.
En un mot, vantes nous si tu veux les mérites de la monarchie et sa supériorité sur les autres régimes, le débat le supporterais amplement. Au lieu de cela, tu nous oppose un silence des anciens comme preuve d'une légitimité incontestable d'un régime que le Prophète lui-même n'a pas jugé bon d'imposer à sa nation.
... je pense avoir saisi ton propos et jusqu'à maintenant, bien que le sujet fut tourné dans tous les sens, je ne vois toujours rien de théologique dans ton opposition à la monarchie ...
Et bien là est tout le problème peut-être, car si Dieu aurait voulu régler ce problème "théologiquement" il lui aurait suffit de nous faire un verset de deux mots pour que toute cette salive soit épargnée.
Or, encore une fois, Dieu et son Prophète n'ont pas jugé bon d'imposer quoi que ce soit au musulmans en la matière, et ont donc laissé la chose shurâ baynahoum. Pourquoi voudrais-tu nous fermer les clapels si sec ?
... D'ailleurs, comment le prophète pourrait bien dédaigner l'idée même de la monarchie alors que Daoud, Solaymane étaient tous rois ? ...
Soit, alors pourquoi n'a-t-il pas suivi leur sunna et ne s'est-il pas proclamé roi en sa vie, et légué le pouvoir à sa famille après sa mort. Quelqu'un l'en aurait empêché ?
Et puisque tu invoque bani Israîl, comment expliques-tu que Dieu ait désavoué leur demande lorsqu'ils lui ont requis un "roi", et qu'il n'accéda à leur demande qu'après sermon et mise-en garde ?
... Si tu peux me renvoyer vers des références sur le sujet (paroles de savants ), je te serais très reconnaissant ! ...
Hélas, pas de livres dispo dans un cyber, et ca fait un moment que je ne me connecte pas depuis chez moi. Il faudra attendre un moment.
... Surement pas mais bien au contraire, la haine des monarchies arabes et les sirènes républicaines et démocratiques ...
Si je me suis toujours affirmé républicain, je ne pense pas avoir jamais déclaré un attachement particulier à la démocratie occidentale, ni même au principe.
Pour l'exemple que tu as cité de mémoire, je constate qu'il parle du pouvoir de fait d'un chef, et non de la sucéssion dynastique. Je note par ailleurs que s'il impose l'obeissance pour suvegarder l'ordre, il n'oblige nullement à aimer un régime en particulier, fut-il de fait.
Pour ce qui est du texte d'Ibn Khaldûn, je constate déja que tu invoque l'autorité d'un "historien" et d'un "sociologue" et non pas celle d'un "théologien" comme tu le réclame plus haut. Je permettrais donc de lui opposer le texte d'al-Djâhiz sur le régime de Bani Umayya et leur "mulk kisrâwi" comme il dit, et je passe sur toute une légion d'auteurs de l'époque 'abbassides tous acquis à la cause.
J'ajoutrais juste que, du fait même qu'Ibn Khaldûn traite du "problème" si longuement, c'est que le problème a bien été posé e son temps et même avant.
J'invoquerais enfin ce que rapporte al-Tabarî dans son Târîkh, que Salman al-Fârissi dit : 'Umar me demanda un jour : Salman, suis-je un calife ou un roi ? ... etc.
Le choix dont tu parles s'impose à toi par lui-même, dès le moment où tu légitime sans nuance le principe dynastique et que tu le mette sur un pied d'égalité avec les quatre ou cinq choix islamiques qui ont précédé son avènement.
Moi, je me contente d'observer que le Prophète n'a rien prévu et rien imposé à la nation en la matière, et qu'à partir de là tous les choix sont ouverts à la nation ... et toutes les critiques aussi. Ce n'est donc pas moi, ni même DANDY selon ce que j'ai pu lire, qui bloquons le débat dans une binomie quasi manichéenne.
En un mot, vantes nous si tu veux les mérites de la monarchie et sa supériorité sur les autres régimes, le débat le supporterais amplement. Au lieu de cela, tu nous oppose un silence des anciens comme preuve d'une légitimité incontestable d'un régime que le Prophète lui-même n'a pas jugé bon d'imposer à sa nation.
... je pense avoir saisi ton propos et jusqu'à maintenant, bien que le sujet fut tourné dans tous les sens, je ne vois toujours rien de théologique dans ton opposition à la monarchie ...
Et bien là est tout le problème peut-être, car si Dieu aurait voulu régler ce problème "théologiquement" il lui aurait suffit de nous faire un verset de deux mots pour que toute cette salive soit épargnée.
Or, encore une fois, Dieu et son Prophète n'ont pas jugé bon d'imposer quoi que ce soit au musulmans en la matière, et ont donc laissé la chose shurâ baynahoum. Pourquoi voudrais-tu nous fermer les clapels si sec ?
... D'ailleurs, comment le prophète pourrait bien dédaigner l'idée même de la monarchie alors que Daoud, Solaymane étaient tous rois ? ...
Soit, alors pourquoi n'a-t-il pas suivi leur sunna et ne s'est-il pas proclamé roi en sa vie, et légué le pouvoir à sa famille après sa mort. Quelqu'un l'en aurait empêché ?
Et puisque tu invoque bani Israîl, comment expliques-tu que Dieu ait désavoué leur demande lorsqu'ils lui ont requis un "roi", et qu'il n'accéda à leur demande qu'après sermon et mise-en garde ?
... Si tu peux me renvoyer vers des références sur le sujet (paroles de savants ), je te serais très reconnaissant ! ...
Hélas, pas de livres dispo dans un cyber, et ca fait un moment que je ne me connecte pas depuis chez moi. Il faudra attendre un moment.
... Surement pas mais bien au contraire, la haine des monarchies arabes et les sirènes républicaines et démocratiques ...
Si je me suis toujours affirmé républicain, je ne pense pas avoir jamais déclaré un attachement particulier à la démocratie occidentale, ni même au principe.
Pour l'exemple que tu as cité de mémoire, je constate qu'il parle du pouvoir de fait d'un chef, et non de la sucéssion dynastique. Je note par ailleurs que s'il impose l'obeissance pour suvegarder l'ordre, il n'oblige nullement à aimer un régime en particulier, fut-il de fait.
Pour ce qui est du texte d'Ibn Khaldûn, je constate déja que tu invoque l'autorité d'un "historien" et d'un "sociologue" et non pas celle d'un "théologien" comme tu le réclame plus haut. Je permettrais donc de lui opposer le texte d'al-Djâhiz sur le régime de Bani Umayya et leur "mulk kisrâwi" comme il dit, et je passe sur toute une légion d'auteurs de l'époque 'abbassides tous acquis à la cause.
J'ajoutrais juste que, du fait même qu'Ibn Khaldûn traite du "problème" si longuement, c'est que le problème a bien été posé e son temps et même avant.
J'invoquerais enfin ce que rapporte al-Tabarî dans son Târîkh, que Salman al-Fârissi dit : 'Umar me demanda un jour : Salman, suis-je un calife ou un roi ? ... etc.
Commentaire